Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Un chasseur sachant chasser [Chasse continue]

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Destin

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Sam 7 Nov - 17:49

Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de chasse' : 9
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Sam 7 Nov - 17:50



I am a hunter



Jauges : 79 / 73 / 72

Lancer de dés : 9 + 5 = 14

Couché sur le sol, je reste parfaitement immobile et complètement silencieux, plus discret qu'une ombre. Cela fait plusieurs heures que je suis là. J'aurais dû partir plus tôt, mais les piaillements des animaux juteux m'ont empêché de m'en aller malgré l'omniprésence des Hommes et de leurs chiens. Alors je suis là, devant l'un de leurs enclos à bêtes, à attendre que les derniers soleils s'éteignent dans les tanières et que les chiens soient renvoyés à la niche pour la nuit. J'attends d'entendre les chaînes cliqueter sur le collier, m'indiquant que la voix est libre et que si je me fais découvrir, j'aurais le temps de fuir avant que les clébards ne soient lancés à ma poursuite. Je suis si silencieux qu'aucun des chiens ne m'a encore repéré, et je suis si bien caché que les bipèdes n'ont rien remarqué. Même les poules sont aussi calmes que si elles étaient en parfaite sécurité. Pourtant je suis là, juste derrière le grillage, à rôder tel un renard vicieux. Mais je suis un loup, et je suis là pour tuer et nourrir ma meute. Un large sourire étire mes babines, le dernier soleil vient de s'éteindre dans la tanière la plus proche. J'inspire, déglutis, et me relève en silence. Je commence à gratter la terre juste au niveau du grillage, m'accrochant parfois les griffes dans ce dernier. Mais je continue, jusqu'à creuser un passage. Alors, je fais le tour de l'enclos, toujours aussi silencieux, et je surveille le sommeil de mes proies.

Je reviens à mon point de départ, je me couche au sol et je rampe sous le grillage. Le passage est très étroit, alors le grillage tinte lorsque je passe mes côtes, mais je m'immobilise dès qu'un chien semble bouger une oreille, et je continue dès lors qu'il se rendort paisiblement. Je me faufile dans l'enclos ainsi plongé dans la pénombre, et je me mets à ramper pour arriver jusqu'à l'entrée de la tanière aux mets. Je tends le coup, entre la tête dans entrebâilleur de la cachette et y hume les odeurs délicieuses des créatures. Hm ... Les effluves du poulet frais ... Je me lèche les babines, et j'aboie pour faire paniquer les proies. Evidemment, elles sautent toutes au plafond en hurlant de terreur, et la seconde qui suit toutes les bestioles font des bonds dans tous les sens et perdent la moitié de leurs plumes dans la panique. Excité par tant de mouvements, je me mets à sauter de droit à gauche et de gauche à droite en claquant des mâchoires pour attraper la première qui me viendra entre les dents. Je manque une première cible, puis une seconde et je les loupe les unes après les autres, tandis qu'elles se jettent dehors en piaillant et en continuant de bondir et de voler tant bien que mal. Je les y rejoins, je continue mes cabrioles dans tous les sens jusqu'à refermer les crocs sur une grosse boule bien dodue, que je perce fort de mes canines puissantes. Les aboiements rageurs des chiens me parviennent alors, et je me faufile sous le grillage avec ma proie en gueule pour me mettre à courir aussi vite que mes pattes me le permettent.

+ une poule
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Sam 7 Nov - 17:50

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'Dé de chasse' : 9
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Dim 8 Nov - 9:13

Lancer de dés : 9 + 5 = 14

Je me balade sans le moindre objectif, si ce n'est de me délier un peu les membres. L'absence de Sayian me pèse chaque jour un peu plus, et je commence à avoir du mal à résister à l'envie de charger seul le camp des hommes pour le retrouver. Mais, je sais que ce serait une idée insensée, alors je m'abstiens et je continue de chasser pour nourrir les guerriers Navniks et progresser par la même occasion. Aujourd'hui encore, j'ai passé la journée à m'entraîner et à travailler dur pour subvenir aux besoins des miens. Je décide de me reposer par une simple balade, quand brusquement, des galopades attirent mon attention et me font redresser la tête. Je cherche d'où vient le bruit, quand une bête me percute de plein fouet et m'envoie valser dans les fourrés. Je gronde en atterrissant lourdement sur le flanc, et je me redresse aussitôt. L'énorme bête n'est autre qu'un sanglier de deux bonnes centaines de kilos qui semble particulièrement furieux. Je lui fais face, je gronde, je montre les dents. Il frotte le sol de son sabot, me fixe dans les yeux. Il n'a pas peur, il est furieux. Il me charge, j'aboie de rage et je me décale à la dernière seconde pour le pas gagner ses défenses dans les flancs. Je charge à mon tour, prenant sa suite, et je lui mords l'arrière-train. Son cri terrible me glace le sang, je marque un temps d'arrêt avant de filer de côté pour éviter une nouvelle attaque.

