Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
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Un chasseur sachant chasser [Chasse continue] | |
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| Mar 10 Nov - 7:34 | |
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'Dé de chasse' : 2 |
| En savoir plus | Mar 10 Nov - 7:34 | |
| Lancer de dés : 2 + 6 = 8 J'entends les frémissements de ma proie depuis plusieurs minutes, mais pour l'instant impossible de la visualiser ni de savoir où elle se cache. Pourtant je sais qu'elle est là, quelque part, et je suis persuadé qu'elle me nargue à sa manière. Elle fait exprès d'être bruyante, elle sait que je ne peux pas la voir. Soudain, quelque chose tombe d'un arbre. Je relève la tête, et je la repère enfin. Ma proie est petite et rousse, touffue, agile et vive. Un écureuil. Je bondit sur l'arbre, griffe l'écorce en grondant, j'essaie de grimper pour le rejoindre, j'essaie de l'attendre. Mais lui reste là-haut, perché sur sa branche, à attendre que je perde patience et que j'abandonne. mais il a fait tomber sa propre nourriture, et il ne pourra pas rester là-haut indéfiniment, il devra bien descendre chercher de quoi se nourrir. Je le vois qui saute de branche en branche. Excité par ses déplacements, je gronde et je saute sur les troncs en essayant désespérément de suivre son mouvement, d'attraper sa banche pour la faire descendre et le ramener à mes crocs. Je m'écorche les pattes sur l'écorce, m'acharne et arrache la couche protectrice de l'arbre dans mes vaines tentatives. Les minutes s'écoulent, et l'autre continue de me narguer en passant de branche en branche, d'arbre en arbre sans jamais se lasser et sans jamais s'éloigner vraiment de moi. Je commence à perdre patience.
Je lance des aboiements agacés vers le ciel comme pour le défier de venir me rejoindre. Il répond par des couinements incessants et particulièrement énervants, qui me font japper de plus belle. Notre ronde me donne le tournis, sa course me fait voir mille et une étoiles mais je continue de m'acharner et de le suivre dans sa course folle. Mes pattes trépignent sur le sol meuble, dessinent un cercle d'incessants virages. Les troncs sont marqués par mes griffes et mes crocs, et l'autre semble toujours aussi obsédé par sa noisette que je le suis par sa propre vie. Je souffle, commence à me fatiguer et à me lasser. Je m'apprête à abandonner, puis je change de tactique. Je m'éloigne dans les fourrés, disparais entre les arbustes feuillus. Je me couche à plat ventre, guette les moindres mouvements de ma cible, et ne bouge plus. Les minutes passent avant qu'il ne descende enfin de son promontoire protecteur, mais il se sent enfin en sécurité, croyant que le loup est parti. Je sors brutalement de ma cachette, fonds sur lui, l'écrase de tout mon poids et roule avec lui dans un talus de feuilles mortes alors que ses crocs s’étouffent dans le pelage de mon poitrail. Je plonge mes crocs dans sa fourrure pendant que nous roulons ensemble, et je plante mes dents dans sa chair en lui transperçant la nuque, l'abattant avant même d'avoir repris mon équilibre.
+ un écureuil |
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| Mar 10 Nov - 7:34 | |
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'Dé de chasse' : 4 |
| En savoir plus | Mar 10 Nov - 7:34 | |
| Lancer de dés : 4 + 6 = 10 Tapis dans les herbes courtes, je suis visible mais pas repéré. Je l'observe encore un moment, elle fait des allers retours incessants entre son terrier bien caché, et la prairie où elle déniche probablement de quoi se nourrir. Bientôt elle entrera en hibernation. Je dois faire vite avant qu'elle ne disparaisse sous terre jusqu'à la belle saison. J'inspire profondément, me concentre, et je fonds dans sa direction comme si je glissais sur l'herbe humide. Elle ne me voit qu'au dernier moment, se précipite vers sa tanière. Mais je cours plus vite, et je lui barre le passage pour la faire détourner de son chemin. Je lui bloque la route en grondant, elle se redresse pour paraître plus impressionnante et je saute en avant sans décoller mes postérieures du sol, pour lui faire peur et lui montrer qu'elle ne m'effraie pas. Je montre les dents, retrousse les babines, hérisse mon pelage. C'est elle qui doit trembler, pas moi. C'est elle qui doit sentir l'adrénaline de la peur monter en elle, courir ans ses veines, lui donner effroyablement chaud et froid en même temps. Je claque des mâchoires, m'avance vers elle. Sa seule issue est derrière moi. Pour l'atteindre, elle doit affronter l'équivalent pour elle d'un humain pour moi, et ce n'est pas chose facile. Je lève une antérieure, prêt à l'attaque, lorsqu'elle se met à siffler. Elle en aura mis du temps, pour prévenir ses congénères du danger imminent !
