Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
|
|
Un chasseur sachant chasser [Chasse continue] | |
| En savoir plus | Jeu 5 Nov - 9:13 | |
|
Jauges : 67 / 57 / 58 Lancer de dés : 7 + 4 = 11 L'aube se lève sur les terres de ma meute, et je pars en chasse avant même de croiser l'un des miens. Je n'ai pas le temps de faire des rencontres, je dois nourrir seul une bonne vingtaine de loups, dont un grand nombre de guerriers qui ont besoin de forces pour les combats qui font rage ces dernières semaines. Je dois avouer que c'est un boulot éreintant, mais heureusement pour moi certains des membres chassent malgré leurs rangs bien différents du mien, et ainsi m'aident à remplir les réserves. J'envisage de prendre un apprenti, dès que les plus jeunes auront atteint l'âge et qu'ils seront en mesure de dire ce qu'ils veulent faire de leur vie. En espérant qu'il y aura quelques futurs chasseurs dans le lot, mais je commence à perdre espoir. Il semblerait que cette part du travail ne soit pas celle que la majorité admire. Non, les guerriers ont plus de succès. Les guerriers qui risquent leurs vies, les guerriers qui sauvent nos louves et nos louveteaux. Mais, savent-ils que sans moi, leurs vénérés guerriers ne seraient rien ? Savent-ils que sans moi, ils crèveraient tous de faim ? Je grogne, et j'inspire profondément parce que je sens que je suis en train de m'énerver. Hors, je travaille sur moi-même pour tenter de calmer mes nerfs trop souvent à vif. Maintenant que Sayian n'est plu là pour freiner mes ardeurs, il faut bien que je me débrouille sans lui. Je chasse les pensées négatives de ma tête et je quitte ma famille, ma meute, pour rejoindre les terres libres. Là, je commence à chercher une piste, et par chance je trouve rapidement les traces d'un passage humain. Des bipèdes sont passés dans le coin, et fort heureusement pour moi ils n'étaient pas accompagnés que de leurs foutus cabots. Non, je sens la délicieuse odeur de la chèvre, et je trouve sur le chemin les feuilles dentelées et les excréments de ces bêtes bêlantes. Je suis la piste sur de nombreux kilomètres. C'est que la transhumance est longue et difficile. Fatigante, aussi. Mais je ne suis pas très loin derrière eux. Je le sais parce que mon ouïe fine repère les tintements des clochettes, et même quelques voix de chiens et d'humains. Je les suis à bonne distance d'abord, puis je comprends que je m'en rapproche. Ils se sont arrêtés. Je me cache dans les buissons qui les entoure, je guette les passages des bêtes devant moi. J'attends patiemment, et dès que le chien a le dos tourné, je bondis hors de ma cachette pour capturer l'une des bêtes avant même qu'elle ait le temps d'avoir peur. Les autres paniquent, se mettent à hurler et à courir dans tous les sens. Je ne lâche pas ma proie, regarde l'agitation me servir de camouflage, et avant que le troupeau ne soit enfin calmé par les aboiements furieux des chiens et les voix des humains, j'ai disparu avec une chèvre étouffée entre les crocs. + une chèvre
|
| En savoir plus Messages : 15874
Points : 994
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Jeu 5 Nov - 9:13 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 2 |
| En savoir plus | Jeu 5 Nov - 9:13 | |
| Lancer de dés : 2 + 4 = 6 Je cache ma proie à bonne distance des bipèdes, et mon instinct me pousse à retourner sur les lieux de mon crime. Ils ne se douteront pas de ma présence, ça parait tellement illogique qu'un loup revienne là d'où on l'a chassé quelques minutes plus tôt, ils penseront que j'ai fui le plus loin possible de leurs chiens enragés. Mais non, me voilà à nouveau près de leurs bêtes et je suis bien décidé à emporter une autre tête loin de leurs sales pattes. C'est que j'ai une meute à nourrir ! Je rampe sur le sol discrètement, m'arrête et recommence mon manège durant plusieurs minutes sans jamais lâcher les chiens du regard. C'est que ces traitres seraient capables de me repérer sans que je m'en rende compte, et en une fraction de seconde je serais déjà mort. Je claque nerveusement des mâchoires à la vue de toutes ces proies potentielles, et finalement je décide d'entrer en action. Je rampe jusqu'au groupe rassemblé qui commence seulement à se séparer de nouveau, et j'observe chacune des bêtes pour tenter de repérer la plus faible. Je jette mon dévolu sur un petit. Il est en parfaite santé mais ils sont plus faciles à capturer et à abattre. Je souffle doucement, me rapproche en rampant encore, et je bondis brusquement sur la mère pour lui faire peur et la pousser à s'éloigner du troupeau.
