Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
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Un chasseur sachant chasser [Chasse continue] | |
| En savoir plus | Sam 31 Oct - 9:49 | |
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Jauges : 53 / 42 / 41 Lancer de dés : 10 + 3 = 13 Alors que le renard s'échappe dans un tunnel trop petit pour mon gabarit largement supérieur, je ramasse ma taupe pour la déposer près de la belette. Je les regarde de longues secondes, je devrais peut-être les ramener au camp maintenant, avant de me les faire réellement voler, cette fois. Quoi que pour ce soir, ce renard ne risque pas de revenir dans les parages. Et mon odeur forte devrait repousser les charognards encore un petit moment, et je suppose que j'ai le temps d'une dernière petite partie de traque. C'est en pensant à cela qu'une sublime odeur de chevreuil me vient aux naseaux. Pas de chance pour moi, une harde doit passer dans les parages mais je n'ai pas la possibilité de m'extirper de là pour la rejoindre. Et puis tout seul, je n'aurais pas la moindre chance. Alors je cherche à l'odeur quelque chose de plus accessible, jusqu'à ce que des couinements viennent chatouiller mes oreilles. Je cherche à vue, mais rien ne se présente. Il me faut fouiller les décombres, jeter des objets à la force de ma mâchoire, en déplacer d'autres et jouer ainsi avec mes dents pendant de longues minutes, avant de découvrir ce qui fait tant de vacarme dans un boyau de terre si vide. Là, dans un renfoncement de la paroi, une cachette se tient. Et à l'intérieur, trois minuscules créatures brunes et blanches, inoffensives. Alors c'était ça, la raison de la belette, pour tant d'agressivité ! Elle était mère ! Bon sang, je l'aurais su plus tôt, je lui aurais fichu la paix. Quoi qu'elle ne m'a pas laissé le choix, c'est elle qui m'a attaqué. Mais c'était l'instinct maternel, finalement. Ces pauvres petites bêtes sont désormais orphelines. Dans d'autres circonstances je les aurais abandonnées là, elles seraient mortes de faim et auraient été dévorées par les petits carnivores qui traînent dans le coin. Mais je ne peux me permettre de perdre une source de nourriture, aussi infime soit-elle. Alors, au prix de gros efforts pour enfoncer mes pattes dans l'abri et ressortir les petites belettes, je les tue une par une en leur brisant la nuque, pour les déposer ensuite à côté de leur mère et de la taupe. Je regarde ensuite mon funeste tableau de chasse. Ce ne sont pas de grosses proies, mais en ces temps difficiles je pense pouvoir m'estimer chanceux. Au moins, cela remplira quelques ventres. Il me faut beaucoup de temps pour ramener le tout au camp, et de nombreux allers et retours plus fatigants les uns que les autres. Entre la distance et le nombre d'obstacles à franchir à chaque trajet, je rentre dans les ruines de la chapelle éreinté, et je décide de passer le reste de la nuit à me reposer. Je l'ai bien mérité, je pense.
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| Sam 31 Oct - 9:49 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 10 |
| En savoir plus | Sam 31 Oct - 9:49 | |
| Lancer de dés : 10 + 3 = 13 Quoi de plus merveilleux pour un loup, que de revoir enfin le jour se lever après une nuit interminable à tourner en rond dans sa tanière ? Quoi de plus splendide que de sentir à nouveau les rayons d'un soleil ardent réchauffer sa peau, trop longtemps maintenue captive de la poussière et de l'humidité ? Je me sens revivre, en cette matinée radieuse, et je suis parfaitement serein lorsque je regarde l'astre de jour entamer sa longue avancée dans le ciel limpide. Debout sur une pierre plate, j'ai vue sur la plaine en contrebas. Les jours sombres ont touché à leur fin. Si désormais nous devons redécouvrir nos terres détruites par les hommes, nous sommes au moins libres et c'est là une grande victoire pour moi. Je dépérissais, dans ma tanière, et l'absence de mon frère me tue chaque jour un peur plus. Désormais, je dois le retrouver. Je trouverais qui le retient loin de moi et je tuerais ceux qui l'empêchent de revenir à mes côtés. Pas de pitié pour mes ennemis. Jamais. Je souffle profondément, inspirant ensuite une grande goulée d'air frais. Cela fait un bien fou, d'être de nouveau un loup. Bientôt, Sayian et moi chercherons une nouvelle tanière, un endroit où vivre et peut-être avec Inka si tel est son choix. Loin des membres de la meute, loin des conflits. Nous ne nous occuperons plus que de vivre avec les nôtres et nous ne serons plus qu'une famille qui désire vivre en paix. Peut-être, au fil du temps, notre meute s'agrandira et deviendra une menace pour les Esobeks et les Sekmets. Mais d'ici là, nous aurons le temps de nous entraîner et de nous préparer à toutes les éventualités.