J'entends les galopades dans les terriers autour, dessous, derrière moi. Les marmottes s'agitent là-dessous, toutes les issues sont fermées et condamnées. Plus personne ne sortira, et plus personne n'entrera. Je m'avance d'un pas, la marmotte recule et se redresse sur ses pattes comme pour me menacer. J'avance encore, elle tente de se faire plus grande à nouveau. Soudain, je bondis sur elle, lui mord la tête et recule lorsque ses griffes lacèrent mon poitrail. Je me retourne vivement pour lui asséner un coup de tête et je reprends ma position initiale. Je gronde à nouveau, elle se pose sur ses quatre pattes et hérisse son pelage en grognant d'une voix bien étrange, puis elle s'avance vers moi comme si elle n'avait pas peur. Je sens la peur dans ses effluves, mais elle la combat, elle me défie. Alors je recule légèrement, lentement, faisant attention où je pose les pattes sans la quitter des yeux. Puis j'avance, dressant les oreilles, claquant des mâchoires devant elle, cherchant à l'intimider et, au mieux, à la mordre. La marmotte siffle à nouveau, me cingle le visage d'un violent coup de patte. Je saute dans la mêlée, lui mord épaules et cuisses, nuque et bas-ventre. Je m'étire, me contorsionne, attrape la bête puis la relâche, et je danse avec elle dans un ballet mortel pendant des minutes qui me semblent interminables. Elle se faufile sous moi, tente d'atteindre sa tanière. Je me jette sur elle, lui frappe la tête pour la sonner.
Et c'est là qu'elle se met à courir. Je la suis à pleines pattes, je fonce dans une direction ou une autre, virant de gauche ou de droite brutalement pour suivre sa cadence. Son petit corps est trapu mais vif, elle a bien plus de capacités que moi pour freiner sec et tourner d'un seul bond. Pourtant je m'accroche à mes capacités acquises au fil de mes années de chasse, et je lui colle au train pendant plusieurs dizaines de mètres. Elle freine devant une galerie condamnée, se retourne et repart de plus belle. Elle a compris que je la tuerais si elle ne se cache pas. Elle essaie de prendre la fuite. Je cours derrière elle, si vite que je la dépasse sans parvenir à planter mes crocs dans sa chair. Je me retourne, glisse sur le sol, reprends ma course effrénée contre ma proie. Une autre galerie, tout aussi close que la précédente. Je ne m'arrête pas à temps, elle gagne quelques secondes d'avance sur moi. Et je comprends rapidement, après encore quelques galeries closes, qu'elle va tenter de rejoindre sa propre tanière, dernière ouverture envisageable. Je pousse sur les muscles de mes postérieures, me projette en avant et m'efforce de la rattraper. Son terrier n'est plus qu'à quelques dizaines de mètres, les secondes me sont comptées. Je bondis en avant, percute l'antre de mes postérieures et me projette sur elle de tout mon poids. Sa surprise est marquée par un sifflement strident avant que je ne lui brise la nuque.
+ une marmotte |
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'Dé de chasse' : 9 |
| En savoir plus | Mar 10 Nov - 7:35 | |
| Lancer de dés : 9 + 6 = 15 Je slalome entre les arbres à une vitesse fulgurante, je me propulse en avant pour le rattraper. Ses longues jambes fines le font bondir comme s'il était doté de muscles bien supérieurs aux miens, pourtant j'arrive à le suivre depuis l'orée de la forêt et ce n'est pas maintenant que je vais laisser tomber la chasse. Déjà blessé au niveau du cou et de l'échine, j'ai rapidement vu son état de faiblesse accentué par l'absence de harde autour de lui. Les daims ne vivent pas seul, aussi je savais qu'il était mourant. J'ignore où est parti le prédateur qui l'a attaqué en premier, mais visiblement la proie était toute trouvée pour un loup seul tel que moi. Je fonce entre les arbres, manque de rentrer dans certains mais me retiens de justesse et finalement, je coupe la route à ma cible première. Il freine des quatre sabots, les yeux exorbités par la terreur, et tente de faire demi-tour. Grondant férocement je saute puissamment pour agripper mes crocs à sa gorge, et alors qu'il rue violemment pour se débarrasser de moi je m'efforce de griffer son poitrail avant force et conviction. Je ne lâche ma prise sur sa gorge que lorsque la peau semble sur le point de céder, et je retombe lourdement sur mes pattes pour recommencer à poursuivre le fuyard qui, déjà ralentit peu à peu sa course. Pourtant je ne l'attaque pas à nouveau, pas encore. Ces bêtes sont trop dangereuses, autant attendre qu'il se fatigue tout seul et me tombe entre les pattes.
