Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
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Dim 11 Oct - 19:26
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Truffe au vent, je me mets en quête d'un probable dîner. Chasser m'avait tellement manqué ! Sentir le vent frais s'engouffrer dans son pelage aussi, j'en avais oublié ô combien c'était agréable ...
Soudain, une odeur. Une odeur que l'on ne croisait pas souvent dans les souterrains, celle d'un lapin. Je me stop net pour connaître la direction à prendre. Par l'est. Je ne cherche pas à être discrète et cours aussi vite que je le peux vers cette proie. Elle n'aura pas le temps de fuir, je suis bien trop impatiente de goûter à nouveau au goût du sang frais, pas celui sentant le renfermé et l'humidité souterraine. De plus, aucun obstacle ne barre ni ma route ni mon champ de vision. La bête est déjà morte pour moi. D'un bond et d'un coup de croc, voilà une nuque brisée, une vie en moins sur ces terres.
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Dim 11 Oct - 19:30
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Maintenant, le type de proie est tout autre. Le sifflement typique des serpent arrive déjà à mon oreille, je sais ce que je vais pouvoir goûter ce midi ... Reste à savoir si cela est comestible ... Je ne sais pas comment attaquer cette bête à la forme si ... originale. Ils sont réputés pour leur vitesse et leur dangerosité. Une morsure pourrait m'être fatale, je ne peux risquer de mourir pour une telle proie ! Mais j'ai un plan. Je me place sur un arbre mort pour être légèrement surélevée par rapport à la bête puis tape du sol avec mes pattes pour l'attirer un maximum vers moi. Quand je juge l'animal assez près, je tente le tout pour le tout en sautant sans crier gare et en maintenant fermement la bête de ma patte droite juste derrière sa tête. De l'autre patte, je tiens l'extrême de son corps pour ne pas qu'il s'enroule autour de moi. Finalement je place mes crocs de part et d'autre de sa peau et tire d'un coup sec, lui arrachant ainsi la tête. Tête que je balance aussitôt le plus loin possible, c'est tellement répugnant.
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Dim 11 Oct - 19:31
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Je ne pensais pas ramener une autre proie au camp pour aujourd'hui, mais un lapin en a apparemment décidé autrement. Il vient de passer devant moi à tout allure et ne ferra sans doute pas long feu. Je pose sans délicatesse mon renard à trois pattes au sol puis me lance à la poursuite de l'animal. Ils m'auront fait courir ces abrutis. L'animal est trop frêle et trop petit pour courir vite, il doit être assez jeune. Mais je n'en ai que faire ; jeune ou non je vais le manger et même me régaler. Il perd rapidement l'avance qu'il avait pris sur moi et sans trop de même, à bout de souffle tout de même, je parviens à sa hauteur. Je décide de ne pas prendre le risque de perdre de l'avance par un saut et préfère projeter violemment l'animal contre un arbre mort via un coup de patte. Le choc lui brise la nuque. Il meurt sur le coup, sans souffrir. Vite fait bien fait comme on dit.
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Jeu 22 Oct - 8:46
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11 + 4 = 15
Je me lance une nouvelle fois dans une journée de chasse pour le bien de ma meute. Au bout de quelques petits pas; je m'arrête et hume l'air. Un oiseau s'est empêtré dans les branches d'un buisson et se débat bruyamment. Je m'approche, mais avant que j'aie pu réagir, il s'envole et me passe sous le nez. Il semble blessé, car il vole en zig-zag et semble avoir du mal à prendre de l'altitude. C'est un geai au magnifique plumage bleu. Sa tête commence en un bleu lavande et continue en un dégradé de bleu majorelle. Son corps est bordé d'un bleu égyptien, mais se décline d'un bleu Persan en un bleu Azur. C'est un bel animal, et appétissant, qui plus est. Il a un petit bec pointu et un sorte de crête sur la tête. Je n'aimerais pas me prendre de coups de bec de sa part, ça c'est certain. Saisissant ma chance, je m'élance, poursuit l'oiseau à toute allure, étendant mon corps un peu plus à chaque foulée, allongeant le pas, travaillant mon souffle et mon endurance. L'oiseau vole plus vite, très vite, malgré le fait qu'il ne vole pas haut. Je grogne, redouble l'allure, le poursuis à travers tout les ruines, évitant chaque obstacle sur mon passage, slalomant entre les arbres. Au bout de quelques minutes, l'oiseau faiblit. Ses petites ailes légères ne sont pas habituées à une si longue course. Je prends mon élan, m'appuie sur mon arrière-train et bondis en un saut phénoménal, saisissant ma proie dans ma gueule avant d'atterrir plus ou moins souplement. Fière de ma prise, je m'en vais la rapporter au garde-manger.
