Dovahkiin était devenu assez fort pour pouvoir attraper de plus grandes proies. Le mâle retourna aux abords des Forts d'eaux et suivis la piste d'un animal qu'il ne connaissait pas encore. Les effluves déversées le conduisirent jusqu'à un bosquet où l'animal, brun au pelage tacheté, remuait le sol à la recherche de jeunes pousses. Un daim, un beau daim équilibré qui faisait saliver l'apprenti. Il avait faim et était prêt à attraper cette fichue proie. Prenant position, il ancra ses pattes dans le sol et attendit le bon moment. Soudain, le bleu surgit d'un seul coup et s'élança à la poursuite du jeune cervidé. Il accélérait comme une flèche et filait dans le vent ; Sang du Triomphe poussait violemment en martelant le sol de ses pattes arrières, et finit par atteindre sa vitesse de pointe. Le mâle noir accélérait, encore et encore, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. La distance entre sa proie et lui se réduit peu à peu. Le daim fonçait comme une flèche, mais son prédateur, derrière lui, allait plus vite et le rattrapa sur une longue distance. Il fléchit les jambes, et poussa violemment en donnant un coup de patte sur le sol. Dovahkiin décolla du sol et s'élança pour attraper la jambe de sa proie ; il manqua sa cible de peu, et repris sa course pour retenter sa chance, élargissant ses foulées et bondissant encore plus loin à chaque fois. Il reprenait de la vitesse et retenta sa chance, plus rapide que jamais, anticipant les mouvements de sa proie. Cette fois-ci, le Sekmet attrapa la patte arrière du jeune daim et réussi à le blesser suffisamment pour qu'il ralentisse. Le futur guerrier en profita alors pour bondir sur lui, et de toute ses forces, il lacéra sa proie en lui infligeant de violents coups de griffes. Dovahkiin sentait que le moment était venu ; celui-ci renversa sa proie et la fit tomber avant de lui sauter à la gorge. Il resserra ses crocs petit à petit, laissant s'écouler beaucoup de sang le long de sa gorge. Il avait gagné la partie.

Nouvelle chance pour le louvard ; un petit groupe de daims traînaient non loin de lui, et il avait bien repéré leur odeur. Le mâle noir s'élança sur le jeune troupeau et choisis sa proie en chemin. Une fois repérée, il accéléra comme une flèche et s'élança derrière l'animal bien dodu. Il courbait le dos pour ne pas se prendre de coup de sabot et resta à une distance précise de sa proie pour l'épuiser, mais aussi, ne pas la perdre. Le Sekmet fléchit les jambes et bondit assez loin pour rattraper sa proie et accélérer le plus possible. Ses foulées s'élargirent, et, donnant une violente impulsion dans le sol à l'aide de ses pattes arrières, décolla pour s'élancer tous crocs dehors sur l'arrière-train du jeune cervidé. Le loup étira son corps, fuselé, et planta ses crocs dans la chair de l'animal en pleine course. Ses griffes vinrent se planter un peu plus haut sur le dos et il réussit à se hisser sur lui. Le mâle le blessa énormément en lui lacérant les flancs et la croupe. Ainsi, l'animal faiblit et ralentit, puis, s'arrêta. L'apprenti l'agrippa et lui trancha la peau pour que l'animal s'allonge. Criant de douleur, il donnait des coups de sabots arrières mais le loup bondit pour éviter de se blesser. Il vint jusqu'à sa nuque, où d'un coup fatal, il parvint à briser les os de l'animal. Sans un bruit, ce dernier s'écroula dans la gueule du loup ; c'était le cas de le dire.

