Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
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Un chasseur sachant chasser [Chasse continue] | |
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Jauges : 92 / 81 / 81 Lancer de dés : 2 + 6 = 8 La plage est un lieu plein de surprises, lorsqu'on prend le temps de s'y attarder un tant soit peu. Elle permet de trouver bien des trésors, et parfois même de quoi nourrir les siens. C'est pour ça que je suis ici. La chair de la tortue que j'ai déniché la dernière fois me donne envie de réitérer l'expérience. Alors, plutôt que de chasser encore et encore les mêmes proies, j'ai pris la décision de venir pêcher. Même si ce n'est pas ma spécialité, je peux bien m'entraîner et peut-être qu'un jour, j'en ferais une marque de fabrique, quelque chose que je serais le seul à maîtriser mieux que les autres. Sous un soleil brillant, je m'avance et immerge mes pattes les unes après les autres. Je reste là où elles touchent encore le sol, mais je m'enfonce de plus en plus profondément jusqu'à devoir nager avec les vagues pour avancer. Je guette, sous la surface claire de l'eau, le moindre mouvement. Je remarque que des créatures visqueuses se baladent sous la surface, et il me faut peu de temps pour comprendre que ces trucs là, comme la première bestiole que j'ai ramené au camp, se mangent. Nageant pour garder la tête hors de l'eau, je m'efforce de plonger à plusieurs reprises pour tenter de capturer une proie. J'échoue à plusieurs tentatives, mais je persévère et je bats chaque fois plus fort de mes pattes pour suivre le mouvement et ne pas couler. Je plonge à nouveau, tombe truffe à truffe avec une bouche remplie de minuscules dents, et me retourne aussitôt pour fuir cette mâchoire. Lorsque je reviens à la surface, je nage à toute vitesse vers la berge. Si des brochets se baladent dans le coin, j'aime autant rester aux créatures terrestres ... Pourtant, je ne perds pas espoir. La tortue m'a abîmé le museau, mais j'ai fini par l'avoir et sa chair était tout aussi bonne que les bêtes qui peuplent nos forêts. Je veux ramener l'une de ces créatures visqueuses au camp, rien que pour le défi. Je m'immerge à nouveau, mais cette fois je nage jusqu'aux roches que j'escalade tant bien que mal pour prendre de la hauteur et ne plus faire aucun remous dans l'eau. Je guette alors, pendant de longues minutes, les passages de toutes ces créatures étranges et ondulantes. A l'image des serpents, elles se tortillent pour avancer dans l'eau. Je bondis dans les vagues une première fois, tous crocs dehors, pour tenter d'en capturer une. J'échoue, nage vers les falaises et les escalade à nouveau pour réitérer mon expérience. Les minutes filent ainsi, les essais se suivent. Et lorsqu'une énorme bête sombre passe sous la surface, je plonge. Ni une ni deux, mes crocs se plantent dans ce qui me semble être son dos. Même si l'eau salée me brûle la langue, je reconnais le goût du sang et je m'en délecte tandis que la grosse bête essaie de se débattre. A force de gigoter, elle se blesse davantage jusqu'à ce que sa colonne vertébrale me reste entre les mâchoires. Je vois alors lentement le corps couler et, me remettant de cette nage forcée pour rester à la surface, je plonge pour retrouver ma proie, que je traîne jusqu'à la plage. Je laisse les os sur mon chemin et je rentre au camp, un énorme thon bleu dans la gueule. + un thon
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| Lancer de dés : 2 + 6 = 8 Dans la plaine de cendres, rien n'est trop grand ou trop ouvert pour les proies. Elles viennent souvent brouter les quelques touffes d'herbe qui parviennent à pousser ça et là. C'est pour cette raison que je suis là, couché dans les buissons, à guetter le moindre mouvement dans la plaine. Soudain, je repère un rat qui se balade allègrement entre les herbes. Je souffle, inspire profondément, me concentre. Je ne prends pas garde à ce qui se trouve autour de moi et encore moins ce qui pourrait se balader au-dessus de ma tête. C'est une grossière erreur que je ne referais pas de ci-tôt. Je bondis en avant, fonds sur la grosse bête poilue, bien déterminé à le capturer entre mes crocs pour lui faire sa fête. Mais, contre toute attente, à l'instant où mes crocs semblent prêts à toucher son pelage duveteux, je reçois une rafale de griffures en plein visage et un cri strident me rend presque sourd par sa puissance. Je jappe de douleur en me retournant brutalement, tentant de fuir l'assaillant du ciel. Le rat se fait la malle dans un cri de panique et je n'ai pas le temps de le voir disparaître que les serres m'assaillent à nouveau et me lacèrent les flancs avec rage. Le cri de la buse me vrille les tympans, je prends la fuite dans un premier temps, par pur réflexe de survie. Je me jette en avant, cours à toutes pattes, et je prie pour que la bestiole venue du ciel ne me suive pas. Peine perdue, évidemment, puisqu'elle me traque comme si j'étais le rat.
