CHAPITRE 3


Un devoir à accomplir. Ce n'était ni une tâche,  ni  un fardeau ni un droit. Non, chasser était un devoir. Pour survivre et faire survivre les autres.  L'été  va être rude et chaude. Mais surtout sec. Très sec. Ce qu'il fallait , c'était à boire et à manger pour survivre. Mais si la forêt s'assechait  , le gibier partirait plus loin; et les loups devraient chasser un par un les rats des ruines humaines.  Il faut avouer que pour nourrir une meute toute entière,  cela devenait difficile. Et pourtant. Il le fallait, ou les jeunes mourraient et les forts seraient faibles. Athos était encore considéré comme un jeune, même si il etait adulte. Il le savait. Et il fallait faire ses preuves, car son expérience et sa force, même si le loup était très battit, ne valait pas autant que ceux ayant plus d'expérience.

CHAPITRE 3


Malus -2 => 6

Athos songeait. Il songeait certainement trop. Car lorsque le lièvre déboula à vive allure, le loup n'eut même pas le temps de le saisir. Il lui courut après aussi vite qu'il put. La course poursuite commença. Le lièvre l'entraina sous des branches, des branchages, des buissons et même jusqu'à son terrier. Athos crut avoir enfin coincé la bestiole. Mais c'était sans compter l'issue de secours. En effet; les lièvres peuvent creuser des galeries, et c'était ici le cas. Le lièvre se carapata sans demander son reste. Voilà, maintenant c'était fichu. Tant pis.

Il fallait alors continuer à chercher. Athos ne pouvait pas se permettre de renter bredouille; non seulement parce que ainsi il s' avouait vaincu et ne montrait pas aux autres qu'il pouvait être utile, mais aussi parce que les autres comptaient sur lui. Il fallait la jouer fine. Et trouve ce satané machin.

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CHAPITRE 3



Soudain; une boule de poils marron clair lui fila sous le nez. C'était le retour du lièvre. Agacé et surtout tenace; Athos se mit en chasse. Il courut pendant des centaines de metres; essayant de rattraper un des animaux les plus rapides de la forêt, et enfin; il fut si proche qu'il pouvait sentir sa fourrure sur son museau. Le loup claqua furieusement des dents dans sa course folle. Il ne réussit qu'à attraper la queue. Il savait que le lièvre se la serait arrachée pour ne pas être pris, malgré la douleur, plutôt que de s'arrêter et finir dans les crocs du loup en entier. Mais même si Athos voulait plus que tout manger et faire manger sa meute; il n'était pas cruel. Alors il lâcha la queue, car son instinct de chasseur lui disait qu'il n'arriverait pas à atteindre cette proie en entier. Et il fallait avouer qu'il n'y avait rien à manger dans la queue !

7~> petit point d'eau polué

CHAPITRE 3

Athos commença à chercher d'autres proies, puisque ce lièvre était définitivement insaisissable. Il avança pas à pas en prenant garde à ne faire craquer aucune feuille ni aucune branche, c'était la clé de l'effet de surprise. Athos continua encore et encore ses recherches. Mais malheureusement; ni son odorat, son ouïe ou même sa vue ne lui apportait la nouvelle escomptée : aucun buffet à l' horizon. Déçu et fâché contre lui même, le loup de mit à tourner en rond. Bon sang! Aujourd'hui ne peut pas être une journée aussi infructueuse! Il fallait qu'il trouve quelque chose. N'importe quoi. Il fallait qu'il aide, qu'il soit utile et qu'il puisse aider les jeunes à survivre.

Le loup tourna en rond. Certes aucune bête. Soudain; un énorme moustique vint le piquer à la joue. Un moustique... mais si il y a un poustique; alors il y a de l'eau pardi! Surexcité qu'il puisse faire une telle decouverte; il tenta de suivre la direction des insectes. Selon la concentration d'insecte, il tenta de terminer où pouvait se trouver le point d'eau. Il entendit alors un doux clapotis. Le vent soufflait et faisaient tomber quelques feuilles. .. sur une petite flaque. Même si elle ne semblait pas assez grande pour subvenir aux besoins de la meute; elle pouvait désaltèrer quelques loups. Voilà enfin une bonne nouvelle! Mais avant de prévenir les autres; il fallait vérifier qu'elle était potable. Athos sentit l'eau. Apparemment; elle ne dégageait aucune odeur particulière. Il se risquait alors à prendre une gorgée. Bien que l'eau fut un peu polluée ; elle était potable. Enfin une bonne nouvelle.

9 ~> découverte de quelque chose !

CHAPITRE 3 last


Athos ne croyait pas qu'il y ait un destin prédéfini pour chacun. Il était persuadé au fond de lui même que chaque loup pouvait écrire son propre destin. C'était sa philosophie. Mais pourtant; il devait bien avouer que la réussite de chacun dépendait aussi du hasard. Ou du destin; comme bon vous semble de l'appeler. Toujours est il qu'un Prince et donc fils d'alpha aura toujours plus de chance de bien s'épanouir et d'accéder à un bon grade, de bien se nourrir et d'accéder à des responsabilités , qu'un batard venant de on ne sait où. C'était ainsi. Le monde était inégalité. Le hasard et le destin était inégalité . Le destin de mourir jeune ou vieux, ne dépend en aucun cas d'un loup. L'inégalité est donc partout. Et là où il y a de l'inégalité ; il y a des l'injustice. La nature était injustice. C'était comme ça. Un ordre prédéfini et établi.