Après la chasse du daim, un ragondin fut aperçu non loin. Il avait du repérer le jeune loup, et tentait de fuir pour ne pas se faire repérer. Mais Dovahkiin le rattrapa en quelques secondes et gronda sur lui ; le combat était lancé. La petite proie hérissa le poil et s'attaqua aux jambes du canidé, tentant d'attraper un de ses membres pour pouvoir le broyer de ses dents affûtées. Le mâle esquiva l'attaque en filant sur le côté, son flanc virant sur la gauche ; Sang du Triomphe contre-attaqua en attrapant très rapidement la queue du rongeur et en la tirant de toutes ses forces vers lui, ses pattes griffant légèrement sa peau dure. Le ragondin, plutôt violent, fit volte-face pour attraper la patte du loup. Mais comme l'éclair, celui-ci bondit dans un élan monstre, atteint l'autre côté où il retomba juste derrière l'animal brun. Il lui bondit alors dessus, tous crocs dehors, et l'attrapa derrière la tête. L'animal se débattait mais le loup, prudent, le lacéra de ses griffes aiguisées et parvint à le retourner sur le côté. Il le renversa et lui fonça dans le flanc, infligeant une blessure que seul le temps pourrait guérir. Malheureusement, le loup parvint à attraper sa gorge, où il enfonça tous ses crocs dans la jugulaire du gros rongeur. Le renversant sur le dos, il lacéra sa chair à coup de crocs et aperçut alors l'énorme quantité de sang s'écouler le long de sa gorge. L'animal, mourant, tentait de fuir, en vain.

Il y avait, dans cet endroit des plus riches en terme de proies et prédateurs, quelques rares animaux que Dovahkiin n'avait encore jamais vu. Au loin, il aperçut une horde de cerf, un troupeau ou un de ces groupes d'animaux qui vivaient comme bon leur semblait au milieu d'un environnement calme. Mais le loup les avait bien remarqué, et avait repéré le grand cerf qui trônait au devant du groupe. Le mâle ne réfléchit pas une seconde et se lança à sa poursuite ; pour lui tout était faisable. Mais réussira-t-il à tuer ce grand colosse de son jeune âge ? Il se lança à sa poursuite. Sa présence fit s'éparpiller tous les animaux de la horde et les femelles, surprises et apeurée, fuirent aussitôt. Le Sekmet accéléra la cadence et bondit à bonne hauteur sur la croupe du grand roi des forêts. Il agrippa ses griffes et croqua dans sa croupe et évita de justesse un coup de sabot dans la poitrine, qui aurait pu lui être fatal. Le loup remonta alors et se hissa sur l'animal en tirant de toutes ses forces. Le cervidé lui, ahuri, se rua et esquiva ses mâchoires d'un pas traînant, sans cesser de courir pour tenter de fuir son prédateur. L'apprenti-guerrier s'agrippait encore et encore et résistait pour ne pas tomber. Malheureusement le cerf était plus fort, et le mâle, aussi déterminé qu'il l'était, lâcha prise et retomba sur le dos. Il se releva et fit face au cerf, imposant, avant de s'enfuir rapidement. Il ne voulait pas risquer sa vie ; du moins pas pour l'instant.

L'odorat du loup détecta une odeur pestilentielle ; il suivit cette trace sans trop savoir où chercher. Mais, en se rapprochant du but, il découvrit un petit corps déposé au sol. Un lapin ! C'était une proie donnée par le destin. Le loup s'empressa de la prendre alors que, tout à coup, un animal surgit des buissons. Un renard ; celui qui avait probablement dû tuer le petit animal, se jeta sur l'apprenti-guerrier. Il lui attrapa la gorge et le renversa d'un coup. Dovahkiin, surpris, lui flanqua cependant un coup de patte dans le flanc pour le faire lâcher prise. Il roula sur le côté et se releva, avant de bondir su son prédateur. Le renard ne vit rien arriver, et ce n'était sans tarder que le loup lui lacéra le flanc d'un coup de griffe bien placé. Il bondit sur lui et le poussa sur le sol ; au dessus de lui, il plaça ses mâchoires sur les siennes et referma sa prise en guise d'avertissement. Mais le rouquin se rebella et lui balaya la jambe arrière pour le faire tomber. Il se retrouva alors par terre, et le renard lui, repris l'avantage. Il lui attrapa la fourrure au niveau de l'encolure et tenta de le faire basculer. Mais Dovahkiin était plus fort et, se retournant d'un coup d'un seul, parvient à la sauter à la gorge en frappant le sol de ses postérieurs. Il décolla du sol et atterrit sur le jeune animal qui, terrifié, tomba au sol. Le grand noir resserra sa prise sur la gorge de sa proie et finit pas l'étouffer. Il bloqua ses antérieurs grâce aux siens pour éviter toute représailles. Le jeune renard était piégé, et ne tarda pas à lâcher son dernier soupire, alors que le sang continuait de s'écouler sur sa belle fourrure mordorée. Dovahkiin avait gagné deux proies pour le prix d'une, c'était plutôt bien joué.

