Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Les échecs d'un chasseur [chasses continues]

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Mer 13 Avr - 6:07



Dragon's Return



Jauges : 59 / 58 / 55

Lancer de dés : 11 + 4 - 3 = 12

Je m'extirpe de ma tanière alors que le tonnerre gronde au dehors. J'écoute les soubresauts du ciel comme s'il me menaçait directement, mais après m'être ébroué énergiquement je pars en trottant, accélérant les foulées à chaque pas que je fais pour m'éloigner de chez moi. Je serais bientôt prêt pour retrouver les miens, bientôt prêt pour de nouveau mériter leur confiance et leur loyauté. Ceux qui m'ont oublié se souviendront de moi, et ceux qui m'ont trahi ne seront pas prêts de m'oublier. Isha est de retour, malgré l'abandon et la solitude, il est bien là, en chair et en os. Je cours sous une pluie battant, trempant mon pelage et échauffant mes muscles que l'eau s'efforce de refroidir sous sa force glaciale. Je traverse les bois à cette même allure, me concentrant sur chaque pas que je fais et sur chaque dizaine de mètres qui m'éloigne de chez moi et qui me rapproche des miens. Bientôt, j'arrive près des terres Navnik où je m'arrête. Ici aussi, tout a changé. C'est comme si l'année passée s'était acharné sur ma meute, ou comme si j'avais été mis dans une capsule où le temps ne se serait pas écoulé durant dix longs mois, alors qu'au dehors il suivait son cours. J'ai le sentiment d'avoir tant manqué, et à la fois la peur de me retrouver trop vite au centre du monde, comme si j'angoissais à l'idée de ne plus être à la hauteur. M'accepteront-ils seulement toujours pour chef ? Je trotte le long des territoires, j'observe les lieux et analyse chaque trace qui s'y trouve. Des odeurs que je reconnais malgré ma longue absence, des marques qui ne trompent pas.

Et puis, toujours en trottant, je quitte les terres de ma meute, de ma famille, et je m'éloigne davantage dans les territoires pour rejoindre un endroit que je connais bien et que je haie plus que tout au monde. Lorsque j'arrive près du village des hommes, les souvenirs encore douloureux sont ravivés par la vision des tanières rigides, des clôtures, des chiens qui traînent autour de ces dernières. Je m'arrête enfin, en lisière de forêt, et j'observe en contre bas la vie qui se déroule au centre des territoires bipèdes. Les odeurs de nourriture grillée montent jusque là pour éveiller mes sens, titiller ma faim. Je descends finalement, lentement, et je rejoins les clôtures les plus proches, celles derrière lesquelles sont cachées les volailles juteuses. Je plisse le regard en les fixant, et je choisis déjà ma proie. Une grosse poule bien dodue qui se traîne dans un coin du poulailler. Je n'attends pas davantage. Je commence à gratter rageusement la terre sous les grillages, m'acharne sur les fils de métal qui m'empêchent d'abord de passer. Je tire dessus à pleines dents pour le tordre et le casser, déformant la protection du poulailler avec rage, puis je continue de gratter la terre jusqu'à creuser un trou suffisamment profond pour pouvoir me glisser sous les clôtures. Je me faufile sur le flanc, rampe maladroitement sous le grillage, et pénètre le poulailler avec un sourire étirant mes babines de prédateur. Je m'avance au milieu des volailles qui, déjà, s'affolent et s'agitent dans tous les sens. Je me précipite sur ma proie initiale, bondit lorsque l'une de ses collègues me percute dans la panique, et je plonge en avant pour planter mes crocs dans la grosse poule. Lui brisant la nuque d'un coup sec, je m'échappe aussi vite que je suis entré et par le même passage, pour disparaître dans les bois avant l'arrivée des hommes et de leurs chiens.

