Chasse réussie



Athos s’en était de nouveau allé pour chasser. Mais d’abord, il s’était dûrement entraîné. Il avait couru et refait deux fois le tour de la forêt charbonneuse en moins d’une heure et demie, un exploit.

Content de lui, il était repartit chasser. C’est là qu’il avait vu cette belle perdrix, qui courrait partout l’air affolée en voyant le loup s’approcher. Ce fut presque un jeu d’enfant. Trop dodue pour fuir, la perdrix courut droit devant elle. Le loup n’eut qu’à bondir pour se retrouver en face de ce buffet sur pattes. Lui tordre le cou. C’en était fini.

Chasse réussie



Athos était épuisé. Mais il lui restait encore quelques forces pour attraper quelque chose. Un lapin passa à la volée, aussi rapide que le vent. Athos voulu lui courir après, mais il était trop épuisé.

Mais le stupide rongeur en sembla amusé et repassa devant le loup qui lui lança un grognement. Un simple « squiiik » sortit de la gorge du lapin, comme un rire moqueur et strident. Alors le loup sourit, un sourire sadique qui voulait dire « toi, dans deux minutes, t’es mort. ». Le loup se leva doucement. Le lapin ne broncha pas et resta sans bouger. Et c’est seulement quand Athos bondit férocement que le lapin se mit à courir, forçant le loup à lui courir après. Athos n’en pouvait plus, mais il courut quand même. Aussi vite qu’il put, il courut encore et encore. Son entraînement le servait bien, car il était de plus en plus et finissait finalement par rattraper le rongeur.

Enfin, dans un grand bond final, il attrapa le rongeur et le tua d’un coup sec.

« Tu as joué, tu as perdu. »

Trouvé ! Un cadavre tout frais !


Le grand loup était sur le retour quand il sentit une odeur particulière et appétissante. Il se dirigea vers cette odeur et trouva à terre un sanglier, frais, tout juste mort d’à peine quelques minutes, la maladie l’ayant sûrement emportée. Un loup ne pouvait être contaminé que par ses congénères, c’est donc sans craintes qu’Athos s’approcha. Une nouvelle proie à ramener. Heureusement qu’il était tombé dessus le premier !

JackPot !!! Trouvé une carcasse de cerf !


Pendant une promenade dans la forêt charbonneuse, le loup sentit une odeur étrange. Il la suivit et fut surpris de découvrir ce qu’il pistait depuis quelques minutes.

Un cerf, mort depuis moins d’une demie-heure sûrement était jonché au sol. Sûrement la maladie. Mais le malheur des uns faisait le bonheur des autres. Le loup en profita donc pour le ramener chez lui.

Le grand loup s’était avancé dans la forêt charbonneuse. Il devait commencer l’entraînement d’aujourd’hui, et bientôt, il le savait, il serait assez fort pour affronter l’Alpha Navnik.

Il commença d’abord par une course. Il se fixa un objectif, comme toujours. Il devait faire l’aller retour entre un grand hêtre brulé et un chêne vif, dix fois à son allure maximale et en gardant la même cadence. Il inspira un grand coup, échauffa un peu ses muscles, puis il partit aussi rapide que le vent. Les six premiers aller-retours lui semblèrent simple à tenir, les deux suivant, il s’essouffla un peu mais gardait le rythme, il en était capable. Les deux derniers furent plus difficile, mais il ne sut comment, il les tint. Par la force de sa volonté, exténué et à bout de force, il se força à garder la même allure et à terminer ce dixième tour.

Les pattes tremblantes après l’effort, il marcha un peu pour se détendre. Et bien ! Ce n’était pas si facile que cela !

Il était grand temps pour le Général Sekmet d’aller chasser. La veille, il avait été heureux de ne croiser que des proies sur son chemin et il espérait en croiser d’autres encore aujourd’hui.

Athos marcha vers la forêt charbonneuse, comme à son habitude, afin de trouver son bonheur. Il regardait de tout part pour s’assurer qu’il ne ratait rien, que rien ne pouvait l’empêcher d’attraper sa proie. C’est là qu’il le vit, le lapin. Athos partit comme le vent, il bondit au dessus des arbres couchés, au dessus des souches, des buissons. Le loup rattrapait peu à peu le lapin. Enfin, il put l’attraper.

Il lui brisa la nuque.