Elle filait, devant lui, sans s’arrêter. Bien qu’elle fut apeurée par la présence de ce somptueux prédateur, la proie fila droit devant lui, cherchant un endroit où se cacher. Le loup, alerte, scruta attentivement les buissons ; sa proie se cachait parmi ces feuillages. Il bondit alors, et débusqua le jeune rat qui, effrayé, pris la fuite en un claquement de doigts. Sang du Triomphe ne perdit pas une seconde et se lança à sa poursuite dans les fourrés. A l’extérieur des forts d’eaux, la végétation était bien dense et les proies en tiraient profit comme il se devait. L’apprenti-guerrier se propulsa vers l’avant en étirant tous ses membres. Il traversa chacun des buissons, et parfois, poussa sur ses postérieurs pour bondir par-dessus. Il visait sa proie et ne la perdait pas du regard. Le bleu filait à son tour droit dans le vent, l’air balayant son pelage et le soleil illuminant ce pelage d’ébène. Le mâle noir bondissait encore et toujours plus loin, élargissant ses foulées. Il martelait le sol d’une violence inouïe et atteint sa vitesse de pointe. Il esquivait les branchages et virait de gauche à droit en évitant chacun des obstacles qui se postaient en travers de son chemin. Le rat cherchait un endroit où se cacher ; mais le mâle le rattrapa en quelques secondes, ne lâchant rien. Il repoussa ses limites en bondit au travers d’une haie végétale, qui le conduit directement sur sa proie. Dans un dernier élan, le jeune loup décolla du sol et atterrit sur le rongeur grisâtre. Il l’acheva d’un coup de croc entre les vertèbres.

L’astre solaire darda ses rayons lumineux sur l’immensité des Forts d’Eaux, éblouissant alors les divers métaux d’une incroyable intensité. Le jeune apprenti retourna là où il s’était engagé au début de sa session ; arrivé jusqu’aux premières salles de contrôles, il passa les tuyauteries sans grand problème. Les premiers effluves parvinrent jusqu’à son jeune flair, jusqu’à ce que, tout à coup, les ombres surgissent des murs. Alerte, il fit volte-face. Le ragondin grondait de rage. Avait-il empiété sur son territoire ? Personne n’interdisait quoi que ce soit à Dovahkiin. Par ailleurs, ce dernier ne tarda pas à se faire plus gros et à gonfler son pelage. Il bomba le torse et hérissa chacun de ses poils, avant de montrer les crocs. L’ennemi lui bondit dessus sans tarder. Il s’agrippa à son encolure et cherchait à le blesser. Mais l’apprenti-guerrier ripostait ; d’un coup de patte, il l’envoya balader mais il s’accrochait tellement que le loup ne parvenait pas à le faire lâcher prise. Alors, il se leva et sur ses deux pattes, retomba lourdement sur le sol pour frapper le ragondin aussi fort qu’il le pu. L’adversaire lâcha enfin prise et se releva avec quelques difficultés. Sang du Triomphe s’empressa pour lui attraper le poil du cou avant de le jeter plus loin. Il prit appui sur ses postérieurs et, d’un coup, bondit sur son ennemi en s’élançant tous crocs dehors. Il arracha une bonne touffe de poils et bloqua l’accès de ses pattes avec les siennes, positionnant ses antérieurs de façon à contrer toute attaque ennemie. Le loup saisit le cou de la victime et resserra sa prise, lui donnant la mort en y mettant toutes ses forces. Ici, il faisait régner l’ordre, qu’importe la proie dont il aurait à faire face.

Le loup se lança à la poursuite d'un mulot qui s'était échappé de la salle des tuyauteries ; il s'élança vers l'avant en propulsant son corps dans les fourrés. Il cherchait sa proie et fonçait sur elle en ressortant d'un bond, puis valsant sur le côté pour éviter une branche assez pointue. Le rongeur se ruait dans les buissons en furie, tandis que son prédateur accélérait à chaque foulée. Il prenait de la vitesse, et bondissait entre chaque végétaux pour retomber sur des mottes de terres, espérant que ce soit sa proie. Le mulot fuyait, mais Dovahkiin virait sur chaque côté, balançant son arrière-train en fonction de la direction qu'il prenait. Il espaçait ses foulées, les rendant plus fluides mais aussi, cela lui permettait de rattraper sa proie, juste devant lui, qui filait maintenant en ligne droite. Le mâle poussait sur ses postérieurs et martelait le sol comme un bourrin, fonçant à toute vitesse sur le mulot. Il filait comme une flèche et donna une impulsion dans le sol pour prendre de l'élan en s'élançant sur sa proie, bondissant une dernière fois pour retomber sur elle et en lui infligeant une morsure fatale.