Elle bêle si fort que les autres paniquent autour, réveillant les chiens furieux qui se mettent immédiatement à aboyer et à courir à toutes pattes dans notre direction. Je gronde, me concentre sur ma cible. Je la fais courir longtemps avec son petit, j'essaie de l'éloigner au maximum de son troupeau et de la protection des chiens pour pouvoir au moins capturer le jeune. Mais les clébards nous rattrapent, leurs grondements résonnent à mes oreilles et je n'ai d'autre choix que d'abandonner la poursuite. Chose que eux ne font pas, cramponnés à ma suite, courant si vite que je me prendrais presque pour une biche apeurée. Je cavale dans la forêt, escalade des troncs écroulés sur le sol, dérape sur une racine et m'étale au sol pour mieux me relever et courir à nouveau. Les claquements de mâchoires, les grondements menaçants et le bruit de leurs pattes frappant le sol me font plaquer mes oreilles contre mon crâne. Je ramasse mon corps, me fais le plus petit possible, et je me faufile dans les entrailles de la forêt pour tenter d'échapper à leurs masses redoutables mais lourdes. J'essaie de jouer avec mes atouts, ma taille moyenne et mes longues pattes me permettant de passer dans des interstices qu'ils ne peuvent pas atteindre avec leurs énormes corps trapu et gonflés d'adrénaline. Il me faut longtemps pour leur échapper, et j'entends le sifflement de leur propriétaire comme la douce cloche d'une renaissance. Tout a coup, plus aucun bruit. Ils sont partis. Je freine lentement, me retourne, toujours aux aguets, puis me réjouis d'être en vie. |
| En savoir plus Messages : 15874
Points : 994
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Jeu 5 Nov - 9:13 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 6 |
| En savoir plus | Ven 6 Nov - 0:24 | |
| Lancer de dés : 6 + 4 = 10 Essoufflé, rompu, je regagne le styx pour me désaltérer en amont, dans un court d'eau clair qui jaillit de la terre. Je laisse quelques minutes passer, puis quelques heures, avant de repartir en chasse. Mais, avant de pouvoir trouver une quelconque piste, me voilà face à une bête monstrueuse, un animal que je ne connais que trop bien à cause des légendes qui ont couru le concernant. Monstrueux, cruel, vicieux, mangeur de loups. Le carcajou est d'un gabarit phénoménal, et ses dents sont aussi dangereuses que les nôtres. Je me stoppe, la peur au ventre. Décidément, ce n'est pas mon jour. Avant que j'aie eu le temps de faire demi-tour, le voilà qui se dirige vers moi en grognant dangereusement. Je le fixe de mes yeux écarquillés, je n'ose pas bouger. Peut-être qu'il va simplement passer devant moi sans percuter que je suis là ? Peut-être qu'il va passer sans s'inquiéter de ma présence ? Malheureusement pour moi, il m'a repéré et c'est droit sur moi qu'il vient. Je marque un pas en arrière, puis deux. Et, la queue entre les pattes, j'hésite à m'enfuir. Mais l'animal est trop grand, trop imposant, il me rattraperait sans mal. Alors je lui fais face, je hérisse le poil et j'essaie de me faire plus affreux que lui. Avec un peu de chance, peut-être décidera-t-il de faire demi-tour ...
Non. Il gronde, me fixe dans les yeux, semble sortir les griffes. Je marque un temps d'arrêt, je dresse les oreilles dans sa direction et je fronce le regard. Je ne dois pas lui montrer qu'il me fait peur. Dans un élan de désespoir, je charge le premier. Je fonds sur lui, tous crocs dehors, et je dérape au dernier moment pour stopper avant de le percuter. Je plonge sur le côté et je plante mes crocs dans son épaule avant de rouler au sol en me frappant contre la terre dure. Il se retourne vivement, m'attaque de front, me griffe violemment. Je laisse échapper des jappements de douleurs mais je me redresse et je charge à nouveau. Je lui mords la croupe, m'écarte vivement, et reviens encore sur lui pour recommencer. Plus violemment, plus vite, avec plus de rage à chaque fois. Mes crocs se couvrent de son sang, et je continue de m'acharner. La peur me donne des ailes, l'adrénaline court dans mes veines et je continue de le mordre et de le griffer aussi brutalement que je le peux. Il se défend comme un beau diable, mais il semblerait que la chance soit de mon côté parce qu'il finit par s'affaiblir avant moi. Peut-être les gloutons ne sont-ils pas aussi redoutables qu'ils semblent l'être. Après de longues minutes d'un conflit acharné, je fini par prendre de l'assurance et je gronde férocement lorsque mes crocs plongent à sang dans la chair de sa gorge. Il me laboure le poitrail de ses griffes acérées, mais je ne lâche pas ma prise et continue de me défouler sur sa gorge jusqu'à la lui arracher. A défaut d'être à bout de forces, j'ai au moins de quoi nourrir les miens.
