»Ancien journal, avant sa disparition«


» Notre petite rencontre hebdomadaire, à moi et Athos, dans La forêt aux pendus. Je sais plus ce qu'il me voulait, mais ça a mal fini. On s'est prit la tête comme deux baux cons avant de retourner chacun de notre côté.Non, sérieusement. J'ai beau me casser la tête à essayer de retrouver la raison de cette embrouille, je n'y arrive pas. Mais je me souviens d'un truc: il avait l'air en colère contre moi. Pourquoi donc? Va savoir.

»La blessure.Je ne sais pas comment j'ai fait pour me rendre jusque-là. Les voix m'ont guidées, elles m'ont gardé prisonnier de cet enfer... longtemps. Ce moment, tapis au fond de La blessure, m'a semblé une éternité et un simple instant à la fois. Une éternité à les entendre se chamailler, se disputer une place dans ma tête. Puis, ce Hige est venu à ma rencontre. Cette horrible sensation de faiblesse, d'impuissance... J'étais dans un sale état, je dois l'avouer. À peine capable de me tenir debout, il m'a jeté sur le cul. J'avais de vrais parents, autre qu'Isamal, cette bonne vieille samaritaine qui m'avait sauvé la vie en ce sombre et froid soir d'hiver que fit ma naissance. Il ne pouvait rien dire de ma mère, celle qui m'avait abandonnée.Mon père par contre... Il le connaissait. Et moi aussi. Palladium, putain. J'étais le fils du pantin. Je n'arrivais pas à y croire, je me souviens avoir dit qu'un bordel comme moi ne pouvait pas avoir Palladium comme fils. Et c'est à cet instant qu'Hige m'a répondu "Si tu te qualifies de bordel, alors pas de doute, tu es le fils de Palladium." Quelle merde. Il m'a ensuite tiré de cet enfer qu'était la blessure vers les Sekmet, où Athos m'attendait.

2ÈME ÉTÉ - 4 ANS ¾
Force: 31||Agilité: 16||Endurance: 17

- Un an de tourments qui m'a sembler durer encore une fois un éternité et une seconde à la fois. Je n'ai pas vu les secondes passer, trop occupé à devenir complètement taré grâce à ces deux-là. Elles ne m'ont presque pas lâché de tout ce temps, mais une fois qu'elles l'ont fait pour vrai, je me suis réveillé non loin de la forêt aux pendus. Ma force, mon endurance et ma santé en général ont prit un coup, mais je me suis relevé, plus en vis que jamais, avant d'aller accompagner ne pauvre parachutiste à sa descente aux enfers. Ironique, non?

- On m'a demandé d'aider à piller le camps des HellsHounds qui prenait place sur notre garde-manger, à La clairière fumante. Après tout, pourquoi pas? J'ai réussit à dégoter les dernières portions de leur nourriture infecte.