Me voilà maintenant d'une taille adulte et grand. Et je pouvais enfin améliorer mon physique et ma force pour être plus fort. J'avais plusieurs objectif que je devais réalise. Mais pour aller plus loin il fallait s'entraîner, et chasser aussi.

Le vent soufflait avec force, soulevant son pelage à chaque pas de sa course. Bel avait donc décidé de s'entrainer, entraîner son corps malgré la faim qui viendrait plus rapidement. L'odeur des marais lui soulevait le coeur par moment, mais l'humidité le soulageait, limitait la sueur. La boue pesait sur ses pattes, le forçant plus encore à se dépasser. Le loup bondissait sur les souches plus haute que lui, suivait un parcours d'obstacle improvisé. Il bondissait au dessus des étangs putrides, manquant de glisser dans l'eau croupie puante. Qu'est-ce qui se cachait sous la vase morveuse de l'eau ? Des crapauds ? Des Alligators ? Parfois, il est préférable de ne pas savoir. Bel' évitait au maximum l'eau, zigzagant sur les buches, longeant la rive.

Cela faisait plusieurs heures que Bel s'entrainait, entrecoupant de pause, ses exercices. Le souffle lui manquait, les poumons le brulaient dans la poitrine. Ses pattes tremblaient, la tête lui tournait. Bel se hissa sur une souche à peu près sèche et s'allongea. Il s'étira lentement les pattes, puis le dos et se laissa retomber pour s'assoupir. Bel somnola longuement, puis décida finalement à se relever. Il approcha un étang, balaya la surface couverte de vase et lapa de l'eau en grimaçant. Le goût était répugnant mais peu importait. Il fallait étancher un peu sa soif. Cela fait, le loup s'éloigna de la rive en trottinant et trouva refuge près de tourbes de terre pleine d'insecte. Le loup s'allongea, attrapant au passage quelques insectes qui voletaient autours de lui.

bel s'étira longuement le dos. Il fit de même avec ses pattes, faisant jouer ses muscles pour les dénouer et s'échauffer. Ses griffes raclèrent la terre boueuse. Le loup huma l'air et s'approcha du bord de l'eau. Un étang boueux couvert d'une épaisse couche de vase. Bel tenta de brasser l'eau du bout de la patte mais cela ne fit qu'empirer les choses, la vase se diluait plus encore. Le loup grimaça et plongea son museau pour laper un peu d'eau boueuse. Bel se redressa en toussant, dégouté. Puis Bel délaissa le rivage pour s'enfoncer vers les tourbes. Il bondit sur un tronc couché et fit face à un arbre tortueux face à lui. Le loup banda ses muscles, ses griffes se plantèrent dans le bois. Bel se mis en position d'attaque, comme face à un adversaire invisible. Debout, fier et prêt a en découdre autant qu'il faudra, le corps droit et raide. Bel serra les mâchoires, ses poil se hérissa, tout son corps était près à combattre. Excepté que pour cette fois-ci, l'adversaire était un solide tronc massif. Bel gronda puis bondit contre l'arbre, le frappant avec force le bois, griffant l'écorce comme pour tenter d'en atteindre la sève. Bel répéta ses attaques, bondissant sur le côté comme pour esquiver des coups imaginaires. Le loup descendit de la souche pour atteindre le pied de l'arbre. Il le voyait bouger, l'arbre, remuer ses branches pour tenter de le frapper. Bel esquiva de nouveau avant d'attaquer de nouveau le tronc. Bel pris appui sur le tronc et bondit pour attraper une branche massive qui pendait entre ses crocs. Le loup serra son étreinte et tira sur tous les muscles de son corps pour tirer la branche vers le sol. Tirant sur sa nuque, sur ses muscles, Bel enfonça encore ses crocs. Il continua son assaut jusqu'à ce que la branche cède et tombe à ses pattes. Le loup s'ébroua et repris sa position d'attaque, face au tronc. Il frappa et griffa de nouveau l'écorce jusqu'à sentir la douleur de l'effort. Un peu de sang perlait autours de ses griffes. Bel se lécha les pattes. Le loup s'allongea à l'ombre du tronc qu'il avait attaqué et décida de se reposer.