+ un glouton |
| En savoir plus Messages : 15874
Points : 994
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Ven 6 Nov - 0:24 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 12 |
| En savoir plus | Ven 6 Nov - 0:24 | |
| Lancer de dés : 12 + 4 = 16 L'eau est sombre, agitée. Parfois, je me demande comment font les poissons pour y vivre. Je ne suis pas l'un des leurs, j'ignore comment ils peuvent respirer sous la surface ou de quelle manière ils arrivent à ne pas devoir revenir à la surface régulièrement. Il ne me viendrait pas à l'idée de retenir ma respiration. Je vis grâce à mes poumons, pourquoi diable tenterais-je de ne pas m'en servir ? Je m'approche de l'eau tranquillement, mon regard doré scrutant les alentours, et je commence à me désaltérer dans le plus grand des calmes. J'entends les pépiements des oiseaux, les canes qui cancanent, et le bruit de leurs ailes dans l'eau. Je ne vois pas ce qui se trouve sous la surface, mais ce qui se trouve au-dessus me suffit amplement. Je me redresse, les observe longtemps. Ces oiseaux sont énormes, bien plus que de simples canards ou même que des faisans. Blancs comme la neige, ils sont d'un calme fantastiques et je dois bien avouer qu'ils sont magnifiques. Lorsqu'ils étendent leurs ailes, ils sont d'une envergure impressionnante, même pour un chasseur tel que moi. Je les observe de longues secondes, intrigué mais aussi et surtout, appâté comme un rat sur du poison. Je longe la rive pour les suivre alors qu'ils glissent allégrement sur l'eau, et j'en viens à contourner le lac pour les rattraper sur l'autre côté. Je les entends qui se mettent à piailler fort, l'un m'observant avec insistance.
Je m'approche l'air de rien, les regarde sans arrêt. L'un me charge en étendant ses ailes. Je recule vivement en faisant un bond en arrière, puis je reviens vers eux lentement, soulevant les pattes l'une après l'autre et ne les lâchant pas des yeux. Je jappe, les appelle. Le premier me charge à nouveau, toutes ailes déployées, semblant agressif. Je grogne, recule vivement, recommence le manège plusieurs fois. Lassé de mon insistance, il me poursuit sur plusieurs mètres, décrivant des cercles avec moi. Mais je continue ainsi de les déranger pendant un bon moment, tantôt sautant sur le côté, tantôt reculant à la volée, et je m'avance toujours un peu plus de leur position tout en gardant la distance qu'ils m'imposent par leurs menaces non négligeables. C'est que leurs becs semblent bien dangereux, même comparés à mes crocs. Soudainement, je bondis en avant et échappe de peu à celui qui défend l'autre, pour plonger et resserrer mes mâchoires puissantes sur ce dernier qui se met à hurler de douleur. L'autre rapplique aussitôt, visiblement furieux, mais lorsque je relâche ma prise sur ma proie j'ai du sang dans la gueule. Et ce n'est pas le mien. Je recule de justesse avant de sentir les dents tranchantes du premier cygne dans ma peau, et je m'éloigne de plusieurs pas avant de m'allonger, la langue pendante, pour les regarder. Ma proie s'affaiblit peu à peu.
Déterminé à emporter ma cible, je recommence à narguer celui qui la défend et la protège. Je me jette en avant, provoque le protecteur. Je recule avant qu'il ne m'attrape, le pousse à me suivre et le fait courir sur la terre ferme. Je m'arrange pour être toujours entre l'eau et eux, afin de les empêcher de s'y rendre. Là-bas, je n'aurais pas la possibilité de capturer ma proie. Je bondis dans sa direction, lance des jappements, l'appelle au conflit. Il tombe droit dans le panneau, me pourchasse et tente de m'éloigner de l'autre, mais je continue de le provoquer sans faire diminuer la distance qui me sépare de ma proie et sans leur laisser l'occasion d'aller se mettre à l'abri de mes crocs. Les minutes doivent être longues pour eux, et le blessé fini par se coucher. Il m'observe, mais ne bouge plus, et son coéquipier n'a de cesse d'essayer de me faire déguerpir à coups de cri et de battements d'ailes énervés. Je m'amuse, en fait, à l'essouffler. Si ça me fatigue presque autant que lui, ça me fait aussi passer un bon moment malgré tout. Je saute encore sur la droite, puis sur la gauche, et je le nargue pendant de longues minutes qu'il passe à s'épuiser inutilement puisque j'ai déjà passé la première étape de mon plan. Sans qu'il s'en rende compte, trop occupé à essayer de m'impressionner, son acolyte se meurt, mortellement blessé à la gorge. Et quand il tombe dans l'herbe, inerte, le premier cygne semble ne plus le reconnaître et je n'ai plus qu'à emporter le corps tranquillement.
+ un cygne |
| En savoir plus Messages : 15874
Points : 994
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Ven 6 Nov - 0:24 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 5 |
| En savoir plus | Ven 6 Nov - 0:24 | |
| Lancer de dés : 5 + 4 = 9 Je me baisse sur mes pattes antérieures et je tire vers l'arrière, pour étirer les muscles. Je me pousse en avant en abaissant mon arrière-train et j'étire les muscles de mes pattes postérieures. Cela fait, j'inspire profondément et je me mets en route. Il est temps de nourrir les miens, et c'est le jour idéal. Un beau soleil malgré le vent froid de l'hiver qui approche, de l'herbe humide à laquelle sont collées les particules odorantes de nombre d'animaux, et moi. Moi seul au milieu d'une prairie froide et pleine de vie. J'écoute les sons, j'entends les voix et j'identifie les êtres présents dans les parages. Aujourd'hui, je ne rentrerais pas les crocs vides, je le sais d'ors et déjà. Aujourd'hui, je ramènerais de quoi nourrir les miens, et je serais bientôt le chasseur le plus redoutable des Navniks. Facile à dire, me direz-vous, quand la meute ne comporte qu'un seul chasseur. Mais viendra un temps où les petits choisiront leur chemin, et ce jour-là je deviendrais un mentor. Je veux être un mentor que l'on a envie d'admirer et de suivre. C'est aussi pour ça, que je travaille d'arrache-pattes depuis des semaines. Pas seulement pour nourrir ma meute ou pour oublier l'absence inexpliquée de Sayian. C'est aussi pour être méritant. Méritant du respect de mes semblables, et surtout du respect des membres de ma meute. Ils sont chers à mon coeur, mais j'ai besoin de cette reconnaissance. D'avoir un but.