Il faisait chaud et froid à la fois. Son sang bouillonait dans ses veines et pourtant le vent glacé lui frappait le visage.
Encore et encore la même situation, les mêmes entraînements. Mais Athos devait se presser car la guerre était à sa porte. Enfin, la décision était annoncée. Dans quelques jours, ce serait l’Assaut, et il en serait à la tête. Le loup en avait tremblé d’adrénaline, ou d’il ne savait quoi. Si bien qu’après cette nouvelle, il s’était réfugié dans la forêt sablonneuse pour s’entraîner. Il avait couru d’abord. Pendant des jours, il s’était entraîné à la course. S’il fallait les cerner, cela lui serait utile.

Ce jour là, Athos était parti courir. Il avait fait ses tours rituels de la forêt charbonneuse. Sauf qu’il s’était de loin rallongé le parcours. Il commençait d’abord par faire le tour complet de la forêt. Puis, il en faisait les diagonales, ce qui constituait alors un véritable parcours d’obstacle. Athos avait foncé droit devant lui, du nord-est au sud-ouest. Mais la flore n’était pas avec lui. Il avait du sauter par dessus ce gros rocher, il avait du passer sous ce gros taillis épineux, et enfin, il avait slalomé entre certains geysers qui marquaient la séparation avec la clairière des Sekmets. Les geysers, il adorait cela. Cela lui procurait une adrénaline incroyable, si bien qu’il se sentait pousser un moteur d’avion dans le dos !

Enfin, Athos s’épuisa à faire cet entraînement toute la journée, il répéta ce parcours encore et encore, essayant d’améliorer son temps à chaque fois. C’est grâce au soleil qu’il se repérait alors. Il fallait qu’il soit prêt.

5 + 6 Bonus Athos = Chasse réussie
Athos s’était tout simplement promené dans la forêt ce jour là. Il ne chassait pas ni ne s’entraînait, il respirait tout simplement l’air frais que lui procurait les rares arbres encore debout. Mais il avait surgit de nulle part, et le loup ne l’avait même pas entendu arriver.

C’est un énorme puma qui sauta de son promontoire, dérangé par le loup. Il feula, grogna et sortit les crocs. Athos n’avait pas forcément envie de se battre ce jour-là, il avait passé une bien mauvaise journée. Mais le puma devenait fou rien qu’en voyant le canidé. Il tourna autour de lui, sortant parfois ses griffes, jaugeant son nouvel adversaire.

En fait, la bête cherchait vraisemblablement à provoquer le combat, même si le loup ne cherchait pas querelle. Il voulait se battre et qui sait, manger du loup à midi ?

Athos grogna si fort que le puma sembla en frissonner. Il n’était pas d’humeur, Ah ça non ! Askaal venait de revenir parmi les Sekmets, enfin, mais il n’avait toujours pas compris pourquoi ce dernier avait auparavant rejoint les Navniks et surtout pourquoi il prenait toujours tout à la légère ! Athos sortit les crocs et tourna à son tour dans le sens du puma.

Enfin, le combat commença, et ce fut le puma qui se jeta en premier sur le loup. Essayant de lui arracher les pattes d’un coup de griffe, le puma battait l’air de ses propres pattes, visant sans arrêt le visage d’Athos. Mais le grand loup avait bien compris sa ruse et reculait au fur et à mesure que le puma avançait.

« Ce n’est pas aujourd’hui que je vais crever le matou ! » Hurla-t-il, comme l’expression de sa rage ressurgissante, la rage qu’il contenait pour la guerre, la rage qu’il avait en lui depuis trop longtemps. Et à son tour, il se jeta sur le puma, mais d’une façon moins timorée et plus rentre dedans que lui, ce qui surpris le puma car les lois attaquaient rarement les premiers de front. Mais Athos n’était pas dans son état normal et se déchaîna de toutes ses forces sur son adversaire. D’abord, il lui mordit la nuque si fort que le puma lâcha un hurlement de douleur et l’éjecta d’un coup de patte hors de son dos. Mais Athos ne lui laissa aucun répit et, à peine sonné par la réplique du puma, il fonça déjà sur ce dernier en s’accrochant à son dos, l’endroit qu’il pouvait le moins atteindre de ses pattes. Le loup poussa de toutes ses forces, mordit dans la chair. Le pelage ensanglanté du félin semblait presque couler sur le sol. Mais ce félin, probablement fou qui avait attaqué sans raison apparente le loup, ne se laissa pas faire et se roula à terre pour dégager Athos. Mais le grand loup fut vif et se sortit de justesse de ce mauvais pas. Il fallait revenir à la charge tout de suite et ne pas laisser le temps à son adversaire de mieux saisir la situation, sinon cela pourrait faire revirer dangereusement la situation. Le grand loup brun continua donc à se jeter de toutes ses forces sur le félin. Tous ses muscles se tendaient à en trembler, Athos mordit si fort qu’il crut qu’il allait se décrocher la machoire. Mais bientôt son emprise eut raison de son adversaire.