Une fraction de seconde et paf, il était parti vers l'avant comme un rapace fondant sur sa proie. Il avait repéré ce jeune daim non loin des forts, il n'avait pas l'air gros mais il était extrêmement rapide. Le jeune loup fonça à vive allure, fondant à toute vitesse sur le cervidé. Il accélérait encore et encore en traversant les sentiers qui s'échappait des territoires ; courant jusqu'aux frontières Aldark. Le jeune apprenti filait en poussant violemment sur ses membres, prenant plus de vitesse à chaque fois. Il voulait cet animal, et maintenant ! Il repoussa donc ses limites et donna tout ce qu'il avait. Il élargit ses foulées, et martela le sol en bondissant parfois, allant plus loin qu'il ne le faisait déjà. Le mâle noir dévalait les pentes en faisant gare à ne pas se blesser ; mais à pleine vitesse, il lui était difficile de ne pas déraper une ou deux fois. Dovahkiin vira sur le côté gauche du chemin pour éviter un glissement de terrain. Le loup bondit alors en se propulsant dans les airs et en évitant chacun de ces petits obstacles qui se dressaient devant lui. Il finit par atterrir plus loin, mais légèrement sur le côté, ce qui l'handicapa pas mal. Le daim réussissait à filer droit devant, tandis que le Sekmet, lui, esquivait les rochers et se perdait sur ce sentier rocailleux. Il atterrit très vite sur une grande pierre ; devant lui le vide, où il avait une vision assez large du terrain. Le daim continuait sa course tandis que lui, s'était bel et bien perdu au milieu des rochers.

Une nouvelle fois, le loup était confronté à cet énorme bestiole qui avait du fils à retordre. Il s'en était bien sorti avec les autres, mais lui avait l'air plus gros, plus fort et plus puissant, tout simplement. Le ragondin. Il était posté là, devant lui, et attendait que le temps passe. Mais son regard voulait dire beaucoup de choses. Quoi qu’il en soit, Dovahkiin allait lui faire la peau. Il se jeta sur lui en quelques secondes et lui attrapa l’échine. Sang du Triomphe le retourna alors sur le côté et tenta de le plaquer au sol. Prenant le dessus, il se fit malheureusement devancer par sa proie, qui le fit tomber à cause d’un mouvement trop brusque ; il lui balaya la patte arrière, et le loup noir glissa. Il tomba alors la tête dans le sol et se releva avant que sa proie ne lui saute dessus ; dommage. Le ragondin lui agrippa la gorge et arracha quelques touffes de poils. Hargneux, colérique, l’apprenti se tourna brusquement et envoya valser sa proie en le jetant plus loin. Il ne perdit pas une seconde avant de lui bondir dessus. Il poussa sur ses arrières et s’envola pour retomber sur le mammifère encore un peu sonné. Il le tourna dos au sol et le plaqua violemment en lui attrapant le cou. Il resserra sa prise mais, au dernier moment, le gros rongeur se tourna et se glissa sous le loup pour lui lacérer le flanc droit. Le mâle au pelage d’ébène se recula, blessé. Il lécha sa blessure sans prendre la peine de tuer ce lardon sur patte. Il s’enfuit alors, tandis que l’apprenti, bien que sa blessure ne soit pas grave, lécha pour enlever le sang de sa plaie. Il en voudrait au monde entier, c’était sûr.