Je comprends rapidement que nous avons convoité la même proie, et il me faut encore de longues secondes d'une course effrénée avant de comprendre que ce sera elle ou moi. Alors, dans un élan puissant et agile, je saute pour me retourner en l'air et lui faire face. Je claque des mâchoires tout près de son corps, elle bat des ailes pour freiner de justesse et éviter mes crocs meurtriers. Alors commence la danse macabre du chasseur chassé, et aucun de nous ne semble décidé à laisser l'autre remporter la manche. Si elle se sert de ses ailes pour me freiner ou pour prendre de l'altitude et fondre sur moi, j'attends patiemment la dernière seconde à chacune de ses attaques pour bondir d'un côté ou de l'autre, et revenir à la charge sur le champ pour lui asséner un violent coup de patte ou de crocs. Je gronde, montre les dents, hérisse le poil. Et si elle semble si petite, elle n'en n'est pas moins une adversaire redoutable et bien plus dangereuse que sa taille ne pourrait le laisser croire. Je sais bien comment fonctionnent les rapaces. Ils chassent en vol, attaquent même d'autres rapaces plus petits qu'eux lorsque le besoin se fait sentir. Moi aussi, bien sûr. Mais eux sont des traqueurs et des tueurs particulièrement redoutables. Je manque une nouvelle fois ma prise, me rattrape en atterrissant lourdement sur le flanc. Je me redresse lorsque ses serres se referment sur mes côtes, et je hurle en retournant mes crocs puissants contre elle.
Elle s'envole à nouveau, prend de la hauteur, et je me relève pour lécher rapidement mes plaies. Elle m'a entaillé la peau. Sans gravité aucune, mais ça fait mal tout de même. Vivement que notre guérisseur soit enfin de retour, je ne donnerais pas cher de ma peau si je continue de chasser des proies aussi inhabituelles que celle-ci. Quoi que cette fois, je n'ai pas cherché le conflit, c'est cette foutue buse qui m'est tombé dessus. Elle me frappe la tête, je sens ses serres puissantes se refermer sur mon crâne, et je geins en reculant tant bien que mal. Son bec vorace vise mes yeux, je fais mine de reculer et de chercher à rentrer ma tête dans mes épaules, puis je me redresse brutalement pour la frapper et la sonner. Elle perd l'équilibre, relâche sa prise sur mon crâne et mon visage. Le sang perlant sur les plaies qu'elle m'a infligée, je tend la gueule brusquement pour refermer mes mâchoires meurtrières sur son corps mou et si léger. Je gronde, je m'agrippe même si elle se débat furieusement à coups de becs et de serres. Les minutes me paraissent d'une longueur interminable lorsque la buse commence à reprendre ses esprit pour se battre plus violemment contre ma force. Ses deux serres contre mes crocs sont pratiquement à forces égales, et je peine à percer la peau de son abdomen pourtant si fragile. Lorsqu'enfin j'entends son cri de douleur, je prends confiance et serre plus fort jusqu'à sentir ses entrailles contre mes dents, contre ma langue. Et quand les battements d'ailes ne sont plus que des mouvements aléatoires et discontinu, je comprend qu'elle meurt lentement entre mes crocs. J'ai gagné.
+ une buse |
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| En savoir plus | Mar 10 Nov - 7:34 | |
| Lancer de dés : 5 + 6 = 11 Je trotte derrière le troupeau depuis plusieurs kilomètres. L'un des jeunes me charge, je recule vivement, fais un écart sur le côté pour échapper à ses défenses. Ca fait un moment qu'ils savent que je suis derrière, mais je n'ai pas lâché et je continue de les suivre même s'ils essaient de me faire abandonner depuis un petit moment. La raison de ma présence derrière une harde de sangliers ? Le jeune mâle blessé, au centre, qui suit encore bien la troupe malgré ses blessures sanguinolentes qui attireront bientôt tous les prédateurs de ces terres. J'aurais peut-être mieux faire d'appeler les chasseurs Navniks à la rescousse, mais je suis certain que je peux me faire cette proie tout seul. Je cours un peu plus vite, marque un arrêt brutal lorsqu'un autre jeune me charge encore une fois. Ils ne lâcheront pas l'affaire, eux non plus, tant que leur pote tiendra debout et qu'il continuera à courir avec eux. C'est que ces bêtes ont une détermination farouche quand à la survie de leurs copains. Vu la quantité de sang perdue depuis le départ de leur petite réunion familiale, je doute qu'il tienne encore longtemps. Pourtant cela fait déjà pas mal de kilomètres que nous parcourons, et si les bêtes en parfaite santé continuent de me charger chacune leur tour je suppose que c'est parce qu'elles croient en la guérison de leur semblable. Pourtant, même s'il devait être assez fort pour s'en remettre, je n'ai pas l'intention de le laisser s'en sortir.
