Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
J'avais toujours voulue voir la fête foraine, cette construction humaine me fascinais, les humains étaient formidable malgré le dégout ainsi que la violence qu'ils portaient envers nous. Mon jugement avait changé mais je me méfiais toujours d'eux, certains sont imprévisible. La rencontre avec l'une d'entre eux avait changée ma vie, je n'en parlais jamais et puis, avec qui pourrais-je en parler de toute façon? Je ne l'avais pas vue depuis longtemps et je ne pensais pas qu'elle se souviendrait de moi. Un bruit se fit légèrement entendre.
<<- Qui est là?>>
Pas les traqueurs, je m'étais remise de ma blessure il n'y a pas si longtemps que ça et ma patte n'était pas forcément aussi performante qu'avant. Mon pouls s'accéléra, une odeur sauvage planait dans les airs... Un loup?
La guerre était passé, Emarok était enfin libre, les blessures des loups de sa meute guérissait peu à peu, la vie reprenait son court, quoique … Un problème persiste, le fait que les Hommes aient emporté avec eux deux des leurs … Inquiète car, Nymeria a déjà pu goûter à la vie que leur réserve les Traqueurs, elle ne pouvait que se faire du souci pour les deux louves prisonnières, si toutefois elles sont encore en vie … Oui, elles ne peuvent être que en vie car, pourquoi les Hommes s'embêteraient-ils à embarquer des loups si c'est pour les tuer ? Autant les tuer directement, non, ils avaient autre chose en tête et, elle ignore quoi … Comment pourrait-elle comprendre les motivations qu'on ces bipèdes ? Même lorsqu'elle a été retenu captive, la seule chose qu'elle ait retenu d'eux, c'est leur cruauté …
Marchant arpentant les terres neutres comme elle le faisait autrefois, lorsqu'elle ne portait aucune odeur de meute, la jeune louve arriva à vue des immenses ruines de ferrailles. Cet endroit des plus étranges, construit par l'homme mais, pour une raison qu'elle ignore. A quoi servait tous ces bouts de métal ? Si elle a comprit l'utilité de certains de leur bâtiment, ce qu'il se trouve ici reste un mystère pour elle … Elle s'avance, s'engouffre dans ce cimetière de fer, jusqu'à ce qu'une odeur la fit s'arrêter. Dressant les oreilles, elle reconnu là l'odeur d'un loup, d'une louve. Une effluve inconnu … Prise de curiosité, la grise s'approcha de l'odeur avant de repérer cette forme lupine au pelage noir qui s'adresse soudainement à elle, du moins elle pense, vu qu'elle est la seule ici ..
« Une simple louve en promenade. Ranges tes crocs je ne te ferais aucun mal. »
Elle arrive non loin de la louve noire et, s'arrête à bonne distance en plantant ses yeux d'or dans ceux bleu de la solitaire.
« Qui es-tu ? Je ne t'ai jamais vu dans les parages. »
Certes, les terres sont grande mais, Nymeria a passé beaucoup de temps à errer ci et là lorsqu'elle était solitaire et a pu croiser bien des loups, malgré qu'elle les esquivait ...
La louve ne me paraissait pas méchante, mais bon, je ferais attention. Elle me regardais dans les yeux, ça me rendais nerveuse, je n'aimais pas vraiment ça même si je le faisait souvent.
<<- Je suis Ewanella. Je ne viens pas souvent par ici, mais de temps en temps, juste pour admirer leurs constructions...
Je fixais le monstre de ferraille couché, ça me fascinais... Je souriait, je voulais tellement en savoir plus... Est ce qu'elle me comprendrais si je lui expliquais cela?
- N'as tu jamais eue envie d'en savoir plus sur eux? C'est fascinant ce qu'ils peuvent faire...>>
Je la regardais en lui souriant, dévoilant un peu mes crocs, mais je fis en sorte de bien lui montrer mon excitation que me procurais ce peuple.
Elle lui répond, sans détour, sans même chercher à savoir sa propre identité. Toutefois, ce n'est pas le nom qui retient l'attention de Nymeria mais, sa phrase … Admirer leur construction ? De qui ? Elle jeta alors un coup d’œil autour d'elle et compris. Admirer … Qu'est-ce qu'il y a à admiré dans ce tas de ferraille qui enlaidis le paysage ? Qui empêche la progression de la nature ? Non vraiment, la grise ne trouve rien d'agréable dans ce tas de ferraille. Prisonnière de l'un de leur épais collier en fer qui encercle son cou, la jeune Esobek n'aime guère cette matière désagréable.