Les minutes s'écoulent ainsi tandis que mes pattes foulent le sol au rythme du daim. Sa fatigue pointe le bout de son museau rapidement, trop épuisé par ses premières blessures et, probablement, une précédente course poursuite contre ses premiers assaillants qui a dû le laisser déjà dans un sale état. Je bondis en avant, atterris lourdement au sol en n'ayant pas pu planter mes crocs dans son épaule comme je le voulais. Il rue encore sacrément bien, ce bougre. Je lui tourne autour, il s'arrête et me suit du regard en tournant sur lui même. Il n'a plus la force de courir, un bon point pour moi. Je m'avance, recule pour éviter ses sabots meurtriers, m'avance encore et parviens parfois à mordre dans sa chair, le harcelant de coups de griffes et de crocs. Il s'affaisse brutalement, je profite de l'occasion pour me jeter sur son échine et la lui mordre avec autant de force que je le peux, tentant d'arracher la chair en vain. La cuirasse d'un être vivant est encore bien trop souple, bien trop épaisse. Je gronde, m'acharne, il se relève en tremblant et m'éjecte de son dos. Je me reçois sur le flanc, jappe de douleur, mais je reviens à la charge et je lui frappe le postérieur de mes pattes avant pour le faire tomber à nouveau. Il tente de se relever, échoue, et je le harcèle au niveau de l'avant-main. Cette fois, il est à moi. Dans un grondement furieux, je me projette vers sa gorge et la capture entre mes crocs puissants. Il essaie de se dégager mais mon poids le fait tomber sur le flanc et il n'a plus la capacité de se relever. J'attends le goût du sang dans ma gueule, et l'arrête de son coeur battant dans sa trachée. Un de plus pour les miens.
+ un daim |
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| Mar 10 Nov - 7:35 | |
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'Dé de chasse' : 9 |
| En savoir plus | Mer 11 Nov - 9:37 | |
| Lancer de dés : 9 + 6 = 15 Les glouglous incessants me donneraient presque mal à la tête, si je n’étais pas si proche de l’objectif que je me suis fixé il y a longtemps. Ce n’est que la dernière ligne droite. Bientôt, je serais devenu un si bon chasseur qu’aucune proie ne pourra plus me résister. Je trépigne d’impatience, mais je garde mon sang froid et je continue de traquer cette bestiole qui se planque incroyablement bien, pour un animal ayant cette voix-là. Je jappe, renifle encore le sol et continue d’avancer. J’ai beau entendre sa voix, j’ai l’impression désagréable qu’il est tout autour de moi et qu’il ne me lâche pas. Mais je ne le vois pas. Encore et toujours, je ne trouve rien d’autre que des traces de son passage sans arriver à le dénicher lui. Ce foutu dindon a une capacité de camouflage vraiment impressionnante. Je me couche au sol, rampe sur plusieurs mètres. Je m’éjecte d’un buisson en pensant le trouver là, mais toujours le vent et sa voix qui me nargue avec insistance. Je continue mes recherches, je détaille chaque recoin de la forêt, chaque arbre, chaque bosquet. Je finirais bien par le localiser. Sa voix ne peut pas être seulement dans ma tête, il est forcément là, quelque part, à attendre sagement que je prédateur que je suis le trouve enfin. Soudain, des grattements. Le bruit des griffes contre la terre, et je comprends qu’il n’est plus très loin. Je m’avance de plusieurs mètres, recule, je saute par-dessus un buisson et je me mets à courir. Là, droit devant. Il est juste à ma portée, je ne le manquerais pas cette fois. Je fonds droit sur lui, tous crocs dehors et griffes en avant. Je laboure le sol de mes pattes, et j’atterris dans la clairière dans un bond impressionnant.