Le temps d'inspirer un coup et c'est une seconde de perdue. L'animal me percute de toute sa masse, m'écorche le flanc alors que je grogne de douleur en m'étalant au sol. Depuis quand les sangliers sont-ils si agressifs ? J'entends d'ici les voix des chiens de chasse. Je crois que cet énorme mâle adulte a échappé à une battue, et peut-être me prend-il pour l'un de ses poursuivants. Il ne me laisse pas le temps de me relever, me charge à nouveau. Je me relève de justesse pour l'esquiver une nouvelle fois, roulant sur le côté pour me remettre face à lui. Je claque des mâchoires, montre les dents, gronde férocement. Il gratte le sol, revient à la charge, et je l'imite dans le même temps. Je bondis en avant au dernier moment pour passer par-dessus ses dangereuses défenses, et je lui lacère le dos de mes griffes avant de m'écraser lourdement sur le sol meuble. Essoufflé, c'est l'adrénaline et la peur qui me remettent debout dans la seconde. Je suis de nouveau en face de mon assaillant, et les voix des chiens se rapprochent. Je bondis en avant, glisse tout près de ses défenses. Il penche la tête en jappant pour me percuter et me perforer la chair, mais je roule au dernier moment en fauchant ses courtes pattes, l'envoyant rouler au sol. C'est un cri furieux qui résonne à mes oreilles lorsqu'il roule sur lui-même, incapable de se redresser. Je le rejoins immédiatement, prêt à l'achever, mais ses dents attrapent ma cuisse et me tirent vers le bas, me faisant perdre l'équilibre.

Je geins douloureusement, retiens ma voix pour ne pas attirer davantage nos ennemis communs, et je balance mes postérieures dans l'estomac de mon assaillant pour le faire lâcher prise. Dans un nouveau cri, il me libère de son étreinte sanglante, me laissant en équilibre sur trois pattes. Nous nous relevons en même temps, chargeons en même temps. Je recommence le même manège. Je me projette en avant, je glisse sur le sol et je roule sur le côté à la dernière seconde. Mais cette fois, je lance mes puissantes mâchoires sous sa gorge et je la lui arrache voracement. Son hurlement d'agonie me rend presque sourd l'espace d'un instant, avant que je reprenne rapidement mes esprits pour entendre et sentir les chiens se rapprocher dangereusement. Alors, laissant là son corps se vider de son sang, je pars en trombe à la rencontre des chasseurs pour les prendre à ma suite et les mener vers une fausse piste. Je dévale les sentiers à toutes pattes, tente de me rapprocher d'eux avant qu'ils ne soient trop près de ma proie, et je les oblige à me suivre en les attirant sur une piste bien loin de la nourriture que je réserve à ma meute. L'animal à cesser de hurler, alors les chiens se concentrent sur moi et je n'ai aucun mal à les emmener là où je veux. Je les sème en me faufilant dans des terriers aux nombreuses galeries, et je sors de l'autre côté sans qu'aucun de mes poursuivantes n'ait pu me coller au train.

+ un sanglier
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Dim 8 Nov - 9:13

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'Dé de chasse' : 7
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Dim 8 Nov - 9:14

Lancer de dés : 7 + 5 = 12

Quand le chat n'est pas là, les souris dansent, n'est-ce pas ? Eh bien quand les humains sont partis, les loups volent. Et pourquoi, plutôt que de chasser, n'irais-je pas me ravitailler directement dans leurs réserves clôturées de chair fraiche ? C'est pour cette raison que je suis là, devant les enclos des bipèdes, à guetter les allers et retours des chiens de garde entre les chèvres. Les bêtes sont calmes, les chiens détendus. Ils n'ont pas repéré ma présence. Je me faufile sous le grillage et, en rampant pour me rapprocher du troupeau sans éveiller les soupçons, j'observe les animaux et repère les plus faibles, ou ceux qui me semblent les plus simples à capturer rapidement et sans trop de travail. Je remarque les petits tournent de mère en mère sans se soucier de savoir laquelle est à qui, ce qui me simplifiera la tâche. Je rampe encore quelques mètres, me rapproche davantage et toujours en silence. Lorsque je suis assez près des chèvres et assez loin des chiens, je me lève brutalement pour faire paniquer le troupeau et le mettre en mouvement. Les bêtes affolées suivent le mouvement les unes des autres, et c'est une véritable débandade. Je me précipite à leur suite je me rapproche des unes et percute les autres, j'essaie de séparer les plus faibles d'autant plus vite que je sais mon temps extrêmement limité par la présence des chiens qui courent déjà autour du troupeau à la recherche d'intrus.

L'un des clébards me repère le premier, je me précipite loin des bêtes pour échapper au titan qui me pourchasse sans attendre. Mes pattes frappent le sol brutalement, mes muscles se tendent rapidement pour tenter de me faire distancer mon assaillant. La langue pendante et les oreilles plaquées en arrière, je cours de manière à m'opposer aux chiens et à distancer celui qui me suit, tout en restant autour du troupeau de bêtes pour continuer d'affoler les femelles et fatiguer les jeunes et les faibles. Brutalement, une mâchoire se referme tout près de ma cuisse. Je me contorsionne en gueulant et je claque des dents contre la joue du chien, qui recule pour échapper à mon étreinte pendant que je prends la fuite. Déjà, les bêtes se calment, trop fatiguées pour continuer à paniquer, mais les autres chiens nous ont vus et rejoignent leur pote. Je me jette dans le troupeau en sautant par-dessus les premières lignes et j'atterris au milieu de la cohue, où toutes les chèvres cabriolent dans leur crise de panique. Je retombe lourdement sur un bébé qui hurle si fort qu'il m'en crèverait presque les tympans, et je lui assène un coup de crocs en réflexe alors que je viens d'écoper d'un sérieux coup de sabot. Les bestioles s'écartent pour laisser passer les chiens, qui me poursuivent encore un bon moment. Forcé de battre en retraite, je contourne les dernières bêtes qui me séparent de la forêt et je file à toutes pattes sous le couvert des arbres, où les chiens ne me suivent pas.