Tes yeux d'or se pose sur la louve noire. Avoir envie d'en savoir plus sur eux ? Non, Ô que non ! Nymeria en avait suffisamment vu, suffisamment subit de leur part pour avoir envie d'apprendre à les connaître ! Puis, quel loup aurait pour idée de tenter d'apprendre ceux qui essayent de les tuer ? Était-elle l'une des leurs, elle ? Pourquoi cette fascination ? Cette admiration ? Il n'y a pourtant rien en ces bipèdes qui peut être intéressant, strictement rien ! Ce ne sont que des êtres sans cœur qui s'en prennent à eux pour aucune raison, les massacrants ou les capturant pour tenter de les soumettre comme ils le font avec leur bâtards de clebs !
« Non, j'ai eu suffisamment à faire avec eux. »
Lâcha-t-elle dans un léger grondement sourd. Elle était marqué à vie par les Hommes, de part la marque qu'ils ont imposés dans son oreille mais, également de ce collier dont elle ne peut se débarrasser.
« Il n'y a rien à savoir d'eux. Ils tuent, nous réduisent à l'esclavage pour nous forcer à massacrer nos semblables, nous prennent nos proches. Ce sont des êtres infâmes qu'il vaut mieux éviter, si tu tiens à la vie. »
J'en étais sûr, elle ne voulais rien savoir sur eux, j'ai était marqué par leur présence, les images d'horreur étaient encore présente dans mon crâne, mais la rencontre m'avait fais changé de point de vue! Je revoyais ce visage d'ange, qui avait pris soin de moi. Je haussais les épaules et un petit sourire ce décrit au coin de mes lèvres.
<<- Comme tu veux, moi ils m'intéressent...>>
Je ne pouvais pas faire changer le point de vue de tout les loups, mais j'essayais peut être de les faire réfléchir. Mais en temps de guerre et d'un monde où seul la survie existe, impossible de les faire réfléchir, pour eux les humains sont cruels, ce sont des assassins. Je me rapprochais des ruines, reniflant ce composant étrange, il était lisse et glissant. Je pouvais me voir dedans. Je posais une patte dessus. Je pris mon élan et je sautait dessus, me rattrapant de justesse et montant sur une fine barre. Je me déplaçais vers le centre de ce montre, regardant le paysage autour de moi. J'entendais presque les rires des petits humains retentir... Je fermais les yeux et appréciais cette vision que j'aurais tant voulue connaître.
Elle est intéressé par eux ? Est-elle suicidaire ? Est-elle idiote ? Aucune idée, Nymeria n'en sait rien mais, pour sûr, jamais elle ne pourrait aimer ces êtres qui ont tentés de la soumettre, qui l'ont battu, affamé, marqué, fait d'elle leur chose mais, fort heureusement, pour elle comme pour les autres loups, ils n'ont jamais réussit à en faire une arme face aux loups. Elle secoua la tête, faisant bouger le collier de fer qui lui enserre le cou. Enfin, les décisions de la solitaire ne la regarde pas, si tel est son délire, qu'elle reste dedans, on verra combien de temps elle survivra face aux Hommes et aux Traqueurs car, ils n'ont aucune pitié … Elle haussa les épaules. Elle n'a rien à faire ici, rien à faire avec cette louve qui, de toute manière, s'isole en haut de ces choses métalliques que ses biens aimés d'Humains ont créé.
« Et bien bon courage dans ta découverte des Hommes dans ce cas là ! »
Lança-t-elle avant de lui tourner le dos. Son sort lui importe peu, elle a suffisamment eu à faire à eux pour se soucier de quoique ce soit d'autre si ce n'est, retrouver ceux qui se sont fait emprisonner récemment par les Hommes ...
Nymeria s'apprêter à rebrousser chemin lorsqu'elle entendit la noire lui crier d'attendre. Elle se retourne, simplement la tête pour voir ce qu'elle lui voulait. Elle pencha légèrement la tête sur le côté à ces mots. Pourquoi tenait-elle tant à lui expliquer ses raisons ? La grise ne comprenait pas les besoins de la solitaire de vouloir lui parler de cela, de vouloir lui parler tout court.