Il relève la tête, me toise une seconde, puis part en courant. Ses gloussement montent en intensité, il devient ivre de peur et tournoie dans la clairière à un rythme effréné. Je ne le lâche pas d’une semelle, lui colle au train, je bourine le sol avec un seul et unique objectif en tête : planter mes crocs puissants dans sa gorge tendre. Mes pattes frôlent à peine le sol, faisant voleter les feuilles dans leur sillage, et la forêt entière semble retenir son souffle au-devant de ce spectacle extraordinaire qu’est la chasse d’un loup solitaire. Je le rattrape presque, il glousse de plus belle, et par mes souvenirs, le goût du sang de ses semblables me monte à la tête. Je souffle d’excitation, je ne tiendrais pas jusqu’à la réserve des miens, je crois que je vais le dévorer sur place. Il tente de voler, rase le sol quelques mètres et retombe lourdement sur ses pattes mal habiles. Je fonds sur lui, saute sur son dos, l’écrase sous mon poids. Je roule dans la terre avec lui, attrape sa peau entre mes dents mais ne parviens pas à garder ma prise et le relâche. Je retrouve mon équilibre aussitôt, lui fais face, bondis à sa suite et le percute à nouveau. Il tombe en gloussant comme un dingue, comme si sa voix désagréable pouvait le sauver de son funeste destin. Je grogne, plonge mes crocs dans son plumage sombre et le sang coule doucement entre mes dents. Je ricane contre son corps, les canines plantées dans sa chair, et je le laisse se débattre comme une furie pour essayer de se dégager. Il ne réussit qu’à se blesser davantage, jusqu’à ce que je déplace mes crocs sur sa gorge pour lui briser la nuque.
+ un dindon |
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| Mer 11 Nov - 9:37 | |
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| En savoir plus | Mer 11 Nov - 9:37 | |
| Lancer de dés : 6 + 6 = 12 Je cours à toutes pattes, slalome entre les arbres et m’agrippe à certains pour freiner ou pour prendre appuis et me balancer en avant. J’accélère, m’arrête brutalement et repars en trombe. Je m’acharne à continuer de m’entraîner ainsi pendant de longues minutes, jusqu’à ce que mes muscles me brûlent et que mes pattes me semblent coulées dans du béton armé. Je m’arrête alors enfin, fatigué mais vidée d’une énergie négative que je peux désormais remplacer par ce que l’on nommerait ailleurs de bonnes ondes. J’inspire profondément, souffle tout l’air de mes poumons et recommence pour que mon cœur reprenne un rythme régulier. Je me laisse alors aller dans la terre meuble et je ferme les yeux, reposant mon corps et mon esprit après ce dur labeur. Je laisse les minutes passer, puis les heures, et je suis réveillé par un grognement sourd qui m’alourdis les sens et m'engourdis l'esprit. Je mets du temps avant de reprendre vraiment conscience, et encore plusieurs secondes avant de comprendre l'urgence de la situation. Je me relève en sursaut, cherche d'où vient la menace, et trouve en face de moi un gros renard roux au pelage hérissé qui me dévisage comme si j'étais sa proie. Je penche la tête sur le côté, j'essaie de comprendre ce qui peut bien lui arriver, mais il m'attaque aussitôt. Dans un jappement surpris je fais un bond en arrière, et je claque des mâchoires par réflexe pour le faire reculer. Il s'exécute, mais ne cesse de gronder et me fixe dans les yeux, défiant.