Là, à l’abri de mes assaillants, je prends quelques longues minutes de repos. Essoufflé, éreinté, je me couche dans l'humus froid et humide. La langue pendante et la respiration saccadée, il me fait un long moment pour me remettre de mes émotions. J'observe, au loin, le troupeau qui continue de s'agiter un bon moment et les chiens qui tournent autour des bêtes pour s'assurer que le danger est parti, avant de rassembler les chèvres pour reformer le troupeau dans l'enclos. Et puis, l'odeur du sang me frappe les narines. Ce n'est pas mon sang, c'est celui de l’une des bêtes. Je n'ai pas blessé les chiens, alors je suis certain de ce que je sens : c'est l'élixir de l'une d'elles. Elle a dû se blesser en se précipitant. Je me lève, me recouche. Je reste là quelques instants, puis je me relève et j'avance de quelques pas. Je ne suis encore qu'une ombre sous le couvert des arbres, et j'observe le troupeau pour tenter de repérer la bête blessée. Je me guide à l'odorat, et je remarque là-bas, à l'autre bout de l'enclos, l'un des petits couché dans l'herbe. Isolé ainsi du groupe, il perd son sang dans l'ignorance générale. Je me met à trotter dans l'ombre des feuillages, et je contourne l'enclos pour rejoindre la petite bête frêle. Je me faufile à nouveau sous le grillage, guette la position des chiens, et me jette à la gorge du chevreau avant qu'il n'ait le temps de me remarquer et de donner l'alerte. Je le tiens fermement, l'empêchant de crier, jusqu'à ce que la mort l'emporte.

+ un chevreau
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'Dé de chasse' : 5
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Dim 8 Nov - 9:15

Lancer de dés : 5 + 5 = 10

Ca fait des heures que je suis là à attendre de le voir sortir, ce foutu lagomorphe. Il n'est pas décidé à mourir, pourtant moi j'ai bien choisi ma proie et je ne repartirais pas sans elle. Je patiente encore longtemps, couché là comme un clébard bien dressé qui surveille la maison, et je guette le moindre son qui sortirait du terrier pour m'indiquer que ma proie n'est plus très loin. Soudain, mes oreilles pivotent vers l'arrière. Je tourne vivement la tête et je découvre un lièvre, énorme et en parfaite santé, en train de gambader tranquillement dans la prairie alors que je guette l'un de ses potes depuis des heures. Ni, ni deux, je bondis à sa suite. Mes pattes frappent le sol avec brutalité, mes muscles se tendent à un rythme rapide et régulier, et mon sang accélère sa course dans mes veines. Mon coeur, ce muscle puissant, bat en rythme avec mes membres sur la terre ferme, et je cours plus vite à chaque foulée. Lorsque le lapin se rend compte qu'il est l'objet de ma précipitation, il se met à courir lui aussi. J'ai le temps de voir ses yeux exorbités alors qu'il a compris que je le poursuivais pour mettre fin à ses jours. Je me délecte déjà de son sang entre mes dents, de sa chaleur contre mon palet. Et je me régale d'avance de sa chair tendre et moelleuse, de ses os croquants que je pourrais broyer entre mes mâchoires puissantes. Je cours toujours derrière lui, je me rapproche et il s'éloigne, dans un ballet incessant.

Je tape sur le sol, toujours plus fort et toujours plus vite pour revenir tout près de lui et tenter de le ralentir dans sa course ou, au mieux, de l'attraper. Mon pelage se plaque contre mon corps lorsque je fends l'air, et prend du volume à chaque fois que le vent pénètre en son sein pour le rebrousser contre ma peau. Je souffle fort, inspire par à-coups, et je continue de courir à toutes pattes pour rivaliser avec l'agilité et l'endurance du lièvre. Par chance l'espace est réduit, et il ne part jamais très loin lorsqu'il dévie de côté pour le fuir. Je bondis de droite à gauche comme si j'avais moi-même été un simple et ridicule lagomorphe, pourtant je suis bel et bien le prédateur qui fera de lui son repas. Mes pattes semblent dotées de leur propre conscience, partant d'un côté ou de l'autre à mesure qu'elles suivent les traces du lapin fuyard, et je me rapproche chaque fois un peu plus de lui. Pourtant, alors qu'il cavale et se faufile sous un énorme tronc pour m'échapper, je vois son salut arriver. Je ne suis pas assez petit pour le suivre, et je suis obligé d'escalader l'obstacle comme je peux. Je bondis puissamment pour m'agripper à l'écorce grâce à mes griffes, mais il me faut plusieurs secondes pour parvenir à grimper sur le tronc et encore quelques secondes pour retrouver la trace de ma cible et bondir du tronc pour toucher à nouveau la terre ferme et reprendre la course poursuite contre ma proie.

Je me suis toujours demandé si l'on sent notre dernier jour arriver, ou si on ne peut le prévoir que lorsque la dernière des heures de notre vie touche à sa fin. Est-ce que le lièvre s'est levé ce matin en sachant que c'était là l'aube de sa dernière journée en ce monde ? Est-ce que moi, un jour, je saurais que le soleil levant sera le dernier que je verrais ? Je vire rapidement de bord alors qu'il vient de me passer sous les crocs, et je traverse un buisson en glissant, emporté par mon élan. Je reviens à la charge, lui colle au train. Dans un violent demi-tour, le lagomorphe me percute de ses quelques kilos, mais la puissance de ses postérieures est telle qu'il me tort la tête sur le côté en m'envoyant un coup de patte. Il prend appui dans le même élan, et s'échappe dans l'autre sens. Il me faut une fraction de seconde pour faire demi-tour aussi et le suivre, et le voilà qui repart avec une allure d'avance. Pourtant je n'abandonne pas, je recommence à danser avec lui dans une chorégraphie mortelle, et mes crocs claquent de plus en plus fort à mesure que ma gueule se rapproche chaque fois un peu plus de sa cible. Dans les derniers instants de notre course pour survivre, je crois même pendant un temps qu'il serait possible de perdre ma proie, tant sa détermination à vivre est puissante. Mais, sans plus de pitié pour l'animal né dans le mauvais corps, je bondis sur la droite, prends appui sur un rocher et fonds sur lui par la gauche pour le percuter douloureusement. Emmêlés l'un à l'autre dans notre chute, je profite de la confusion pour planter mes crocs puissants dans sa nuque et l'abattre en plein vol.