« Pourquoi ? Pourquoi ça semble te tenir autant à cœur de raconter tes raisons ? Surtout que tu ne me connais pas, puis, tu n'as pourtant rien à prouver à qui que ce soit. »
Elle se tourna un peu plus vers la louve noire, la fixant droit dans les yeux. Comment s'appelle-t-elle déjà ? Ah oui, Ewanella ! Espérons qu'elle ne fasse pas perdre du temps à la jeune Esobek qui aurait pourtant mieux à faire, genre comme trouver des indices sur ses compagnes de meute disparu, enlevé par les Traqueurs. Chasser également ou s'occuper de l'entraînement de son fils et de son autre apprentie. Enfin, elle attendit de voir ce que la noire avait à lui dire …
Compliqué ? Qu'est-ce qui peut être compliqué ? Nymeria l'observe, attendant de savoir ce qu'elle souhaite réellement. Elle veut faire connaissance ? Pourquoi ? Pourquoi ne pas lui avoir dit plus tôt ? La grise n'est pas du genre très sociable, certes mais, la louve face à elle n'a pas de mauvaise intention, elle peut le sentir. Toutefois, son approche était des plus … Nul ? Oui, on pourrait le qualifier ainsi. Désormais tourné complètement vers la louve noire, la tête levé pour regarder ton interlocutrice, toujours posé en haut de la structure en fer. Nymeria finit par lâcher un soupir avant de finalement s'asseoir, sa queue venant s'enrouler autour de ses pattes.
« Suffisez de le dire plus tôt que tu voulais savoir qui je suis … Je me nomme Nymeria, ancienne solitaire et désormais Esobek. »
Elle laissa de côté le fait qu'elle soit Bras Droit, elle n'a nullement besoin de lui indiquer cela de toute manière. Beaucoup connaissent trop son identité déjà et, il faut dire que son collier n'arrange rien en cela, permettant aux autres de la repérer de loin mais, en même temps, ce collier lui permet une certaine sécurité lors des combats car, nul ne peut mordre sans risquer de se casser une dent sur cette chose en fer.
Elle acceptait de m'écouter? Génial, finalement, pas besoin d'être aussi tordue. La position en hauteur me donnait une impression de supériorité, mais je crois que ça ne réussissait pas si bien. Je faisait tout pour ne pas croiser son regard, détournant la tête vers l'horizon et le brouillard, regardant au dessus d'elle et voir avec un peu de chance les carcasses des autos tamponneuses ou encore en regardant entre mes pattes et en fixant le sol à travers les barres du colosse. Ancienne solitaire... Je haussais les épaules, ok. Je réfléchissais avec intensité. Alors, que dire... ha oui!
<<- Tu pourrais m'en dire plus sur les Esobeks? Je ne connais pas trop les meutes, à vrai dire ça ne fais pas longtemps que je suis arrivée par ici...>>
La situation me fit sourire, je descendis doucement du monstre de ferrailles, évitant de glisser sur la surface lisse, et vint m'assoir face à cette louve, essayant de me faire un peux imposante et laissant ma queue étendue derrière moi. Je tournais la tête vers les monstres de ferrailles, du fat qu'elle nepuisse pas voir mon expression et laissais mon regard disparaître dans l'horizon...
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Mer 18 Nov - 20:37
bonne ou mauvaise intentions
f. 105 - a. 110 - e. 105
Toujours perché sur son promontoire de ferraille, la noire chercher à éviter le regard de Nymeria, pourquoi ? Ne voulait-elle pas discuter avec elle ? Alors, pourquoi fuit-elle ainsi ? A-t-elle quelque chose à cacher ? Finalement, elle finit par poser une question qui mit la grise sur ses gardes. Lui en dire plus sur les Esobek ? Pourquoi ? Elle fuit son regard, cherche à en savoir davantage sur les Esobek, à quoi joue-t-elle ? Son comportement est suspect, à moins qu'elle ne soit juste nerveuse et souhaite réellement ne savoir plus mais, rien dans son comportement permet à Nymeria de savoir si elle a de bonne ou mauvaise intention.
« Lorsqu'on parle à quelqu'un, on le regarde, on ne fuit pas son regard. »
Lâche-t-elle dans un grondement, voulant voir les yeux de la noire pour être sûr que cette dernière ne se fiche pas d'elle. Toujours assise, la jeune Esobek ne bougea pas. Si malgré son grondement elle aurait pu paraître menaçante, il n'en est rien de sa posture, quoique, son regard est dur, froid, distant …
« Les Esobek est une meute pacifiste mais, qu'il ne faut pas prendre à la légère si on la menace. Les autres meutes, je ne les connais pas si ce n'est de réputation et d'avoir croisé quelques un de leur membre au court d'une guerre. »
Voilà, elle avait répondu à sa question, elle ne voulait pas en dire plus, elle ne peut pas, pas tant qu'elle n'est pas sûr des intentions de la solitaire. Impossible pour elle de mettre sa meute en danger, impensable même.