Une fois bien reposer je me leva, j'avais pour objectif d'améliorer mon agilité et mon endurance, pour que la prochaine fois j'attrape ma proie. Je ne souhaite pas être un boulot pour mes parents, je veut qu'il soit fière de moi, et surtout je veut apprendre et devenir un super bon espion !
J'avance, et fis quelque pas, je regarde le sol pour être sur de faire des pas silencieux comme je venait d'apprendre, pourtant ce n'était pas parfait mais il y avais de l'entrainement. Je courru vers l'épave le plus vite possible, tournant autour de lui, je devais aller plus vite, encore plus vite, mais en même temps il fallait que je tourne sans me gaméler. Ce ne fut pas une réusite, je tomba a chaque virage au début, puis je tourna en prenant plus de largeur. Déjà je ne tombais pas, mais je ne devais pas faire des ronds plus grand qu'il ne fallait, je continua donc, essayant d'acceler de plus en plus vite, je fini par reussir a tourner de un : sans tomber, de deux, tous près de l'épave, mais juste derrère le tomba au sol, épuisé de tourner en rond et de courir comme un fou. Essouflé je repris mon soufle, allonger dos au sol, fixant le ciel de mes yeux claire. Je vais y arriver, j'y arriverais un jour je le jure !


Le ciel était bleu et le vent sur mon pelage était agreable, je me suis demander comment maman fessait pour ne pas voir, pourtant elle est vachement doué ... j'aimerais devenir aussi fort et intéligent ! peu être devrais prendre des cours de chasse avec papa, après tous c'est un chasseur ... mais j'aimerais pouvoir les impresionner avant, alors j'apprenderais par moi-même ! je me leva, je venait de récuperer des forces, je décide de repartir à la recherche d'une proie. Je lève la tête vers le ciel, encore, mais cette fois-ci j'y voyais un oiseau, l'oiseau volais dans le ciel et se posa sur l'epave de l'avion, cela peu être interessant de le chasser ? je ne pense pas avoir toute mes chances mais un oiseau et agile et rapide ... Je me baisse jusqu'a coller mon ventre sur le sol, plantant mes griffes dans le sol, une fois prêt je fonce a toute vitesse contre l'oiseau en face de moi, j'avance et j'accelère dès que j'en avais besoin, l'oiseau lui s'envole et se dirige toujours tous droits, j'essaye de le suivre sans m'arrêter, evitant les arbres et les obstacles, je continue toujours tous droit, ne quittant l'oiseau des yeux. Une fois que l'oiseau se posa près d'une branche, avec ma vitesse je bondis vers la branche en question et attrapa les plumes de l'oiseau, voir même son ailes. En tombant l'oiseau était entre mes crocs ! tout fier !

Il me manque de la force, après un entraînement d'agilité et d'endurance je souhaitais a tous pris améliorer ma force physique ...
Je regarda autour de moi, il fallait de quoi m'entraîner ... j'ai des arbres, des plantes, et l'épave .. je pris un arbre devant moi et lui accorda le droit d'être mon arbre d'entraînement. Je vais faire de toi la preuve de ma force ! Par quoi vais-je commencer ? tes griffer jusqu'a m'en casser les griffes ? te mordre jusqu'a ce que mes dents tombes, et pourquoi pas te foncer dessus ? je gloussa a l'idée de mes objectifs, m'enfin je jure qu'après je retourner me coucher ou jouer.