Je repère rapidement la trace de ces petits êtres aux grandes oreilles, et puisque celui-là a été assez imprudent pour sortir en plein jour alors qu'un loup rôdait dans les parages, il servira d'exemple à son espère entière. Je me tapis au sol, j'observe les environs d'un oeil critique, et je cherche la trace de ce petit imprudent. Je remarque une petite touffe blanche et brune, et je devine que la mue d'hiver a commencé chez les lagomorphes. Je m'avance en rampant, puis je me lève et me recouche après quelques pas dans sa direction. Il ne me repère pas, ses oreilles restent détendues et il continue de se régaler d'une herbe grasse et humide. Je rampe encore quelques mètres, me relève, le contourne en silence, sans le quitter des yeux. Lorsqu'il me repère. Je l'entends qui frappe de ses postérieures sur le sol, probablement pour prévenir les galeries souterraines qu'un danger rode. Il me fixe quelques secondes, et part à toute vitesse. Je le poursuis dans la foulée, bandant mes muscles pour suivre la cadence. Un virage à gauche, je freine brutalement, glisse dans l'herbe mais suis le mouvement. Il bondis, je saute à mon tour pour essayer de l'attraper au vol et le manque de justesse. Je continue ma course derrière lui, sa vitesse augmente mais la mienne est tout aussi spectaculaire. Il essaie de me semer par-dessus un arbre tombé, je bondis à sa suite et me sers du tronc pour prendre de l'élan et lui retomber lourdement dessus, plantant mes crocs brutalement dans sa nuque pour la lui briser.
+ un lièvre |
| En savoir plus Messages : 15874
Points : 994
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Ven 6 Nov - 0:24 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 6 |
| En savoir plus | Ven 6 Nov - 17:32 | |
| Lancer de dés : 6 + 4 = 10 Je trotte sur une bonne distance, je m'arrête et je commence dans l'autre sens. Je cours d'un sens à l'autre, d'une extrémité à une autre, pendant plusieurs minutes. Je continue ainsi de faire aller les muscles de mes pattes jusqu'à ce qu'ils me brûlent, cette brûlure agréable qui me dit que je travaille, sans pour autant m'informer d'un épuisement prochain. Et lorsque mon corps est prêt, je pars en traque. Je suis un chasseur Navnik, et pour l'heure je suis le seul. Une lourde responsabilité m'incombe, puisque si les autres membres de la meute chassent régulièrement, ils n'ent n'ont pas moins besoin des capacités particulières des véritables chasseurs. Et si d'autres seront bientôt sous ma responsabilité pour leur formation, je dois à l'heure actuelle nourrir une grande partie des nôtres, seul. Je pose ma truffe au sol et je cherche les effluves de ma prochaine victime, me concentrant sur les odeurs les plus récentes, les plus fortes. Autant suivre une piste fraiche, plutôt que de devoir traquer un temps considérable et risquer de ne rien trouver. Je ne peux pas me permettre de rentrer les crocs vides. Pas un jour ne passe sans que je chasse, et pas un jour ne passe sans que je ramène quelque chose pour nourrir les membres de ma famille. Un jour, bientôt, les guerriers s'en iront retrouver mon frère. Je m'efforcerais d'être là pour partir avec eux, mais si encore une fois ils m'oublient, je me dois d'au moins remplir les réserves pour le retour des prisonniers.
Je remarque alors un manège bien étrange, qui pourtant fait partie du monde que j'habite depuis probablement la nuit des temps. D'un trou dans la terre, une tête brune s'extirpe. Elle lance un cri strident, et d'autres têtes apparaissent dans d'autres trous, partout dans la prairie. Je dresse les oreilles, me met à trotter dans leur direction. Mais je me stoppe avant que les créatures me repèrent, et je les observe. Elles attrapent chacun leur tour de la nourriture dans l'herbe, et s'enfuient en courant dans leur trou. A chaque cri, une nouvelle tête. Il me faut un moment avant de comprendre, mais il me semble découvrir leur mode opératoire. Un, trois, sept, quatre ... Je dénombre les trous, repère l'ordre de sortie des bestioles et m'avance en rampant jusqu'à l'un d'eux. Je me place au-dessus et je guette l'obscure entrée, surveillant les sons qui s'y cachent. J'entends le cri d'appel, une tête sort de sous moi sans se douter que le danger la surplombe. Je redresse lentement, silencieusement la tête, et je plonge à sa rencontre pour la capturer entre mes crocs puissants. Elle m'échappe sans que je comprenne comment. Elle s'extirpe complètement du trou et lance un cri d'alerte. Toutes les têtes disparaissent dans les trous. Je fonds sur la fuyarde et je la poursuis dans toute la prairie, ignorant ses cris d'appel au secours et m'efforçant de la rattraper malgré sa vitesse remarquable. Je la manque de peu, elle disparait dans un autre trou.