La prairie aux grenats n'a pas été épargnée par les bombardements et les guerres humaines. Les orbes rouges rubis autrefois, sont désormais de la couleur d'une améthyste. Je regarde la splendeur oubliée de l'endroit. Il n'y a pas si longtemps, j'aurais eu plaisir à faire découvrir ce lieu à mon frère. Aujourd'hui il ne reste que quelques pierres luisantes ça-et-là, comme si le peu de beauté de notre monde avait été arraché brutalement de son écrin de velours. Je soupire, puis je descends de mon piédestal. Je marche quelques minutes sans avoir d'objectif en tête, et lorsque le soleil est assez haut pour réchauffer mon pelage, je me décide à chasser. Cela fait bien longtemps que je ne l'ai pas fait, et aujourd'hui ma famille est bien trop grande pour que je me permette de perdre mon temps à ne rien faire. J'ai des bouches à nourrir, et j'ai même l'impression qu'avec le temps, elles se multiplient sans que j'y puisse quoi que ce soit. Alors, sous ce soleil rayonnant à la chaleur timide, je m'éloigne de ma pierre et je me mets à trotter, à la recherche d'une piste fraîche. Les proies ont fait comme nous, elles commencent à revenir sur ces terres qui leur ont également appartenu, par le passé. Lentement, nous voyons de petits troupeaux affluer. Ils sont encore bien peu nombreux, mais bientôt les saisons passeront et dès le prochain printemps, nous saurons de nouveau nous nourrir convenablement, et plus avec des carcasses de rats et autres rongeurs inutiles et minuscules. Fini, le temps de se cacher. Nous sommes des guerriers, et nous allons nous battre jusqu'à ce que mort s'en suive, désormais. Mes ennemis paieront le mal qu'ils ont fait aux miens, et je libérerais ceux qui nous ont lâchement été enlevés. J'en fais le serment.
La queue au repos, les oreilles aux aguets et la truffe en alerte, je trotte durant plusieurs minutes, à l'affût de la moindre piste. Et bientôt, les délicieux effluves d'une proie m'asticotent les narines. Hm ... Rien de tel que la chair tendre d'un gros herbivore pour me mettre en appétit. Je me tapis au sol, malgré l'absence de hautes herbes, et je scrute les alentours d'un oeil habile. Rapidement je sens sous mes pattes les galopades de ma cible duveteuse. J'attends encore plusieurs secondes, ainsi immobile, et je guette l'approche de l'animal. Une touffe de poils bruns s'affiche dans mon champ de vision, je le garde en joug. La bête galope comme une forcenée, virant de gauche et de droite par intermittence pour essayer d'échapper à un quelconque autre prédateur. J'ignore ce qui lui court après, mais celui-là n'aura pas sa proie. Lorsque le lièvre passe à moins de deux mètres de moi, je bondis hors de ma cachette en jappant d'excitation. Il pousse un cri surpris, effrayé par ma subite apparition, et dans un réflexe de survie il vire de bord. Je pars à sa suite, frappant le sol de mes puissantes pattes pour suivre le rythme grâce à mes longues foulées de chasseur expérimenté. Le lapin essaie tant bien que mal de me distancer, mais la course poursuite contre son précédent poursuivant l'a fatigué et il perd déjà de la vitesse. Moi, en revanche, je n'en suis qu'au début. Dans un bond prodigieux, il échappe à mes mâchoires qui se referment sur le vide. Je freine brutalement pour filer sur la droite, et je continue de le poursuivre dans toute la prairie pendant un temps qui me paraît s'éterniser. La forêt est toute proche, il me faut l'attraper avant qu'il n'y disparaisse. Par chance, je claque mes crocs contre sa cuisse à moins d'une vingtaine de mètres de son salut. L'animal cri de douleur, mais je le laisse se débattre entre mes dents jusqu'à épuisement et lorsqu'il a perdu trop de sang pour rester conscient, je le lâche au sol pour attraper sa nuque et la lui briser. Rapide, et efficace. |
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| Sam 31 Oct - 9:49 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| En savoir plus | Dim 1 Nov - 8:38 | |
| Lancer de dés : 7 + 3 = 10 Mon bon gros lièvre entre les pattes, je savoure ma première victoire de la journée. Des souris, des rats, des belettes quand nous avions de la chance ... Vraiment rien comparé à ce succulent lapin que je tiens devant moi. Je souris, m'apprêtant à me servir la part du roi. Mais soudainement, un feulement sourd s'échappe d'entre les arbres, devant moi. D'instinct, je dresse les oreilles et je fixe les sous-bois. Le poil de mon échine se hérisse aussitôt et je guette un ennemi. Un autre loup ? Non, les loups grondent. Je penche évidemment pour un félin. Et les félins, je n'les aime pas. Alors peu m'importe l'identité de celui-là, je suis prêt à me battre. Et puis, ça me dérouillera un peu. Mon regard doré scrute les environs, à la recherche du moindre mouvement devant moi. Et, brusquement, un poids s'abat sur moi et la douleur vive d'une morsure me prends l'échine. Le rugissement de la bête résonne dans mes tympans, faisant vibrer la fine membrane et éveillant en moi autant de peur que de colère. Je gronde de surprise, nos corps roulent au sol dans un écho brutal. Les grognements aigus du puma font naître les miens, plus grave mais tout aussi menaçants. Mes crocs se plantent dans ce qui ressemble à une patte, mais je n'suis pas sûr. La rage m'aveugle, l'adrénaline augmente la vitesse de mes mouvements et les noeuds de nos membres m'empêchent d'être certain de mes gestes. J'essaie de griffer son corps, de me dégager de sa masse. Mais ses doigts sont bien mieux armés que les miens, et ses crocs tout aussi redoutables. Nous nous assénons des coups puissants, laissons sur l'autre des marques de notre passage en ce