Je bondis en avant, accélère l'allure et charge au milieu du troupeau. D'abord la panique, qui les sépare tous. Puis, chacun revient à son poste autour du blessé et les plus forts, les plus courageux me chargent pour tenter de me faire rebrousser chemin. Je les évite de justesse, je bondis d'un côté et de l'autre en tâchant d'échapper à ceux qui attendent de l'autre côté. C'est qu'ils seraient presque bien organisés, ces fourbes. Je freine brusquement devant les ronflements menaçant de l'une des laies, puis je recommence à les suivre à bonne allure et à bonne distance. J'essaie de me rapprocher un peu de ma cible, même si je fini toujours pas devoir remettre quelques mètres de sécurité entre la harde et moi. Les adultes sont vigoureux, et si les jeunes ont moins d'un an, ils n'en sont pas moins décidés à protéger leur compagnon. Ils s'acharnent sur moi, s'agacent, ronflent comme les bons cochons qu'ils sont, et recommencent à courir derrière leurs semblables. Et moi je continue de les suivre, mes pattes foulant le sol avec agilité, travaillant l'endurance de mes membres dans cette course contre la vie, attendant patiemment que l'être essoufflé ne finisse par s'effondrer dans la terre meuble où je n'aurais plus qu'à déchiqueter sa chair pour en faire la nourriture des membres de ma meute. je hume l'air sans m'arrêter, et je comprends que nous arrivons aux frontières Navniks. Par chance, ils se dirigent droit vers les terres de ma meute.
Il ne m'en faut pas plus. Revigoré, persuadé que c'est un signe du Destin, je fonds sur la harde en jappant. Tous s'écartent comme si je venais de débarquer, comme si j'étais un danger bien plus important qu'au départ. Pourtant je n'ai pas changé, je suis toujours moi. Mais peut-être ai-je davantage d'audace maintenant que nous arrivons chez moi. Je traverse la harde en quelques bonds, j’atteins ma cible et lui mords l'épaule avant d'être repoussé brutalement par les lignes défensives. C'est qu'il s'accroche à la vie, ce p'tit con. Je bondis à nouveau, grondant et montrant les dents lorsque l'un des leurs essaie de me repousser seul à l'extérieur des rangs. J’atteins une nouvelle fois le blessé, qui tente de fuir mais qui s'épuise. Je plonge mes crocs dans son flanc, repars aussi vite que je suis venu. Je danse avec les uns, défi les autres de m'empêcher de faire mon job. Je gronde, menace, recule et avance encore. Je harcèle le blessé jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus, jusqu'à ce que son sang ne soit plus qu'un souvenir dans ses veines. Et lorsque nous frôlons les ruines de la chapelle, où ma meute s'endort doucement et où est cachée et gardée la réserve de nourriture, l'animal s'écroule, comme si le cruel Destin l'avait conduit jusque là. Toute la harde freine, chaque animal se poste autour du mourant en attendant qu'il se relève. Et alors, j'entre vraiment en action. Tous crocs dehors, l'air furieux, je charge les animaux les uns après les autres jusqu'à les éloigner tous de ma proie. Ils me regardent comme un monstre, ce que je suis certainement, et finissent par s'en aller enfin. Alors, je mets à mort cette bête agonisante, et je traîne sa carcasse dans la réserve des miens.
+ un sanglier |
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| En savoir plus | Mar 10 Nov - 7:34 | |
| Lancer de dés : 2 + 6 = 8 J'entends les frémissements de ma proie depuis plusieurs minutes, mais pour l'instant impossible de la visualiser ni de savoir où elle se cache. Pourtant je sais qu'elle est là, quelque part, et je suis persuadé qu'elle me nargue à sa manière. Elle fait exprès d'être bruyante, elle sait que je ne peux pas la voir. Soudain, quelque chose tombe d'un arbre. Je relève la tête, et je la repère enfin. Ma proie est petite et rousse, touffue, agile et vive. Un écureuil. Je bondit sur l'arbre, griffe l'écorce en grondant, j'essaie de grimper pour le rejoindre, j'essaie de l'attendre. Mais lui reste là-haut, perché sur sa branche, à attendre que je perde patience et que j'abandonne. mais il a fait tomber sa propre nourriture, et il ne pourra pas rester là-haut indéfiniment, il devra bien descendre chercher de quoi se nourrir. Je le vois qui saute de branche en branche. Excité par ses déplacements, je gronde et je saute sur les troncs en essayant désespérément de suivre son mouvement, d'attraper sa banche pour la faire descendre et le ramener à mes crocs. Je m'écorche les pattes sur l'écorce, m'acharne et arrache la couche protectrice de l'arbre dans mes vaines tentatives. Les minutes s'écoulent, et l'autre continue de me narguer en passant de branche en branche, d'arbre en arbre sans jamais se lasser et sans jamais s'éloigner vraiment de moi. Je commence à perdre patience.