Je gronde, le toise en retour, avance d'un pas vers lui. S'il croit qu'il m'impressionne, il se met la griffe dans l'oeil. Je bondis dans sa direction, il recule mais charge aussi et me mord le museau. Je jappe, recule, et avance encore une fois. Tous crocs dehors, je saute dans sa direction et lui mords l'échine. Il couine, me lance de violents coups de griffes, s'acharne à essayer de capturer ma peau entre ses crocs. Je me retrouve prisonnier de ses dents acérées, ses griffes me labourant le poitrail tandis qu'il tente de déchiqueter mon museau de ses crocs. Je me secoue, essaie d'atteindre son corps avec mes mâchoires. Je me contorsionne tant bien que mal pour le mordre, le capturer et lui faire lâcher prise sur ma gorge. Par chance il n'a attrapé que la peau, et j'ai encore la place pour respirer. Mais l'entreprise me fatigue, et pendant quelques secondes je me demande si je parviendrais à me sortir de cette sale aventure. Je ne comprends même pas pourquoi il s'est jeté sur moi. Je me contorsionne brutalement, recule vivement et me tourne si vite que son corps vole, accroché à ma gorge. Je fais face à un arbre de manière à lui faire percuter le tronc, et dans un cri strident il relâche enfin sa prise sur ma gorge pour se laisser rouler au sol. Je prends de l'élan en m'élevant sur mes pattes postérieures, et je me jette sur lui en grondant férocement pour lui asséner des coups de crocs brutaux et carnassiers. Le sang gicle dans ma gueule, ses muscles tendres se déchirent sous la force de mes mâchoires et je le déchiquette vivant alors que sa voix hurle sa douleur. Ses cris d'agonie résonnent encore à mes oreilles lorsque la vie le quitte, et j'emporte son corps vers les terres de ma meute.
+ un renard |
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'Dé de chasse' : 10 |
| En savoir plus | Mer 11 Nov - 9:37 | |
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Jauges : ? / ? / ? Lancer de dés : 10 + 6 = 16 Je meurs de faim. Les jours raccourcissent, mais pas la taille de mon estomac et encore moins le nombre des miens. Chaque jour de nouveaux membres rejoignent nos rangs, et je reste le seul chasseur Navnik. Je soupire, la faim me tenaille mais je refuse de me servir dans les réserves de la meute. Nous aurons bientôt besoin de forces pour nous battre contre les humains, et il est hors de question que ce jour-là la réserve soit vide parce que j'aurais eu la flemme de chasser une fois. Non. Je suis un chasseur, et je dois remplir le garde manger, pas le vider. J'inspire profondément, je me concentre, et je pars en chasse. Il est temps que je termine le travail, parce que le changement est proche et que la guerre se prépare. Impitoyable, furtive, elle arrive à pas de loups et se fait discrète, mais je sais qu'elle nous tombera dessus avant que nous ayons le temps de réaliser. D'ailleurs parlant de la guerre, autant affaiblir l'ennemi tant que j'ai la force de le faire, n'est-ce pas ? Je me dirige allègrement vers le village des hommes que je contourne, et je rejoins leurs enclos où paissent les bêtes qu'ils enferment en attendant de les tuer. Je n'ai jamais compris l'intérêt qu'ils avaient à enfermer des proies. Où est le plaisir de la chasse ? Où est la satisfaction d'avoir usé ses muscles pour capturer une proie ? Les bipèdes sont bien difficiles à suivre. J'entre dans le premier enclos, où de grosses créatures au coccyx saillant broutent l'herbe sans trop d'énergie. Je m'avance vers la première, qui me lance un regard doux et totalement détendu, comme si le prédateur ne lui faisait plus peur. Je m'avance davantage, jusqu'à la rejoindre et presque coller ma truffe à la sienne. C'est là qu'elle semble prendre conscience que je ne suis pas un chien. Je ne suis pas l'un de ses gardiens. Je gronde, montre les dents, et la bête s'affole. Elle part en courant, rue, et jamais de ma vie j'aurais pensé que les vache pouvaient ruer. Je la suis dans la seconde, bien décidé à l'abattre, même si je sais pertinemment que seul je n'ai pas la moindre chance d'arriver à mes fins. Rassemblant le troupeau à coups de crocs et d'aboiements brefs, je m'efforce de repérer l'animal le plus faible du troupeau. Je jette mon dévolu sur un petit et sa mère, déjà isolés du groupe. Le veau ne doit pas avoir plus de quelques jours, un animal bien en retard sur la saison des naissance et je ne m'en plaindrais pas. J'éloigne le troupeau en claquant des mâchoires près des jarrets, puis je me concentre sur mes cibles et je commence à leur tourner autour pour les mettre en route. Je les fais courir de force, les fais paniquer, et m'arrange pour épuiser la mère en harcelant le petit et en la poussant de ce fait à me tenir à distance de lui. Les yeux exorbités de ma cible ne me font que plus