Premières étapes les griffes, je sortie les miennes et les regarda attentivement, il n'était pas très grand, mais une fois bien limer pouvais griffer suffisament pour saigner un autre loup, je fixa l'arbre, levant mes deux pattes avant, et laissant la trace de mes griffes sur celui-ci. Je continuais encore et encore jusqu'a ce que l'écorse s'arrache et que je puisse desiner avec mes propres griffes. Je fini par m'épuisser, et surtout avoir mal au pattes et au griffes, elles était suffisament limer et pointu maintenant.
Deuxieme étape les crocs, mais là un problème s'impose, l'arbre est plus grand et plus large que ma gueule ... mais bon, je pris un bou de l'arbre essayant d'arracher l'écorse, comme si je lui enlevais sa propre peau, encore et encore je fini par arracher de bout de plus en plus gros, lorsque je fatigue je m'arrête et me pose.
Troisieme étape, la force du corps, j'avais mal avant même d'essayer, juste en imaginant, ce fut exactement ce qui se passa. Je fonca sur l'arbre a toute vitesse et le percuta, il me fit tomber en me propulsant de l'autre côté. Aie, pourquoi faire çà ? neanmoins je continua jusqu'a avoir mal à la tête et au torse, je fini par resentir quelque chose sur le torse, comme si maintenant j'avais un peu plus de force en moi !

Me voilà dans de beau de drap. Corvée de surveillance des réserves, qu’elle plaie. Je me pose là sur une chaise tranquille, mes deux chiens patrouillant tous autour, vérifiant qu’aucune odeur étrange n’est présente, qu’aucun voleur n'approche. Du coup assis sur ma chaise je me repose, me laissant tomber, dormir tranquillement … au moindre hurlement des chiens je me reveillerais. Enfin dans ma tête il n’y allait avoir aucun soucis, comme tous les jours. Pourtant cette fois-ci fut différente … Un des chiens hurla, ouvrant les yeux, je bondit hors de ma chaise, le fusil à la main. J'appelle mon second chien et par à la recherche du premier, celui qui à hurler.
Marchant lentement, je guette … le chien qui a hurler est là en face de moi, reniflant un objet étrange, alors que je m’avance pour analyser la chose le second chien hurle et cours en direction de la réserve. Merde ! Je cours après lui, sifflant le second pour qu’il suivent, une fois devant la réserve je vois un loup posé là, dans sa gueule une de nos réserve … Espèce de ****.
Je lève le fusil et tire un coup, pourtant je l’ai loupé, sifflant les chiens je leurs ordonnes d’attraper, voir d’abattre le loup. Nous voilà dans une course poursuite, j’essaye malgré tout de tirer vers le loups sans toucher au chien, mais celui-ci ne cours pas droit. Sans doute pour m’empêcher de le toucher. Courant derrière les chiens on s'approche des tranchées, le loups et les chiens bondissent dans les trous, je me dépêche et j’essaye de les rattraper a une tranchée plus loin. Après tous je suis plus lent qu’eux … Une fois entrée dans les tranchées j’attendis le loup, il ne m’a pas fallu attendre longtemps, il courait en face de moi, je me positionne et le vise, mais ce sale loup me surprend et bondis en dehors des tranchées cette fois.
Je vais le perdre, je siffle les chiens pour qu’il continue, je suis une merde ou quoi ? pourtant je ne pouvais pas continuer plus longtemps, la réserve était sans surveillance. Je continue malgré tout pour mon dernier essai, j’arrête les chiens a mes côtés et tire vers le loups plusieurs fois. J’ai cru le toucher, mais ce sale loup avait fait semblait en tombant au sol et en se relevant quand je pensais l’avoir tué. Il partis en courant, intelligent ce loup … il m’a bien fait sué. Je rentre tranquillement, en rageant.

Fatigué, l’homme m’avait tué, j’avais couru longtemps et je lui en ai fait voir de toute les couleurs lui et ses chiens. J’en rigole encore ! Du coup je m’éloigne, et me pose dans un endroit tranquille ou je décide de fermer les yeux, dormir un peu ne me fera pas de mal. Bayant un coup, étirant mon corps, je m’allonge, mes yeux se fermant doucement …

Finalement je n’ai pas dormi longtemps, me voilà en train de me lever, d’une ambiance joueuse et exité. Ha mais non attend, c’est moi, mais c’est moi quand j’étais jeune … me voilà tous content me diriger vers … ou je me dirige déjà ? ha oui j’allais voir Sagy, mon mentor, il avait décider de m’apprendre le métier. J’étais arriver en retard, d’un air tous fière et tous content, tel le roi du monde. Oui j’étais un roi, enfin non un prince, qui arrivait quand je voulais. Et mieux, j’avais le meilleurs des mentors, Sageeth bras droit des Sekmet.