Je lance des aboiements agacés vers le ciel comme pour le défier de venir me rejoindre. Il répond par des couinements incessants et particulièrement énervants, qui me font japper de plus belle. Notre ronde me donne le tournis, sa course me fait voir mille et une étoiles mais je continue de m'acharner et de le suivre dans sa course folle. Mes pattes trépignent sur le sol meuble, dessinent un cercle d'incessants virages. Les troncs sont marqués par mes griffes et mes crocs, et l'autre semble toujours aussi obsédé par sa noisette que je le suis par sa propre vie. Je souffle, commence à me fatiguer et à me lasser. Je m'apprête à abandonner, puis je change de tactique. Je m'éloigne dans les fourrés, disparais entre les arbustes feuillus. Je me couche à plat ventre, guette les moindres mouvements de ma cible, et ne bouge plus. Les minutes passent avant qu'il ne descende enfin de son promontoire protecteur, mais il se sent enfin en sécurité, croyant que le loup est parti. Je sors brutalement de ma cachette, fonds sur lui, l'écrase de tout mon poids et roule avec lui dans un talus de feuilles mortes alors que ses crocs s’étouffent dans le pelage de mon poitrail. Je plonge mes crocs dans sa fourrure pendant que nous roulons ensemble, et je plante mes dents dans sa chair en lui transperçant la nuque, l'abattant avant même d'avoir repris mon équilibre.
+ un écureuil |
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| Lancer de dés : 4 + 6 = 10 Tapis dans les herbes courtes, je suis visible mais pas repéré. Je l'observe encore un moment, elle fait des allers retours incessants entre son terrier bien caché, et la prairie où elle déniche probablement de quoi se nourrir. Bientôt elle entrera en hibernation. Je dois faire vite avant qu'elle ne disparaisse sous terre jusqu'à la belle saison. J'inspire profondément, me concentre, et je fonds dans sa direction comme si je glissais sur l'herbe humide. Elle ne me voit qu'au dernier moment, se précipite vers sa tanière. Mais je cours plus vite, et je lui barre le passage pour la faire détourner de son chemin. Je lui bloque la route en grondant, elle se redresse pour paraître plus impressionnante et je saute en avant sans décoller mes postérieures du sol, pour lui faire peur et lui montrer qu'elle ne m'effraie pas. Je montre les dents, retrousse les babines, hérisse mon pelage. C'est elle qui doit trembler, pas moi. C'est elle qui doit sentir l'adrénaline de la peur monter en elle, courir ans ses veines, lui donner effroyablement chaud et froid en même temps. Je claque des mâchoires, m'avance vers elle. Sa seule issue est derrière moi. Pour l'atteindre, elle doit affronter l'équivalent pour elle d'un humain pour moi, et ce n'est pas chose facile. Je lève une antérieure, prêt à l'attaque, lorsqu'elle se met à siffler. Elle en aura mis du temps, pour prévenir ses congénères du danger imminent !
J'entends les galopades dans les terriers autour, dessous, derrière moi. Les marmottes s'agitent là-dessous, toutes les issues sont fermées et condamnées. Plus personne ne sortira, et plus personne n'entrera. Je m'avance d'un pas, la marmotte recule et se redresse sur ses pattes comme pour me menacer. J'avance encore, elle tente de se faire plus grande à nouveau. Soudain, je bondis sur elle, lui mord la tête et recule lorsque ses griffes lacèrent mon poitrail. Je me retourne vivement pour lui asséner un coup de tête et je reprends ma position initiale. Je gronde à nouveau, elle se pose sur ses quatre pattes et hérisse son pelage en grognant d'une voix bien étrange, puis elle s'avance vers moi comme si elle n'avait pas peur. Je sens la peur dans ses effluves, mais elle la combat, elle me défie. Alors je recule légèrement, lentement, faisant attention où je pose les pattes sans la quitter des yeux. Puis j'avance, dressant les oreilles, claquant des mâchoires devant elle, cherchant à l'intimider et, au mieux, à la mordre. La marmotte siffle à nouveau, me cingle le visage d'un violent coup de patte. Je saute dans la mêlée, lui mord épaules et cuisses, nuque et bas-ventre. Je m'étire, me contorsionne, attrape la bête puis la relâche, et je danse avec elle dans un ballet mortel pendant des minutes qui me semblent interminables. Elle se faufile sous moi, tente d'atteindre sa tanière. Je me jette sur elle, lui frappe la tête pour la sonner.