+ un lièvre
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'Dé de chasse' : 6
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Dim 8 Nov - 9:15

Lancer de dés : 6 + 5 = 11

Les bêtes sont calmes en cette soirée de fin d'automne. Les troupeaux ne sont plus là pour très longtemps, et je me dois de profiter de chaque occasion pour ne pas manquer à mon devoir de chasseur. Je les suis depuis plusieurs heures, elles avancent lentement en paissant les dernières herbes de prairies, et cela me permet de rester dans leur sillon sans trop me fatiguer. Soudain, je me lève. Je m'approche d'elles lentement, d'abord, puis je me mets à trotter autour du troupeau. Les premières bêtes s'agitent, se rapprochent des autres. Et avant que toutes se mettent à courir, je charge la première que je croise en montrant les dents et en dressant les oreilles et la queue. Certaines bondissent en tous sens, paniquent, emportent leurs petits dans leur mouvement. Je suis les plus instables, les plus agitées. Parce qu'elles seront les premières à s'isoler, les premières épuisées. Je coupe le troupeau en deux, toutes s'écartent sur mon passage. Je bondis sur l'une ou sur l'autre, m'amuse de la terreur que je répand. Et tandis qu'elles tentent désespérément de rester unies ou de se rapprocher les unes des autres, je continue de les séparer petit à petit en courant dans toutes les directions, observant les petits et les femelles les moins robustes. Je continue ainsi de longues minutes, calquant ma respiration sur chacun des mouvements que j'effectue pour suivre l'une ou l'autre des créatures.

Enfin, je repère la proie que je convoite. Un petit animal qui semble bien maladroit, comparé à ses semblables. Il s'écrase, trébuche, et je fonce dans sa direction sans plus chercher à effrayer les autres bêtes. Alors que je ne suis plus qu'à quelques mètres de lui, sa mère déboule à toute allure et frappe violemment ses sabots sur le sol, juste devant ma truffe. Je freine de justesse pour échapper à la violence de l'impact, et je fourre ma queue entre mes pattes par réflexe. Je bondis sur le côté, elle me suit. Pendant l'espace d'un instant, j'ai l'impression d'être la proie et elle le traqueur. Je fonce à gauche, elle fait de même en frappant ses sabots toujours plus près de moi. Je recule à chaque fois, j'avance d'un pas et recule de deux, mais je finis toujours par reprendre une distance minime par rapport au petit éclopé. Je sens l'odeur du sang, je comprends pourquoi il ne tenait pas debout. L'animal est blessé, et sa mère le protège puisqu'il n'a pas la capacité de suivre le troupeau qui s'enfuit par l'entrée de la vallée. Je gronde, claque des dents devant elle, la menace à coups de mâchoires extériorisées et à coups de pattes et de griffes. Mais elle ne se laisse pas faire, déterminée à protéger son rejeton blessé quoi qu'il lui en coûte. Dommage pour elle. Si je n'ai pas son môme, je l'aurais elle. Et sans elle, il finira par mourir lui aussi. Je saute en avant sans qu'elle s'y attende, la percute de tout mon poids, la mords sauvagement au niveau de l'épaule.

Dans une ruade brutale, elle me vire de ma prise et je tombe à la renverse. Elle fond sur moi, se lève sur ses antérieures pour m'écraser le crâne et faire de mon cerveau une soupe visqueuse. Je roule sur moi-même à la dernière seconde, et par la force du destin je suis encore en vie l'instant d'après, deux sabots aiguisés plantés dans le sol à quelques millimètres de moi. Je m'écarte vivement avant qu'elle ne se redresse et recommence. Pendant qu'elle se soulève sur ses postérieures, je pousse avec force sur mes postérieures et mes crocs rencontrent sa gorge. Mue par l'adrénaline et la terreur, elle tente de se dégager, et je la relâche volontairement. La panique la gagne enfin, détruisant les barrières de son instinct maternel, et elle s'enfuit en sautant dans tous les sens pour rejoindre la harde. Elle a compris. Elle sait que son petit mourra sans elle, et que si elle reste en vie, elle pourra donner le jour à un autre faon l'année prochaine. Je la regarde qui file à travers les herbes, puis je me tourne lentement vers son petit marmot. Il me dévisage comme si j'étais la dernière ombre, et je crois bien que c'est ce que je suis pour lui. Je suis le dernier visage qu'il verra de son vivant. Je lui tourne autour, il se relève et s'écroule aussitôt. Je bondis sur lui, il me repousse à coup de ruades bien placées malgré ses blessures. Alors, j'attends, fais mine de me désintéresser de lui, et charge à nouveau lorsqu'il ne s'y attend pas. J'agrippe fermement sa gorge de mes crocs, et je l’étouffe lentement eux mes mâchoires puissantes.

