Force : 105 Agilité : 105 Endurance : 100



Et voilà, nous y sommes enfin. Le grand jour est enfin arrivé. C’est aujourd’hui que tout se joue. Le guerrier Esobek avait donc finalement failli à sa promesse de ne pas laisser cette guerre se produire. Je ne lui en veux en aucune manière car ce n’est pas sa faute si le sang va couler à flot, si le sang va innonder cette vaste étendue sableuse. Je suis persaudé qu’il a fait du mieux qu’il a pu alors non je ne saurais lui en vouloir pour ce qui va arriver aujourd’hui. Si tout ce sang va couler aujourd’hui c’est uniquement à cause de l’avidité d’un petit nombre. De toute manière, il n’y a que deux possibilités vis à vis de mon ami Esobek. Soit il se trouvait dans les rangs des assaillants et auquel cas je me serais défintivement trompé sur son compte et mon opinion sur les Esobeks serait définitive. Soit il aura renoncé à combattre et je ne me serais donc pas trompé sur sa nature. Toujours est il que le résultat était le mème. Les ennemis approchaient et ces derniers étaient nombreux, très nombreux. Trop ? Non, pas à mon gout. Un vieux loup m’a dit un jour que la valeur d’un loup se mesure à son nombre d’ennemis. Alors bon quand les deux tiers du monde connu se liguent contre vous, vous voyez le topo. Posté sur le sommet de la dune avec un seul guerrier, j’observe l’horizon d’un oeil concentré. Je vais pouvoir faire honneur à mon nom de lune en ce jour. Et, les Esobeks ne passeront cette dune qu’après avoir marché sur mon cadavre. Alors, que je regarde par delà l’étendue de sable dans l’attente de voir enfin mes ennemis débarquer, je repense à mes dernières heures dans la chapelle auprès des miens. Le visage grave de ma compagne marqué par la peur et l’appréhension, l’inquiétude et les larmes de Nyssa et le stoicisme de mon fils. Ce louveteau était bien mon fils, impassible et implacable peu importe la situation. Je les avais tendrement et longuement embrassé avant de rejoindre le reste de la meute, regroupé dans la chapelle. Une étreinte faternelle avec mon frangin. Quelle ironie, n’est ce pas. Nous nous étions quitter sans le vouloir durant un massacre et voilà que nous nous retrouvions impliqué dans un autre. Le destin a décidement un drole d’humour. Une embrassade à Dalioka fut suivie d’une litanie de conseils. Je me revois me placant au coeur de la ronde Navnik et déclamant un discours tout droit sorti de mes entrailles, mes tripes et mon coeur.

Navniks, mes frères, mes soeurs toute ma vie j’ai respecté un code et ce code est simple. Aime ta femme, honore tes alphas et défends ton territoire. Cette terre est comme une mère pour nous tous défendez là !
Mes frères, mes soeurs je préfère me battre à vos cotés plutot qu’au coté d’une horde entière. Montrez au monde qui nous sommes, montrez leur notre férocité. Navniks vous ètes de braves guerriers.
Peu importe l’issue de cette bataille et mème de cette guerre vous commander fut un immensse honneur. Le passeur peut nous attendre je sais que nous le ferons patienter encore longtemps. Vous savez ce qui vous attend par delà cette dune. L’immortalité c’est la votre saisissez là !

C’était un beau discours. Un disccours sincère qui porterait ses fruits j’en étais certains car voyez vous pour l’avoir vécu à plusieurs reprises, je sais qu’un loup aux portes de la mort n’a plus rien à perdre et un loup qui n’a plus rien à perdre vaut plusieurs loups normaux. Car voyez vous l’énergie du désespoir est un sentiment très puissant. J’avais ensuite pris la direction de la dune avec Delirium Tremens. Nous constituons avec les deux autres groupes la première ligne de défense. Nous allions encaisser le choc et en prendre plein la gueule mais ce n’était que le début et la journée allait ètre longue. Tout un programme de santé vous me direz. Je reviens à la réalité et constate qu’un groupe compact d’Esobek est en approche. Je repère la nouvelle alpha Esobek à sa tète. Et un sourire moqueur vient étirer mes babines. Le gratin Esobek, tout ca pour moi. Je n’en demandais pas tant. Quel honneur ! Je repère également Tungstene et le sourire s’efface. Et bien, j’imagine que cette louve a bien changée sous le leadership des nouveaux alphas. Dommage, il faut croire que je me suis trompé sur son compte. Et dire que j’ai combattu la horde au coté de cette louve rousse. Je lance à mon soldat : C’est une belle journée pour mourir tu ne trouves pas ?