monde. Notre rage se mêle, et l'espace de quelques minutes nous ne formons plus qu'un. Et puis, dans un instant de déconcentration, je profite d'une ouverture furtive. Ma tête s'avance en une fraction de seconde, je gagne un coup de griffe près de l'oeil mais mes crocs se claquent contre sa gorge et se serrent plus fort qu'ils ne l'ont jamais fait. Le rugissement de mon ennemi me fait mal aux oreilles, pourtant je ne lâche pas ma prise. Et alors qu'il me lacère le ventre de ses griffes mortelles, je tiens bon et je serre de plus en plus, sentant une douleur naître dans ma mâchoire, tant je serre mes dents autour de sa gorge. Je sens le goût de son sang sur ma langue, à moins que ce ne soit le mien. Les secondes s'écoulent, je gronde de douleur à chaque soubresaut de l'animal violent, qui perd lentement son énergie et finit par se laisser pendre entre mes crocs, cherchant son souffle. Campé là, au-dessus de son corps encore vivant mais trop faible pour se débattre, j'attends avec détermination que son pouls cesse de battre contre mes dents. Les minutes s'écoulent lentement, sa chaleur me donne terriblement soif et je ne lâche pas, jusqu'à ce qu'enfin son corps ne soit plus qu'un cadavre entre mes crocs meurtriers. |
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| En savoir plus | Dim 1 Nov - 8:39 | |
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Essoufflé, encore sous le coup de l'adrénaline, je relâche la pression sur le cadavre de la panthère dont les yeux vitreux fixent l'invisible. Je me retourne et je cherche le lièvre des yeux, que je retrouve à quelques mètres. Dans la bagarre, je ne m'étais pas rendu compte que nous nous étions autant éloigné du point de départ. J'attrape le lapin furieusement, perçant la chair tendre de son ventre et dégustant le goût sucré du liquide épais qui s'écoule goutte à goutte de ses mamelles désormais inutiles. Alors je comprends que ma prise est une femelle, et que dans les parages, ses petits sont cachés. Si je les trouve, je gagnerais une brochette complète de nourriture pour les louveteaux de ma meute. Avide de subvenir aux besoins de mes petits frères et soeurs de meute, je m'élance dans la prairie sans m'inquiéter de savoir où aller. Elle est très vaste, mes chances de découvrir le terrier sont infimes. Pourtant je garde espoir et à courir ainsi pendant de longues, d'interminables minutes, je découvre enfin l'odeur caractéristique des lapins de garenne. Je la suis à la trace, espérant que c'est ce lapin et pas un autre que je suis en train de traquer. La chance semble être avec moi aujourd'hui, et je tombe après une longue course, lorsque mes muscles sont endoloris et que mes pattes sont lourdes, sur le trou d'un lapin parti en furie. En approchant mon visage, je peux même entendre les fouissements des petits, tout au fond du terrier. Alors je m'en approche davantage, jusqu'à plonger ma tête dedans. Et lorsque l'odeur des petits me monte aux narines, l'excitation est à son comble. Je commence à gratter le sol avec acharnement, déchiquetant des mottes de terres pour me frayer un passage jusqu'à la nourriture tant convoitée. Abattre des petits dans un terrier, rien de plus facile. Après m'être creusé un tunnel assez large, je me faufile à l'intérieur. Et quelques contorsions de gauche à droite et de droite à gauche, je me rends compte que les petits sont bien trop profondément enfouis pour que je puisse les atteindre. Tant pis, j'ai déjà deux belles proies. Je m'extirpe tant bien que mal du trou et je retourne vers les premiers cadavres que j'ai laissés dehors. |
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| Dim 1 Nov - 8:39 | |
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'Dé de chasse' : 7 |
| En savoir plus | Dim 1 Nov - 8:39 | |
| Lancer de dés : 7 + 3 = 10 Après avoir rassemblé mes proies au même endroit, je me lance à la recherche d'autre chose. Après tout avec une famille aussi grande que la mienne, on ne chasse jamais trop. J'essaie durant plusieurs minutes, de parcourir la prairie à la recherche d'une piste fraîche ou même, en espérant tomber sur un malencontreux lapin qui se serait cru seul. Mais rien. Nada. Alors, histoire de calmer les esprits et de faire croire que le prédateur s'en est allé, je commence a rapatrier mes proies déjà mortes jusqu'à notre clan, pour les ajouter aux réserves de la meute. Je m'avance vers les cadavres de mes victimes et les observe, puis j'entreprends de ramener d'abord le lapin. La route est longue, mais ma détermination est légendaire. Et il ne me viendrait certainement pas à l'idée d'abandonner le fruit de mon travail par pure flemme de le rapporter au camp. Les lapins enfin rassemblés dans la réserve, je rejoins le cadavre de la panthère. Là en revanche, j'ai du boulot ... Je plante mes crocs dans son échine et je commence à tirer de toutes mes forces, reculant petit à petit vers le couvert des arbres. Mes muscles se tendent à chaque fois que je fais un pas en arrière, et mes mâchoires se serrent un peu plus sur ma prise. Rapidement, je me mets à haleter, et ma salive dégouline sur la peau froide de la bête. Mais, malgré les crampes qui menacent d'apparaître dans les muscles de ma gueule, je continue ainsi de tirer pendant de longues, d'interminables minutes. Il me faut tant de temps pour rejoindre le camp, que lorsque je suis enfin de retour à la clairière, je sens déjà les odeurs de petits animaux qui sont passés depuis mon départ. J'ai les mâchoires endolories et les muscles de mes pattes me semblent coulés dans du béton, mais je me dis que puisque je suis là, une dernière proie ne sera pas de trop.
