Athos s'était enfoncé dans la forêt charbonneuse.  Il s'était enfoncé des les bois, plus profond encore qu'il ne l'avait fait. Il était allé dans les coins et les recoins. Mais la nourriture n'était pas au rendez vous. Aucun herbivore, aucun sanglier; pas même des petits carnivores.  Les prédateurs rodaient dans la forêt sans trouver de quoi se nourrir. 

Soudain; une branche craqua.  Le grand loup se raidit et huma l'air. Une biche . Il sourit à de toutes ses dents. Génial.  Il pourrait enfin mordre dans une proie et la ramener chez lui. Elle était là, dans un sous bois où les arbres n'étaient pas calcinés. Elle se cachait bien et mangeait paisiblement de la mousse sur les troncs. Un rictus naquit à la commissure de ses lèvres. Il bondit. La biche entendit un craquement et partit à toutes jambes. La course poursuite commença.   Athos  lui courut après pendant de longues minutes, mais il commençait à étre  habitué et était devenu plus endurant. Courir n'était pas un problème.  Athos allongea ses foulées et sauta sur les bêtes.  Elle se debattit de toutes ses forces et il eut du mal à la maîtriser.  Il dût  à son tour user de toutes ses forces pour l aggriper et qu'elle ne l ejecte pas. Enfin; il trouva l'artère qu'il connaissait si bien et la rompit. La bête mourut.

2+ 3 Bonus Forêt + 4 Bonus Athos = 9 Chasse réussie




Le grand loup avait ramené sa biche à l'épave de l'avion. Mais il n'était encore que quelques heures avant que le soleil n'atteigne le zénith. Alors il avait largement le temps de chasser d'autres proies. Et c'est ce que le loup partit faire. Il décida de partir dans la direction inverse du lieu où il avait trouvé la biche. En effet; sur le chemin du retour, Athos n'avait pas aperçut âme qui vive. Alors le grand loup brun avait décidé de chercher un autre endroit où il y aurait potentiellement à manger. Et c'est là que le lièvre passa. Il était énorme et ses oreilles si longues que le loup,  d'habitude si sérieux, se retint de rire du ridicule du rongeur. Lorsque le lièvre aperçut Athos; il eut un mouvement de recul et d'effroi.  Seulement; il fut aussi vif et partit en trombe; laissant le grand loup brun lui courir après.  Athos s'engagea encore une fois dans une course poursuite. Encore légèrement fatigué de celle qu'il avait faite en courant après la biche; il eut d'abord du mal à suivre le lapin. Mais en étirant ses foulées et en bondissant à chaque pas, il parvint à rattraper le lièvre. 

Seulement celui ci était déjà arrivé à destination; et se précipita dans son terrier. Alors Athos eut une idée.  Il avait observé les alentours et savait bien que les branches des arbres étaient basses. Si il faisait attention et évitait les plus fragiles; il pourrait se percher au dessus du terrier. Et c'est ce qu'il fit. Avec souplesse; il bondit sur les branches , et attendit que le lièvre pointe le bout de son museau. Et le loup bondit. Il ne laissa aucun répit au rongeur et lui brisa la nuque. Ce fut terminé .

12 = HUMAIN EN VUE!



L'après midi touchait à sa fin lorsque Athos repartit chasser. Aujourd'hui avait été une bonne journée,  il voulait profiter au maximum. Maintenant qu'il était lancé ; autant aller chasser de nouveau. Le grand loup brun partit donc en quête de gibier. Il ne savait pas trop ce qu'il devait trouver et était déjà quelque peu fatigué. Néanmoins; il décida de continuer sa chasse. Un pas après l'autre, il s'enfonça dans la forêt charbonneuse.  Un bruit retentit. Un craquement de branche. Il était temps pour lui de croquer une bête.  Alors, doucement; silencieusement; Athos marcha vers l'endroit d'où provenait le craquement.  Soudain. Il sauta.

Le grand loup brun se grandit de tout son long pour paraître imposant. En face de lui se tenait un chien beagle. Ces chiens de chasse étaient connus pour être rapides et brutaux, bien que plutôt petits par rapport aux loups.  Mais Athos  ne s'était pas attendu à voir un tel animal. Un chien errant ? Dans ce cas, il n'y avait pas de problème.  Mais le regard du loup deriva vers la gorge  du chien. Un collier. L'animal avait un maître qui le cherchait  probablement ! Athos était fasciné par les hommes; mais il n'était pas fou.  Il savait que si un seul le trouvait, il serait sans aucune pitié. Athos gronda et le chien recula de peur. Lorsqu'un coup de tonnerre retentit. Athos  frissonna tandis que le chien ne broncha  pas, par habitude. Alors le loup comprit. C'était un piège.  L'homme était non loin , ce coup de feu lui était personnellement dédié. Athos recula mais le chien lui barra la route. Il devait se battre, Athos n'avait pas le choix.  Alors le grand loup se leva de tout son long, sur ses deux pattes arrières pour impressionner le chien et le faire fuir. Mais il comprit rapidement que celui là n'était pas lâche,  et Athos respectait cela. Le corps à corps était inévitable. 

