Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Elle rencontre Nymeria et essaye de lui expliquer sa fascination pour les humains... Elle réussie à glaner quelques informations sur la meute de Nymeria La rencontre se finit en bon thermes.
La faim m'avait embrumé l'esprit, qui viens par ici? Eira me propose un échange de service, elle me donne une proie et en échange, dès que je suis à nouveau dans mes quotas, je lui en donne une. J'ai réussie à avoir une proie, je peux maintenant faire connaissance avec Eira.
Ça fais trois jours que la pluie tombe, mais contrairement aux anciennes, celle-ci est douce, rafraîchissante... Je m'en délecte. Je sortie de la petit grotte où j'avais élue domicile, je n'osais m'avanturer à l'extérieur seulement pour chasser ou piller, mais là ce fut plus fort que moi. Sentir à nouveau le vent dans mon pelage, l'eau sur mon museau... Combien de temps était passé ? Les hommes et leurs machines avaient disparus et ma paranoïa avec. Je marchais sur les reste d'une forêt aujourd'hui disparue, le plaisir que cette guerre soit finie l'emplit de joie. Je me dirigeais vers un petit bâtiment que j'avais aperçus au loin... Il n'était pas seul, il y en avait plusieurs et des animaux hostiles étaient postés à leurs entrées. L'un d'eux me repère et malgré l'acharnement de son maître pour qu'il reste en place, il s'élance à ma poursuite. Je cours, je cours s'en pouvoir m'arrêter, seul le bruit de ma respiration et les aboiement du démon réside au fond de mon crâne. Je ne pense plus, je survie. La lutte commence... Une ville en ruine se profile à l'horizon, mon salut ? J'entre dans celle-ci, m'engoufrant dans plusieurs bâtisses et sautant par dessus les obstacles. Petit à petit, les aboiement se taisent et laisse place à un silence de mort. Les terres de ce monde désolé m'attendent et je serais là pour les parcourir...
L'ennemi ayant abandonné sa traque, j'entrepris de sortir de ma cachette et de descendre explorer ce nouveau monde. Les rue désertes et les bâtiments en ruine sont calme, pas un animal se trouve dans les environs, donc rien à me mettre sous la dent. Le silence de mort si oppressant règne toujours en ces lieux, il me hérisse les poils sur mon échine et me fais sentir mal à l'aise malgré le bienfait qu celui-ci apporte à mes oreilles où pulse encore un peu le sang. J'avais l'impression que rien ni personne n'avais habité ici, que ces bâtiments avait toujours étaient abandonnés. Le vent traversé mon poil fin et me rafraîchissait après cette poursuite affolante. Un petit sourire se dessinait sur mes babines et faisait briller mes yeux. Le calme était vraiment reposant et l'ambiance oppressante disparut peu à peu. Je décidais de de descendre par cette bouche de métro aujourd'hui à l'abandon. Un vieux métro était ensevelit dans les décombres et un trou dans la voute laissé percer le peu de rayons de soleils qui subsistait l'épaisse obscurité. Je montais rapidement dans la rame. Plusieurs sièges étaient au sol et des débris jonchaient celui-ci. Je m'installais sous un siège encore debout et entrepris de faire un petit somme pour récupérer des forces pour continuer mon exploration de la ville un peu plus tard.
Beside the cross on your grave ____________________________________
Voilà quelque moment que j'étais revenue parmi le monde, ne restant plus terrée au fond d'une grotte, attendant patiemment que les traqueurs ou la mort viennent me chercher. Le manteaux blancs qui recouvrait peu à peu le sol me serra le coeur, mais le froid qui vint avec celui-ci me fit sourire, l'air frais passait à travers mon poil, me glaçant jusqu'aux os, malgré ça, je ne pouvais m'empêcher de me sentir heureuse. Mes oreilles plaquaient sur mon crâne, je levais les yeux vers le ciel, la nuit tombait à peine, et je décidais de sortir me dégourdir les pattes. Je quittais mon asylum, laissant mes empruntes dans la fine couche de poudreuse. Mon poil bougeait au gré du vent, mon sourire faisait étincelait mes yeux d'une lumière pétillante et il restait figeait sur ma gueule. Les quelques rares animaux se dépêchaient de terminer leurs provisions et faire place à leurs hibernations...
