» FORCE : 23 points » AGILITE : 27 points » ENDURANCE : 24 points

La guerre commence ...

La louve, Hybride me sauta dessus, me mordant l'épaule a plein croc, sale chienne ... elle me griffa le museau mais me recula doucement pour eviter que la griffure soit grave. Après son attaque elle se diriga vers Daante, n'était-elle pas capable de rester avec un seul ennemie ? Alors que Daante se protege et réplique, je m’avança, elle se retrouvait encore en dessous du loup, j'en profita donc pour lui lacéré le ventre encore et encore. Puis pour avoir oser me toucher le museau lui griffa le visage violemment et termina par un coup de patte sur visage.!

[ Attaque sur Hybride > Griffure au ventre & griffure au visage & coup de patte au visage

Tung' oui tu peu ! tu dois l'annoncer dans ta réponse et attendre si Destin te valide]

Force : 105 Agilité : 105 Endurance : 100


Alors que je domine mes deux adversaires, je sens peu à peu mes forces décliner. Il est vrai que j'ai tout donné dans cette bataille. J'y ai mis jusqu'à mon dernier souffle, j'y ai mis toute mon énergie. Non, bien plus que cela j'y ai mis toute mon âme. J'ai mis toute mon âme dans ce combat parce que je me suis toujours battu pour ce que je croyais juste. Et que défendre ma meute contre des envahisseurs dont le seul motif valable est un différend, une menace jeté aux yeux d'un couple alpha ne cherchant qu'à montrer leur puissance au monde me parais être la plus juste des causes. Mais, si la rage et mon mépris de la mort m'ont permis de tenir aussi longtemps face à des ennemis aussi nombreux toutes les choses ont une fin. Après tout, je ne suis qu'un mortel et non pas un dieu. Et le contre coup de toute cette volonté rageuse est violent. Je chancèle sur mes pattes au milieu de mon combat. Je tente de garder l'équilibre mais cela me demande un effort surhumain et je vacille durant une poignée de secondes. Je détourne mon attention de mes ennemis et observe mes blessures. Le sang coule à flot, mon pelage est imbibé de sang. Mon sang. Ma fourrure n'est plus noire mais pourpre et alors que je constate avec horreur l'étendue de mes plaies. La douleur transperce mon corps endolori. L'anesthésie ne fait plus effet, je pousse un hurlement de rage pure avant de me faire percuter par le traitre qui se met à me labourer chaque centimètres de peau. Je ne tente rien pour l'en empêcher. Impassible, j'ai accepté mon sort. On savait que cela ne pouvait se terminer que de cette manière. Mon sang inonde le sable tandis que je commence à avoir des vertiges. Je vais bientôt perdre connaissance. Il était temps que tu viennes pour moi, ma vieille amie. Viens. Laisse moi retrouver les miens. Cela ne fait que trop longtemps. Mes paupières se ferment, et je laisse le vide m'envahir. Mes muscles sont engourdis, je commence à avoir froid.Mais, je rouvre les yeux quelques secondes plus tard. Non, je ne peux pas mourir, je ne peux pas. Mes petits, mon frère ma meute, mes apprenties. Non, je ne dois pas les laisser tomber ! Soudain, le traitre cesse ses assauts meurtriers et un vacarme assourdissant fait vibrer le sol et ma carcasse ensanglantée. J'hume les environs au prix d'un effort titanesque. Et, au milieu des odeurs de mort, je repère celle des bipèdes. Je ne comprends pas. Qu'est ce qu'ils foutent là ! Une seule explication plausible. Nous avons été trahis que ce soit par Astaroth, ses clébards ou des Navniks sur le champ de bataille. Je n'en vois qu'un seul. L'ancien Sekmet. Survis à ca et je viendrais pour toi encore et encore jusqu'à la fin de tes jours. Tu m'as donné une raison de survivre. Finalement nous sommes peut être bien une meute poubelle. Après tout Pandémonium et Fjorgur ont fait partie de la meute et un traitre de plus à notre actif. Je balaie les lieux des yeux avant de sentir quelqu'un me trainer par la patte arrière. Diedora mais qu'est ce qu'elle fout celle là. Mais lâche moi bordel ! Tu crois que je vais partir d'ici sans mon frère ! Sans la dépouille de mon ami qui mérite mieux que de pourrir au milieu de ce carnage ! Je tente de remuer pour qu'elle me lâche. Mais, mon corps ne répond plus à mes pensées. Daante, mon frère il aurait mieux valu que tu ne recroises jamais mon chemin. Je suis définitivement maudit. Arès toi qui t'est dressé contre tes leaders, toi qui est mort pour ce que tu croyais juste, toi qui t'es sacrifié pour tes idéaux et tes convictions, mon ami, mon frère de cœur. Jamais tu ne seras oublié. Le monde perd un sage, un loup inestimable. Je retire ce que j'ai dit. Isha n'est pas le plus grand loup ayant foulé ces terres. Tu l'étais. Puisse tu trouver la paix dans l'autre monde. Celui ci n'a pas mérité un loup de ta grandeur. Et, je te rejoindrais bientôt mon ami. Ne t'en fais pas pour ca. Nous nous retrouverons dans les forêts éternelles et fêterons la fin de ce monde en ruine. Ce monde qui ne mérite pas d'être sauver. Je perds finalement connaissance sur le trajet de la chapelle.

Les combats font rage autour de moi. Les loups saignent et pousse des grondements rauques témoins de l'antique ivresse. L'ivresse du combat coule dans mes veines et l'espace d'un instant je me sens à ma place dans ce chaos, ce ballet macabre si propre à mon espèce. Oui, c'est ca que nous sommes, des prédateurs assoiffés de sang. Pourquoi, le nier ? Il n'y a aucune différence entre les hommes et nous. Deux prédateurs différents par bien des aspects et pourtant presque identique. C'est drôle que mon nom de lune illustre parfaitement mes propos. Ne sommes nous pas le miroir inversé des bipèdes. Je redouble d'ardeur et inflige le maximum de blessures à la louve qui me fait face. Ben quoi ? Il faut bien qu'elle en ait pour son argent. Elle est venue pour se battre. Alors qu'elle le fasse. Mais,divers évènements me détourne de l'ennemie. Le premier est le fait que je repère un loup dont la carcasse ne semble plus bouger à quelques pas de là. Un premier mort, je parviens à reconnaître l'Esobek qui s'est retourné contre sa meute. Mon regard se détourne bien vite lorsque j'entends le hurlement de douleur mortelle de mon petit frère. Ebène est ensanglanté de la gueule aux pattes et il vacille sur ses pattes. Espèces d'ordures ! Alors que je m'apprête à aller porter assistance à mon frère la foutue louve se remets à m'attaquer. Puis, tout va très vite. Et, l'arrivée des bipèdes mets définitivement fin au carnage. Je sens une piqure se ficher dans mon flanc. Puis, c'est le vide, le néant.