L'animal humait l'air à la recherche de quelques traces olfactives pouvant l'intéresser. Il reniflait tout ce qu'il trouvait autour de lui ; troncs d'arbres, fougères, et même les bourgeons encore clos. Il cherchait jusqu'à trouver l'odeur d'un daim. Probablement un troupeau qui traînait dans le coin. Le louvard suivait la trace jusqu'à ce qu'il arrive près d'un bosquet. Les animaux traînaient un peu plus loin, ils devaient certainement chercher de quoi se nourrir. Le loup tournait autour du troupeau, face au vent pour ne pas qu’ils le démasquent. Il repéra sa proie, et s’élança. Poussant sur ses postérieurs, il se propulsa vers l’avant et se jeta sur sa proie. Arrivé sur elle, il lui attrapa la patte et resserra sa prise pour la faire tomber. Il la bouscula ensuite d’un énorme coup dans le flanc pour la faire chavirer par terre. Le mâle bondit sur le jeune daim, lacérant son corps et bloquant ses antérieurs pour ne pas se prendre de coup de sabot. Il planta ensuite des crocs dans sa chaire et laissa s’écoule du sang le long de sa nuque. L’animal rendit l’âme, en un dernier soupire.

Le jeune canidé reniflait le sol terreux à la recherche d'une odeur qui pourrait l'intéresser. Il marchait à pas feutré, se dissimulant parmi les ombres qui jouaient parmi les quelques rayons de lumières. Il faisait refléter les rares faisceaux de lumière sur son pelage, qui, au soleil, semblait être teinté d'une couleur ambre noircie. Le jeune apprenti ne tarda pas à accélérer la cadence dès l'instant où il senti l'odeur d'un rongeur. Non loin de lui, le petit animal grattait le sol de ses pattes crochues, insouciant du danger qui rôdait. Prenant son élan, il appuya sur ses postérieurs et s'élança comme un bourrin sur sa proie. Martelant le sol, le jeune mâle s'élança à toute vitesse à la poursuite de ce mulot en bandant ses muscles au maximum. Il étira ses membres vers l'avant, galopant à toute vitesse parmi les fourrés qui constituaient la frontière des forts d'eaux. L'animal noir passa par-dessus les haies végétales en bondissant le plus haut possible ; faisant passer ses pattes vers l'avant, il pris de la vitesse et regagna l'autre bout en amortissant son arrivée. Atteignant sa vitesse de pointe, le mâle Sekmet fonça encore plus vite et encore plus loin et continua sa course-poursuite vers les sentiers escarpés du territoire. Le mulot descendait en dévalant les rochers, tandis que son prédateur, prenant de la vitesse et de l'élan, fit le grand saut : il bondit dans les airs afin d'éviter tous ces rochers dangereux. Dévalant la pente, il atterrit en bas, et retrouva plus rapidement sa proie. Arrivée à bonne distance, il fit un dernier bond et lui croqua la nuque. C'était terminé.

Dernière chasse de la journée. Et aussi, celle qui clôturera la session du mois. Cette fois, le mâle noir voulait chasser quelque chose de plus gros. Quelque chose de plus grand, et plus imposant. Il

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