Le chien se jeta sur le loup qui esquiva habilement l'attaque et riposta  aussitôt.  Athos mordit le beagle à la patte avant droite; le canidé  hurla de douleur en un cri strident qui fit s'envoler les oiseaux alentours. Athos recula de quelques pas; puis se jeta sur le chien qui tomba à la renverse.  Les deux canidés  roulerent  tout en se lançant des coups de dents et de griffes.  Mais aucun des deux ne lâchait et l'homme était presque là. Athos prit finalement le dessus  et plaqua le beagle à terre. Il vit l'effroi dans les yeux de ce dernier qui savait que sa dernière heure arrivait. Ce chien qui s'était vaillamment battu pour sauver sa vie, allait finalement la perdre. Athos  le regarda dans les yeux et sentit que ce dernier réfléchissait à la cruauté des loups. Il était vrai que les chiens les haissaient presque autant que les loups, du moins la plupart, haissaient les chiens. Que d'histoire avait on raconté à leur sujet pour que le chien aie l'air si effrayé ? Athos plaqua plus fort le chien. L'homme allait bientôt être en vue. Il fallait vite en finir. Mais Athos  n'était pas de ceux là. Le chien s'était bien battu et ce malgré sa faible corpulence par rapport au loup.  Il lâcha peu à peu le chien, qui, essoufflé, blessé et surtout surpris, ne  réagit pas et resta à terre.

Athos n'attendit pas qu'il reprenne ses esprits et fuya. L'homme arriva et découvrit  son chien blessé à terre.

Athos entendit des coups de feux.  Il savait que l'homme avait continué à le traquer. Mais Athos avait fui assez loin.

 RP ENTRAINEMENT

Athos lança un regard rageur devant lui. Combien de fois avait il essayé, pourtant jamais il n'avait réussi.  Devant lui se dressait un grand creux, au fond du quel se trouvait un tapis de mousse. Jamais le loup n'avait réussi à sauter d'un bond pour le franchir. Il devait toujours ou le contourner ou descendre et remonter. Pourtant ! Cela n'avait pas l'air si difficile.


Il avait essayé pourtant. Plusieurs fois; il avait sauté, mais il n'avait jamais pu franchir le passage, il était toujours tombé ou alors il glissait contre la paroi opposée jusqu'au fond du creux. Le grand loup grogna un bon coup.  Alors ! Il fallait le faire. C'était son entraînement d'aujourd'hui. Il devait franchir ce trouvent là et gagner en agilité pour atteindre l'autre bout. Cela faisait des jours qu'il essayait, qu'il entraînait sa souplesse en bondissant toujours plus loin. Mais jamais assez loin. Une fois de plus; le grand loup essaya. Il prit son elan; sauta au dessus du cran; s'agrippa  à la paroi opposée; mais glissa et se retrouva au fond. Énervé au plus au point. Il dut recommencer. Il remonta la paroi dans l'autre sens; reprit de l'élan et s'élança. Il crut y arriver cette fois; ces deux pattes avant étaient bel et bien sur  le sol opposé, mais le poids de son corps l'entraina vers l'arrière et il chuta  de nouveau. Athos  grogna. Il remonta la paroi. Mais cette fois, il prit moins d'élan avant de réessayer. Il se posta à deux mètres du bord; allongea  deux foulées et poussa de toutes ses forces sur ses pattes arrières.  Il se sentir décoller; atteindre le ciel ;comme si il volait. Il se pencha en avant lorsqu'il atteint le sommet de son saut; et  s'allongea le plus possible. Soudain; il se sentit rouler sur la terre. Ça avait été juste et l'atterrissage fut rude; mais il avait enfin réussi !!

 RP CHASSE

Chasse réussi : 1+3+4 =8

Athos entendit un bruit. Il leva la tête, tourna les oreilles vers l'extérieur.  Non; ce n'était pas son imagination.  Il y avait quelqu'un ou quelque chose. A pas de loup, Athos marcha vers le bruit, tendant l oreille; s'arrêtant quand il devait s'arrêter; marchant quand il devait marcher. Il frissonna. L'adrénaline commençait à monter.  Il huma l'air et sentit une odeur nauséabonde ; celle de boue et de sueur, de viande et de champignons pourris mélangés, celle d'un sanglier. Athos se raidit. Il était là, juste derrière le  buisson. Il ne devait pas bouger ou il s'en apercevait ; Athos était trop proche.