Je tressaillis lorsque la louve gronda. Je n'étais pas encore habituée aux contacts extérieurs à mon esprit... Il faut que j'arrête de penser ça! Plus le temps passait plus j'avais l'impression que cette solitude m'avait rendue schizophrène... Non... C'était tout bonnement impossible. J'étais complètement perdue dans mes pensées lorsque la louve se mit à parler. Un masque de tristesse se peint rapidement sur mon museau puis disparut aussi vite qu'il fut venu.
<< Tu ne peux vraiment pas m'en dire plus sur les meutes de cet endroit?>>
Je me mis à soupirer, j'aimerais tellement en savoir plus... Ma curiosité me perdra un jour, et là je trouvais que ça ne pouvait qu m'attirer des ennuis... Je tournais maintenant le dos à la louve, et mon masque de tristesse réapparut, on se méfiait de moi pourtant je ne connaissais rien des meutes et conflits pouvant sévir par ici... Les loups étaient méfiants, ils se faisaient aussi la guerre... Mais combien de temps étais-je restée dans ma grotte? J'avais l'impression d'avoir eue un accident et de me réveiller d'un long commas... Mais que l'on se méfie me faisait beaucoup de peine... Je ne comprenais pas pourquoi j'étais aussi triste... Après tout je ne me souvenais presque plus de tout ce qui s'était passé pendant et avant la guerre des humains... À part cette magnifique rencontre qui m'avait réchauffé le coeur.
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Mar 24 Nov - 22:46
principalement pacifiste
f. 105 - a. 110 - e. 105
La gueule de la noire devient triste, pourquoi ? Car Nymeria ne répond pas à sa question comme elle le désire ? Étrange louve … Peut-on réellement être aussi innocent ? La grise fouille dans ses souvenirs, se souvient de cette Hordienne qui avait tenté de se jouer d'elle avant de l'attaquer car la jeune louve n'était pas tombé dans son piège. Méfiante, elle la toujours était méfiante et, probablement le sera-t-elle toujours, quoique, elle s'est calmé avec le temps et a commencé à s'ouvrir un peu, vraiment un peu … Et tout dépend du loup devant elle … Non au final, elle peine toujours pour cela et, la seule à véritablement la connaître, c'est sa meilleur amie et Alpha. Elle a su parler à Emarok également et parfois à Nocturne mais, sa relation avec l'ancien Hordien est des plus particulières et il y a Sköll … Quoiqu'elle n'a jamais pu réellement parler avec, le Mercenaire étant des plus mystérieux et peu bavard, comme elle dans un sens mais, lui en pire.
La grise lève les yeux au ciel avant de lâcher un soupir. Elle porte de nouveau son regard sur Ewanella.
« Je te l'ai dis. J'ignore qui sont réellement les Sekmet et les Navnik. Je ne les ai côtoyé que lors de la guerre principalement. Je ne peux pas t'inventer plus sur ce que j'ignore. Si tu veux apprendre à les connaître, poses leur la question à eux mais méfie toi, ils ne sont pas des plus agréable et souvent mal luné. »
De ce qu'elle en a vu. Après, elle n'a jamais cherché à les côtoyer plus, cela est vrai, à quoi bon de toute manière ? C'est déjà un miracle qu'elle ait rejoint une meute et, au final, elle ne s'en plaint pas, quoique … Tout dépend des moments et elle peine encore à s'y faire.
« La seule meute que je connaisse sont les Esobek qui ont bien voulu m'accueillir, et encore, j'ai parfois du mal à les comprendre. Tout ce que je sais, c'est que les Esobek est une meute principalement pacifiste qui cherche rarement les ennuies sauf pour se défendre. L'Alpha est une louve respectable qui fait toujours tout pour les siens et qui est toujours présente pour les écouter en cas de besoin. »
Mon regard s'assombrit, teinté de tristesse. J'avais tournée le dos à la louve, du fait elle ne pouvais pas voir mon expression. Une larme coula sur le poil fin de ma joue.
<< Qu'est ce que ça doit être bien d'avoir quelqu'un sur qui compter.