Je prends le temps de humer chaque effluve. C'est si agréable de savoir que les proies sont si proches ... Hm ... Je m'avance dans la plaine, observer les environs, et cherche avec frénésie les traces de ces petits mammifères si bons au goût. Je trouve bien vite quelques petites oreilles qui dépassent d'un fourré anciennement vert. Bien ! Je me couche au sol, et je rampe jusqu'à lui. Lentement. Très ... lentement. Et à quelques mètres de lui, lorsqu'il redresse vivement la tête et qu'il se met en position d'alerte, je bondis furieusement et part à sa poursuite. Je lui cours après de longues secondes, tape un sprint en ligne droite et saute de justesse par dessus un tronc effondré lorsque le petit animal se faufile dessous pour essayer de m'échapper. Je prends appui sur le bois presque mort, fais un bond en longueur et rejoint ma proie en un rien de temps. Elle vire de droite, je l'imite dans la seconde et lui mort la patte arrière. Sa postérieure libre me fiche un coup violent qui m'oblige à lâcher prise, mais la bête se voit forcée de ralentir à cause de la douleur. Et a force de m'acharner à sa suite et de harceler le lièvre, je fini évidemment par l'avoir. Durant un virage brutal, je glisse en perdant l'équilibre mais par chance, il s'apprêtait à bondir dans la même direction et n'a pas le temps de se ressaisir. Il plonge presque dans ma gueule, je n'ai qu'à serrer les dents pour le maintenir sous la force de mes mâchoires. Douloureuses certes, mais pas moins mortelles. J'abats l'animal en étouffant lentement, faute d'avoir encore la force de le secouer assez brutalement pour lui briser proprement la nuque. Ravi de cette dernière prise, je rentre au camp perclus de crampes, mais pas moins fier de moi. Le chasseur est de retour. |
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| En savoir plus | Dim 1 Nov - 21:24 | |
| Lancer de dés : 12 + 3 = 15 Moi, un lâche ? Non. En revanche, les membres de ma meute sont de gros égoïstes qui ne pensent qu'à leurs trognes ! Ils auraient pu me prévenir, non, que les combats auraient lieu bientôt ? Ils auraient pu me proposer quelques entraînements, si vraiment mon niveau ne leur convenait pas ! Mais non. Ils ont préféré organiser leur petite revanche en petit comité, entre copains ! C'est nul ! Moi, j'aurais aimé plonger mes crocs dans la chair des Sekmets et des Esobeks, de ces idiots prétentieux qui se croient plus forts que tout le monde ! J'aurais donné n'importe quoi pour obtenir quelque chose de plus que le seul retour au bercail. Mais non. Je m'suis réveillé au camp un matin, et lorsque j'ai demandé où étaient passées les troupes de guerriers, on m'a nonchalamment annoncé qu'elles étaient parties défendre les territoires et la meute. J'étais furieux ! Moi, je ne demandais que ça ! Même pour me faire aplatir, tant pis ! Je voulais me battre ! Alors, hors de moi, j'ai tapé des les cailloux pendant facilement une heure en ruminant ma colère. J'ai passé les heures suivantes à espérer plein de mauvaises choses pour les miens, juste pour venger l'injustice dont je venais d'être victime. Et puis, les heures se sont suivies encore, et j'ai pu me calmer. Après tout, peut-être les Navniks m'avaient-ils sauvé la vie en me laissant à l'écart de la guerre. Je suis plein de fougue et d'assurance mais il ne faut pas se leurrer, je n'ai pas encore l'étoffe d'un combattant craint et respecté de tous. Enfin ça, je n'le dirait jamais à personne, je suis bien trop fier. Mais bon ... J'ai laissé passer les heures et puisque Sayian était toujours absent, j'ai décidé de profiter d'une journée de solitude pour aller chasser.
