Autrefois couvertes de neiges éternelles, ces hautes montagnes de pierres noires griffent le ciel de leurs sommets acérés, masquant parfois la lune elle-même. La Chaines s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres, abruptes et dangereuses, elles trônent chaque jour comme de sinistres silhouettes sombres.

Ancienne grande métropole humaine, la ville morte n'est plus qu'un grand charnier à cœur ouvert, les bâtiments massivement éclatés par les batailles répétées. On compte encore de nombreux groupes d'hommes et les échanges de coups de feu sont très fréquents.

Bien qu'immense l'état de la forêt et de sa végétation est grandement abîmée par la guerre et les intempéries. Parmi les troncs noircis, de buissons morts, seules les ronces semblent réussir à prospérer en masse. C'est d'ailleurs à cause de leur prolifération et de la présence de hautes tours sombres bâtit par les hommes et qui crèvent l'horizon de la forêt que l'on a baptisé le bois Pique-Noire.

Partant de Mord-Nuit, le Fleuve dévale une partie de Pique-Noire, passe par la Ville Morte avant de se jeter dans les vagues de la mer. L'eau y est extrêmement polluée et infâme à boire, d'une teinte entre verte, jaune et noire. Incapable de désaltérer quiconque, on raconte qu'une bête rôde dans son limon sombre.

Cet ancien village de pierre n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. Matraqué par les bombes, il expose désormais sa carcasse éventrée au ciel, telle une triste charogne.

De hautes falaises sombres s'élèvent tout le long du littoral, rendant l’accostage ou la baignade particulièrement compliqué mais pas impossible. La tourmente des vents iodés et de l'écume furieuse a façonné ce paysage resté majoritairement sauvage.

Cette île en forme de croissant est dominé par le haut pique d'un volcan longtemps endormis. Ce n'est qu'à marée basse qu'un passage de Gorge-Creux à Lune-Feu se révèle, rendant l'île accessible à pied. Attention cependant à la remontée des eaux !