+ un faon
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'Dé de chasse' : 6
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Lun 9 Nov - 7:03

Lancer de dés : 6 + 5 = 11

La plage blanche est un endroit fantastique où il fait vraiment bon se détendre lorsque les temps sont durs. Je soupire longuement, allongé dans le sable fin et froid, et j'observe la mer sans trop réfléchir. Je pense surtout à Sayian, je me demande toujours où il peut être, et j'espère qu'il va bien, quoi qu'il fasse. Je soupire profondément, puis j'inspire à nouveau et je ferme les yeux. C'est alors qu'un bruit étrange vient me titiller les oreilles, et je redresse la tête pour m'enquérir de la situation. Là, dans l'écume des vagues, une grosse chose ronde s'approche, sortant de l'eau à une vitesse étrangement lente pour s'extraire enfin de l'océan salin. Je l'observe de longues secondes, la tête droite et mes pattes croisées l'une sur l'autre. La créature ne semble pas me remarquer, ou alors m'ignore-t-elle volontairement. Je reste allongé là à la regarder sortir de l'eau, le corps encore étalé dans le sable froid, et je détaille chacun de ses mouvements avec une curiosité malsaine. Est-ce qu'elle pourrait être une proie ? Toutes les choses qui bougent ne sont-elles pas des proies potentielles ? Je décide de me lever enfin et, prudemment, je m'approche de cette étrange créature. Elle continue de bouger comme si elle ne me craignait pas et, pour ajouter à ma frustration, elle semble ne même pas m'avoir vu. Agacé par son audace, je bondis en jappant et j'atterris tout près d'elle pour l'effrayer. Mais rien.

Rien que le vent dans les vagues, rien que le courant de la mer qui explose contre les roches à l'autre bout de la plage. Rien d'autre que son silence et ma voix qui le perce avec excitation. Je gronde, claque des dents devant elle mais, toujours, je reste à bonne distance par précaution. Et puis, je perds patience. Je bondis en avant, frappe le sol de mes pattes, et tente d'atteindre sa tête avec mes mâchoires puissantes. C'est là que je comprends pourquoi elle ne me craint pas. Elle pince mon museau si fort que ma peau se déchire. Le sang coule à flot le long de ma truffe, et mon cri de douleur percerait sûrement les oreilles de quelqu'un si je n'étais pas seul ici. Je gronde, m'éloigne vivement de la bête, et la toise en grondant. Si elle cherche les ennuis, elle va les trouver. Enorme, elle m'impressionne il faut l'avouer. Mais il est hors de question que je me laisse humilier de la sorte par une bestiole qui se croit tout permis. Alors, je fonce droit sur elle, tête basse et queue relevée, pour sauter sur son dos et chercher à atteindre encore sa tête. Cette fois, je me méfie de sa gueule et si elle tourne la tête pour essayer de m'avoir à son tour, j'échappe à son étreinte douloureuse et lui fiche de violents coups de pattes pour la faire cesser. Elle finit par rentrer dans cette énorme chose ronde qui la recouvre et, malgré mes mâchoires puissantes, je ne parviens plus à l'atteindre.

Je descends de mon promontoire, désormais plus en colère que détendu, et je m'approche des orifices pour tenter d'y dénicher le fuyard qui s'y trouve. Je gronde, jappe d'excitation, plonge mes crocs dans les différents trou pour en ressortir aussitôt en reculant vivement. Et pendant de longues minutes, je danse ainsi autour de cette grosse boîte ronde, à essayer de convaincre la créature cachée d'en sortir pour faire face à la mort. Gauche, droite, devant, derrière et même dessus, rien n'y fait et elle ne bouge toujours pas. Alors je passe mon museau en-dessous, et après de vains efforts pourtant colossaux, je parviens enfin à la retourner pour tenter de voir ce qui se cache en dessous. Je gronde, gratte brutalement la carapace de mes griffes, et tente même de creuser l'épaisseur pour atteindre la chair. Finalement, après de longues minutes d'un acharnement sans résultat, je m'éloigne de quelques pas et, suivant de brefs coups d'oeil pour m'assurer que la créature est bien partie, je décide d'abandonner cette chasse et de retourner me prélasser dans le sable. Je ferme les yeux quelques minutes, jusqu'à ce que les bruits me reviennent aux oreilles. Je redresse la tête, pour voir la créature se mouvoir à nouveau. Je me lève en sursaut, dresse les oreilles. Cette fois, je n'attends pas qu'elle me repère. Je fonds sur elle à toute vitesse, je lance mes pattes sur la carapace et plonge mes crocs pour attraper la tête qui dépasse, essayant de se remettre dans l'autre sens. Je mords si fort que j'en entends des craquements sinistres, et lorsque je me mets à tirer pour tenter d'arracher la bête à sa cachette, je vois les membres qui cessent de bouger. Je comprends plus tard qu'elle est morte, mais peu m'importe puisque je suis déjà en route pour remplir les réserves de ma meute.

+ une tortue de mer
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Lun 9 Nov - 7:03

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Lun 9 Nov - 7:06

Lancer de dés : 4 + 5 = 9

Je me faufile dans la brèche avec peine, contorsionnant mon corps pour tenter de passer sans me blesser. C'est à se demander comment mes semblables ont pu vivre là-dedans des mois durant, sans ressortir tous estropiés rien que pour être passés par cette ouverture à chaque fois qu'ils sortaient. J'ai l'impression de devoir rapetisser mes os tant l'espace est réduit, et la douleur que m'infligent les parois contre mes muscles m'est difficilement tolérable. Lorsque je parviens enfin à l'intérieur des cavernes, je remarque l'obscurité profonde qui règne en ces lieux, et je regrette déjà l'extérieur et l'air du soir. Pourtant, je m'avance dans la pénombre, lentement, jusqu'à ce que mes yeux s'adaptent à la faible luminosité de l'endroit. Je remarque alors les renfoncements, les parois, les différents sentiers terreux et les tunnels que mes frères et soeurs de meute ont emprunté pendant des mois, alors que les hommes dehors détruisaient leur monde de naissance. Je soupire, des volute de fumée s’extirpe de ma gueule pour venir emplir l'atmosphère. Il fait incroyablement froid, comme si les cavernes étaient mortes après la remontée des miens. Serait-ce possible ? Je m'avance encore, me faufile dans les tunnels étroits et rampe parfois pour pouvoir avancer plus loin, rejoindre d'autres chemins plus spacieux. C'est là, dans cette obscurité omniprésente, que j'entends les mouvements discrets. Je me retourne, cherche l'origine du bruit, et je le découvre.