plaisir, et je continue ainsi de danser avec eux en les faisant courir et en faisant des bonds d'un côté et de l'autre pour tantôt me rapprocher du petit, tantôt m'en éloigner sous les cornes menaçantes de sa mère. Je n'ai de cesse pendant un long moment, de la harceler et de la crever à la tâche, jusqu'à ce que ses coups de tête ne soient lus que des tentatives désespérées de me faire reculer sans plus aucune conviction. Alors, je commence à harceler le petit et à le blesser. Ses cris de terreur et de douleur m'excitent, et même si sa mère continue de le défendre, elle n'a plus la force de lutter contre mon acharnement mortel. Je finis par faire couler le sang du veau par plaies douloureuses, et je parviens même à force de mes efforts, à le faire tomber au sol. Il se relève tant bien que mal, mais j'éloigne sa mère et accours vers lui pour le faire souffrir à nouveau, pour l'épuiser et commencer à dépecer sa chair autant que sa vie me le permet. Les minutes sont les dernières de sa courte existence, mais aussi les plus longues pour lui. Je ressentirais presque l'agonie qu'il partage par ses pleurs, si je n'étais pas un prédateur et si de sa mort ne dépendait pas la vie des miens. Finalement, après avoir éloigné assez la mère, je me précipite sur le petit et avant qu'elle ne nous ait rejoint, je le prends à la gorge pour étouffer. J'attends d'entendre son dernier souffle, mais déjà la vache revient à la charge et je dois m'éloigner pour recommencer le manège. Menaçant, grondant, je l'éloigne à nouveau. Je réitère l'exercice jusqu'à ce que du veau il ne reste aux yeux de la vache qu'un corps inerte qui ne ressemble plus en rien à sa progéniture. + un veau
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| En savoir plus | Mer 11 Nov - 9:38 | |
| Lancer de dés : 6 + 6 = 12 Non content d'avoir chassé un veau pour nourrir les miens, me voilà revenu sur les terres des bipèdes pour y dénicher autre chose. Quelque chose de plus petit, mais de toute aussi juteux. Je m'approche de cet endroit plein de boue et de pain rassi, où crèchent ces bêtes puantes et grognantes qui se bouffent entre elles lorsque leurs dents ne sont pas coupées. Le cannibalisme chez les porcs est si fréquent que je me demande parfois comme l'espèce peut survivre. Enfin bon. Me voilà qui entre dans cet endroit répugnant, et je cherche immédiatement les cage des bêtes allaitantes. Pas la peine de me fatiguer sur des adultes, je ne me vois certainement pas traîner une carcasse de deux cent kilos jusqu'à la réserve de ma meute. Un petit, en revanche, c'est une toute autre histoire. Je hume les effluves, cherche dans mes souvenirs et me rappelle que l'odeur des petits est souvent celle qui est allègrement précédée par l'odeur sucrée du lait maternel. J'entre dans ce qui me semble la tanière maternelle, et j'y découvre des cases minuscules où sont entassées les énormes femelles, couchées sur le flanc, alors que les petits se battent pour accéder aux tétines. Je les observe de longues secondes, essaie de dénicher déjà le plus faible de la nichée. Ils ont pourtant tous l'air bien vivants, bien déterminés à voir le prochain soleil se lever.
Je m'avance, m'assure que les femelles adultes ne peuvent pas bouger, et lorsque malgré leurs cris et leurs mouvements de panique elles ne bougent pas, je prends confiance et je saute par dessus les grilles pour observer les petits. Ces derniers s'agitent, bougent dans tous les sens. Alors je commence à jouer au tape-taupe, lançant mes pattes entre les grilles pour tenter d'en attraper un, trébuchant parfois et me redressant pour recommencer la pêche plus loin. Je joue ainsi à cache-cache pendant de longues minutes, à rentrer ma gueule entre les grilles pour essayer d'attraper quelque chose, et ressortant les crocs vides pour recommencer encore au grillage d'après. Je glisse de nombreuses fois, m'écrase à plat ventre contre les grilles et je me redresse tant bien que mal en jappant de douleur, mais je fini par réussir à capturer un petit qui se terrait dans un coin en espérant que je m'occuperais de ses frères et soeurs apeurés et paniqués. Je lui agrippe le nez de mes crocs, et je tire brutalement pour le soulever de terre et l'emporter avec moi. Là, hors de sa cage, je le lâche dans l'allée et il se met à courir sans cesser de hurler de sa petite voix stridente. Je gronde, lui cours après dans toute la longueur de l'entrepôt, et je peine à le suivre dans les recoins de paille. Mais, lorsque je referme enfin mes mâchoires sur lui, je ne le lâche plus jusqu'à ce qu'il rende son dernier souffle. Alors je quitte les lieux dans le plus grand vacarme que les truies entretiennent, et je disparais derrière les clôtures sans plus m'inquiéter de la présence éventuelles des chiens de garde.