Et c'est là qu'elle se met à courir. Je la suis à pleines pattes, je fonce dans une direction ou une autre, virant de gauche ou de droite brutalement pour suivre sa cadence. Son petit corps est trapu mais vif, elle a bien plus de capacités que moi pour freiner sec et tourner d'un seul bond. Pourtant je m'accroche à mes capacités acquises au fil de mes années de chasse, et je lui colle au train pendant plusieurs dizaines de mètres. Elle freine devant une galerie condamnée, se retourne et repart de plus belle. Elle a compris que je la tuerais si elle ne se cache pas. Elle essaie de prendre la fuite. Je cours derrière elle, si vite que je la dépasse sans parvenir à planter mes crocs dans sa chair. Je me retourne, glisse sur le sol, reprends ma course effrénée contre ma proie. Une autre galerie, tout aussi close que la précédente. Je ne m'arrête pas à temps, elle gagne quelques secondes d'avance sur moi. Et je comprends rapidement, après encore quelques galeries closes, qu'elle va tenter de rejoindre sa propre tanière, dernière ouverture envisageable. Je pousse sur les muscles de mes postérieures, me projette en avant et m'efforce de la rattraper. Son terrier n'est plus qu'à quelques dizaines de mètres, les secondes me sont comptées. Je bondis en avant, percute l'antre de mes postérieures et me projette sur elle de tout mon poids. Sa surprise est marquée par un sifflement strident avant que je ne lui brise la nuque.
+ une marmotte |
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| En savoir plus | Mar 10 Nov - 7:35 | |
| Lancer de dés : 9 + 6 = 15 Je slalome entre les arbres à une vitesse fulgurante, je me propulse en avant pour le rattraper. Ses longues jambes fines le font bondir comme s'il était doté de muscles bien supérieurs aux miens, pourtant j'arrive à le suivre depuis l'orée de la forêt et ce n'est pas maintenant que je vais laisser tomber la chasse. Déjà blessé au niveau du cou et de l'échine, j'ai rapidement vu son état de faiblesse accentué par l'absence de harde autour de lui. Les daims ne vivent pas seul, aussi je savais qu'il était mourant. J'ignore où est parti le prédateur qui l'a attaqué en premier, mais visiblement la proie était toute trouvée pour un loup seul tel que moi. Je fonce entre les arbres, manque de rentrer dans certains mais me retiens de justesse et finalement, je coupe la route à ma cible première. Il freine des quatre sabots, les yeux exorbités par la terreur, et tente de faire demi-tour. Grondant férocement je saute puissamment pour agripper mes crocs à sa gorge, et alors qu'il rue violemment pour se débarrasser de moi je m'efforce de griffer son poitrail avant force et conviction. Je ne lâche ma prise sur sa gorge que lorsque la peau semble sur le point de céder, et je retombe lourdement sur mes pattes pour recommencer à poursuivre le fuyard qui, déjà ralentit peu à peu sa course. Pourtant je ne l'attaque pas à nouveau, pas encore. Ces bêtes sont trop dangereuses, autant attendre qu'il se fatigue tout seul et me tombe entre les pattes.
Les minutes s'écoulent ainsi tandis que mes pattes foulent le sol au rythme du daim. Sa fatigue pointe le bout de son museau rapidement, trop épuisé par ses premières blessures et, probablement, une précédente course poursuite contre ses premiers assaillants qui a dû le laisser déjà dans un sale état. Je bondis en avant, atterris lourdement au sol en n'ayant pas pu planter mes crocs dans son épaule comme je le voulais. Il rue encore sacrément bien, ce bougre. Je lui tourne autour, il s'arrête et me suit du regard en tournant sur lui même. Il n'a plus la force de courir, un bon point pour moi. Je m'avance, recule pour éviter ses sabots meurtriers, m'avance encore et parviens parfois à mordre dans sa chair, le harcelant de coups de griffes et de crocs. Il s'affaisse brutalement, je profite de l'occasion pour me jeter sur son échine et la lui mordre avec autant de force que je le peux, tentant d'arracher la chair en vain. La cuirasse d'un être vivant est encore bien trop souple, bien trop épaisse. Je gronde, m'acharne, il se relève en tremblant et m'éjecte de son dos. Je me reçois sur le flanc, jappe de douleur, mais je reviens à la charge et je lui frappe le postérieur de mes pattes avant pour le faire tomber à nouveau. Il tente de se relever, échoue, et je le harcèle au niveau de l'avant-main. Cette fois, il est à moi. Dans un grondement furieux, je me projette vers sa gorge et la capture entre mes crocs puissants. Il essaie de se dégager mais mon poids le fait tomber sur le flanc et il n'a plus la capacité de se relever. J'attends le goût du sang dans ma gueule, et l'arrête de son coeur battant dans sa trachée. Un de plus pour les miens.