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Jeu 22 Oct - 8:52
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10 + 4 = 14
Je m'arrête brusquement. Là, à quelques mètres de moi un lapin gratte la terre, sûrement à la recherche d'une graine. Mon ventre gargouille et je déglutis. Je regarde attentivement ma proie et ne la quitte pas des yeux. Le vent joue en ma faveur, et l'animal ne semble pas m'avoir remarqué. Je me mets alors à penser que cet animal, comme nous les loups, tente simplement de survivre dans ce monde si cruel et injuste. Il naît, il meurt. Comme tout être vivant sur cette terre. Il cherche de la nourriture, et moi aussi. Mais dans ce monde, c'est la loi du plus fort. Et on sait tous qui est le plus fort. Ça paraît égoïste, comme ça, tout comme le fait de les tuer pour satisfaire nos besoins. Mais ... ma proie est sur le point de s'enfuir ! Je reviens brusquement à la réalité quand il me passe sous le nez, et je bondis à sa suite. Je cours derrière lui, qui détale pour sauver sa vie. Il court bien plus vite que moi, et il est plus petit. Mais j'ai des foulées plus amples, nous nous valons donc à peu près. Et, contrairement à lui, je connais le terrain. Je vis ici. Lui n'est que de passage. Dans un ultime effort, je fais un énorme saut et atterrit en plein sur le dos de ma proie, l'achevant sur-le-champ. Je le saisis entre mes crocs et m'en vais le rapporter au garde-manger. Cela semble être une bonne journée en perspective, après le geai voici le lapin.
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Mar 27 Oct - 21:14
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9 + 4 = 13
Oublier. Juste tout oublier, le temps d'une chasse, juste un instant. Ne plus penser ne plus ressentir. Ne plus se poser aucun question et juste laisser aller. Se laisser bercer au grès des flots et des saisons, si elles existent encore. Plus rien ne sera jamais pareil après ça. Ça que l'on appelle plus communément la guerre. Chasser pour y réussir et chasser pour nourrir sa meute. Chasser pour la rendre fière de nous, de moi. Un peu égocentrique quand on y repense. Mais au final les animaux finissent dans la gueule des autres sans qu'ils ne sachent par qui, où et comment la proie a été tuée. tant qu'elle est apte à la consommation, après tout, qu'est ce qu'on en a à foutre n'est ce pas ?
A ce moment là j'oublie tout ce qu'il y a autour et me concentre sur ma chasse. Je n'ai aucun but précis si ce n'est ramener quelque chose au garde manger, peu importe la taille le poids ou le pourcentage de graisse de l'animal.
Aujourd'hui j'ai envie de m'adonner à un nouveau type de chasse que l'on appelle en fait ... la pêche. Pour avoir vu fait plusieurs fois d'autres loups, plus âgés, cela ne me semble pas bien compliqué. Pour résumer, ils posent une patte dans l'eau, la recourbent doucement et attendent qu'un poisson passe non loin de là pour le projeter avec agilité sur la rive. La seconde méthode, plus bourrin, consiste à plante ses griffes dans la chair du poisson quand un daigne se présenter puis de le sortir aussi vite de l'eau sans qu'il ne se défasse de leur emprise, ce qui me semble tout aussi compliqué maintenant ... Enfin bref.
Je test d'abord la première technique et plonge ma patte dans l'eau, ce qui me donne tout à coup vraiment froid. Il ne paraît pas comme ça, mais en réalité c'est ... gelé. Je dois d'ailleurs en profiter puisque l'eau sera réellement geler d'ici peu de temps, l'hiver arrive. Les secondes puis les minutes sont longues, très longues et je m'occupe l'esprit comme je le peux en pensant à tout et rien sans en oublier mes petits poissons, ce qui fait pas mal de choses à faire en même temps ... Mais au final j’aperçois des ondulations à la surface de l'eau et, tout en sachant qu'elles ne proviennent pas de moi, me prépare à la venue d'un poisson. Mes muscles se tendent et mon cœur s’accélère. Mon premier poisson ! Dans un élan d'agilité et de rapidité, je lève ma patte au moment où, ce qui se rapporte pour nous à l'abdomen, passait au dessus de mes griffes. Et voilà le poisson se tortillant sur la rive, essayant vainement de rejoindre son environnement. Je ne tarde pas plus pour proférer à sa mise à mort ... par décapitation.