+ un porcelet |
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Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Mer 11 Nov - 9:38 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 11 |
| En savoir plus | Jeu 12 Nov - 11:39 | |
| Lancer de dés : 11 + 6 = 17 Je m'efforce de rester le plus discret possible. Je rampe sur le sol depuis plusieurs mètres, mais j'ai peur que ce ne soit pas suffisant. Le lièvre redresse la tête, je m'immobilise. Il guette les alentours, essaie de dénicher un éventuel prédateur avant de se faire surprendre. Je bondis à sa suite avant qu'il ne prenne la fuite, et le voilà qui cavale à toutes pattes en espérant me semer. Je grogne de frustration, mais je pousse plus fort sur mes pattes et j'accélère la cadence. Le rythme de mon coeur va crescendo, et bientôt je sens mes veines pulser à mes tempes. Je ne m'arrête toujours pas, vire à gauche une seconde après le lièvre et continue de le poursuivre. Une détermination farouche luit dans mon regard, ce n'est pas ce soir que je cesserais de chasser les lapins. Ils sont certes petits, mais ils sont bourrés de protéines et leur chair est délicieuse. C'est un peu comme notre met gourmand, à nous les loups. Je bondis à sa suite, essaie de sauter pour reprendre l'avance que j'ai perdu, et tente de le rattraper en lui coupant la route dans les virages. Il parvient à serrer fort ses pattes contre son corps pour effectuer des changements de directions si brutaux que je peine à le suivre, mais je m'accroche à ma rage et à ma faim, et je parviens à maintenir le niveau derrière lui.
S'il se faufile sous les troncs d'arbres écrasés sur le sol, je saute puissamment par-dessus et le rejoins de l'autre côté. S'il passe d'un côté d'un arbre pour courir dans l'autre sens, je coupe la route en passant sur le côté opposé et je reste toujours derrière lui, à lui coller au train, claquant des mâchoires en tendant le cou le plus loin possible pour essayer de l'attraper. Il pense s'en sortir, voit son échappatoire dans la forêt qui se rapproche de plus en plus. Mais je ne laisse toujours pas tomber et je continue de labourer le sol de mes pattes. La terre s'infiltre et colle à mes griffes. J'ai la sensation de m'alourdir, pourtant je garde cette même vitesse de pointe et je suis toujours plus près de ce lièvre persuadé qu'il va vivre. Et avant qu'il n'ait envisage un autre virage pour essayer de me semer, mes crocs se referment brutalement sur l'une de ses pattes postérieures pour la faire craquer dans un cri de douleur. Je le lâche en prenant un coup de l'autre patte, et il repart en courant. Mais rapidement, sa vitesse n'est plus qu'un tentative désespérée de s'enfuir, et je finis par trotter à ses côtés. Je saute par à-coups, le frappant de mes antérieures comme pour le pousser à courir encore, mais il est déjà trop mal en point pour continuer à se battre pour sa survie. Je finis par accepter sa défaite, plante mes crocs dans sa nuque et la lui brise dans un craquement sinistre. Dans l'ombre des arbres, j'emporte ma proie jusqu'au camp de ma meute.