Une biche, une biche ! Le loup ne tarda pas une seule seconde. Il s’élança à toute vitesse ne tarda pas à la rattraper. Elle s’arrêta, tentant l’offensive, et se faisait plus grande en lançant ses sabots un peu partout. Le mâle esquiva chacune de ces attaques en virant à gauche, puis à droit, et glissa sous son ventre pour tenter de lui attraper la fine couche de peau qui couvrait sa tendre chair. Il glissa entre ses pattes pour ne pas se prendre de coup douloureux ou même, qui pourrait lui être fatal. Dovahkiin s’agrippa tant bien que mal et parvient à planter ses crocs dans son flanc. Il bondit alors sur elle, attrapant la peau de son dos et se tenant avec ses griffes acérées. La femelle se rua alors et envoya ses sabots en l’air en cherchant à toucher son prédateur. Sang du Triomphe ne lâcha pas sa prise et continua de se hisser sur son dos en contractant tous ses muscles. Il tenait bon, et tandis que la femelle continuait ses cabrioles, il planta ses mâchoires dans sa chaire, jusqu’à monter complètement sur son dos. Mais il avait beau se tenir à l’aide de ses griffes, la femelle réussit à la faire tomber et on pouvait entendre un gros boum lorsqu’il atterrit la tête la première dans le sol.

Dovahkiin avait perdu quelques fois, mais la partie n'était pas finie. Il ne tarda pas à repérer une belette, lorsqu'il humait l'air à la recherche d'une petite odeur. L'animal était à l’affût, lui aussi, et avait bien repéré le grand loup. Furtive, elle s'échappa, prenant la poudre d'escampette pour rejoindre les fourrés d'où elle venait. Le futur guerrier pris ses pattes à son cou lui aussi, et s'empressa de rejoindre sa proie. Il fonça droit sur les buissons épineux, et bondit par dessus au dernier moment, évitant la catastrophe. Il poussait comme un dieu sur ses postérieurs, d'une violence telle qu'il arrivait à traverser plusieurs buissons à la fois. Où du moins, à passer par dessus sans se blesser. L'animal cherchait à fuir, par tous les moyens. Mais le loup l'avait dans le viseur et comptait bien la rattraper d'une façon ou d'une autre. Il accélérait, et gagna en vitesse à chaque bond. Il sautait comme un lièvre et prenait de l'élan à chaque fois qu'il entamait une foulée. Le loup ne tarda pas à atteindre sa vitesse de pointe, et filait à présent comme une flèche lancée à toute vitesse. Il rattrapa sa proie et resserra alors la distance qui les séparait. Il pris un dernier élan, poussant sur ses pattes et s'envola alors, étirant tout son corps pour ensuite retomber sur elle. Il l'acheva d'un simple coup de croc bien placé entre les vertèbres.

Le museau du louvard se maintenait en l’air, tandis qu’une effluve traversa ses cavités nasales. Le loup noir se retourna et aperçu un moineau perché sur une de ces brindilles toutes fragiles. Il restait à l’affût puis, s’élança. Il filait dans le vent jusqu’à débusquer le jeune oiseau. Prenant la fuite à travers les fourrés, les deux animaux partirent en course-poursuite à travers les végétaux. Le moineau cherchait à se cacher, volant à travers les branchages qui jonchaient presque le sol. Sang du Triomphe ne rebrousserait pas chemin, et se concentra sur sa proie en accélérant la cadence à chaque foulée. Il élança son corps comme une fusée, lançant ses membres antérieurs vers l’avant pour gagner de la vitesse. L’apprenti faisait des virages de gauche à droite pour éviter les épines des buissons tout droit sorties des enfers. Il risquerait de se blesser et ne voulait pas que ça arrive. Dovahkiin atteignit enfin sa vitesse de pointe, et filait comme une flèche en bondissant de plus belle à travers les fourrés. Il poussait sur ses membres, glissant parfois mais se relevant aussitôt pour reprendre sa course. Le moineau lui, sorti bien assez vite de ce piège végétal et pris de l’altitude. Dovahkiin le suivit, mais une fois sorti de là, il ne pouvait rien faire d’autre mise à part voir sa proie lui échapper.