"Tu es en retard, Tâches d'arriver à l'heure la prochaine fois, ou tu te retrouveras seul."

Ha oui je me souvient de ce moment là. Je m’étais fait engueuler a cause de mon retard. Mais ce qui me reviens le plus a été le défis que Sagy m’a donné, et que je lui ai renvoyé fièrement. Il m’avait demander comment je chassais pour voir ma maîtrise. J’avais repris tous ce que m’avait dit Hige a l’époque ou il était notre père. La maîtrise qu’il fallait pour chasser, discretion, reflexion, et force. Me couchant au sol, analysant le lièvre j’avais entendu le bon moment pour l’attaquer de toute mes forces.
Je fis quelque pas sur le côté contournant la proie pour me positionner derrière lui. J'avais remarquer l'absence de vent, notre père nous avait appris y faire attention et a bien se positionner par rapport a celui-ci. Une fois mis en place je m'abaissa contre le sol, ce lièvre est plus facile que les oiseaux que nous devions chasser, une fois prêt je bondis vers l'animal. La proie me remarqua au moment ou je bondis et commença a sautiller pour s'enfuir, je lui couru après pour l'attraper par la peau du cou, il continuait a gigoter, je me coucha sur le sol pour être sur de ne pas tomber continuant a garder la gueule sur son cou jusqu’à ce qu'il arrête de bouger.

" Voilà ce que je vaux ... maintenant c'est a ton tour ! Montre moi tes talents ... et trouvons une proie digne de ce nom "

Je jouais les fier et après m’être montrer en spectacle c’était à son tour, il m’avait montrer ses compétences de chasses, il était plus grand que moi et plus fort. Et il avait chasser le sanglier sans grande difficulté. J’étais fier d’être son apprenti, et j’ai appris énormément a ses côtés. C’est uniquement parce que Sagy était avec ma mère chez les Navnik que je les ai rejoins …

Me voilà en plein coeur d’un champ meurtri,
Traînant des pattes au jour levant,
Dans un paysage captivant,
Me nourrissant tranquillement sans bouger,

Je ne suis qu’un lapin qui comme tous les jours cherche un lieu ou se poser, et se reposer. Sortant de mon trou bien chaud j’avais faim, et une envie de prendre l’air. Sortant la truffe dehors l’air était chaleureux. Je sorti et cherche quelque pousse de salade pour me nourrir tranquillement.

Pourtant me voilà en plein milieu d’un tourbillon,
Ou je suis moi-même le déclencheur,
Je bondis au loin pour sortir de là,
Mon seul instant de calme disparaît,

J’étais là, me nourrissant, le pompons qui me sert de queue remue comme il pouvait, les oreilles guettant les sons intrus. Si un prédateur venait, je serais bien dans la mouise. Pourtant une odeur m’inquiète, et je ne peu déguster un peu plus cette instant de calme. En effet, là derrière moi, cacher dans les hautes herbes se trouvait un prédateur, ses deux yeux jaunes me fixant du regard … Mes oreilles tendu, cherche une issus.

Derrière moi un loup me prend pour son repas,
J’ai été si imprudent,
Sortir de mon trou a été un mauvais choix,
Me voilà pris au piège de mon malheur.

Je n’ai pas eu le temps de réfléchir que ce loup bondis en ma direction par ou s’enfuir ? ou partir ? droite ? gauche ? retourner dans mon trou ? trop tard … pourquoi suis-je sortie ? je bondis de droite à gauche, essayant de fuir ce loup qui me pourchasse. Il bondis pour m’attraper, mais je saute aussi sur le côté et ainsi éviter le loup. Ses griffes me touche le poils, des tâches de sang tombe sur le sol et sur ses feuilles que j’aurais put déguster. La sueur tombe sur mon visage, mais je continue, ce n’est pas un entraînement, ma vie est en jeu !

Ai-je été trop indiscret ?
je n’ai pas remarquer ce loup marcheur,
Pourtant me voilà au coeur du combat,
A deux pas de ses crocs qui ne s’arrête pas.