Je pense que c'est déjà pas mal pour une première fois et reste sur ma victoire. Je rentre poser mon poisson au garde manger des Navnik.
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Mer 28 Oct - 19:26
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8 + 4 = 12
Là bas, au loin, un lapin grignotait un peu d'herbe verte, sans se soucier du danger qui rôdait. La guerrière sourit. Elle était vraiment contente de pouvoir enfin rapporter quelque chose au garde-manger. Mais bon ! Il fallait bien le chasser, ce lapin ! La louve blanche se concentra et surgit en moins de deux secondes. Elle sauta par dessus l'épave et redescendit à fond la caisse pour sauter sur son repas. Malheureusement, le petit mammifère esquiva l'attaque et, surpris, se mit à courir comme un professionnel de course. Furieuse, Anya tenta de le rattraper. Elle courrait du plus vite qu'elle le pu. La forêt semblait se rapprocher d'eux, et heureusement, la forêt est le terrain de chasse préféré de la prédatrice. Ah, la forêt ! Si elle réussissait à l'entraîner là-bas, elle pourrait enfin l'attraper en rusant avec les obstacles qu'elle rencontre. Elle dérivait, faisait des zigzags et continuait à le poursuivre. Ils arrivaient dans la forêt. Enfin ! Anya slalomait entre les arbres pour le rattraper. Et ça avait marché ! Grâce à ça, elle avait réussi à rattraper quelques demi-mètres de distance. Et pour elle, c'était très précieux. Le lapin semblait s’essouffler aussi vite qu'une mouche. Cela se ressentait, on le voyait rater ses bonds, parfois. Il se retrouvait alors entre deux branches, mais agile comme il était, il réussissait à s'en sortir en s'en extirpant assez rapidement. La guerrière blanche força un peu. Elle bondissait elle aussi, atterrissant sur de petits rochers qu'elle trouvait sur son terrain, et bondit brusquement sur le sol pour faire dérouter sa proie. Et le moment fatidique arriva. La prédatrice atterrit lourdement sur son lapin. Elle lui attrapa l'échine et y planta ses crocs avec une incroyable violence. Elle était déterminée. Et ses efforts avaient payés. Le mammifère poussa son dernier souffle, retomba légèrement dans les mâchoires de son assassin. Anya était contente. Épuisée, elle le ramena lentement vers le garde-manger. Elle n'était pas très loin, vu qu'elle était déjà près des ruines. Elle était soulagée d'avoir attrapé sa proie.
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Jeu 29 Oct - 18:55
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8 + 4 = 12
Une piste ! Je me redresse immédiatement, scrutant les alentours. Je cherche précautionneusement, pour m'assurer de ne pas surprendre la proie dont je viens de dénicher la présence grâce à l'odeur de ses pas dans la boue. A première vue, c'est une belette. Les petites traces caractéristiques et l'irrégularité de sa course m'indiquent un petit animal vif et agile. Un petit animal farouche et espiègle, qui n'hésitera pas à se jouer de moi s'il en a l'occasion. Rien ne doit être laissé au hasard, je dois choisir mes gestes et mes déplacement avec beaucoup de ruse et d'attention. Je reste là, sans bouger, pendant quelques minutes. Les seuls mouvements sont ceux de mes oreilles, qui cherchent la présence de la fouine autour de moi. Mon ouïe est attirée sur ma droite, dans le sous-bois que je longe depuis tout à l'heure. Je hume l'air, l'odeur est très forte par là. Je retiens mon souffle et je marche, à pas de loups, jusque dans sa direction. Je rampe pour ne pas me faire repérer, et ce n'est que quand je vois enfin ma cible de mes yeux que j'établis un plan d'attaque. Elle mange des baies, non loin. Je la fixe longtemps, puis je tente de ramper de nouveau pour me rapprocher un peu plus. Elle n'est plus qu'à quelques têtes de moi lorsque je mets en place ma tactique. Camouflé par des broussailles épineuses, je sors brusquement de ma cachette et bondis sur elle. Elle n'a le temps que de lâcher ses baies et de crier brièvement avant que je ne lui morde la nuque pour la lui briser. Je rentre aux Ruines sur-le-champ, satisfaite de ma capture.