Sous un soleil de plomb, j'ai quitté les terres de ma meute. Il n'est pas tard, mais l'aube est tout de même déjà loin. Mes pattes foulent les terres avec aisance, ma tête est portée haute et ma queue fend l'air avec une arrogance non feinte. Aujourd'hui, je ramènerais quelque chose à ma meute, lui montrerais ce que je sais faire. Depuis que je suis arrivé, je me sers dans les réserves tout en passant mes journées à m'entraîner. Je saute par-dessus un tronc renversé pour reprendre mon chemin. Il paraît que notre meute est alliée temporairement aux chiens. Oui, ces clébards soumis à en crever, qui bénissent la violence gratuite et envoient des bisous empoisonnés à tous les loups qu'ils croisent. Oui, ces créatures tellement ennuyeuses qu'on a seulement envie de ne pas les croiser pour éviter un sermon inutile. Je grimpe sur un autre tronc, ma patte avant glisse et je heurte le bois dur en grondant de surprise. Je me redresse aussitôt, m'époussette, et fixe le tronc d'un air mauvais. Que croit-il ? Que je vais le laisser m'humilier de la sorte sans réagir ? Je n'suis pas un Esobek ! Alors, je fonds sur lui en grognant de plus belle et je laboure son écorce de mes griffes acérées. Il n'aura pas ma fierté, et je suis bien trop intelligent pour me laisser aller à la honte alors que je suis destiné à devenir le plus puissant chasseur de tous les temps. Mes crocs se plantent dans l'écorce sèche, l'arrache avec force et mes cordes vocales vibrent de ma soif de vengeance. Je griffe, serre, déchiquette, jusqu'à être satisfait de l'état du pauvre arbre qui m'a vu trébucher. On ne traîne pas sur le chemin du Colosse des Sables sans s'en mordre les pattes, voyons !
Après m'être acharné sur l'arbre mort, j'ai pensé trouver une piste intéressante pour chasser. Alors j'ai foncé dans cette direction, alourdissant mes muscles à chaque pas et bandant mes membres le plus possible pour être prêt à l'assaut. Qu'importe la bête, je la suivrais, la dénicherais, l'attaquerais et l'achèverais pour la ramener au camp. Mais alors que je m'éloigne davantage de chez moi, je réalise que j'ai rejoins les terres Esobek. Oh, après tout autant faire chier mes ennemis. Autant profiter de cette opportunité, même si j'ignore le danger que je cours. Mais, mes pattes manquent brutalement le sol. Ou plutôt elles le touchent, sans qu'il ne cesse de descendre. Je fais une royale culbute en avant, et je tombe lourdement au fond d'un trou profond. Deux mètres de haut, peut-être plus. Les hommes et leur imagination méprisable pour capturer des proies sans se fatiguer ! Je ne serais pas étonné de les voir devenir tous obèses les uns après les autres ! Bandes d'imbéciles fainéants ! Je gronde ma frustration et, avec vivacité, je me mets à sauter dans tous les sens pour essayer d'escalader les parois de terre qui m'encerclent. J'ai forcément une chance de sortir d'ici, je refuse de croire que je suis condamné. Mes pattes postérieures poussent avec rage sur le sol dur et froid, mes antérieures s'agrippent à l'aide de leurs griffes acérées, et je me hisse jusqu'à la surface. Mais, quand je lève une patte pou augmenter mon ascension, je glisse et me retrouve le postérieur dans l'humidité de la terre meuble. Je gronde, fronce le regard, et je recommence. Encore. Encore. Jusqu'à l'épuisement s'il le faut, mais je me battrais pour sortir. Et puis, après pas loin de six essais, mon esprit s'aiguise grâce à la fatigue et je repère une racine épaisse qui sort de la terre. Je saute, m'agrippe, me hisse. Mes crocs plongent dans la racine, et je tire de toutes mes forces jusqu'à me retrouver dehors. Je suis essoufflé, aussi je prends quelques minutes de repos, debout là, les pattes écartés aux quatre points cardinaux, l'échine basse, la langue pendante. Et puis, je repars. Fatigué, mais déterminé.
