Marcher, c'est chouette mais à la fin, seul, on s'ennuie. C'est ce que ressentait Belphegor à ce moment, seule sur la dune, au milieu d'une infinitée de dune jaune. Sous ses pattes le sable craquait au fur et à mesure qu'il avançait. il se sentait en pleine forme et avait envie de courrir, la chasse, c'etait ce dont il avait besoin. Le loup avança et aperçu un espèce de rocher de sable, il y monta, se coucha et attendit de voir quelque chose. Après quelques minutes il ne vit toujours rien. il descendit de son "rocher" et alla voir un peu plus loin si il n'y avait pas quelque chose a ramener pour sa meute. il n'avait pas faim il voulait juste se rendre utile et en même temps faire une chose qu'il aimait faire: chasser. Belphegor s'avança donc de plus en plus profondément dans cette dune.

Tout à coup il s'arrêta, il avait sentit quelque chose, un lapin à première vue. Non deux lapin. il s'approcha de l'odeur, puis comme une flèche les deux rongeurs sortirent de leur terrier et détalèrent...comme des lapins. Le loup ne perdit pas une seconde, il démarra sa poursuite a toute vitesse pour ne pas les perdre de vue. il courrait, courrait, de plus en plus vite, il sentait le vent se glisser à l'intérieure de sa fourrure. il sentait aussi qu'il rattrapait les deux fuyards.

Presque arrivé à leur hauteur il avait deux idée en tête: la premiere était d'accélérer, de les dépasser puis de les tuer. La deuxieme était de rester derriere eux puis de donner le coup de grâce. il réfléchit mais il commençait à fatiguer donc il choisit la deuxieme solution. il prit une grande inspiration, mit les forces qui lui restait dans ses dernière foulées, puis sauta vers l'avant faucha ses deux proies d'un coup. il retomba les pattes tremblantes mais réussi à respirer correctement, il se leva avec difficulté s'avança vers ce qui restait des lapins. Un était encore vivant mais ne pouvait pas bouger, j’ouvris la gueule et l’acheva. Quant au second il c’était enfuis ...

Il n'y avait plus d'eau, et l'atmosphère sèche se faisait sentir. Les herbes hautes la cachaient, son pelage gris la dissimulait parmi les animaux. Ils cherchaient l'eau, mais il n'y en avait que très peu. Et les prédateurs, comme toujours, cherchaient leurs proies. le loup laissa sa langue pendre hors de sa gueule, au dessus de ses crocs, restant silencieux. Adoptant une motion félin, un pas, rasant le sol de sa poitrine, il sentit les herbes desséchées sur les quelles il pauser la patte s'incliner et venir caresser son ventre. Le soleil était bas, mais encore or, et sa lumière chaude se reflétait contre son visage, lui caressant les joues. Il hésita a s'arrêter et sauter sur une roche pour fermer les yeux quelques instants, laissant tomber ses paupières et se baigner dans les rayons glorieux du majestueux roi du jour. Mais l'instinct de la chasse gagnait toujours la bataille, car il ne pouvait s'imaginer paresseux, immobile sur le sol. Et puis, il sentait la faim gronder dans le creux de son estomac, peu bruyant mais plus intense, gagnant en force a chaque vague de chaleur.
Il baissa la tète un moment, s'assurant de bien marcher et de ne pas faire d'erreur, calculant chaque pas. Puis il se releva légèrement, inclinant la tète vers le coter. Humant l'air, il détecta l'odeur de gibier. Sans faire sentir son excitation, il changea de direction, regardant entre les herbes pales, jaunirent. Il s'approcha, mesurant les distances. Tout d'abord il trouva sa proie, sachant que ce n’'était pas une bonne idée. Une jeune biche, grande et plutôt fougueuse. Mais la faim avait gagné, il ne retournerai pas sur son choix. Le regardant attentivement, il resta patient, attendant qu'il vienne vers lui le plus possible sans qu’il ne puisse sentir son odeur. Le vent soufflait en sa direction. Il devrait bientôt charger. La gazelle le verrait et sauterai avec surprise, un bon puis ell se mettrai a son tour a courir, cherchant la sécurité. Mais quand un prédateur rode, nul endroit est sauf...

Et c'est ce qui arriva. Avec un saut hors des haies, Belphegor suprit la gazelle. A peu de crocs pres elle s'echapa à temps avant une colision. Les deux, proie et prédateur, entreprirent une course, longue et difficile sous la chaleur, tous deux courant pour leurs vie, ou pour leurs morts? La gazelle restai fougeuse pendant un moment de course sans repis. Mais le jeune loup, suivait, comme il l'avait toujours fait. Mais il avait l'expérience, celui qui guidait souvent ses pas pour des virages au quelle il avait apprit a s'attendre, coupant les coins et rattrapant le gracieux animal. Jamais bien loin.
La cadence se frena alors un peu, l'absence de nourriture et d'eau n'aidait que a ralentir. Bel restait têtue, comme il l'avait appris à faire depuis son enfance, jamais, non jamais lâcher. Il sentait son énergie s'aspirer a chaque foulée aussi, mais il l'ignora. Même si il entendait quelque part une pensée, la voie de la raison, lui ordonner de calmer sa course et arrêter. Il mordit sa lèvre inférieure et refusa d'écouter, comme il l'avait toujours trop fait, rebelle.
Il bondit alors, étirant ses muscles, s'étalant pour creuser ses griffes dans la chaire de la cuisse aux poils courts et bronzes par le soleil, dore a point. Il se cramponna et réussit enfin a les faires tomber a terre, ses griffes toujours dans la chaire tendre; quatre petites rivières de sang coulaient le long du pelage roux, des lignes noires. Puis la terre, le sol, frais et calme. Un terre révélation qu'a nouveau il hesita a y rester et reprendre son soufle, seulement quelques instants. Mais il y renonça et ouvrit ses yeux pour voir que la boche des savanes remuait comme un bou, se débattant. Il se dirigea vers son cou et se mis a mordre jusqu’a l’achever.

La chasse continue, le premier est un lapin, le second un poisson, le troisieme je ne trouve rien, le quatrieme je chasse un corbeau, le cinquième est un autre poisson. Le sixième est un cochon, le septième un lièvre, le huitième un cerf, le neuvième est un catastrophique, le dixième je n'attrape rien, le onzième j'attrape un autre cochon, le douzième et treizieme la malchance arrive.