Des rats, des rats, partout. Leur odeur conduit Dovahkiin jusqu'à la salle des machines. Il n'avait qu'une envie, attraper tous ces rongeurs qui lui filaient sous le nez. Il entrait, pénétrant dans cette antre délabrée, laissée pour morte, ancien hall des Hommes. Ils avaient énormément d'engins dedans, tous inutilisables, devenus vieux, rouillés avec le temps. Le louvard suivit la trace olfactive avec beaucoup d'intérêt. Il arriva devant cet immense cortège, ces rongeurs grouillaient de partout. Dovahkiin finit par se mettre en chasse dès l'instant où il vit un de ces gros rats passer devant lui. Il s'élança dans la salle des machines et passa entre quelques uns de ces monstres de fer. Ses pattes noirs martelaient le sol avec violence et fougue. A chaque foulée, le loup noir gagnait en vitesse, et finit par devenir une ombre dans le noir de la salle. Lui seul voyait ses proies, lui seul les sentait aller et venir de gauche à droite, ils grouillaient de partout, les cris étaient insupportables. Dovahkiin prenait de plus en plus d'élan. Il bondissait sur les machines pour prendre de la hauteur, suivant sa proie à la trace. Prenant de l'élan, il poussa sur ses postérieurs et retomba sur sa proie, en claquant ses mâchoires sur sa nuque pour lui donner le coup de grâce. Il n'avait rien vu venir.

Les rats inondaient la salle de contrôle ! Les machines étaient recouvertes de ces rongeurs, il grignotaient tous les fils qui se trouvaient sur leur passage. Il devait y avoir au moins des dizaines d'animaux qui grouillaient de partout ! L'apprenti était plus motivé que jamais. Il se joignait parmi eux et trouva la proie idéale en un petit coup d’œil.Un gros rat posté sur les commandes d'une des cuves. Le novice fonça droit sur lui, esquiva les rats qui se postaient sur son passage. Il n'en avaient que faire des autres rats, il voulait celui-ci, et pas un autre. Dovahkiin fléchit les gens et se propulsa vers l'avant en accélérant de toutes ses forces. Il passa par dessus des boîtes de métal aux allures de pièges humains, des gros tas de fer qui finirent souvent par terre avec le mouvement des proies et de leur prédateur. L'apprenti-guerrier pris de l'élan et s'élança à travers les machines, virant à gauche, puis à droite pour éviter chacun de ces obstacles. Il suivait sa proie en se frayant un chemin parmi toutes ces boîtes,
ces métaux et ces paperasses qui avaient vieillis avec le temps. Le loup descendit une petite pente en s'élançant droit de vent, filant à toute allure et étirant tous ses membres, se propulsant ainsi à toute vitesse. Il déboula dans la descente, fonça encore et encore avant d'arriver sur une petite hauteur ou il pris un grand élan et se jeta sur sa proie pour finir en roulé-boulé par terre, le rat entre ses mâchoires. Il resserra sa prise et acheva le petit animal.

Une musaraigne. Génial. Il y en avait justement une devant le loup, près d'un rat en décomposition. Le combat était inévitable si le novice voulait avoir à manger pour ce soir. Le gros rongeur était plus imposant que ses congénères. Il toisa l'apprenti-guerrier et les deux bêtes se poignardèrent du regard pendant quelques secondes. Tout à coup, le loup décida de lui bondir dessus. La musaraigne lui griffa la joue et passa sous lui en filant sous son ventre. Dovahkiin se retourna d'un bond et bondit sur lui à nouveau, se propulsant d'un coup en donnant une violente impulsion dans le sol avec ses postérieurs. Il rattrapa sa proie et lui flanqua une griffe dans la joue. L'animal en rogne lui bondit au visage et tenta de lui arracher de la peau avec ses dents. Dovahkiin gronda violemment et se roula par terre en tapant sa proie au sol pour la faire lâcher prise. Il fit un roulé-boulé sur le côté et se redressa pour sauter sur sa proie avant de lui donner la mort. Cependant, l'animal, bien trop agile et rapide, se faufila sous son ventre et parvint à s'enfuir dans un tuyau d'aération posé au sol. Le loup gronda en restant impuissant, voyant sa proie filer dans les entrailles de la terre.