Cette fois, une piste. Je suis certain qu'une bestiole est passée par là récemment, et au vue de la profondeur des traces et de l'odeur encore forte, j'ai des chances d'avoir trouvé une créature bien dodue qui, peut-être, me permettra de nourrir ma mère en plus de moi. Lorsque mes naseaux rencontrent les effluves de déjections, mes pupilles s'écarquillent. Je ne suis pas loin, et j'ai vite rattrapé mon retard sur le déplacement de ma proie. Après quelques minutes de course tranquille, trottinant pour économiser mes forces sans pour autant laisser à ma cible assez de temps pour prendre de l'avance, je découvrir le postérieur d'une créature dont les poils sont bien moins nombreux que les miens, mais largement plus épais. Je m'arrête à bonne distance pour l'observer quelques instants, sa démarche tranquille me rend confiant. Alors, sans plus réfléchir, je le rejoins doucement et je tends la tête pour le renifler et essayer de l'attraper. Brutalement, ses poils se hérissent en une barrière protectrice et douloureuse, se plantant dans mon museau alors que l'animal me tourne le dos. Je pigne et recule vivement, étonné par son attaque, le fixant avec incrédulité. Je m'avance, le contourne pour atteindre la tête, mais l'animal tourne sur lui-même pour m'attaquer de plus belle. Dans une danse qui nous oppose, je saute de partout et j'essaie de feinter de droite à gauche pour tenter de le surprendre par devant, mais sa lâcheté est impressionnante et il se sert de ses piquants avec un savoir-faire qui m'agace chaque fois plus. Je grogne, lance des jappements pour l'intimider, ce qui ne marche pas le moins du monde. par dépit, je continue de le harceler plusieurs minutes avant de décider qu'il est temps de passer aux choses sérieuses. Je bondis en avant et je feins de le prendre de front. Il se détourne, me présente ses piques, mais à la dernière seconde je file sur la gauche et je glisse pour attraper sa gorge. Je ne la lâche et, mu par la rage, la déchiquète sans plus attendre. Un de moins sur les terres, un de plus dans la réserve des Navniks. |
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| Lancer de dés : 2 + 3 = 5 Je me suis trompé dans les bonus, j'ai fais quatre lancers et + 2 aux résultats hier au lieu de trois lancers et + 3 aux résultats, donc je ne lance que deux dés aujourd'hui et je compte celui en trop d'hier pour aujourd'hui Disoulay Je reprends ma route avec résignation, balançant de la terre sur le porc-epic avant de partir, juste pour me dire que je me suis un tant soit peu vengé. Je traîne les pattes, fatigué de réussir si peu de tentatives de chasse en solo' et je grogne mon désappointement tout en cherchant une nouvelle piste. Finalement, je tombe sur un véritable parcours du combattant naturel et je décide de me détendre un peu avant de repartir en traque, puisque visiblement ce n'est pas tout de suite que je trouverais une proie. Là, devant moi, s'étendent des buissons de tailles diverses et des arbres positionnés de telle sorte que je vois s'illuminer devant moi un exceptionnel terrain de jeu ... ou d'entraînement. Je m'arrête, observe, détermine en esprit l'ordre des obstacles à franchir. D'abord, les sauts au-dessus de ces trois bosquets rapprochés, qui devraient me prendre à peine six respirations. Un petit slalom au trot entre les arbres qui bordent le chemin, quelques bonnes tentatives de virages sec dans les deux directions, grâce à quelques troncs tombés ça et là. J'enchaîne sur ce saut en longueur, là-bas, offert par un amas de bois mort, et je termine par une pointe à soixante kilomètres/heure sur le chemin inverse, dans les gravier et la mousse fraîche. Je plisse les yeux en bandant mes muscles, mes babines s'étirent en un sourire goguenard. Je me ramasse sur moi-même, je plis mes membres, et je pars dans un bond agile et droit, enchaînant les obstacles sans pratiquement aucune difficulté. Les arbres, les troncs, les bosquets, rien ne peut m'arrêter ou même penser à ralentir mes déplacements. C'est comme si j'avais répété les gestes et les plissements de mes muscles des milliers de fois et au fond, ce n'est pas bien différent de l'idée. Lorsque je parviens à la fin de mon parcours, je ralentis et marche à pas lent, reprenant mon souffle et écoutant avec satisfaction les battements saccadés de mon coeur affolé. Quel plaisir que de se dépasser chaque jour et de repousser ses propres limites ! |
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Points : 994
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Lun 2 Nov - 9:38 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 2 |
| En savoir plus | Lun 2 Nov - 9:38 | |
| Lancer de dés : 2 + 3 = 5 Sous les rayons du soleil printanier, mes poils sèchent et la boue les collent entre eux. Tant et si bien, que je commence à me sentir gêné dans mes mouvements et que certaines bourres tirent sur ma peau à m'en faire presque gémir. Je décide de trouver un point d'eau, même non potable, et je m'élance dans les bois à la recherche du graal. La route est dure et le chemin est long, mais je termine ma course lente à travers les territoires en débarquant sur une rive de sable blanc, où je ne m'étais d'ailleurs jamais aventuré. Complètement crevé, je m'avance lentement jusqu'à l'eau et je la pénètre en frissonnant, sa froideur revitalisant mes muscles en une morsure brûlante. Je m'enfonce sous la surface jusqu'à l'échine, et bientôt mes pattes ne touchent plus le fond. Mon corps ainsi plus léger et moins douloureux, je commence à nager par instinct, étalant mes muscles dans l'eau froide et les contractant sous mon corps pour avancer et garder la tête hors de l'eau. Je crache parfois quelques gerbes d'écume, mais je ne m'arrête pas tout de suite et, plaquant mes oreilles sur mon crâne pour que l'eau salée n'entre pas, je continue ainsi de me déplacer dans un environnement qui ne m'est pas naturel mais qui me déleste de mes salissures et raffermit mes muscles endoloris. Le soulagement vient doucement même si mes muscles sont à l'effort intense, et si ma nuque me fait mal à force de la maintenir en l'air pour ne pas me noyer, je me prends à profiter de ce bain d'eau de mer pendant de longues minutes. Ce n'est que lorsque le froid me donne mal à la tête que je me décide à rejoindre la rive, satisfait de ce nouveau jeu que j'ai trouvé, à la fois revitalisant et reposant.