Puis, je détaille l’armé ennemie. Repérant les plus faibles, les loups et les louves sur lesquels je vais me concentrer afin de réequilibrer les choses. Delirium n’aura qu’à occuper les deux gradés assez longtemps pour que j’abatte quelques Esobeks. S’ils voulaient me faire trembler en dénombrant leur armée c’est raté. Je vois une meute entière amenée ici pour l’avidité d’une seule. Je m’étire rapidement et bande mes muscles. Je descendis de la dune mon frère de meute sur les talons et me poste tel un rempart infranchissable de ma masse noire. Je dévoile mes crocs dans un grondement rageur mais je ne bouge pas d'un iota.

Force : 105 Agilité : 105 Endurance : 100
                                      

Le groupe d'envahisseurs arrivent au pied de la dune au moment même ou le guerrier et moi même nous plaçons devant le groupe tel un maigre rempart face à une armée sans nombre, sans visage et sans âme. De toute manière, les choses sont très simples pour moi chaque loup et louve devant moi est un ennemi mortel à abattre. Une menace pour mes frères, mes sœurs, ma compagne et mes petits. Je sais qu'il n'y a aucun loup d'honneur dans le groupe qui me fait face en ce jour grisâtre ou la pluie attend surement son heure pour s'abattre sur un monde qui ne mérite surement plus d'exister. Non, le seul Esobek avec le moindre semblant de noblesse est loin, surement en train de se ronger les sangs sans savoir que faire. Car, le bain de sang a déjà commencé comme en atteste les cris rageurs au loin. Si je tombe au combat en ce jour, je veux que tu saches que c'est un honneur de t'avoir rencontré joyau brisé. Il est rare de pouvoir tomber sur un loup avec lequel on partage presque tout. Malheureusement pour nous, nous sommes ennemis. Mais des ennemis ne s'ont pas obligés de s'exterminer en règle générale. Pourtant, c'était de cela qu'il s'agissait ici, d'une extermination pure et simple. Tout cela parce que ta meute veut montrer les muscles, muscles qu'elle n'a pas car lorsque l'on en a on ne rameute pas une multitude pour faire une guerre à sa place. Non, mon ami ta meute a des rêves d'empire mais est trop hypocrite pour le reconnaître. Tu n'as rien à faire parmi des loups et des louves de ce genre et tu le sais aussi bien que moi. Cette discussion silencieuse ne dure qu'une poignée de secondes dans mon esprit. Je prends le temps d'observer tout le bataillon face à nous. Je savais que Nyméria avait un cadeau des hommes et j'ai déjà prévu des choses à ce sujet mais je ne savais pas que la rousse en avait également. C'est le club des louves au service des hommes ou quoi. Enfin, bon. La louve blanche se positionne devant moi et ne fait rien ce qui en soi est parfaitement risible. Tu es venu ici pour voler mes terres, tuer mes frères et mes sœurs et piller nos réserves et tu joue les louves qui n'ont pas envie de se battre. Je pensais avoir connu un stade rarement atteint d'hypocrisie avec les Sekmets. Mais visiblement ce monde ne cessera jamais de m'étonner. Sans aucun signe indiquant une tentative de mouvement de ma part, je bondis sur mes pattes et m'élance à toute allure. La louve s'attend à encaisser le choc et reste fermement campé sur ses pattes. Une fois à quelques pas d'elle, je bondis au dessus de la louve et atterris au milieu de ses soldats. Je me jette sur Tungstene avec fureur. Je percute la louve qui est projeté un peu plus loin. Un nouveau bond et je suis sur elle. Je la maintiens au sol de mes pattes. Et mes griffes labourent ses flancs exposés. Puis, je plante durement mes crocs dans son épaule dont le sang inonde mes crocs acérés avant de bondir plus loin. Evitant par la même de me faire coincer par les ennemis.