Le puma commença à fatiguer, cessa petit à petit de se donner des coups pour désarçonner le loup et finit par tomber à Terre. Le loup porta alors le coup de grâce.

4 + 6 Bonus Athos = Chasse réussie
Le lendemain, Athos retourna chasser. Il avait été épuisé par son combat de la veille, mais il reprenait déjà et il n’avait eu aucune douleur musculaire ni marque sur le corps. Il avait eu beaucoup de chance et il le savait. Il avait été trop téméraire et s’était laissé emporté par sa fougue et sa fièvre du combat. Il n’aurait pas dû, il aurait dû être plus posé, ce qui manquait souvent au jeune.

Athos commença donc son petit entraînement quotidien. Il courut dans la forêt pendant environ deux heures, à escalader des rochers escarpés, à sauter au dessus de hauts taillis et troncs d’arbres. Il finit par faire un grand tour de la forêt charbonneuse.

Essoufflé, il s’arrêta un peu, il fallait bien se reposer après tant d’entraînement. Le grand loup se laissa donc aller au sol, s’allongeant de tout son long près d’une souche charbonneuse. Soudain, non loin, deux petites pointes blanches apparurent. Puis, elles disparurent. Puis, il les vit encore pointer leur petit bout. Avec un petit sourire aux babines, il comprit qu’un lièvre mangeait paisiblement quelques trèfles derrière les taillis. Alors, doucement, le loup s’approcha. Mais trop tard. Le lièvre l’avait déjà vu et commençait à courir pour fuir.

Immédiatement, le grand loup brun lui emboîta le pas, il s’agissait de le rattraper à présent ! Mais le lièvre gagnait peu à peu des centimètres, puis des mètres d’avance sur le loup. Alors, Athos entrevit une ouverture, certes plus périeuse mais rapide, un raccourci par lequel il pourrait couper la route du lièvre.
Sans hésiter, le grand loup brun fonça dans... le chemin aux ronces. Avec agilité, il esquiva les premiers taillis de ronces, puis ils se firent plus resserrés et il dut sauter par dessus. Cependant, les taillis devenaient dense et le loup commença à se demander si c’était vraiment une bonne solution... Mais oui ! Il entrevit une petite ouverture en bas du taillis, un tunnel tout juste assez grand pour laisser glisser le loup sous lui, s’il avait assez de vitesse. Alors Athos prit de l’élan, encore et encore puis se laissa glisser.
Il réussit à passer sous les ronces et arriva juste devant le lièvre pour le cueillir comme un fruit mûr.

Athos était reparti s’entraîner ce jour-là. La guerre approchait à vive allure et déjà, les combattants faisant leurs forces pour le combat. Oui, mais faire leurs forces signifiait aussi que le garde-manger se vidait à vive allure, sans compter les pillages incessant de cette traitresse d’Helya qui connaissait chacun recoin de ce territoire, parce qu’il avait été le sien.

Le grand loup commença à s’avancer vers la forêt charbonneuse, trottinant d’abord puis courant encore plus vite. Il y avait eu quelques pluies la veille, rien de très étonnant pour la saison, certes, mais elles avaient plutôt été abondantes. La terre était boueuse et rendait difficile toute ascension quelle qu’elle fut. C’est alors que le jeune loup se souvint de cette colline escarpée. Elle avait dû souffrir de la boue, et être particulièrement difficile à franchir.