Sur la plage, je m'ébroue avec énergie pour me débarrasser de l'eau et du sel incrustés dans mon pelage d'or et d'argent, puis je prends le temps d'observer au loin l'horizon qui se présente. Est-ce qu'un jour nous découvrirons de nouvelles terres, par-delà la mer ? Je reste là de longues secondes à contempler le ciel et la mer qui ne font qu'un. Et puis, je réalise que je suis en train de me perdre dans de vagues rêves utopiques, et je secoue la tête pour chasser ces idées folles. Lorsque mon regard tombe sur le sol, une créature étrange s'y pavane. Orange, ronde ou ovale, avec des pattes totalement difformes, la chose se trémousse en marchant sur le côté. Je m'approche, intrigué, et je tends le museau. Clack ! Les pattes avant se resserrent sur ma truffe. Je geins de douleur en reculant brusquement, la bestiole accrochée à mon pif. Je me secoue dans tous les sens, remue de part et d'autre sans parvenir à me libérer de son étreinte. Je frotte ma truffe au sol en tapant sur la bête à coups de pattes frénétiques, jusqu'à ce qu'enfin elle décide de se laisser tomber au sol pour se tirer en vitesse. J'aimerais me venger, mais je n'en ai pas le temps : déjà des dizaines, des centaines, des milliers d'autres crabes sortent de leur couvert sableux et courent dans ma direction, pinces claquantes dans les airs. Je gronde de surprise, et alors sous un soleil moqueur, je deviens le premier loup au monde à présenter un spectacle de claquettes. Mes pattes touchent à peine le sol que je suis déjà de nouveau en l'air, essayant de bondir absolument partout où les crabes ne sont pas. Je me fais alors l'effet d'une souris dans une pièce dont le sol est recouvert de tapettes, et lorsqu'enfin les crabes disparaissent dans l'écume, je ne suis plus qu'un corps rompu et des poumons brûlés. Je me laisse tomber sur le sable chaud, respirant comme un boeuf, et je laisse les minutes s'écouler pour reprendre mon souffle. |
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| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 9 |
| En savoir plus | Mar 3 Nov - 8:01 | |
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Jauges : 59 / 50 / 49 Lancer de dés : 9 + 4 = 13 Quand j'ouvre les yeux, la nuit est tombée sur le monde que j'habite. Je lève ma grosse tête rousse vers le ciel et je contemple les étoiles. Décidément, rien ne vaut la splendeur de ce ciel d'ébène. Je laisse apparaître un léger sourire sur mes babines, puis je teste les muscles de mon corps. Raffermis, détendus. Il paraît que la nuit porte conseil. Celle-ci ne fait que commencer, et j'espère qu'elle acceptera de me parler. Je me lève lentement, m'ébroue pour me libérer du sable collant à mon pelage, et de quelques gerbes d'eau salée. Je me mets en marche, longe l'étendue d'eau, puis rejoins la forêt. Sans plus chercher quoi que ce soit, je remets mon organisme en éveil. Mes pattes foulent le sol, mes foulées diminuent et accélèrent leur rythme. Mon coeur bat plus vite, plus fort, et mon cerveau se nourrit d'un oxygène nouveau. Je me sens comme un loup qui aurait dormi des jours durant. Je me sens d'attaque pour une nouvelle partie de chasse. Les secondes s’effilent, se suivent, se multiplient. Mes muscles sont tendres, mon esprit déterminé, et je continue de courir encore, encore, et encore. Les arbres courent autour de moi, je passe devant eux si vite que je ne perçois que leurs ombres. Je zigzague, échauffant les articulations et les tendons de mes quatre membres lupins. Je suis un loup dans la fleur de l'âge. Je suis un prédateur prêt au carnage. Et je ne rentrerais pas sans rien à manger. Mes sens sont en alerte et je continue de courir, bien décidé à ne pas rentrer les crocs vides. Je dois trouver quelque chose, n'importe quoi. Je continue de courir, de trotter. De ralentir, d'accélérer. De tourner, de freiner, de filer dans une autre direction. Et lorsqu'enfin je me sens prêt, lorsqu'enfin mon corps est opérationnel, je m'arrête. Ma truffe hume les effluves qui courent autour de moi, et je cherche les odeurs intéressantes. Je repère rapidement celle d'un animal que je connais bien. Un animal pas farouche pour un sous, et même plutôt facile à approcher. Malheureusement ce n'est pas dans le bon sens du terme, pour un chasseur comme moi, puisque qui dit animal peu farouche dit aussi défenses redoutables. J'entends d'ici les grognements de la créature, et il me faut peut de temps pour la découvrir à quelques bosquets de ma position, en train de fouiller dans les glands au pied d'un arbre. Je m'en approche en silence, lui tourne autour discrètement. Et, brusquement, je bondis à sa rencontre. La laie se retourne lorsque mes pattes frappent son dos, hurlant de sa voix stridente avant de partir en courant pour mieux faire demi-tour et me charger. Je l'évite de justesse en dérapant sur le côté, ne la quittant pas des yeux pendant mon mouvement de fuite. Je reviens à la charge en même temps qu'elle, et c'est avec une chance formidable que je parviens à planter mes crocs dans son épaule. Je l'affaiblis, repars en trombe