J'essayais de ne pas faire trembler ma voie, je ne pouvais pas repense à ça, je ne devait pas. Petit à petit mes souvenirs resurgissaient, à mon plus grand détriment. J'essuyais rapidement mes larmes et me retournait face à la louve, baissant la tête pour qu'elle n'aperçoive pas mes émotions, je n'aimais pas que l'on me croit instable émotionnellement... Ma queue était enroulée autour de mes pattes, mes oreilles un peu baisées, comme un louveteau qui venait de ce faire gronder. Je relavais soudainement la tête, et je m'exclamais:
- Tu veux bien être mon amie?
Mes yeux pétillaient d'une joie que je n'avais pas connue depuis longtemps, puis au bout de quelques secondes, la tristesse réapparut, je baissais à nouveau la tête avant de m'excuser. Je ne comprenais pas mon comportement, j'étais dans un monde complétement ravagé, entouré d'ennemi et je trouvais le moyen de refaire sortir mon innocence enfouie au plus profond de mon être. Je balbutiais encore un "désolée" à la louve. Puis, je la regardais dans les yeux, essayant de cacher la blessure et la tristesse qui teintaient mes iris.
- Je... Je vais y aller... Je suis vraiment désolée de... de mon comportement immature...>>
Je restais la tête baissée cette fois-ci et je me retournais. J'attendais que mes muscles arrêtent de trembler pour commencer à tourner les talons. Mes muscles tremblaient vraiment et je n'arrivais pas à avancer "Qu'est ce qui m'arrive?!". Je me mis à pousser une longue plainte déchirante, les yeux fermés, le museau orienté vers le ciel qui s'assombrissait et ma patte avant droite légèrement soulevée du sol.
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Sam 28 Nov - 23:31
avoir quelqu'un sur qui compter
f. 105 - a. 110 - e. 105
Tout dans le comportement de la louve paraissait étrange et pourtant, pas tant que cela. Passant de la joie à la tristesse, il n'est pas difficile de voir qu'elle est du genre émotive et, qu'elle cache sûrement quelque chose en fond d'elle. Nymeria pouvait percevoir la solitaire et la tristesse dans le ton de sa voix. Elle était seule et, malgré tout, elle tente d'être forte, de faire face aux autres sans montrer ses faiblesses, comme l'avait été Nymeria, comme elle l'est toujours. A l'inverse de la noire, la grise a su se construire une carapace suffisamment stable pour se cacher des autres. Si malgré tout, sa protection semble ébranlé face à certains, elle réussit à la maintenir en place.
Les oreilles de Nymeria se dressèrent à la question de Ewanella. Être son amie ? Peut-on seulement devenir amie ainsi ? Du jour au lendemain, sans rien savoir de l'un et l'autre ? Pourtant, n'est-elle pas l'amie avec Nocturne ? Enfin, peut-on appeler cela une amitié ? Elle n'en sait trop rien, elle même n'arrive pas à définir sa relation avec le loup aux yeux vairons. Actuellement, elle ne compte qu'une seule véritable amie, Plume Rousse. La louve pour qui elle donnerait sa vie. Oh, il y a bien aussi Emarok qu'elle apprécie mais elle a appris à le connaître et le mâle l'a soutenu lorsqu'elle était dans le doute.
Elle baissa un instant la tête avant de la redresser lorsque la noire cherche à s'éclipser sans y arriver. Pourquoi Nymeria tombe toujours sur les loups qui sont au fond du trou et qui on besoin de s'exprimer ? Ou du moins, subir leur mélancolie. Elle lâche un soupir, expulsant l'air de ses poumons.
« Avoir quelqu'un sur qui compter est une autre chose, mais il être sûr qu'elle sera toujours là pour nous, qu'importe les situations et, ce genre de loup là sont plutôt rare. »
Mais elle, elle a trouvé ce loup, cette louve plutôt. Elle sait que, qu'importe ce qu'il se passe, Plume sera toujours là pour elle et inversement. Ses fils, inutiles de les compter, leur lien est tout autre et naturellement, elle sera toujours là pour les protéger.
« Pourquoi vivre seule alors que tu sembles avoir besoin de contact avec d'autres ? »
Je m'étais stoppée, la louve avait parlé. Rare... mon coeur se serra, je baissais la tête. Mon coeur se serra encore plus lorsque la louve posa une une question. Même si elle ne voulait sûrement pas me blesser, sa question me faisait mal. Je fit tout ce que je pouvais pour retenir les larmes qui souhaitaient surgir aux coins de mes yeux. Je me tournais devant elle et je fit tout pour que mon visage soit impassible. Mon regard se durcit, mon visage n'exprimais plus rien.
<< Ca ne te regarde pas.