Le grand loup retint sa respiration.  Il entendait d'ici le sanglier fouiller la terre afin de trouver de quelconques champignons, vers et autres détritus de la nature. Athos se pencha discrètement. Et il le vit.  Devant lui, dressé sur ses quatre énormes pattes, le sanglier creusait et retournait la terre. Puis ; il alla se frotter le dos sur un arbre. Lorsqu'il se retourna; ce fut le signe que le loup attendait. D'un bond, il lui sauta sur le dos et mordit de tous ses crocs à la nuque. Mais le sanglier était robuste et désarçonna  Athos d'une grosse ruade. Athos roula à terre mais revint à la charge en lui mordant les cuisses. Le sanglier assèna  un coup violent au loup avec ses défenses qui le firent valdinguer. Athos, un peu sonné; secoua la tête mais se rassura. Il n'était pas blessé. Alors il répartit à la charge et tenta de mettre à terre le sanglier car une fois par terre, il était mort d'avance.  Athos s'acharnait sur la bête,  il la mordait de tous côtés, il lui assénait   des coups de crocs,  de pattes et de griffes. Enfin; le sanglier chuta.  Athos lui sauta immédiatement à la gorge.  Enfin. Violemment ; il perça l'artère carotide  du sanglier et laissa s'écouler un peu le sang. Le sanglier s'évanouit et Athos l'acheva. 


C'était fini.

 RP CHASSE 2

Chasse réussie: 10 +3+4

Athos rapporta le sanglier à l'épave de l'avion. Mais il était encore temps pour attraper d'autres proies. Ainsi, il s'en alla chercher à manger pour sa meute. Le grand loup partit donc fans la forêt charbonneuse. En trottinant légèrement,  travaillant son rythme cardiaque,  il reniflard deçà delà pour trouver quelque chose à mettre au garde manger. Soudain; il entendit un bruit, pour une fois bien agréable.  Le loup,  curieux,  s'approcha du son mélodieux qui l'attirait irrésistiblement. Sa beauté fascina Athos qui voulait en savoir plus sur l'origine de ce chant. Et il le vit. Un pinson se trouvait sur une branche ; chantant à pleine voix, l'air joyeux. Athos le regarda, sans esquisser un geste ni un sourire. Il plissa légèrement les yeux, comme pour mieux se rappeler de ce moment calme et doux. Heureux, l'oiseau chantait et sortait des notes de plus en plus mélodieuses.

Il entendit un craquement. Quelqu'un d'autre avait entendu ce chant si doux. Mais celui là n'était pas pavé de bonnes intentions. Un gros blaireau s'avançait, la salive dégoulinant des babines. Il regardait ce petit oiseau de quelques centimètres comme.un festin ambulant. Ce dont Athos fut furieux. Cet oiseau était minuscule et ne servirait même pas à nourrir un renardeau , alors un blaireau ! Certes la nourriture était rare; mais ce n'était que pure cruauté que de tuer un animal aussi petit; dont la taille était déjà doublée par le plumage. Alors qui sait ce qu'il y avait à manger ! Rien du tout ! C'était vraiment tuer pour tuer. Et Athos n'aimait guère cela. Surtout pour ce pinson qui chantait si bien et qui embellisait ce théâtre désolant qu'est le monde d'aujourd'hui. Alors à son tour, Athos rampa,  se baissa, et attendit que le blaireau attaque l'oiseau.  Au moment où l'animal bondit; Athos l'attrapa  par la patte arrière droite et le plaqua violemment au sol. De toutes ses forces, le blaireau rappliqua  en griffant  comme il le pouvait et en se débattant.  Il réussit même à mordre une patte d'Athos, qui serra les dents. Mais il n'en fallait pas plus au blaireau qui changea de tactique. Au lieu de fuir, il se jeta sur le loup et tenta de le saisir à la gorge.  Mais heureusement ; Athos fut plus vif.  Il rattrapa le blaireau et lui brisa la nuque. Athos souffla un instant et leva les yeux sur la branche. L'oiseau n'était plus là. Son gibier à la gueule ; Athos partit sur le chemin du retour. Quelques minutes plus tard; une douce mélodie s'éleva de la forêt charbonneuse qui fit esquisser  un sourire au jeune loup.