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La louve noire que j'avais apprécié à une autre époque, dans une autre vie semble hors d'état de nuire. Mais, alors que je me prépare à attaquer une autre cible. Un loup bien bâti pousse un jappement qui n'est rien d'autre qu'un signal pour se mettre en formation. Et, les loups se placent en éventail autour de moi. J'aurais imaginé qu'ils m'auraient encerclés pour me couper toute possibilité de retraite mais il sait que je ne veux pas fuir mais me battre. Celui ci doit être général. Un duel face à lui serait plus qu'intéressant mais suis je bête cela n'arrivera pas. Je suis en infériorité numérique complète. Et, je n'ai donc aucune chance de vaincre. Un combat perdu en somme. Bah, la différence entre l'intelligence tactique et la lâcheté est fine. Et, je comprends tout à fait qu'ils souhaitent avoir le moins de perte possible. Sauf que je suis ici pour qu'ils en aient le plus possible. Alors que je recule de quelques pas pour évaluer mes possibilités une louve s'avance vers moi, visiblement très remontée. Quoi, j'ai blessé ton amie. Pauvre chou ! Non, mais regarde autour de toi. Tu vois ca ! Ca s'appelle la guerre ! Mais alors, que je me prépare à profiter du fait qu'elle ait brisée les lignes de leur formation en apparence si parfaite et accessoirement qu'elle boite légèrement d'une patte afin de réduire de nouveau le nombre d'adversaires. La louve grise me bondit dessus par derrière et plante ses crocs dans mon arrière train. La douleur est vive mais reste pour l'instant amplement supportable. Cela ne risque pas d'être le cas plus tard, plus le temps passe et plus mes chances de tenir s'amenuise. Je ne peux m'empêcher de penser que si j'avais seulement deux soldats à mes cotés, les choses seraient radicalement différentes. Mais, ce n'est pas le cas je suis seul et je vais bien être obligé de faire avec. Je rue sur quelques pas afin de dégager la louve mais celle ci reste fermement accrochée à moi tel un parasite suceur de sang. D'ailleurs, le fait que je sente mon sang couler le long de mon corps et que les autres Esobeks se rapprochent dangereusement me pousse à agir très vite. Je fais un petit bond sur place et me laisse chuter lourdement. La louve m'a visiblement lâché pour ne pas finir écrasée. Je me relève d'un bond et envoie du sable dans les yeux de la louve. Puis, je la percute violement de toutes mes forces avant de lacérer ses flancs avec la rage du désespoir. Je sens déjà les autres Esobeks dans mon dos. Et voilà, maintenant je vais passer un sale quart d'heure.

HRP:

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Alors que j'ai mis suffisamment de distance entre le groupe Esobek et moi et que j'ai pu constaté que mes blessures n'étaient pas si graves que cela. J'ai déjà connu bien pire. Notamment face à Tybalt. J'espère qu'il tient le coup ce con. Je ne vois pas comment il ne tiendrait pas le cou puisqu'il a du soutien lui. Par contre pour moi cela sent clairement le roussi. Tous mes plans tombent à l'eau. Comment réduire le nombre d'ennemi en face de moi quand ses derniers se cachent dans les pattes de leur gradés. C'est ca que vous appelez des guerriers. Bon, je vais devoir changer mes plans plus vite que prévu. Bah, la journée ne fait que commencer après tout. Mais, alors que je me retourne dans un grondement rauque pour faire face aux envahisseurs. La grise arrive à quelques pas de moi et bondit. Elle me saisit à la gorge et laboure mon poitrail de ses crocs. La douleur s'insinue en moi, mais j'en fais abstraction. Non, le constat le plus flagrant est que cette louve est complètement folle. Non, bien sur je sais qu'on est tous là pour se mettre sur la gueule voire se tuer ou se faire tuer mais cette louve a en cet instant quelque chose de profondément malsain. Je mords son épaule violemment et tire dessus de toutes mes forces avant de labourer son ventre le plus violement possible. Le liquide pourpre s'écoule de son ventre exposé à mes assauts impitoyables. Une partie fragile ou la chair est tendre. Je me prépare à la prendre au cou afin de lui écraser la trachée mais le général bondit sur mon dos et plante ses crocs à l'endroit même ou son alpha les avait planté. Je suis en très mauvaise posture alors je me cabre encore plus violement que tout à l'heure de sorte que le général s'écrase sur la grise puis je décide à contre cœur de passer à la phase deux de notre plan. Je bondis sur mes pattes et détale à toute allure en direction de la chapelle. Je vérifie que les Esobeks me prennent bien en chasse avant de doubler la cadence et de filer à travers l'étendue de sable déjà souillée du liquide pourpre.

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