Athos était sur le chemin du retour. Il voulait montrer sa découverte, soit le point d'eau un tout petit peu polluée qu'il avait trouvé. Ainsi, d'autre pourraient tu en profiter. Et c'était tout aussi bien. Tant mieux. Ainsi ils pourraient se sentir mieux et survivre si jamais une canicule arrive. C'était important pour une meute de garder ses jeunes espoirs et ses bébés en pleine forme. Non seulement parce qu'ils sont l'avenir de leur meute mais également pour leurs parents. Si les parents savent leurs enfants en pleine santé ; ils en oublient presque la leur, par joie pour eux. Mais si l'enfant s'avère être victime de la canicule, les parents s'effondrent et la meute perd de son activité. Il fallait être prudent avec la santé des loups d'une meute; car tout était lié.

Athos trébuchant sur quelque chose. Intrigué, il se retourna et voulu voir la chose qui l'avait gêné.

  [ en attendant de savoir ce qu'il a découvert ]


Chapitre 4

Un nouveau matin; une nouvelle chasse. Maintenant c'était souvent comme ceci. Athos savait que la famine n'était pas loin et qu'il se devait de chasser. Il restait très peu de réels chasseurs chez les Sekmets.  Certains ne pouvaient d'ailleurs même plus chasser. Il était parti tôt ce jour là. Bien avant le lever du soleil, en plein milieu de la nuit ; il était parti du cockpit de l avion; là où il avait fini par élire domicile; et il s'était mis à chasser. La lune brillait comme le soleil et on aurait pu se fourvoyer entre le jour et la nuit. Doucement,  il partit vers la forêt. Il comptait bien ramener quelque chose. Le vent était frais. Cela faisait du bien et contrastait avec la chaleur caniculaire qui régnait le jour.  Il avait besoin de ce vent pour se fatiguer moins vite.  En espérant que ceci ne le trahisse pas.

Chapitre 4

Il marcha un peu. La brise continuait de souffler pour son plus grand plaisir. Un instant; il se planta là et ferma les yeux. Puis, une odeur lui vint aux narines. L'odeur se déplaçait.  Sans plus attendre, le loup bondit et courut le plus vite possible en suivant l'odeur.  Elle paraissait de plus en plus loin ! Comment était ce possible! Il était certain de courir dans la bonne direction. Il dérapa en sentant la proie changer de direction. Il se rapprochait enfin. Vite ! Encore et encore, il courut. Bien qu'il fut lourd de par sa force, son agilité lui permit d'éviter de faire craquer les branches sous son poids. Il zigzaguait entre les troncs, il passait sous les bûches et sautant au dessus des taillis. Ce chemin était une véritable course d'obstacle!  Mais où cette proie le conduisait il?
 

Chasse ratée

Chapitre 4


Athos courut à en perdre haleine. Il ne voyait pas l'ombre d'une proie, il ne voyait rien. Rien d'autre que les arbres , les taillis à perte de vue. Agacé, il ne s'arrêta pourtant pas. Il était vital qu'il trouve quelque chose.  Au moins quelque chose. Alors dans sa course effrénée, il mit toutes ses forces; bandant ses muscles le plus possible, poussant sur ses pattes pour bondir plus haut et plus loin; calmait sa respiration pour courir plus longtemps. Il m'était son endurance à l'épreuve, mais aussi son agilité et sa force. Ses muscles commençaient à devenir douloureux à force de se bander; et il commençait à avoir du mal à sauter au dessus des haies et taillis. Brusquement , il secoua la tête.  Non. Il fallait qu'il tienne. Et qu'il attrapé cette maudite chose.


 

Trouvé mais raté

Chapitre 4


Essoufflé, Athos décida néanmoins de garder le rythme. Mais plus il courait, plus sa vue se brouillait.  Cela faisait presque une heure qu'il courait ainsi. Et il sentait toujours cette odeur, qui se plaçait. Soudain, l'odeur se stabilisa.  Elle semblait ne plus bouger. Le loup prit de fatigue, s'arrêta net et se retint de justesse pour ne pas tomber au sol et faire du bruit. Il reprit un peu son souffle. La proie faisait des petits craquements dans les feuilles, mais ne courait plus. Il ne fallait pas faire de bruit; ou Athos ne serait plus capable de se livrer à une telle course poursuite. Il se tapis sous un buisson et tenta de voir ce qu'il avait coursé.  Malheureusement ; les buissons s emboitaient les  uns aux autres et Athos ne voyait rien. Il devait pourtant réussir à trouver quelque chose ! La bête qu'il suivait n'était pas enorme; mais personne ne crachait sur de la nature à cette époque ci. Il se tapit  encore le plus près du sol. Il fallait qu'il y arrive. Il le fallait.