+ un lièvre |
| En savoir plus Messages : 15874
Points : 994
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Jeu 12 Nov - 11:39 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 1 |
| En savoir plus | Jeu 12 Nov - 11:39 | |
| Lancer de dés : 1 + 6 = 7 Je frôle un arbre de peu. La langue pendante, je m'accroche à mes pattes et je pousse fort sur mes muscles pour rattraper la belette qui court bien plus vite que moi, et se sert des troncs d'arbres pour s'y agripper et avancer plus rapidement. Je persévère, m'accroche à l'espoir de l'attraper pour remplir les réserves des miens, mais rapidement je comprends qu'elle n'est pas pour moi, et que pour ce soir je devrais faire sans. Buté, je gronde et je continue de forcer sur mes postérieures por me projeter plus loin en avant, pour courir plus vite et plus longtemps. Mes muscles me brûlent, ma gorge me parait s'assécher un peu plus à chacun de mes pas. Il me faudra trouver une autre proie, quelque chose de plus facile ou de moins rapide. Dans tous les cas, quelque chose qui puisse remplacer la défaite cuisante que je suis en train de vivre. Je continue de courir, plutôt borné dans mon genre. Je grogne, claque des mâchoires, essaie de lui mordre les pattes pour la ralentir. Je saute à sa suite et m'agrippe à l'écorce des arbres en essayant tant bien que mal de la faire tomber, mais c'est toujours moi qui touche lourdement le sol et, après avoir eu mon compte de contusions pour la nuit, je décide de lui laisser la vie sauve et d'aller chercher ailleurs une proie plus simple, plus dans mes cordes et peut-être, plus grosse que cette foutue belette. |
| En savoir plus Messages : 15874
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Âge Personnage : X ans
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Compétence d'élite :
| Jeu 12 Nov - 11:39 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 8 |
| En savoir plus | Jeu 12 Nov - 11:39 | |
| Lancer de dés : 8 + 6 = 14 C'est la dernière ligne droite. Je m'autoriserais le repos lorsque j'aurais ramené aux miens assez de nourriture pour nous garantir au moins l'estomac plein lorsque la guerre contre les hommes commencera. Je gronde et pars en trombe. Les bêtes s'affolent, et je me rends compte que j'aime particulièrement chasser dans les enclos humains. Je me projette en avant, à la suite du troupeau. Les brebis se collent les unes aux autres et se poussent violemment, et moi je m'amuse à les faire paniquer en mordant leurs jarrets avec rage. Le sang coule dans l'herbe sans que sa perte semble ralentir les bêtes, qui au contraire perdent davantage leurs moyens et accélère l'allure. Je me jette dans la mêlée, passe par-dessus une brebis et atterris sur le dos d'une autre. Je lui mords la tête, tombe à la renverse et me relève avant que le troupeau me piétine. Les brebis se séparent, créant un cercle autour de moi, et repartent en courant pour se rassembler plus loin et se coller à nouveau les une aux autres. Je me relève, boitille quelques mètres, et recommence à courir derrière elles. Le sang bat à mes tempes, mais je n'ai pas fini de propager la terreur et le jeu est bien plus amusant. De plus, je dois me défouler, oublier la frustration d'avoir manqué une belette plus tôt dans la soirée. J'attrape une antérieure, tire dessus, fais tomber sa propriétaire qui bêle presque plus fort que je ne peux hurler.
Je la relâche, elle se redresse aussitôt en paniquant. Les yeux révulsés, elle court derrière les autres, les rattrape, et j'en fais de même pour en mordre une seconde. Je tire sur les pelages duveteux. A cette époque de l'année, la laine n'a pas encore été prise sur leurs corps et elle me complique la tâche pour les blesser au corps. Ce pelage dégueulasse est d'une épaisseur incroyable. Je bondis en avant, freine devant une brebis, repars en arrière et plonge mes crocs dans le ventre d'une autre en essayant d'atteindre le corps, la peau, la chair tendre. Je gagne une belle ruade et un coup de sabot près de l'oeil, mais je tourne dans le même temps et parviens à rendre cette attaque minime. Je repars dans l'autre sens, cherche les petits, les harcèle à leur tour. Quand le troupeau entier se terre dans un coin de l'enclos, je fonce dans le tas et sépare les têtes pour les faire courir et les voir se rassembler encore un peu plus loin. Leur manège comme à m'énerver, elles ne semblent pas décider à isoler l'une des leurs. Alors je change de tactique, et plutôt que de traquer une bête seule, je choisis une tête dans le troupeau et la harcèle sans pitié, la blesse, fais couler son sang avec la plus grande finesse. Je lui arrache des lambeaux de chair, je la fais hurler de douleur, mais je continue jusqu'à ce qu'elle tombe enfin à la renverse. Alors, caché au milieu de ses soeurs, je prends sa gorge entre mes crocs et je l'étouffe sans aucune pitié. Son corps est miens. Les autres finissent par courir dans l'autre sens, ne reconnaissant plus le corps de leur compagne.
+ une brebis |
| | | Un chasseur sachant chasser [Chasse continue] | |
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