Un sourire naquit sur les babines du jeune loup. Il aimait les défis. Il courut le plus vite possible jusqu’à la pente, s’entraînant à la course en même temps. Arrivé à la petite colline, le loup sourit. Elle était exactement comme il l’avait prévue. Boueuse, glissante. Il faudrait autant d’agilité que de force pour la franchir, mais il était certain d’y arriver. Il devait néanmoins faire attention. Tout était si glissant et il y avait beaucoup de pierres. Un éboulement était vite arrivé.

Déjà, le jeune loup s’aventura à l’ascension de la colline. Tirant sur ses muscles, il faillit tomber à peine un pas sur le sol pentu. Le loup se ressaisit de justesse. Il planta ses quatre pattes fermement dans la boue, et continua l’ascension. A peine arrivé à la moitié de la colline, le grand loup sentait déjà ses muscles s’échauffer et tétaniser. Il avait surestimé sa force, la montée de cette colline n’était pas si facile qu’il n’en paraissait. D’ailleurs, c’était la seule colline de la forêt charbonneuse, un amas de terre et de roches venus d’on ne sait où, magnifiques lorsqu’ils étaient cachés sous la neige, mais hideux lorsqu’on regardait plus loin que la surface, lorsque sa véritable nature se révélait.

Athos se posa un instant contre un rocher pour souffler. Mais ce fut une erreur. Sous son poids, le rocher commença à rouler. Le loup s’écarta d’un bon et descendit d’un mètre en glissant. Heureusement, ce bond l’avait suffisamment écarté. Le rocher avait un effet boule de neige, il valdingua jusqu’au pied de la petite colline, emportant avec lui tout ce qu’il pouvait et provocant de petits éboulements simultanés. Le grand loup souffla un coup. Il avait eu chaud. Soudain, une chose attira son regard. En effet, un énorme morceau d’écorce gisait là. Le loup eut alors une idée. Il prit le morceau d’écorce dans sa gueule et continua son ascension laborieuse. Enfin arrivé en haut, il posa l’écorce par terre, s’assit dessus, poussa avec ses pattes sur le sol... Et dévala la pente tout droit dans l’autre sens sur la boue glissante, en choisissant évidemment une piste sans rocaille !

12 Chasse réussie

Athos voulait, ce jour là, s’entraîner à la course. C’est donc de bonne humeur qu’il arriva à la forêt charbonneuse et qu’il commença son footing habituel. Tout d’abord, il commença par effectuer trois tours complets de la forêt charbonneuse, ce qui lui prit plusieurs heures, en vérité. Ensuite, il s’était fait ce qu’il appelait Un Challenge ludique. Il s’était construit lui-même un parcours du combattant, avec de hauts branchages épineux à sauter, puis d’autres à passer en dessous. Il s’était arrangé pour qu’un gigantesque tronc calciné se trouve bien évidemment sur son chemin. Puis, il avait creusé des trous. Même si c’était dangereux, c’était là son côté ludique à lui. Il devait se souvenir de chaque trou, ou bien alors les voir quoi qu’il en soit, pour les éviter et ne pas se faire mal ou pire, se briser la patte. Beaucoup auraient dit qu’il était bien imprudent de faire cela pour un Général. Certes, il devait parfois prendre des risques, mais pas inconsidéré. Athos était conscient de cela, mais il voulait savoir. Un trou sur le chemin ne se prévoyait pas, il voulait être capable de les éviter dans n’importe quelle circonstance, même dans un moment de panique ou de course folle.

Le loup commença donc à courir et à faire son parcours. Il passa agilement au dessus et en dessous des buissons épineux, évitant les trous entre ceux deux là. Puis, il slaloma entre des branchages, passa sous des troncs et rampa sous des haies. Enfin vint l’énorme tronc. Le long arrivait à vivre allure, et lorsqu’il sauta, il ne vit l’autre côté que lorsqu’il s’était retrouvé totalement sur ses pattes arrières. Mais il réussit à passer l’obstacle de justesse. Cependant, l’heure n’était toujours pas aux réjouissances. Il restait les trous. Athos les évita, certains aisément, d’autres avec justesse. Mais il parvint à boucler son tour, épuisé.

Il revenait tout juste de cet entraînement et avait ensuite décidé de chasser. Il renifla l’air et trouva, tapit dans un coin, une tanière de lapin. Il n’eut alors qu’à creuser. Une lapine se trouvait bel et bien dedans. Il n’eut pas de mal à détruire la tanière, la saisir et lui briser la nuque.