Mes oreilles repèrent une autre galopade, et je trouve rapidement l'origine du son. A l'autre bout de la prairie, une autre marmotte s'en est allé de sa cachette pour aller trouver de quoi se nourrir. Je fonce dans sa direction, traverse l'étendue à toutes pattes pour la rejoindre et la capturer. Elle disparait dans un trou avant que j'aie eu le temps de planter mes crocs dans sa chair, mais une autre de ses compagnes est dehors à son tour, à l'opposé de moi. Je la pourchasse bêtement, même si au fond je sais qu'elle va encore me berner. Je traverse la prairie, la rejoins, pour la voir disparaître comme les autres dans un trou, les joues pleines de nourriture. Je jappe d'excitation, recommence avec une autre marmotte, et ce fichu manège dure ainsi tellement longtemps que la brûlure de la fatigue musculaire commence à me monter au cerveau. Je suit encore trois marmottes comme un chien suivrait sa baballe, puis je décide que c'en est assez. Alors, je les prends à leur propre jeu. Je fais mine de poursuivre une énième marmotte qui attrape sa nourriture avant de filer dans son trou, et lorsqu'elle pense m'avoir derrière elle et qu'une autre prépare sa sortie, c'est cette dernière que je prends la truffe dehors. Je la surprends qui vient juste de s'extirper de sa cachette, et avant qu'elle n'ait le temps de faire demi-tour et de retourner se cacher, je la rattraper et je serre rapidement mes mâchoires autour de sa cage-thoracique, que je casse en une pression puissante. Elle hurle de douleur, mais se meurt rapidement entre mes crocs.
+ une marmotte |
| En savoir plus Messages : 15874
Points : 994
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Ven 6 Nov - 17:32 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 9 |
| En savoir plus | Sam 7 Nov - 6:47 | |
| Lancer de dés : 9 + 4 = 13 La plage blanche est d'une telle splendeur que même le froid hivernal ne m'empêcherait pas de m'y rendre. Si la route est longue depuis ma tanière, j'ai traversé les terres malgré tout pour rejoindre ce petit coin de paradis que j'aurais tant aimé montrer à mon frère. J'attends son retour depuis bien trop longtemps maintenant, et j'espère qu'il sera bientôt parmi nous à nouveau. Il faudra que je rende bientôt visite à Inka, peut-être aura-t-elle des nouvelles à me donner, même si je suis certain qu'elle me l'aurait déjà fait savoir si c'était le cas. Je soupire, et je me lève. Rester ainsi allongé sur la plage fait du bien et me repose l'esprit, mais je dois penser aux miens, au guerriers qui chaque jour s'entraînent pour être aptes le jour J, à délivrer nos frères et soeurs de meutes des griffes des cruels bipèdes. Je prie tellement fort pour que Sayian ne souffre pas ... Mais ce sont des prières vaines, les humains ne nourrissent certainement pas les nôtres en leur offrant de bons repas dans une tanière bien chaude. Je soupire, gronde légèrement. Je m'en veux de l'avoir laissé seul, de n'avoir pas su veiller sur lui. Je m'avance sur la plage, me met à trotter et la traverse dans toute sa longueur. Elle est immense, gigantesque et pourtant, chacun de ses centimètres carrés me semble unique, comme s'il ne s'agissait jamais du même endroit. Je regarde l'horizon, et je remarque des mouvements intrigants sous la surface. Je m'en approche, curieux, et je me mets à sauter pour tenter d'attraper ces bêtes qui courent sous l'eau. Mes pattes plongent dans l'eau glacée sans que j'y prenne garde;
Je manque plusieurs cibles, mais je continue de bondir d'un côté et de l'autre, de m'immobiliser pour regarder courir les créatures grises et de sauter, plongeant ma tête sous la surface pour essayer de les capturer entre mes crocs. Leur vivacité est étonnante, impressionnante même. Mais je m'efforce de les suivre, d'anticiper leurs mouvements, et si ils sont toujours plus rapides que moi, ils continuent tout de même de revenir après quelques secondes d'immobilisation de ma part. Leur naïveté sera ma force. Je me concentre, ne bouge plus d'un poil. Seul ma queue ondule avec la surface de l'eau, mais je fixe une grosse bête grise qui se pavane doucement entre sable et mer. Le voilà qui se faufile presque entre mes pattes, maintenant. Je bondis en avant, atterrit lourdement sur la bête. Je plonge la tête sous l'eau, fermant les yeux seulement à la dernière seconde pour le voir jusqu'au dernier moment, et je plante mes crocs puissamment dans sa chair. J'ignore quels sont les muscles qui le composent, mais le bar est d'une force colossale. Il se débat si puissamment que ma tête en tourne malgré moi d'un côté et de l'autre, et il me faut lutter de longues minutes pour parvenir à le traîner sur la plage malgré son incessante envie de vivre. Il se débat avec une force colossale, mais lorsque je parviens à atteindre la rive et que les filets de sang qui s'échappent de lui se perdent dans la mer, je traîne son corps sur le sable et il n'est plus capable de nager. Je le lâche alors, assez loin de la rive, et je le regarde s'asphyxier longtemps avant d'emporter enfin son corps musculeux et visqueux.