+ un daim |
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| En savoir plus | Mer 11 Nov - 9:37 | |
| Lancer de dés : 9 + 6 = 15 Les glouglous incessants me donneraient presque mal à la tête, si je n’étais pas si proche de l’objectif que je me suis fixé il y a longtemps. Ce n’est que la dernière ligne droite. Bientôt, je serais devenu un si bon chasseur qu’aucune proie ne pourra plus me résister. Je trépigne d’impatience, mais je garde mon sang froid et je continue de traquer cette bestiole qui se planque incroyablement bien, pour un animal ayant cette voix-là. Je jappe, renifle encore le sol et continue d’avancer. J’ai beau entendre sa voix, j’ai l’impression désagréable qu’il est tout autour de moi et qu’il ne me lâche pas. Mais je ne le vois pas. Encore et toujours, je ne trouve rien d’autre que des traces de son passage sans arriver à le dénicher lui. Ce foutu dindon a une capacité de camouflage vraiment impressionnante. Je me couche au sol, rampe sur plusieurs mètres. Je m’éjecte d’un buisson en pensant le trouver là, mais toujours le vent et sa voix qui me nargue avec insistance. Je continue mes recherches, je détaille chaque recoin de la forêt, chaque arbre, chaque bosquet. Je finirais bien par le localiser. Sa voix ne peut pas être seulement dans ma tête, il est forcément là, quelque part, à attendre sagement que je prédateur que je suis le trouve enfin. Soudain, des grattements. Le bruit des griffes contre la terre, et je comprends qu’il n’est plus très loin. Je m’avance de plusieurs mètres, recule, je saute par-dessus un buisson et je me mets à courir. Là, droit devant. Il est juste à ma portée, je ne le manquerais pas cette fois. Je fonds droit sur lui, tous crocs dehors et griffes en avant. Je laboure le sol de mes pattes, et j’atterris dans la clairière dans un bond impressionnant.
Il relève la tête, me toise une seconde, puis part en courant. Ses gloussement montent en intensité, il devient ivre de peur et tournoie dans la clairière à un rythme effréné. Je ne le lâche pas d’une semelle, lui colle au train, je bourine le sol avec un seul et unique objectif en tête : planter mes crocs puissants dans sa gorge tendre. Mes pattes frôlent à peine le sol, faisant voleter les feuilles dans leur sillage, et la forêt entière semble retenir son souffle au-devant de ce spectacle extraordinaire qu’est la chasse d’un loup solitaire. Je le rattrape presque, il glousse de plus belle, et par mes souvenirs, le goût du sang de ses semblables me monte à la tête. Je souffle d’excitation, je ne tiendrais pas jusqu’à la réserve des miens, je crois que je vais le dévorer sur place. Il tente de voler, rase le sol quelques mètres et retombe lourdement sur ses pattes mal habiles. Je fonds sur lui, saute sur son dos, l’écrase sous mon poids. Je roule dans la terre avec lui, attrape sa peau entre mes dents mais ne parviens pas à garder ma prise et le relâche. Je retrouve mon équilibre aussitôt, lui fais face, bondis à sa suite et le percute à nouveau. Il tombe en gloussant comme un dingue, comme si sa voix désagréable pouvait le sauver de son funeste destin. Je grogne, plonge mes crocs dans son plumage sombre et le sang coule doucement entre mes dents. Je ricane contre son corps, les canines plantées dans sa chair, et je le laisse se débattre comme une furie pour essayer de se dégager. Il ne réussit qu’à se blesser davantage, jusqu’à ce que je déplace mes crocs sur sa gorge pour lui briser la nuque.
+ un dindon |
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Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
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Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
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Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
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Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Mer 11 Nov - 9:37 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 6 |
| En savoir plus | Mer 11 Nov - 9:37 | |
| Lancer de dés : 6 + 6 = 12 Je cours à toutes pattes, slalome entre les arbres et m’agrippe à certains pour freiner ou pour prendre appuis et me balancer en avant. J’accélère, m’arrête brutalement et repars en trombe. Je m’acharne à continuer de m’entraîner ainsi pendant de longues minutes, jusqu’à ce que mes muscles me brûlent et que mes pattes me semblent coulées dans du béton armé. Je m’arrête alors enfin, fatigué mais vidée d’une énergie négative que je peux désormais remplacer par ce que l’on nommerait ailleurs de bonnes ondes. J’inspire profondément, souffle tout l’air de mes poumons et recommence pour que mon cœur reprenne un rythme régulier. Je me laisse alors aller dans la terre meuble et je ferme les yeux, reposant mon corps et mon esprit après ce dur labeur. Je laisse les minutes passer, puis les heures, et je suis réveillé par un grognement sourd qui m’alourdis les sens et m'engourdis l'esprit. Je mets du temps avant de reprendre vraiment conscience, et encore plusieurs secondes avant de comprendre l'urgence de la situation. Je me relève en sursaut, cherche d'où vient la menace, et trouve en face de moi un gros renard roux au pelage hérissé qui me dévisage comme si j'étais sa proie. Je penche la tête sur le côté, j'essaie de comprendre ce qui peut bien lui arriver, mais il m'attaque aussitôt. Dans un jappement surpris je fais un bond en arrière, et je claque des mâchoires par réflexe pour le faire reculer. Il s'exécute, mais ne cesse de gronder et me fixe dans les yeux, défiant.