Là, à quelques mètres, une grosse bestiole poilue fouille dans les décombres, fouine dans les restes des miens, à la recherche probablement de sa nourriture. Je fixe le rat de longues secondes, dans le plus grand silence, avant qu'il ne s'arrête brusquement pour m'observer à son tour. Et avant que j'aie le temps de bouger, le voilà qui part en courant. Par instinct je cours à sa suite. Je frôle à peine le sol tant je cours vite pour espérer le rattraper, et je percute les parois lorsque je le traque dans un virage serré. Je freine en frappant mon corps contre la pierre et j'accélère aussitôt pour le suivre, me guidant au son de sa voix couineuse qui court dans les galeries. En cet instant je ne pense pas à me perdre, ni même à rater ma prise. J'ai la conviction que je l'aurais, la certitude que j'aurais encore de quoi remplir le garde-manger de ma meute en rentrant chez moi. Je m'écrase brutalement sur une paroi alors que le rat s'est faufilé dessous. Je me couche au sol, gratte furieusement la terre de mes griffes mais l'animal ne revient pas. Alors, je m'étale sur le flanc et je commence à ramper sous la paroi, suivant le rat comme je peux, même si au fond il doit déjà être loin. Pourtant je ne lâche pas l'affaire, et les secondes sont longues avant que je parvienne de l'autre côté de la paroi de pierre. Curieusement, lorsque j’atteins enfin l'autre partie, un second sentier s'ouvre à moi et un rat est là. Le même ? Un autre ? Peu importe.

Je jappe, cours à sa suite tandis qu'il file à toutes pattes. Je me projette en avant, saute par-dessus de vieilles palettes abandonnées et trébuche sur de vieux restes d'humains. Ces créatures sont vraiment dégueulasses et irrespectueuses de leur environnement. Je ne prends pas le temps de renifler les différents objets ni de visiter les lieux anciennement squattés par les bipèdes. Je parcours la distance qui me sépare du rat à une vitesse hallucinante et bientôt, me voilà qui lui colle au train avec une hargne sans borne. Que ce soit le même que tout à l'heure ou un autre, je le veux et je l'aurais. Je me jette en avant, glisse dans la terre poussiéreuse et le percute. Je manque de resserrer mes dents sur lui mais il profite du noeud de nos corps pour s'échapper dans une galerie transversale. Je me relève dans la foulée, repars en trombe, et me précipite derrière lui en grondant. L'énervement me monte à la tête, la faim commence à me tirailler et l'agacement me gagne. Je déteste les proies trop optimistes qui pensent réellement qu'elles s'en sortiront. Dans un virage brutal que je repère au dernier moment et que je manque de prendre en pleine face, je me sers de la surprise pour prendre ma cible de vitesse. Je me jette sur la paroi, propulse mes quatre pattes contre la pierre et prend un élan si puissant que je croirais presque voler lorsque je passe par-dessus ma proie. Je lui atterris directement dessus, l'écrasant de tout mon poids dans un cri de surprise et de douleur, et lorsque je me relève, le rat est mort à mes pattes.
+ un rat
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Lun 9 Nov - 7:06



I am a hunter



Jauges : 92 / 81 / 81

Lancer de dés : 2 + 6 = 8

La plage est un lieu plein de surprises, lorsqu'on prend le temps de s'y attarder un tant soit peu. Elle permet de trouver bien des trésors, et parfois même de quoi nourrir les siens. C'est pour ça que je suis ici. La chair de la tortue que j'ai déniché la dernière fois me donne envie de réitérer l'expérience. Alors, plutôt que de chasser encore et encore les mêmes proies, j'ai pris la décision de venir pêcher. Même si ce n'est pas ma spécialité, je peux bien m'entraîner et peut-être qu'un jour, j'en ferais une marque de fabrique, quelque chose que je serais le seul à maîtriser mieux que les autres. Sous un soleil brillant, je m'avance et immerge mes pattes les unes après les autres. Je reste là où elles touchent encore le sol, mais je m'enfonce de plus en plus profondément jusqu'à devoir nager avec les vagues pour avancer. Je guette, sous la surface claire de l'eau, le moindre mouvement. Je remarque que des créatures visqueuses se baladent sous la surface, et il me faut peu de temps pour comprendre que ces trucs là, comme la première bestiole que j'ai ramené au camp, se mangent. Nageant pour garder la tête hors de l'eau, je m'efforce de plonger à plusieurs reprises pour tenter de capturer une proie. J'échoue à plusieurs tentatives, mais je persévère et je bats chaque fois plus fort de mes pattes pour suivre le mouvement et ne pas couler. Je plonge à nouveau, tombe truffe à truffe avec une bouche remplie de minuscules dents, et me retourne aussitôt pour fuir cette mâchoire.