Dernière chasse de la journée. Dovahkiin s'était rendu tout en bas des forts d'eaux. Il était sorti de la salle des machines et avait rejoint une petite pente qui l'amenait jusqu'à la sortie des terres. Face au vent, il découvrit très vite la présence d'un lapin, chose qu'il n'avait encore jamais vu de ses propres yeux. Cela n'avait pas l'air très compliqué, et le louvard se sentait d'attaque à chasser une dernière fois pour ce soir. Il se prépara à l'attaque et, d'un bondit, se propulsa sur sa proie. Cette dernière pris la fuite et l'emmena loin des forts d'eaux, hors du territoire. Le loup bondissait de plus en plus loin en élargissant ses foulées. Haletant, il tenait bon, poussant sur ses postérieurs et fléchissant ses jambes à chaque saut, prenant de la vitesse à chaque fois. Sang du Triomphe traversa un chemin boisé et suivi le lapin jusqu'à une petite clairière quelconque, postée là non loin des forts-d'eaux. Le loup noir vira de gauche à droite, zig-zaguant à travers les petits arbres. L'apprenti n'en pouvait plus. Il s'efforçait de suivre sa proie et, dans sa course, atteignit sa vitesse de pointe sans s'en rendre compte. Il pris un dernier élan en poussant sur ses jambes et s'élança sur sa proie d'un grand saut. Propulsé en l'air, il atterrit sur le lagomorphe et lui donna la mort en quelques secondes, claquant ses mâchoires sur sa nuque.

Le retour de la mort hurlante, non sans déconner. Il avait beaucoup de chance, c'est tout. Et en retournant chasser jour et nuit, ses efforts avaient payé. Il se sentait progresser chaque jour. Son corps changeait, ses muscles se développaient. Il devenait plus endurant, et plus résistant. Dovahkiin était content. Mais pas question de relâcher quoi que ce soit. Il fallait continuer coûte que coûte, et progresser encore et encore. Il retourna à l'entrée des forts d'eaux et repris ses chasses quotidiennes dès l'aube. Le soleil se levait à peine, le vent soufflait. Les premières effluves arrivèrent directement jusqu'à la truffe du jeune novice. Les lapins gambadaient à l'orée des petits bois qui bordaient les forts. Quelques terriers étaient visibles, mais c'en était assez pour l'apprenti. Il se rendit directement vers eux et chercha ne serait-ce qu'une petite trace. Il tarda ; jusqu'à ce qu'un lapin se montre juste devant lui. Effrayé, il pris la fuite, mais Dovahkiin passa par dessus le terrier pour prendre de l'avance sur sa proie. Il flanqua un coup dans le sol et fit dégringoler une énorme,motte de terre qui reboucha le trou. Il lança alors un regard noir au lagomorphe, et se précipita sur lui. Il bondissait comme un chat, martelant le sol dans sa course et prenant de la vitesse à chaque foulée. C'était incroyable. Poursuivant sa proie dans une vitesse extrême, Il pris un grand élan et fit un grand saut vers l'avant en élançant son corps comme une fusée, il se faisait tout fin pour ne pas perdre de sa vitesse et atterrit plus près de sa proie, gardant une vitesse constante. Le lapin filait à toute allure, le prédateur à ses trousse, et cherchait un endroit où se cacher. Sang du Triomphe enchaînait les mouvements en agitant ses pattes vers l'avant, et dans une grande impulsion, s'élança de nouveau en bondissant une deuxième fois. Il parvint à resserrer la distance entre sa proie et lui mais, au dernier moment, le lapin fila dans un des terriers dissimulés parmi les branchages au sol. Le loup atterrit le nez dedans, et paf. Pas de chance ...

Nouvelle tentative et cette fois, le loup noir avait dans le viseur un bon gros mulot. Il continuait de tourner dans le coin à la recherche de quelques graines qui reposaient au sol. Le loup se prépara à l'attaque, et, dès qu'il se sentait prêt, se lança à la poursuite de sa proie. Dovahkiin élança son corps vers l'avant et martela le sol comme un étalon en pleine course. Fougueux et énergique, il lança ses pattes vers l'avant et pris une vitesse fulgurante. Son corps entier s'allongea et dans le vent, traversa l'air comme une flèche. Sang du Triomphe fut obligé de passer à travers un rondin de bois qui était placé juste devant la salle de contrôle pour arriver de l'autre coté. Il fléchit les jambes et passa dedans en se faufilant comme un rongeur. Il se faisait le plus petit possible, bien que le trou soit énorme, il fallait un peu d'assurance pour se jeter là-dedans. Il ressorti à l'autre bout et repris sa course en accélérant de plus en plus pour pouvoir rattraper sa proie. Atteignant vite sa vitesse de pointe, le louvard continua jusqu'à ce qu'il perde haleine et élargit ses foulées. Elles devinrent de plus en plus grandes et spectaculaires ; Il bondissait sauvagement, prenant de la vitesse et galopant parmi les blocs de béton. Dovahkiin grimpa la montée où le mulot s'était engagé en poussant violemment sur ses postérieurs et en amenant ses pattes avant toujours plus loin. Arrivé en haut, le rongeur se fit prendre en chasse une dernière fois derrière la salle des machines. L'apprenti donna tout ce qu'il avait dans ces dernières foulées et, violemment, il bondit le plus loin possible pour atterrir sur le mulot. Il l'acheva d'un coup de croc dans la nuque avant que le petit animal ne rende l'âme entre deux de ses longues canines.