+ un bar |
| En savoir plus Messages : 15874
Points : 994
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Sam 7 Nov - 6:47 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 3 |
| En savoir plus | Sam 7 Nov - 17:49 | |
| Lancer de dés : 3 + 4 = 7 Je me réveille en sursaut, quelque chose vient de me frapper la tête. Je gronde de douleur, me frotte le haut du crâne avec la patte. Je relève les yeux lorsque j'entends un cri strident, et je découvre une bête entre l'Homme et l'animal, qui me nargue et me tire la langue. Je grogne, montre les dents, mais la bête me lance autre chose. Je me lève d'un bond, aboie pour la menacer et la défier de descendre. La créature se rie de moi, lance autre chose qui me manque de justesse, et file entre les arbres en se balançant de branche en branche. Furieux d'être ainsi méprisé, je me lance à sa poursuite. Le singe se fiche pas mal de mes pattes qui frappent brutalement le sol et qui me rapprochent chaque fois de lui. Il me lance d'autres projectiles en ricanant, et je continue d'écraser l'humus de mes puissantes pattes pour essayer de le rattraper. Je bondis sur les arbres lorsqu'il s'arrête, j'arrache l'écorce en essayant de grimper à sa suite, mais j'écope de nouveaux jets de fruits et il reprend sa course. Je recommence à le pourchasser en grondant et en lui lançant des claquements de mâchoires menaçants, mais mon assaillant n'a pas fini de s'amuser et il me nargue encore de longues minutes. J'accélère la cadence, m'énerve d'avantage sur les écorce des troncs d'arbres innocents. Jusqu'à ce que cette saleté de semi-Homme me sème dans les branches d'arbres, et que ma respiration soit trop douloureuse pour que je continue la poursuite. Je laisse tomber, et je fais demi-tour en espérant qu'il ne reviendra pas à la charge.
Les pattes fatiguées mais l'esprit en ébullition, je cherche un moyen de me défouler. Alors, dans la prairie aux grenats que j'ai rejoins, je trouve une pierre, un énorme caillou de plusieurs kilos, que je me mets à tirer entre mes puissantes mâchoires. De long en large, en travers et à l'envers, je m'efforce de la traîner en reculant ou en avançant, la tête tournée sur le côté, et de l'emmener ainsi le plus loin possible pour faire travailler mes membres et mes mâchoires, et aussi détourner mon esprit en colère de cette humiliation faite par une créature mi-humaine, mi-animale. Non que qui a bien pu créer une bête telle que le singe ? Sert-il a nous rapprocher des bipèdes ? A nous rappeler qu'ils sont aussi animaux que nous, et que nous sommes égaux ? Dans ce cas, ce sont les bipèdes qu'il aurait dû aller canarder ! Je gronde, continue de tirer jusqu'à ce que mes mâchoires en deviennent douloureuses, et là encore je continue, borné et toujours trop en colère pour décider de rentrer chez les miens au risque de piquer une crise sur un innocent Navnik qui croiserait alors mon chemin. La pierre est dure entre mes crocs, mes pattes tremblent presque de ce poids ajouté à celui de mon corps, mais elles me restent fidèle et tant que mon esprit décide d'avancer, mes pattes obéissent. Quand, soudainement, je laisse tomber la pierre devant moi. La langue pendante, je la regarde, et je regarde le sillon de terre que j'ai laissé en la traînant. J'ai ainsi tracé un sacré chantier, alors je m'octroie une bonne sieste et je me laisse tomber dans la terre meuble pour y dormir quelques heures.
Je me réveille lentement, m'étire faiblement et me met en route pour une simple balade de routine. Peut-être trouverais-je une proie, mais ce n'est pas mon objectif premier. Je marche tranquillement, puis me met à trotter sans plus de conviction et je hume les effluves sans trop chercher quoi que ce soit. Soudain, des glapissements incessants attirent mon attention, et je me dirige vers l'origine du bruit pour m'enquérir de la situation. Je m'avance dans le plus grand silence, me couche au sol et rampe pour essayer de surprendre ma proie potentielle. Je découvre derrière des arbustes, un faisan bien dodu qui semble fouiller dans la terre pour y trouver de quoi se nourrir. Je rampe un peu plus m'avance discrètement, le rejoins presque. Et au dernier moment, je me projette en avant pour essayer de le capturer entre mes crocs. Mes mâchoires claquent à quelques centimètres de lui, mais il saute et m'échappe, avant de se mettre à courir à toute vitesse. Je ne savais pas ces bêtes capables d'une telle vitesse, mais je me lance à sa poursuite et je frappe le sol de mes pattes en essayant de le rattraper avant qu'il n'atteigne la sortie de la forêt. Malheureusement pour moi, il se jette dans les airs en un bond fulgurant et se met à battre des ailes avant que j'aie le temps de refermer mes mâchoires sur son corps, me laissant atterrir lourdement sur mes pattes, les crocs vides.