Lorsque je reviens à la surface, je nage à toute vitesse vers la berge. Si des brochets se baladent dans le coin, j'aime autant rester aux créatures terrestres ... Pourtant, je ne perds pas espoir. La tortue m'a abîmé le museau, mais j'ai fini par l'avoir et sa chair était tout aussi bonne que les bêtes qui peuplent nos forêts. Je veux ramener l'une de ces créatures visqueuses au camp, rien que pour le défi. Je m'immerge à nouveau, mais cette fois je nage jusqu'aux roches que j'escalade tant bien que mal pour prendre de la hauteur et ne plus faire aucun remous dans l'eau. Je guette alors, pendant de longues minutes, les passages de toutes ces créatures étranges et ondulantes. A l'image des serpents, elles se tortillent pour avancer dans l'eau. Je bondis dans les vagues une première fois, tous crocs dehors, pour tenter d'en capturer une. J'échoue, nage vers les falaises et les escalade à nouveau pour réitérer mon expérience. Les minutes filent ainsi, les essais se suivent. Et lorsqu'une énorme bête sombre passe sous la surface, je plonge. Ni une ni deux, mes crocs se plantent dans ce qui me semble être son dos. Même si l'eau salée me brûle la langue, je reconnais le goût du sang et je m'en délecte tandis que la grosse bête essaie de se débattre. A force de gigoter, elle se blesse davantage jusqu'à ce que sa colonne vertébrale me reste entre les mâchoires. Je vois alors lentement le corps couler et, me remettant de cette nage forcée pour rester à la surface, je plonge pour retrouver ma proie, que je traîne jusqu'à la plage. Je laisse les os sur mon chemin et je rentre au camp, un énorme thon bleu dans la gueule.

+ un thon
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Lun 9 Nov - 7:07

Lancer de dés : 2 + 6 = 8

Dans la plaine de cendres, rien n'est trop grand ou trop ouvert pour les proies. Elles viennent souvent brouter les quelques touffes d'herbe qui parviennent à pousser ça et là. C'est pour cette raison que je suis là, couché dans les buissons, à guetter le moindre mouvement dans la plaine. Soudain, je repère un rat qui se balade allègrement entre les herbes. Je souffle, inspire profondément, me concentre. Je ne prends pas garde à ce qui se trouve autour de moi et encore moins ce qui pourrait se balader au-dessus de ma tête. C'est une grossière erreur que je ne referais pas de ci-tôt. Je bondis en avant, fonds sur la grosse bête poilue, bien déterminé à le capturer entre mes crocs pour lui faire sa fête. Mais, contre toute attente, à l'instant où mes crocs semblent prêts à toucher son pelage duveteux, je reçois une rafale de griffures en plein visage et un cri strident me rend presque sourd par sa puissance. Je jappe de douleur en me retournant brutalement, tentant de fuir l'assaillant du ciel. Le rat se fait la malle dans un cri de panique et je n'ai pas le temps de le voir disparaître que les serres m'assaillent à nouveau et me lacèrent les flancs avec rage. Le cri de la buse me vrille les tympans, je prends la fuite dans un premier temps, par pur réflexe de survie. Je me jette en avant, cours à toutes pattes, et je prie pour que la bestiole venue du ciel ne me suive pas. Peine perdue, évidemment, puisqu'elle me traque comme si j'étais le rat.

Je comprends rapidement que nous avons convoité la même proie, et il me faut encore de longues secondes d'une course effrénée avant de comprendre que ce sera elle ou moi. Alors, dans un élan puissant et agile, je saute pour me retourner en l'air et lui faire face. Je claque des mâchoires tout près de son corps, elle bat des ailes pour freiner de justesse et éviter mes crocs meurtriers. Alors commence la danse macabre du chasseur chassé, et aucun de nous ne semble décidé à laisser l'autre remporter la manche. Si elle se sert de ses ailes pour me freiner ou pour prendre de l'altitude et fondre sur moi, j'attends patiemment la dernière seconde à chacune de ses attaques pour bondir d'un côté ou de l'autre, et revenir à la charge sur le champ pour lui asséner un violent coup de patte ou de crocs. Je gronde, montre les dents, hérisse le poil. Et si elle semble si petite, elle n'en n'est pas moins une adversaire redoutable et bien plus dangereuse que sa taille ne pourrait le laisser croire. Je sais bien comment fonctionnent les rapaces. Ils chassent en vol, attaquent même d'autres rapaces plus petits qu'eux lorsque le besoin se fait sentir. Moi aussi, bien sûr. Mais eux sont des traqueurs et des tueurs particulièrement redoutables. Je manque une nouvelle fois ma prise, me rattrape en atterrissant lourdement sur le flanc. Je me redresse lorsque ses serres se referment sur mes côtes, et je hurle en retournant mes crocs puissants contre elle.

Elle s'envole à nouveau, prend de la hauteur, et je me relève pour lécher rapidement mes plaies. Elle m'a entaillé la peau. Sans gravité aucune, mais ça fait mal tout de même. Vivement que notre guérisseur soit enfin de retour, je ne donnerais pas cher de ma peau si je continue de chasser des proies aussi inhabituelles que celle-ci. Quoi que cette fois, je n'ai pas cherché le conflit, c'est cette foutue buse qui m'est tombé dessus. Elle me frappe la tête, je sens ses serres puissantes se refermer sur mon crâne, et je geins en reculant tant bien que mal. Son bec vorace vise mes yeux, je fais mine de reculer et de chercher à rentrer ma tête dans mes épaules, puis je me redresse brutalement pour la frapper et la sonner. Elle perd l'équilibre, relâche sa prise sur mon crâne et mon visage. Le sang perlant sur les plaies qu'elle m'a infligée, je tend la gueule brusquement pour refermer mes mâchoires meurtrières sur son corps mou et si léger. Je gronde, je m'agrippe même si elle se débat furieusement à coups de becs et de serres. Les minutes me paraissent d'une longueur interminable lorsque la buse commence à reprendre ses esprit pour se battre plus violemment contre ma force. Ses deux serres contre mes crocs sont pratiquement à forces égales, et je peine à percer la peau de son abdomen pourtant si fragile. Lorsqu'enfin j'entends son cri de douleur, je prends confiance et serre plus fort jusqu'à sentir ses entrailles contre mes dents, contre ma langue. Et quand les battements d'ailes ne sont plus que des mouvements aléatoires et discontinu, je comprend qu'elle meurt lentement entre mes crocs. J'ai gagné.