Je cours a ma perte, et le loup n’a pas l’intention d’abandonner. Quant a moi je commence a voir défiler ma vie juste devant les yeux. Mes bond se font de moins en moins bien, je fatigue, et mon corps est plus petite que le loup. Je sens ses griffes sur mes oreilles, mon sang coule et je sens mon corps s’épuiser. Je bondis encore une fois … mais j'atterris dans la gueule du loup. Je cris, je gigote, essayant de sortir par tous les moyens, des larmes coulant de mes yeux. Je ne veut pas mourir, pourtant le loup fut un prédateur gentil. Il planta ses crocs et prit ma vie sans souffrance ...

En ce début de journée, j'avais décidé de me faire un petit entraînement matinal. Comme Sagy avait dit, je devais être plus fort pour réussir à survivre. Alors, ce matin, j'étais en forme, je m'étais bien reposé et j'étais prête pour mon entraînement. J'avais pénétré dans la dune, ce n'était pas très rassurant, il y avait des grosses araignées et sur des branches, des squelettes d'humains étaient là, comme s'ils se sont pendus, mais on savait que c'était des parachutes qui avait fait ça. Tout était là et les corps se balançaient au rythme de la brise du vent. Aujourd'hui, le vent était présent et soufflait assez fort, alors j'avais décidé de commencer mon entraînement par la course contre le vent. Alors, je fis le tour de mon terrain que j'avais décidé de prendre. Je me trouvais devant le point de départ et mon point d'arrivée était à quelques mètres devant moi.

Je pris une bonne respiration et je commençais à courir. Je courais pour être plus endurante et plus rapide également. Courir contre le vent n'était pas facile, mais je poursuivais mon entraînement à la course. Alors, je continuais de courir puis de courir, je faisais des efforts, puis après quelques temps, d'un rythme soutenu, je commençais à être fatiguée et j'étais essoufflée et mon cœur battait rapidement. Je décidais de prendre un pas normal pour faire revenir mon cœur à la vitesse normale. Je marchais un moment, comme ça. Quand, je fus de nouveau en état, je décidais de travailler mes sauts et mes attaques. Alors, je décidais de commencer par les sauts en hauteur, je devais sauter sur les hommes qui semblaient pendus après les arbres. Alors, je me donnais un élan puis je me mis à sauter pour essayer d'attraper le squelette dans les arbres. Je fis différents sauts et je réussis à faire tomber un squelette puis je continuais de sauter.

Après, un bon moment d'entraînement en saut, je commençais l'entraînement au niveau des attaques. Je vis un tronc mort et je décidais que c'était ma proie, alors j'essayais bien des attaques pendant encore plusieurs heures. Maintenant, j'étais fatiguée et en plus, j'étais affamée. Alors, je devais aller chasser ensuite, mon entraînement avait duré toute l'avant-midi. J'allais manger et ensuite, j'irai faire une sieste.

Après mon entraînement matinal, j'avais pris le soin de m'accorder une petite pause, j'avais mangé un lapin qui traînait ici et ensuite, je m'étais installé pour faire une sieste. Je dormis pendant quelques heures, quand je me réveillais, nous étions sur la fin d'après-midi. J'étais de nouveau en forme et je décidais de m'entrainer encore un peu aujourd'hui, ensuite, ce soir, je prendrais ça tranquille. Alors, je revins dans mon endroit. J'avais envie de travailler, un peu ma force, alors, je décidais de me faire, un genre de petit traîneau avec une souche pour pouvoir transporter des choses. Après, avoir monté mon petit traîneau, je me mis à la recherche d'objets que je pourrais mettre dedans. Je faisais le tour de la forêt, dans mon petit coin d'entraînement. Je ramassais, des branches, des roches que j'avais pris entre mes crocs et d'autres trucs et je les installais dans mon traîneau, il fut bientôt rempli.