Les pattes en feu après une telle course, je rejoins la plage blanche où j'aime me détendre lorsque mon esprit est trop embrumé. Je me laisse aller sur le sable froid et je regarde le temps filer en écoutant seulement le son des vagues devant moi, et le bruit du vent dans les roches qui bordent la rive à son extrémité. Lorsque mes muscles semblent de nouveau froids, ou plutôt disposés à travailler encore, je me relève et me dirige vers l'eau. Je m'immerge lentement, habituant peu à peu mon corps à la température de l'eau, et je fini par ne plus avoir les pattes dans le sable. Je me met alors à nager, repoussant mes limites en tentant d'atteindre l'autre bout du monde, là où personne n'est jamais allé et où je rêverais de découvrir de nouvelles terres, prospères pour ma meute. Je commence à nager à contre-courant, sentant les muscles de mon corps tout entier se mettre à chauffer malgré l'eau glaciale, et regardant régulièrement autour de moi si je parviens à me déplacer ou non. Je remarque après de longues minutes, que le courant est bien plus fort que mes muscles, et je découvre qu'il m'emporte inexorablement vers les roches, là o les vagues me tueront si je me laisse emmener jusque là. Alors, je bats des pattes bien plus fort, avec beaucoup plus d'énergie, et je m'efforce de me débattre contre la marée pour rejoindre enfin la rive. Et lorsque je m'écroule sur le ventre dans le sable froid, c'est rompu de courbatures que je m'endors lourdement. |
| En savoir plus Messages : 15874
Points : 994
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Sam 7 Nov - 17:49 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 9 |
| En savoir plus | Sam 7 Nov - 17:50 | |
|
Jauges : 79 / 73 / 72 Lancer de dés : 9 + 5 = 14 Couché sur le sol, je reste parfaitement immobile et complètement silencieux, plus discret qu'une ombre. Cela fait plusieurs heures que je suis là. J'aurais dû partir plus tôt, mais les piaillements des animaux juteux m'ont empêché de m'en aller malgré l'omniprésence des Hommes et de leurs chiens. Alors je suis là, devant l'un de leurs enclos à bêtes, à attendre que les derniers soleils s'éteignent dans les tanières et que les chiens soient renvoyés à la niche pour la nuit. J'attends d'entendre les chaînes cliqueter sur le collier, m'indiquant que la voix est libre et que si je me fais découvrir, j'aurais le temps de fuir avant que les clébards ne soient lancés à ma poursuite. Je suis si silencieux qu'aucun des chiens ne m'a encore repéré, et je suis si bien caché que les bipèdes n'ont rien remarqué. Même les poules sont aussi calmes que si elles étaient en parfaite sécurité. Pourtant je suis là, juste derrière le grillage, à rôder tel un renard vicieux. Mais je suis un loup, et je suis là pour tuer et nourrir ma meute. Un large sourire étire mes babines, le dernier soleil vient de s'éteindre dans la tanière la plus proche. J'inspire, déglutis, et me relève en silence. Je commence à gratter la terre juste au niveau du grillage, m'accrochant parfois les griffes dans ce dernier. Mais je continue, jusqu'à creuser un passage. Alors, je fais le tour de l'enclos, toujours aussi silencieux, et je surveille le sommeil de mes proies. Je reviens à mon point de départ, je me couche au sol et je rampe sous le grillage. Le passage est très étroit, alors le grillage tinte lorsque je passe mes côtes, mais je m'immobilise dès qu'un chien semble bouger une oreille, et je continue dès lors qu'il se rendort paisiblement. Je me faufile dans l'enclos ainsi plongé dans la pénombre, et je me mets à ramper pour arriver jusqu'à l'entrée de la tanière aux mets. Je tends le coup, entre la tête dans entrebâilleur de la cachette et y hume les odeurs délicieuses des créatures. Hm ... Les effluves du poulet frais ... Je me lèche les babines, et j'aboie pour faire paniquer les proies. Evidemment, elles sautent toutes au plafond en hurlant de terreur, et la seconde qui suit toutes les bestioles font des bonds dans tous les sens et perdent la moitié de leurs plumes dans la panique. Excité par tant de mouvements, je me mets à sauter de droit à gauche et de gauche à droite en claquant des mâchoires pour attraper la première qui me viendra entre les dents. Je manque une première cible, puis une seconde et je les loupe les unes après les autres, tandis qu'elles se jettent dehors en piaillant et en continuant de bondir et de voler tant bien que mal. Je les y rejoins, je continue mes cabrioles dans tous les sens jusqu'à refermer les crocs sur une grosse boule bien dodue, que je perce fort de mes canines puissantes. Les aboiements rageurs des chiens me parviennent alors, et je me faufile sous le grillage avec ma proie en gueule pour me mettre à courir aussi vite que mes pattes me le permettent. + une poule
|
| En savoir plus Messages : 15874