+ une buse
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Lun 9 Nov - 7:07

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'Dé de chasse' : 5
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Mar 10 Nov - 7:34

Lancer de dés : 5 + 6 = 11

Je trotte derrière le troupeau depuis plusieurs kilomètres. L'un des jeunes me charge, je recule vivement, fais un écart sur le côté pour échapper à ses défenses. Ca fait un moment qu'ils savent que je suis derrière, mais je n'ai pas lâché et je continue de les suivre même s'ils essaient de me faire abandonner depuis un petit moment. La raison de ma présence derrière une harde de sangliers ? Le jeune mâle blessé, au centre, qui suit encore bien la troupe malgré ses blessures sanguinolentes qui attireront bientôt tous les prédateurs de ces terres. J'aurais peut-être mieux faire d'appeler les chasseurs Navniks à la rescousse, mais je suis certain que je peux me faire cette proie tout seul. Je cours un peu plus vite, marque un arrêt brutal lorsqu'un autre jeune me charge encore une fois. Ils ne lâcheront pas l'affaire, eux non plus, tant que leur pote tiendra debout et qu'il continuera à courir avec eux. C'est que ces bêtes ont une détermination farouche quand à la survie de leurs copains. Vu la quantité de sang perdue depuis le départ de leur petite réunion familiale, je doute qu'il tienne encore longtemps. Pourtant cela fait déjà pas mal de kilomètres que nous parcourons, et si les bêtes en parfaite santé continuent de me charger chacune leur tour je suppose que c'est parce qu'elles croient en la guérison de leur semblable. Pourtant, même s'il devait être assez fort pour s'en remettre, je n'ai pas l'intention de le laisser s'en sortir.

Je bondis en avant, accélère l'allure et charge au milieu du troupeau. D'abord la panique, qui les sépare tous. Puis, chacun revient à son poste autour du blessé et les plus forts, les plus courageux me chargent pour tenter de me faire rebrousser chemin. Je les évite de justesse, je bondis d'un côté et de l'autre en tâchant d'échapper à ceux qui attendent de l'autre côté. C'est qu'ils seraient presque bien organisés, ces fourbes. Je freine brusquement devant les ronflements menaçant de l'une des laies, puis je recommence à les suivre à bonne allure et à bonne distance. J'essaie de me rapprocher un peu de ma cible, même si je fini toujours pas devoir remettre quelques mètres de sécurité entre la harde et moi. Les adultes sont vigoureux, et si les jeunes ont moins d'un an, ils n'en sont pas moins décidés à protéger leur compagnon. Ils s'acharnent sur moi, s'agacent, ronflent comme les bons cochons qu'ils sont, et recommencent à courir derrière leurs semblables. Et moi je continue de les suivre, mes pattes foulant le sol avec agilité, travaillant l'endurance de mes membres dans cette course contre la vie, attendant patiemment que l'être essoufflé ne finisse par s'effondrer dans la terre meuble où je n'aurais plus qu'à déchiqueter sa chair pour en faire la nourriture des membres de ma meute. je hume l'air sans m'arrêter, et je comprends que nous arrivons aux frontières Navniks. Par chance, ils se dirigent droit vers les terres de ma meute.

Il ne m'en faut pas plus. Revigoré, persuadé que c'est un signe du Destin, je fonds sur la harde en jappant. Tous s'écartent comme si je venais de débarquer, comme si j'étais un danger bien plus important qu'au départ. Pourtant je n'ai pas changé, je suis toujours moi. Mais peut-être ai-je davantage d'audace maintenant que nous arrivons chez moi. Je traverse la harde en quelques bonds, j’atteins ma cible et lui mords l'épaule avant d'être repoussé brutalement par les lignes défensives. C'est qu'il s'accroche à la vie, ce p'tit con. Je bondis à nouveau, grondant et montrant les dents lorsque l'un des leurs essaie de me repousser seul à l'extérieur des rangs. J’atteins une nouvelle fois le blessé, qui tente de fuir mais qui s'épuise. Je plonge mes crocs dans son flanc, repars aussi vite que je suis venu. Je danse avec les uns, défi les autres de m'empêcher de faire mon job. Je gronde, menace, recule et avance encore. Je harcèle le blessé jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus, jusqu'à ce que son sang ne soit plus qu'un souvenir dans ses veines. Et lorsque nous frôlons les ruines de la chapelle, où ma meute s'endort doucement et où est cachée et gardée la réserve de nourriture, l'animal s'écroule, comme si le cruel Destin l'avait conduit jusque là. Toute la harde freine, chaque animal se poste autour du mourant en attendant qu'il se relève. Et alors, j'entre vraiment en action. Tous crocs dehors, l'air furieux, je charge les animaux les uns après les autres jusqu'à les éloigner tous de ma proie. Ils me regardent comme un monstre, ce que je suis certainement, et finissent par s'en aller enfin. Alors, je mets à mort cette bête agonisante, et je traîne sa carcasse dans la réserve des miens.

+ un sanglier
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