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Jeu 29 Oct - 20:11
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6 + 4 = 10
Je cherche une quelconque odeur, une simple effluve. Mais je n'en trouve pas. Jusqu'à ce qu'un petit groupe de sangliers se montre à moi. Je m'arrête alors, les oreilles dressées vers l'avant. Une mère et ses petits. Je préfère m'occuper de la mère, c'est bien plus gros. Mais les petits semblent s'éparpiller pour trouver de la nourriture. Je charge alors, sur la mère. Les petits ne se doutent de rien. Ils reniflent les glands qu'ils dénichent sur la couche de feuilles mortes. La mère m'avait vu arriver, et m'avait évité de justesse. Je fonce encore une fois en lui sautant sur l'échine. Mais c'est une véritable compétition de rodéo. Elle me fait tourner alors que je tiens sa nuque de mes crocs acérés. Mais la peau est très épaisse ! J'y mets toutes mes forces. Mais voilà qu'elle dérape et elle me fait tomber sur le sol. Le fracas est assourdissant, et les petits se retournent. Ils voient que leur mère a besoin d'aide, et viennent me donner des coups de museau dans le flanc. Heureusement qu'ils sont encore tous jeunes, sinon je serai déjà paralysée. Mais je ne renonce pas. Je la martèle à coups de dents, et lui donne des coups dans le ventre. La femelle est très endurante, et me fait tourner en bourrique. Mais au bout d'un moment, elle cède. Et elle s'épuise petit à petit. Je lui donne alors le coup de grâce dans la jugulaire et voit alors tout son sang dégouliner le long de son corps. Les derniers bébés s'enfuient, mais il me reste à ramener au garde-manger un sanglier adulte. Je traîne le cadavre de la mère le long du trajet.
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Ven 30 Oct - 22:50
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4 + 5 = 09
Une bête. Là. Elle se dissimule dans le buisson. Un museau pointe hors des feuillages. Des moustaches frémissent et une tête de lapin émerge. Je me plaque au sol, silencieuse. Le lapin hésite, observe, puis, ne voyant rien de dangereux finit par bondir hors de sa cachette. Arrivé sur la berge, il s'immobilise, regarde à nouveau partout autour de lui. Rien. Méfiant, il se met à laper les eaux sombres, les oreilles aux aguets.
Silencieux comme une ombre, je me recule. Je fais un large tour pour rester hors de vue de ma cible. Arrivée en arrière de celle-ci, je m'en approche lentement, le ventre au raz du sol, pesant chacun de mes pas. A quelques mètres de ma proie, je m'arrête.Les muscles tendus, concentrée, je sens que la proie va faire demi-tour. En effet, abreuvée, celle-ci retourne à son bosquet, mais en se retournant, elle aperçut la fourrure blanche derrière le buisson. Se sachant repéré, je n'attendis pas plus longtemps et bondis sur la bête. Celle-ci détale à toute vitesse.
Vite, il fallait faire vite. Une fois qu'elle aurait accélérer je n'aurais aucune chance de rattraper le véloce lapin. Il fallait l'avoir pendant sa phase d'accélération. En trois foulées, je parvins à arriver sur la pauvre bête. Et d'un coup de patte, je déséquilibra. Un autre et le lapin trébucha. J'arrive aussitôt et lui saisit la nuque. Je serre les mâchoires et lui brise la colonne vertébrale. Le lapin meurt sur le coup.
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Sam 31 Oct - 22:47
Win
7 + 5 = 12
D'instinct, je commence à chercher ma proie. Je marche à pas feutrés, ne laissant que mes marques dans l'eau boueuse. Ces marques disparaissaient presque aussitôt. Je prends un long moment avant de mettre un terme à ma quête, mais enfin, mon défi allait être relevé ; une proie. La chance me souris, et c'est maintenant que je dois faire preuve de la plus grande prudence. J'espérais du plus profond de moi que mon imagination ne me jouais pas un tour, car je ne me trompais pas, la proie était prise de faiblesse, étourdie à ne pas retrouver, je crois, sa tanière. C'est à ce moment que je sais pourquoi je pense à devoir être courageuse, car d'un bond, je me précipite sur la proie, la gueule grande ouverte. Je fonds sur la bête, plantant mes crocs sur ce lapin que j'avais trouvé ... Et le tuent sur le coup, sans douleur et sans chichi.
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Sam 31 Oct - 23:13
Lose
2 + 5 = 7
Alors que je scrute avec attention les eaux noires et froides du Styx, je perçois une odeur familière. Forte, musquée ... Je lève la tête et hume l'air. Oui, un parfum grossier, bestial, mélange d'odeur de la forêt, de boue et d'animal. Je me réjouis d'avance.