Ma ton se fit dur, répondant à la souffrance qui bataillait pour surgir hors de moi. Je fixais la louve, assise, le dos pratiquement droit, presque un regard hautain et les oreilles dressées sur mon crâne. Je gardais cette expression dur, impassible sur mon visage, je ne devais pas me laisser aller à mes sentiments.
- Tu sais quels sont les meilleurs postes de chasse?>>
La bataille faisait rage jusqu'au plus profond de mon âme, je luttais vaillamment pour garder le contrôle, qui était pratiquement acquis. Je ne savais pas pourquoi j'avais laissée mes sentiments prendre le contrôle de mon esprit face à cette louve inconnue, qui de plus semblait peu amicale aux premiers abords, "Je me laisse encore emportée, elle n'a pas l'air menaçante, en tout cas pas autant que je le dis". Je poussais un long soupir intérieurement lorsque la bataille s'arrêta. Je me détendis un peu, tout en gardant mon expression dur et impassible.
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Mer 2 Déc - 15:56
connaît les risques
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La noire se renferme. De la tristesse elle passe au marbre. Nymeria l'observe, observe ce changement de comportement. Avait-elle dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Possible, après tout, la grise n'est pas des plus doué au niveau social. Alors elle ne broncha pas, elle garde le silence, attendant. Ewanella voulait lui parler alors, qu'elle parle si elle souhaite la connaître ! Puis finalement, la solitaire finit par changer de sujet pour lui parler chasse.
« Il n'y a pas vraiment de coin meilleur que d'autres. Les terres sont pauvre même si les dernières pluies ont réussit à attirer de nouveaux animaux, il reste difficile de trouver quelque chose si on ne cherche pas pendant un moment. En soit, je te conseil les zones où les rivières ne sont pas asséché, les animaux viendront s'y désaltérer et tu trouveras plus facilement une prise. »
Il y avait également le bétail des Hommes mais, n'est-ce pas un peu suicidaire ? D'autant plus qu'avec sa fascination pour les bipèdes, Ewanella est bien capable de ne pas faire attention et se faire capturer. Non pas que Nymeria s'inquiète mais, elle ne souhaite à personne ce qu'elle a du vivre pendant ce mois qui lui a paru si long, coupé de tout et de tout le monde … Enfin, les Hommes ne sont pas la seule menace dans le coin …
« Évites de chasser sur les terres des meutes, certains risqueraient de ne pas apprécier. »
Un conseil comme tant d'autres. Elle même a vécu solitaire, elle même connaît les risques mais, surtout les risques qui se trouvent en ces terres ...
Ne pas aller chasser sur les terres des meutes et puis quoi encore? Si il leur reste des proies autant aller les chercher là bas vue qu'elles se font déjà sur les terres neutres! Et puis le garde manger des humains se fait de plus en plus difficile à piller à ce qu'il parait. Je me retournais face au géant de ferraille qui nous surplombait.
<< Et bien, je te remercie pour avoir répondue à ma question.
Je retournais sur la plateforme pratiquement au centre de l'entremelage de barreaux de fer avant de m'y asseoir et de poser une dernière question.
- Si ca ne te gêne pas je vais y aller, à moins que tu eséclaircire des sujets que tu souhaites éclaircir>>
Je me remis à lui sourire et reprenant ma position de départ, je passais ma queue devant les pattes avants, redressait légèrement mon dos et regardais vers l'horizon, tout en gardant un œil sur la louve en contre bas, attendant la confirmation que la conversation était belle et bien close.
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Jeu 24 Déc - 17:52
nos chemins se croiseront
f. 105 - a. 110 - e. 105
Elle finit de répondre à la solitaire, lui donnant un conseil par la même occasion. Qu'importe si elle veut l'écouter ou non, elle donne le conseil alors, désormais, Ewanella décide ce qu'elle souhaite. Certaines meutes sont loin d'être commode alors, mieux vaut ne pas tenter le diable mais, Nymeria peut comprendre qu'il est difficile en tant que solitaire de se plier à ce genre de règle, après tout, lorsque l'on décide de vivre loin des meutes, ce n'est pas pour avoir de règle.
La solitaire se déplace, retourne se jucher sur son promontoire avant de la regarder de nouveau. Maintenant qu'elle avait eu les réponses qu'elle souhaitait, elle souhaitait s'en aller, forcément et, de toute manière, Nymeria doit également rentrée.
« Je dois rentrer aussi. Peut-être que nos chemins se croiseront de nouveau un jour. »
Elle inclina la tête en se redressa et, tourna le dos à la louve noire avant de s'éloigner …