Alors, je pris mes cordes que je m'étais conçues à l'aide de lianes trouvées sur le sol et je commençais à tirer mon traîneau. Je voulais le trainer sur plusieurs mètres. Au tout départ, j'eus de la misère à le faire partir, et ensuite, il avançait que de quelques centimètres, mais je continuais de persévérer. En travaillant, plus, j'ai pu déplacer plus aisément le traîneau. Je continuais de travailler sur ma force, encore quelques temps. Je commençais à avoir les muscles en compote, mais je continuais de m'entraîner. Ensuite, je me pratiquais au niveau de mes attaques de nouveau, je fis ça encore quelques heures. Je fis également de la course et je continuais de courir, pendant un bon moment. Ensuite, j'avais placé des obstacles sur mon chemin, je m'étais fait un genre de parcours, alors, ce que je devais faire, c'était courir en passant par-dessus les obstacles et tout ça.

Je le fis, encore cela pendant plusieurs heures. Enfin, quand je m'arrêtais, il faisait nuit et la lune était tout de même haute dans le ciel. Je m'arrêtais et m'assit, là, j'avouais que j'étais fatiguée. J'avais beaucoup travaillé aujourd'hui. Je pris le temps de relaxer et je me dirigeais vers la tanière de la meute, je savais qu'on avait de quoi dans notre garde-manger. J'allais manger et dormir. Demain, je referai sans doute, encore un peu d'entraînement.

Mon regard se perdit devant le paysage de mort qui s’étend devant moi. Les arbres – ou ce qu’il en reste – noirs et calcinés me prouvent à quel point cet endroit gangrène la maladie. Je m’avance de quelques pas, mes coussinets frôlent la surface de la terre. Celle-ci est molle et par endroits je sens mes pattes s’enfoncer et se dégager avec un bruit de succion. Le soleil ne parvient jamais à réchauffer et à redonner un peu de vie à cet endroit. Tout autour de moi je distinguai une faible couche de vapeur que l’on pourrait confondre avec de la brume, c’est elle qui dégage l’odeur toxique de ce lieu austère.

Sérieusement ! Cette biche a vraiment cru qu’elle allait trouver quelque chose à bouffer ici ? Ils sont fous ces cervidés !

Je la traque depuis ce matin. Son odeur de feuilles et de givres avait chatouillé mes narines et réveiller mon ventre. Salivant d’avance, je me suis mise à sa traque. Seulement, elle n’avait pas l’air de l’entendre de cette oreille. Elle avait décidé d’explorer chaque recoin de terre, elle m’a fait courir sur la neige pendant des heures, puis l’odeur c’était faite de plus en plus forte et m’a conduite jusqu’ici. C’est ici, qu’elle avait donc décidé de rendre son dernier souffle … enfin, ça elle ne pouvait pas le savoir.
Un bruit sourd parvint à mes oreilles, ça ne pouvait pas être la biche – elle d’un naturel si discret – plus je m’approchai, plus le bruit se fit puissant, jusqu’à ce que je le vis. Un fleuve d’un noir ébène recouvert de fines couches de glaces passait au cœur même de ce reste de forêt. Le courant était rapide, une chute dans l’eau se pouvait révéler mortelle. De toute façon je n’avais aucun intérêt de boire cette eau qui – vu la couleur – devait contenir assez de poison pour tuer un cerf.

Soudain, je l’aperçue. Elle était apparue sur ma gauche, à plusieurs mètres de moi, elle ne m’avait pas encore vu et je profitai de me mettre rapidement derrière un tronc pourri, à l’abri des regards. Elle s’approchait de plus en plus du fleuve …
Loin de moi l’idée de m’inquiéter de cette biche, je marchai en catimini derrière son dos. Elle n’était même pas sur ses gardes, pensant être la seule dans cet endroit lugubre. Le vent souffla dans ma direction, aucun souci qu’elle me repère. Bientôt, seulement deux mètres nous séparait, elle avait la tête penché sur la rive pour boire lorsque je passai à l’attaque.
Mon corps coucher contre le sol, essayant d'être le plus discret possible, je m'approche encore et encore de la biche jusqu’à la voir nettement de mes yeux d'or. Je jouais la carte de la discrétion jouant sur mon agilité pour me faufiler dans des endroits petits et étroit. Me léchant les babines la biche semblait se croire seul, sans prédateur autour ... désoler de la décevoir. Une fois prêt je bondis vers la biche, attrapant en premier lieu sa patte pour l'empêcher de fuir, grignotant lentement sa chair avec mes crocs. Une fois blessé je m'attaqua a son flan. Mes griffes était plantés là, pour être sur de ne pas tomber si celle-ci ce mettait a gigoter. Et un dernier effort je vient m'attaquer a son cou, plantant mes crocs dans sa chaire jusqu’à ce que la biche n'est plus aucune réaction, prenant sa vie.