C'est vrai que j'ai fais une pause dans l'histoire que je vous racontais...
Je vous ferais pars de tout ça après mon exploration de ce monde envellopé de cette neige qui, malgré sa basse température, réchauffe le coeur des âmes en peine.
La même image restait dans mon esprit, les pierres, les crocs, le pelage aussi blanc que la neige... Même si j'avais fais de nouvelles connaissances, rien ne parvenait à combler le vide qui emplissait mon coeur. Malgré mon sourire, la tristesse tintait toujours le fond de mon âme... Mais ces rencontrent m'avaient quand même apportées de la joie et m'avaient fais oublier le temps de quelques minutes ma tristesse. Moi qui pensais que la gentillesse n'avait plus sa place dans ce monde de brute, cruel. Maintenant je ne laissais plus que de fine tracent sur la neige, je mettais mis à trottiner, augmenta ma vitesse et me réchauffant un peu. Je m'arrêtais face à un endroit familier, mon coeur se serra, j'expulsais l'image qui revenait et pris mon courage à deux pattes (petite blague pour me destresser) et entrais dans l'endroit sombre, La Tranchée. L'explorer me faisait mal au coeur, puis, j'arrivais enfin sur le lieu de l'accident. Les pierres étaient toujours là, aussi noires que la nuit. Je ne pus retenir une larme, qui se glaça presque instantanément sur ma joue. Un cri bestial s'éleva dans la nuit, se mêlant au hurlement du vent, se perdant dans le froid de cet hiver. J'essayais de remuer les pierres, mais rien n'y fit, elles ne bougeraient jamais... Je retournais vers l'asylum, mes pas étaient lourds, les larmes étaient presque cristallisées sur mon pelage noire. Je passais la porte de mon pied à terre, les courants d'air étaient important, je me réfugiais au sous sol, l'odeur de mort, toujours présente était aujourd'hui ignorée de mon odorat. Les larmes finirent par disparaître, mais la tristesse planait encore lourd sur mon coeur, mais malgré ça, mon sourire revint, l'hiver me réconfortait. Je m'allongeais dans un coin ignoré des courants d'air, puis fermais les yeux, la tristesse n'aura pas raison de moi, l'hiver non plus...
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Mer 27 Jan - 22:07
Le courroux des glaces
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|le plus souvent, en italique, se trouve les rêves d'Ewanella|
Je ne connaissait encore personne sur ces terres désolée, et malgré le long mois de mon retour je n'avais fais la connaissance que de loin des traqueurs et de leurs chiens, il me faisait peur et je les détestaient plus que tout au monde... Je ne pouvais m'empêcher de les haïr, leurs chiens, leurs monstres de ferrailles étaient si... méprisable! Ils détruisent la nature pour leur petit confort sans même se préoccuper de ses habitants et si ils ne s'étendent pas, ils détruisent tout sur leurs passage! Oui, je ne suis pas si différente sur le point de vue des traqueurs, je les haïs plus que l'injustice mais une partie de moi ne fais que de me dire que tous les humains ne sont pas comme eux... Que, quelque part, quelqu'un ne souhaite que notre bonheur et notre bien-être alors je ne m'interrogeais seulement sur ça. Qui ? Mais surtout où...?
Je me réveille doucement, l'air nauséabond me fais plisser le nez. Je m'étire et baille avant de remonter vers le rez-de-chaussée. Je regarde la neige, l'horizon, puis je décide de prendre le couloir à droite, celui qui mène aux escaliers, aux étages supérieurs. Je franchit la porte qui mène au toit, celle-ci est complètement fermée mais un trou assez large dedans me permet de me faufiler facilement. L'air me fouette le visage, le vent et forts ici et je peux voir l'immense étendue blanche, comme une mer entièrement recouverte d'écume. J'aime beaucoup venir ici, pour admirer le paysage et me sentir supérieurs à ce qui m'entoure. J'aime beaucoup réfléchir ici car j'ai l'impression d'être hors d'atteinte de la cruauté de ce monde même si je ne serais jamais au dessus du dernier gratte-ciel encore debout et qui m'a permis de me sentir quasiment en contact avec les nuages, j'avais l'impression de pouvoir tout réussir... Le soleil viens de se lever, les doux rayons de soleils caressent mon pelage. Non, ce n'est pas finis, pas encore...
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