Je gronde, le toise en retour, avance d'un pas vers lui. S'il croit qu'il m'impressionne, il se met la griffe dans l'oeil. Je bondis dans sa direction, il recule mais charge aussi et me mord le museau. Je jappe, recule, et avance encore une fois. Tous crocs dehors, je saute dans sa direction et lui mords l'échine. Il couine, me lance de violents coups de griffes, s'acharne à essayer de capturer ma peau entre ses crocs. Je me retrouve prisonnier de ses dents acérées, ses griffes me labourant le poitrail tandis qu'il tente de déchiqueter mon museau de ses crocs. Je me secoue, essaie d'atteindre son corps avec mes mâchoires. Je me contorsionne tant bien que mal pour le mordre, le capturer et lui faire lâcher prise sur ma gorge. Par chance il n'a attrapé que la peau, et j'ai encore la place pour respirer. Mais l'entreprise me fatigue, et pendant quelques secondes je me demande si je parviendrais à me sortir de cette sale aventure. Je ne comprends même pas pourquoi il s'est jeté sur moi. Je me contorsionne brutalement, recule vivement et me tourne si vite que son corps vole, accroché à ma gorge. Je fais face à un arbre de manière à lui faire percuter le tronc, et dans un cri strident il relâche enfin sa prise sur ma gorge pour se laisser rouler au sol. Je prends de l'élan en m'élevant sur mes pattes postérieures, et je me jette sur lui en grondant férocement pour lui asséner des coups de crocs brutaux et carnassiers. Le sang gicle dans ma gueule, ses muscles tendres se déchirent sous la force de mes mâchoires et je le déchiquette vivant alors que sa voix hurle sa douleur. Ses cris d'agonie résonnent encore à mes oreilles lorsque la vie le quitte, et j'emporte son corps vers les terres de ma meute.
+ un renard |
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| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 10 |
| En savoir plus | Mer 11 Nov - 9:37 | |
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Jauges : ? / ? / ? Lancer de dés : 10 + 6 = 16 Je meurs de faim. Les jours raccourcissent, mais pas la taille de mon estomac et encore moins le nombre des miens. Chaque jour de nouveaux membres rejoignent nos rangs, et je reste le seul chasseur Navnik. Je soupire, la faim me tenaille mais je refuse de me servir dans les réserves de la meute. Nous aurons bientôt besoin de forces pour nous battre contre les humains, et il est hors de question que ce jour-là la réserve soit vide parce que j'aurais eu la flemme de chasser une fois. Non. Je suis un chasseur, et je dois remplir le garde manger, pas le vider. J'inspire profondément, je me concentre, et je pars en chasse. Il est temps que je termine le travail, parce que le changement est proche et que la guerre se prépare. Impitoyable, furtive, elle arrive à pas de loups et se fait discrète, mais je sais qu'elle nous tombera dessus avant que nous ayons le temps de réaliser. D'ailleurs parlant de la guerre, autant affaiblir l'ennemi tant que j'ai la force de le faire, n'est-ce pas ? Je me dirige allègrement vers le village des hommes que je contourne, et je rejoins leurs enclos où paissent les bêtes qu'ils enferment en attendant de les tuer. Je n'ai jamais compris l'intérêt qu'ils avaient à enfermer des proies. Où est le plaisir de la chasse ? Où est la satisfaction d'avoir usé ses muscles pour capturer une proie ? Les bipèdes sont bien difficiles à suivre. J'entre dans le premier enclos, où de grosses créatures au coccyx saillant broutent l'herbe sans trop d'énergie. Je m'avance vers la première, qui me lance un regard doux et totalement détendu, comme si le prédateur ne lui faisait plus peur. Je m'avance davantage, jusqu'à la rejoindre et presque coller ma truffe à la sienne. C'est là qu'elle semble prendre conscience que je ne suis pas un chien. Je ne suis pas l'un de ses gardiens. Je gronde, montre les dents, et la bête s'affole. Elle part en courant, rue, et jamais de ma vie j'aurais pensé que les vache pouvaient ruer. Je la suis dans la seconde, bien décidé à l'abattre, même si je sais pertinemment que seul je n'ai pas la moindre chance d'arriver à mes fins. Rassemblant le troupeau à coups de crocs et d'aboiements brefs, je m'efforce de repérer l'animal le plus faible du troupeau. Je jette mon dévolu sur un petit et sa mère, déjà isolés du groupe. Le veau ne doit pas avoir plus de quelques jours, un animal bien en retard sur la saison des naissance et je ne m'en plaindrais pas. J'éloigne le troupeau en claquant des mâchoires près des jarrets, puis je me concentre sur mes cibles et je commence à leur tourner autour pour les mettre en route. Je les fais courir de force, les fais paniquer, et m'arrange pour épuiser la mère en harcelant le petit et en la poussant de ce fait à me tenir à distance de lui. Les yeux exorbités de ma cible ne me font que plus plaisir, et je continue ainsi de danser avec eux en les faisant courir et en faisant des bonds