Points : 994
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Sam 7 Nov - 17:50 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 9 |
| En savoir plus | Dim 8 Nov - 9:13 | |
| Lancer de dés : 9 + 5 = 14 Je me balade sans le moindre objectif, si ce n'est de me délier un peu les membres. L'absence de Sayian me pèse chaque jour un peu plus, et je commence à avoir du mal à résister à l'envie de charger seul le camp des hommes pour le retrouver. Mais, je sais que ce serait une idée insensée, alors je m'abstiens et je continue de chasser pour nourrir les guerriers Navniks et progresser par la même occasion. Aujourd'hui encore, j'ai passé la journée à m'entraîner et à travailler dur pour subvenir aux besoins des miens. Je décide de me reposer par une simple balade, quand brusquement, des galopades attirent mon attention et me font redresser la tête. Je cherche d'où vient le bruit, quand une bête me percute de plein fouet et m'envoie valser dans les fourrés. Je gronde en atterrissant lourdement sur le flanc, et je me redresse aussitôt. L'énorme bête n'est autre qu'un sanglier de deux bonnes centaines de kilos qui semble particulièrement furieux. Je lui fais face, je gronde, je montre les dents. Il frotte le sol de son sabot, me fixe dans les yeux. Il n'a pas peur, il est furieux. Il me charge, j'aboie de rage et je me décale à la dernière seconde pour le pas gagner ses défenses dans les flancs. Je charge à mon tour, prenant sa suite, et je lui mords l'arrière-train. Son cri terrible me glace le sang, je marque un temps d'arrêt avant de filer de côté pour éviter une nouvelle attaque.
Le temps d'inspirer un coup et c'est une seconde de perdue. L'animal me percute de toute sa masse, m'écorche le flanc alors que je grogne de douleur en m'étalant au sol. Depuis quand les sangliers sont-ils si agressifs ? J'entends d'ici les voix des chiens de chasse. Je crois que cet énorme mâle adulte a échappé à une battue, et peut-être me prend-il pour l'un de ses poursuivants. Il ne me laisse pas le temps de me relever, me charge à nouveau. Je me relève de justesse pour l'esquiver une nouvelle fois, roulant sur le côté pour me remettre face à lui. Je claque des mâchoires, montre les dents, gronde férocement. Il gratte le sol, revient à la charge, et je l'imite dans le même temps. Je bondis en avant au dernier moment pour passer par-dessus ses dangereuses défenses, et je lui lacère le dos de mes griffes avant de m'écraser lourdement sur le sol meuble. Essoufflé, c'est l'adrénaline et la peur qui me remettent debout dans la seconde. Je suis de nouveau en face de mon assaillant, et les voix des chiens se rapprochent. Je bondis en avant, glisse tout près de ses défenses. Il penche la tête en jappant pour me percuter et me perforer la chair, mais je roule au dernier moment en fauchant ses courtes pattes, l'envoyant rouler au sol. C'est un cri furieux qui résonne à mes oreilles lorsqu'il roule sur lui-même, incapable de se redresser. Je le rejoins immédiatement, prêt à l'achever, mais ses dents attrapent ma cuisse et me tirent vers le bas, me faisant perdre l'équilibre.
Je geins douloureusement, retiens ma voix pour ne pas attirer davantage nos ennemis communs, et je balance mes postérieures dans l'estomac de mon assaillant pour le faire lâcher prise. Dans un nouveau cri, il me libère de son étreinte sanglante, me laissant en équilibre sur trois pattes. Nous nous relevons en même temps, chargeons en même temps. Je recommence le même manège. Je me projette en avant, je glisse sur le sol et je roule sur le côté à la dernière seconde. Mais cette fois, je lance mes puissantes mâchoires sous sa gorge et je la lui arrache voracement. Son hurlement d'agonie me rend presque sourd l'espace d'un instant, avant que je reprenne rapidement mes esprits pour entendre et sentir les chiens se rapprocher dangereusement. Alors, laissant là son corps se vider de son sang, je pars en trombe à la rencontre des chasseurs pour les prendre à ma suite et les mener vers une fausse piste. Je dévale les sentiers à toutes pattes, tente de me rapprocher d'eux avant qu'ils ne soient trop près de ma proie, et je les oblige à me suivre en les attirant sur une piste bien loin de la nourriture que je réserve à ma meute. L'animal à cesser de hurler, alors les chiens se concentrent sur moi et je n'ai aucun mal à les emmener là où je veux. Je les sème en me faufilant dans des terriers aux nombreuses galeries, et je sors de l'autre côté sans qu'aucun de mes poursuivantes n'ait pu me coller au train.
+ un sanglier |
| En savoir plus Messages : 15874
Points : 994
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Dim 8 Nov - 9:13 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 7 |
| | | Un chasseur sachant chasser [Chasse continue] | |
|
|
|