Un sanglier.
Soudain, je me ravise. Voilà déjà un moment que je n'en ai pas chassé. Leur cuir résistant rendait difficile la mise à mort. Leur fort caractère les rendait belliqueux si on les attaquait, contrairement aux cervidés qui fuyaient à tout prix. Si c'était une laie avec des petits, ce n'était que pire. Leurs défenses étaient dangereuses et pouvaient tuer un loup. Lorsqu'ils chargeaient, ils pouvaient se montrer rapide et impitoyables. Une proie de choix pour une meute ... Cependant, je pense au morceau qu'il présente. Toute cette chair et toute cette graisse ... Et cela en une seule chasse ... Avec de la patience et de la réflexion, ce sanglier pourrait bientôt figurer dans leur garde-manger...
Je quitte sans regrets les poissons du Styx et trottine le long de la rive, sur la piste de l'odeur porcine. Après quelques minutes, la truffe au raz de sol, je sens qu'il n'est plus loin. Je ralentis l'allure et scrute les environs. Là ! Un mouvement là-bas ! Je m'immobilise. Une laie. Aïe. Mais sans petits. Ouf.
Je l'observe longuement. Groin au sol, elle creuse la terre pour y dénicher des racines. Elle se déplace normalement, même si elle ne semble pas très vive. Vieille ? Fatiguée ? Blessée ? Je ne vois aucune plaie, ne sens aucune odeur de sang. Ah si, sa patte avant est un peu tordue. Une vieille blessure sans doute. Bon cela la rendrait moins rapide et moins agile. Allez ... je peux tenter le coup ...
Je prends le soin d'aller explorer les alentours d'abord, à la recherche d'un cul-de-sac ou autre particularité du terrain pouvant jouer en ma faveur. Bingo ! Là ! Une pente raide et caillouteuse dans la forêt. Les feuilles mortes recouvraient le sol mais on devinait de nombreuses points caillouteuses qui parsemaient la pente. Celle-ci était très, très raide. Si je parviens à faire fuir la bête jusqu'à là, dans la panique, elle pourrait ne pas voir venir le danger et s'engager dans la descente. Trop glissante, la pente ne pourra pas être descendu par la laie qui glissera et roulera jusqu'en bas. Blessée, sonnée, là voilà à ma merci !
Je mets un petit moment à retrouver sa proie mais finit par la voir à quelques mètres du fleuve. Impeccable. J'en fis le tour, loin d'elle. Bon, je devais surgir assez loin, pour qu'elle préfère la fuite à l'attaque. De ce bosquet là-bas par exemple. Silencieusement, je m'approcha d'elle, dissimulée dans les bosquets, les buissons et autres cachettes de fougères. Soudain, le sanglier leva la tête. Zut, repérée trop tôt. Elle avait du l'entendre. En alerte, la laie regardait partout autour d'elle. Tant pis ... Maintenant !
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Sam 31 Oct - 23:22
Win
8 + 5 = 13
Je surgis d'un énorme buisson de houx, ronces et fougères entremêlées. Prise de panique, la laie prit la fuite, queue relevée. Je la poursuis. Elle ne court pas très vite. Je ne cherche pas à la rattraper non plus. Je garde une certaine distance pour ne pas qu'elle cherche à lui faire face. En se déplaçant sur sa gauche ou sur sa droite, je la guide dans la direction que je veux. Ainsi, sans s'en rendre compte, la laie se dirige à toute allure vers une chute certaine ...
Après un long moment de course, le sanglier arrive enfin à la pente. Elle met une patte dans la descente, celle-ci glisse et la chute commence. Prudemment, les pattes en avant, j'entreprends de la suivre. Doucement, précautionneusement pour ne pas subir le même sort, je descends la pente, presque assis, maîtrisait mes glissades et finis par arriver en bas, où gît la laie, inerte.
Le souffle saccadé, les flancs en sang, les yeux affolés, elle tente de se relever, complètement perdue et paniquée. Je ne perds pas une seconde, ne lui laissant pas le temps de reprendre ses esprits, je la saisis à la gorge et y plante avec force mes crocs. Elle pousse un grognement de douleur et se débat. Dans un dernier soubresaut, ses pattes se tendent, puis, lentement, retombent, inertes. Elle pousse un dernier et long soupir. Le sang coule toujours. Son battement de cœur ralentit jusqu'à s'éteindre et dans ses yeux, la lueur de vie disparaît.
J'entreprends alors de traîner la bête jusqu'aux Ruines.