d'un côté et de l'autre pour tantôt me rapprocher du petit, tantôt m'en éloigner sous les cornes menaçantes de sa mère. Je n'ai de cesse pendant un long moment, de la harceler et de la crever à la tâche, jusqu'à ce que ses coups de tête ne soient lus que des tentatives désespérées de me faire reculer sans plus aucune conviction. Alors, je commence à harceler le petit et à le blesser. Ses cris de terreur et de douleur m'excitent, et même si sa mère continue de le défendre, elle n'a plus la force de lutter contre mon acharnement mortel. Je finis par faire couler le sang du veau par plaies douloureuses, et je parviens même à force de mes efforts, à le faire tomber au sol. Il se relève tant bien que mal, mais j'éloigne sa mère et accours vers lui pour le faire souffrir à nouveau, pour l'épuiser et commencer à dépecer sa chair autant que sa vie me le permet. Les minutes sont les dernières de sa courte existence, mais aussi les plus longues pour lui. Je ressentirais presque l'agonie qu'il partage par ses pleurs, si je n'étais pas un prédateur et si de sa mort ne dépendait pas la vie des miens. Finalement, après avoir éloigné assez la mère, je me précipite sur le petit et avant qu'elle ne nous ait rejoint, je le prends à la gorge pour étouffer. J'attends d'entendre son dernier souffle, mais déjà la vache revient à la charge et je dois m'éloigner pour recommencer le manège. Menaçant, grondant, je l'éloigne à nouveau. Je réitère l'exercice jusqu'à ce que du veau il ne reste aux yeux de la vache qu'un corps inerte qui ne ressemble plus en rien à sa progéniture. + un veau
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'Dé de chasse' : 6 |
| En savoir plus | Mer 11 Nov - 9:38 | |
| Lancer de dés : 6 + 6 = 12 Non content d'avoir chassé un veau pour nourrir les miens, me voilà revenu sur les terres des bipèdes pour y dénicher autre chose. Quelque chose de plus petit, mais de toute aussi juteux. Je m'approche de cet endroit plein de boue et de pain rassi, où crèchent ces bêtes puantes et grognantes qui se bouffent entre elles lorsque leurs dents ne sont pas coupées. Le cannibalisme chez les porcs est si fréquent que je me demande parfois comme l'espèce peut survivre. Enfin bon. Me voilà qui entre dans cet endroit répugnant, et je cherche immédiatement les cage des bêtes allaitantes. Pas la peine de me fatiguer sur des adultes, je ne me vois certainement pas traîner une carcasse de deux cent kilos jusqu'à la réserve de ma meute. Un petit, en revanche, c'est une toute autre histoire. Je hume les effluves, cherche dans mes souvenirs et me rappelle que l'odeur des petits est souvent celle qui est allègrement précédée par l'odeur sucrée du lait maternel. J'entre dans ce qui me semble la tanière maternelle, et j'y découvre des cases minuscules où sont entassées les énormes femelles, couchées sur le flanc, alors que les petits se battent pour accéder aux tétines. Je les observe de longues secondes, essaie de dénicher déjà le plus faible de la nichée. Ils ont pourtant tous l'air bien vivants, bien déterminés à voir le prochain soleil se lever.
Je m'avance, m'assure que les femelles adultes ne peuvent pas bouger, et lorsque malgré leurs cris et leurs mouvements de panique elles ne bougent pas, je prends confiance et je saute par dessus les grilles pour observer les petits. Ces derniers s'agitent, bougent dans tous les sens. Alors je commence à jouer au tape-taupe, lançant mes pattes entre les grilles pour tenter d'en attraper un, trébuchant parfois et me redressant pour recommencer la pêche plus loin. Je joue ainsi à cache-cache pendant de longues minutes, à rentrer ma gueule entre les grilles pour essayer d'attraper quelque chose, et ressortant les crocs vides pour recommencer encore au grillage d'après. Je glisse de nombreuses fois, m'écrase à plat ventre contre les grilles et je me redresse tant bien que mal en jappant de douleur, mais je fini par réussir à capturer un petit qui se terrait dans un coin en espérant que je m'occuperais de ses frères et soeurs apeurés et paniqués. Je lui agrippe le nez de mes crocs, et je tire brutalement pour le soulever de terre et l'emporter avec moi. Là, hors de sa cage, je le lâche dans l'allée et il se met à courir sans cesser de hurler de sa petite voix stridente. Je gronde, lui cours après dans toute la longueur de l'entrepôt, et je peine à le suivre dans les recoins de paille. Mais, lorsque je referme enfin mes mâchoires sur lui, je ne le lâche plus jusqu'à ce qu'il rende son dernier souffle. Alors je quitte les lieux dans le plus grand vacarme que les truies entretiennent, et je disparais derrière les clôtures sans plus m'inquiéter de la présence éventuelles des chiens de garde.
+ un porcelet |
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'Dé de chasse' : 11 |
| | | Un chasseur sachant chasser [Chasse continue] | |
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