Le loup retourna vers les forts d’eaux. Là-bas, de nombreux rats et petits animaux aquatiques continuaient de vivre comme ils le pouvaient. Le loup fouinait tant bien que mal et dénicha un de ces rongeurs d’égouts qui prenait la fuite vers la salle des tuyauteries. Il y était déjà allé mille et une fois, mais s’il fallait y retourner, ce n’était pas sans compter toute l’expérience qu’il y avait acquis qu’il réussirait à attraper ce rat grisâtre. Le loup pénétra dans la salle et se mis à suivre le rat. En trottant et très vite, en galopant. Martelant le sol comme un bourrin, il s’était fait repéré depuis bien longtemps. Le rongeur se faufilait partout où il le pouvait ; mais le loup lui, évitait les obstacles en passant par-dessus ou par dessous. Le loup bondissait par-dessus les échafauds, et continua sa course en virant sous des estrades qui obstruaient son chemin. Les pièces métalliques se détachaient parfois du plafond ; avec la fumée qui s’en dégageait, l’apprenti était obligé de viré sur la gauche quitte à trébucher pour ne pas se faire prendre par ces produits chimiques. Il accélérait sans cesse et gagna très vite une petite hauteur où il fonçait encore plus vite pour prendre de l’élan au dernier moment. Ses foulées devinrent très étendues et sentant ses jambes brûler, il sentait que c’était enfin le bon moment. Dovahkiin poussa violemment sur ses membres en fléchissant les jambes et bondit sur sa proie. Il étira ses pattes vers l’avant et semblait voler pendant quelques instants. Retombant sur le rat qui continuait de courir devant lui, il l’acheva assez facilement, en roulant sur le côté avec sa proie dans la gueule.

Il était une nouvelle fois sorti des forts, et à l’entrée, avait très vite repéré un jeune renard. Le loup ne tarda pas une seconde et s’élança sur lui pour le combattre. Il lui arracha quelques touffes de poils ; le canidé n’avait rien vu. Cependant, il ne se laissa pas pour autant faire, et se débattait en donnant des coups de pattes et en claquant des mâchoires pour mordre son adversaire. Dovahkiin se plaça au-dessus de lui avant de le plaquer tête contre sol. Il l’aplatissait un maximum jusqu’à le faire couiner. Le renard parvint cependant à se tourner et à saisir l’encolure du loup. Il resserra sa prise jusqu’à le faire se reculer. Sang du Triomphe recula pour prendre de l’élan, lâchant sa prise. Il fonça droit sur le renard roux et le bouscula d’un énorme coup dans le flanc. Son adversaire chavira et tomba au sol, tandis que l’apprenti repris le dessus. Il s’élança sur lui et lui attrapa la peau du coup avant de le secouer dans tous les sens. Il le jeta plus loin et lui laissa le temps de reprendre ses esprits pour se battre comme il le fallait. Le renard couinait et voulait fuir. Blessé, il boitait, mais le loup noir le rattrapa sans grande difficulté avant de le saisir à la gorge. Il claqua ses mâchoires sur sa jugulaire avant de serrer le plus fort possible. Dovahkiin plaça ses antérieurs sur le renard pour ne pas qu’il bouge. Il lui ôta la vie, déchirant la chair de son cou. Le renard tomba raide au sol, dans un dernier hurlement de douleur.

Dernière chasse de la journée pour le loup. Il cherchait sa dernière proie. Oh mais, il ne tarda pas à la trouver. Près d’un arbre en fleurs, l’animal fouinait dans le sol, quelque chose à manger. Le loup ne perdait pas de temps ; il s’élança sur lui à toute vitesse. Le petit mulot s'était fait remarquer à trop faire de bruit. Déterminé, le loup s'élança derrière lui, brandissant ses pattes vers l'avant. Il bandait ses muscles et pris un élan remarquable. Martelant le sol, sa masse se souleva et Sang du Triomphe fit le grand saut vers l'avant, en élançant son corps comme une fusée. Le loup noir accélérait et vira sur le côté pour éviter l'immense arbre qui entravait son chemin. Son arrière-train bascula, il faillit chavirer ; cependant, il repris son équilibre et traça parmi les feuillages en poussant de plus en plus sur ses postérieurs. Ses foulées devinrent de plus en plus larges, et le mâle continuait de repousser ses limites en suivant de près sa petite proie. Le mulot passait sous des souches d'arbres, tandis que le loup, lui, bondissait par-dessus. Les deux animaux continuèrent leur chemin dans une course folle à travers les végétaux qui semblaient s'étendre à perte de vue. Dovahkiin le rattrapa bientôt, et tenta le tout pour le tout. Ce dernier donna une impulsion dans le sol en frappant la terre comme un étalon, puis décolla du sol pour s'élancer sur sa proie. Il l'attrapa dans sa course, et retomba les deux pattes au sol, roulant sur le côté pour amortir sa chute. Il l'avait eu, c'était le principal, mais il devrait se reposer s'il ne voulait pas tomber de fatigue.