C'était la journée parfaite pour partir en chasse. Bel s'était levée tôt ce matin. Il savait que plus tôt il partirait, plus il aurait de chances d'attraper une belle proie. Le soleil ne s'était pas encore totalement levé. On ne voyait que quelques légers rayons. Les nuages priaient autour de l'astre, laissant le zéphyr arriver royalement sur l'autoroute éventrée. Il caressait les carcasses de voitures d'une délicatesse inouïe. Le loup tricolore revenait sur les lieux. Il se pouvait qu'un troupeau se cache derrière l'ensemble de ferrailles qui reposaient là. L'odeur des cervidés était pourtant bien présente : Bel en était sûre, il y avait des animaux par ici.

Le loup marchait en reniflant le sol de son museau tout humide. Il avait mal dormi. Toute la nuit il avait réfléchi à cette journée : Allait-il manger ? Si il ne trouvait rien, il s'entraînerait. Bel n'était pas du genre à renoncer. Un bon entraînement sur les voitures, c'était parfait. Elle pourrait s'exercer à sauter dessus, les enchaîner, tirer quelques morceaux ou encore slalomer entre les carcasses de métal. Le mâle rentrait dans les voitures à la recherche d'une quelconque odeur. Un lièvre, ou quelque chose d'autre ; qu'importe. Mais le mieux, ce serait un cervidé. Oh, oui. Il l'avait pressenti. Un troupeau de cervidé dans le coin, ça ne devrait pas être si dur que ça à trouver.

Pour l'avoir trouvée, cette proie, il l'avait trouvée. En effet ; il y avait des tas de lapins dans les voitures ! Bel en avait trouvé trois déjà. Mais qu'est-ce qu'ils sont rapides ! ... Ils devaient certainement avoir des terriers creusés sous les carcasses de ferrailles. Bel s’apprêtait à bondit sur un petit lagomorphe. Il l'avait repéré, juste devant lui, sur un siège de cuir rouge tout déchiré. Il faisait sa petite toilette, un geste bien simple, un geste de tous les jours, mais qui risquait d'être le dernier de sa vie. L'espion bondit sur le lapin. Il atterrit alors sur le siège, manquant de peu sa proie. Ah ! Qu'il était rapide celui-là ! Le mâle parti à sa poursuite. Il fallait dire qu'il avait des yeux dans le dos, celui-ci. Le lapin s'enfuit alors en passant dans les endroits les plus étroits. Bel , il, se contenta de le suivre en passant par des passages plus grands : au lieu de passer sous les sièges, il longeait les portes, sauta entre la fenêtre de la portière et le toit des voitures, tout cela il le faisait bien sûr rapidement, le plus rapidement possible, pour pouvoir avoir une autre chance d'attraper ce foutu animal. Bel essayait d'éviter tout ce qu'il voyait. Obstacles quelconques, dangers imminents, comme les portes qui sautent ou quelque chose qui se déboîte du corps métallique. Il ne manquait pas de réflexes. Le loup tricolore continuait de fixer sa proie, tout en continuant sa course. Il commençait à le rattraper. Mais au lieu de regarder devant lui, il regardait sa proie, ce qui fit qu'il ne pouvait pas anticiper les dangers. Et paf, le choc devait arriver. Il se pris la tête sur un flanc de voiture. Plus de peur que de mal. Mais en attendant, le lapin partait. D'ailleurs, il le regardait s'enfuir avec un air déprimé et dégoûté. Bel se releva, légèrement sonnée. Il n'allait pas abandonner comme ça ... Il lui fallait ce lapin.