pour ne pas me faire percer par ses dents sortant de sa gueule et envisage déjà ma prochaine attaque. Ses grognements sont impressionnants, mais elle est si maladroite que je parviens par quelques prouesses d'équilibriste à éviter ses attaques et à lui porter encore plusieurs coups de crocs bien placés. Son sang excite mes sens, me rend ivre et me donne faim, mais je tâche de me concentrer pour ne pas perdre la partie. Il est hors de question que je perde bêtement ma proie alors que je suis en si bon chemin pour nourrir les miens une fois de plus. Brusquement, je reçois l'animal de plein fouet dans les côtes, roulant au sol dans un grondement de douleur. Une chance qu'elle n'ait pas été de face, j'aurais probablement écopé d'un trou dans les poumons ... Je gronde, me relève et charge, labourant sa cuirasse épaisse de mes griffes acérées. Les griffures laissent des sillons rouges sur sa peau, et je m'acharne sur le même endroit en attaquant plusieurs fois d'affilée, sans lui laisser le temps de me charger de front. Les minutes s'écoulent avec une lenteur abominable, et lorsqu'enfin je fais tomber la bête, j'en viens à me demander si je parviendrais à continuer ma nuit de chasse après avoir traîné son cadavre dans les réserves de ma meute. Le silence qui engloutit à nouveau le monde est reposant, après les grognements incessants de la laie qui me vrillaient les tympans. Je profite de ce moment de calme pour reprendre mon souffle. + une laie
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| Mar 3 Nov - 8:01 | |
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'Dé de chasse' : 8 |
| En savoir plus | Mar 3 Nov - 8:02 | |
| Lancer de dés : 8 + 4 = 12 Je le sens, mon coeur bat dans ma poitrine, mon sang court dans mes veines. Mes muscles sont chauds, toujours prêts pour l'effort. Et puisque je me suis détendu en ramenant tant bien que mal ma première victime dans les réserves de ma meute, je décide de défouler la colère que j'aurais contre une proie, sur autre chose. Les arbres entre lesquels je me déplace rapidement me semblent être de parfaites cibles. Je m'arrête brusquement, abats toute ma force sur un tronc. Je cisaille de mes griffes, j'arrache l'écorce à coups de pattes brutaux et meurtriers. Et puis, je sens que la frustration ne passe pas, qu'elle empire, même. Alors, mes babines se retroussent et dans un grondement féroce, je me bats contre un ennemi invisible. Je pense à ces loups de meute que j'aimerais déchiqueter. Alors mes crocs, assassins, assoiffés, s'acharnent avec rage sur le bois blanc et frais. L'écorce n'était qu'une peau, la vraie vie de l'arbre est là, sous mes dents, et elle périt à chacun instant. Je continue d'arracher à coups de griffes, mais mes crocs sont bien plus redoutables comparés à elles. Ils déchiquettent, répandent leur salive, arrachent la vie de son écrin de bois. Lorsque le bois de l'arbre est devenu une charpie, je repars en courant et j'attends que mes babines ne soient plus engourdies pour prendre d'assaut un nouveau tronc, clair, vif, solide. Je continue de m'acharner, je continue de salir mes babines, de mâcher le bois avec énergie et colère.
J'associe mes émotions à mes gestes, j'évacue ma frustration par mes pattes et mes crocs. Je suis un faible loup, mais je suis un loup combatif, et je n'arrêterais pas avant d'être tout en haut de cette foutue chaîne hiérarchique. Je veux faire mes preuves, je veux le respect de mes semblables. Je n'abandonnerais jamais. Soudain, l'odeur nauséabonde d'un autre cochon sauvage m'assaille les narines. Je m'immobilise dans la seconde, je hume l'air et mes oreilles écoutent les alentours. Puis, je pars en trombe. Laissant là l'écorce et le bois meurtris, je cours jusqu'à ma prochaine cible. C'est un jeune sanglier. Un mâle probablement né dans l'année. Une bête robuste, mais bien inexpérimentée et qui vient probablement de quitter la harde pour faire son propre chemin. Chemin qui s'arrête là, face à moi. Je gronde, je bondis à sa rencontre et lui, terrifié, part en courant. Il fonce sur quelques dizaines de mètres avant de freiner brutalement pour me faire face dans un demi-tour parfaitement maîtrisé. Surpris par son changement vif d'attitude, je me fais percuter de plein fouet par ma proie, qui réveille en moi des envies meurtrières. Je fonce à sa suite, le poursuivant sur de longues distances à travers les bois. Je trébuche, mais je me reprends immédiatement et continue de le poursuivre jusqu'à l'épuiser complètement. La tâche est moins ardue lorsque l'animal s'écroule, épuisé, alors que je plonge mes crocs puissants dans sa gorge pour la lui arracher à pleines dents. Son hurlement est une douce mélodie à mes oreilles, et la colère s'estompe peu a peu pour laisser place à la réflexion du chasseur expérimenté.
+ un sanglier |
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| Mar 3 Nov - 8:02 | |
| Le membre 'Natan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 7 |
| | | Un chasseur sachant chasser [Chasse continue] | |
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