+ 1 poulet
Destin

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Mer 13 Avr - 6:07

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'Dé de chasse' : 4
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Mer 13 Avr - 6:07

Lancer de dés : 4 + 4 - 3 = 5

Je prends des risques et j'en suis conscient, mais la faim est ce qui me maintient debout et ce qui motive mes chasses. Alors, après avoir déposé ma première victime en sécurité, je redescends immédiatement vers le village des hommes pour retrouver le même trou que précédemment. Je m'apprête à repasser dessous de la même manière que la première fois, quand j'entends non loin les grondements d'un chien. Il m'a repéré, certainement. Je souris d'un air sadique, il ignore que ma future cible n'est pas une poule. Je me tourne légèrement, juste assez pour lui faire face, et je le regarde qui écrase le sol de ses pattes comme si ça pouvait l'aider à me rejoindre plus vite. A la dernière seconde, je pars au quart de tour, frappant le sol de mes quatre pattes en même temps pour le percuter de plein fouet et lui faire perdre son souffle. Il tombe à la renverse, s'attendait certainement à me voir fuir et à avoir l'occasion de me pourchasser comme une proie. Mais il ne me connait pas. Il ignore d'où je viens, ce que j'ai fais durant les dix derniers mois. Je plonge mes mâchoires dans son encolure pour percer sa cuirasse épaisse, arrachant son pelage à coups de crocs et de griffes furieux. Il paiera pour une partie de ce que j'ai vécu, enduré. Je gronde, le relâche et fais un écart sur le côté pour lui tourner autour, l'observer de mon oeil valide. Je lui lance un regard défiant, le menaçant, le narguant tout à la fois. Il grogne, jappe, se jette sur moi. Je me jette sur lui dans le même temps, nos corps se percutent dans un bruit sourd et ma masse me permet de prendre le dessus sur lui et sur sa présomption.

Je lui assène un violent coup de patte au visage et le force à toucher de nouveau le sol, alors que je retombe lourdement sur son dos pour m'acharner sur son échine. Mon poids le fait basculer et je joue de cette marge de manoeuvre pour plonger mes crocs dans sa colonne vertébrale et le faire hurler de douleur, peinant à garder l'équilibre sur mes pattes postérieures alors que mes antérieures glissent sur son corps et que mes griffes lui labourent les flancs. Il se débat comme un beau diable, roule sur le sol et me frappe violemment l'abdomen à coup de pattes pour me faire dégager d'au-dessus de lui, ce que je suis finalement forcé de faire pour ne pas voir mes organes se répandre sur le sol boueux. Je m'éloigne de quelques pas pour lui tourner autour alors qu'il se relève, et avant qu'il n'ait acquis un bon équilibre sur ses pattes, je bondis de nouveau pour le charger, plongeant mes mâchoires dans son encolure pour le tirer brutalement vers moi et le flanquer au sol une seconde fois. Dans la colère, ses deux antérieures me frappent au visage de plein fouet, m'arrachant un jappement de douleur et m'obligeant à reculer de nouveau. Il se relève plus vite cette fois, et fonce immédiatement sur moi. Mais je le reçois à coups crocs, et alors que je m'apprête à mordre sa gorge à pleines dents, un coup de fusil retentit derrière lui. Je relève immédiatement la tête, nous sommes tous deux surpris l'espace d'une seconde. L'homme hurle, son chien se remet, et je pars en trombe, cavalant comme un lièvre pour échapper au bipède et à son bâton de feu. Le chien me suit sur quelques dizaines de mètres mais abandonne bien vite, il doit sentir qu'il n'a aucune chance contre moi.
Destin

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Mer 13 Avr - 6:07

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'Dé de chasse' : 7
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Mer 13 Avr - 15:00

Lancer de dés : 7 + 4 - 3 = 8

Je m'avance entre les arbres après l'avoir repéré depuis plusieurs secondes. Il fouille au pied des troncs, cherche probablement quelque chose à se mettre sous le croc. Soudain, je bondis dans sa direction, tous crocs dehors, le pelage hérissé et extériorisant un grondement sonore, menaçant. Je l'écrase de tout mon poids avant qu'il n'ait pu comprendre ce qui se passe, et alors qu'il se débat entre mes crocs je m'efforce de le garder immobilisé par ma propre masse. Je grogne, plonge mes crocs entre mes antérieures pour atteindre sa nuque et essayer de le blesser au maximum malgré son agitation incessante. Il parvient à mordre mon poitrail, me faisant japper de douleur, mais je plonge mes crocs et je capture sa patte entre mes dents pour tirer violemment dessus et l'amener jusqu'à moi, lui flanquant un coup de tête violent en pleine cage thoracique, lui coupant le souffle. Je m'écarte une seconde sans lâcher sa patte, de peur qu'il tente de s'enfuir. Mais sa seconde antérieure vient frapper mon visage et laisse quatre marques sanglantes sur mon énorme museau, me faisant lâcher prise pour mieux gronder de douleur. Je m'élance à sa poursuite alors qu'il tente de s'échapper, et je lui coupe la route une première fois pour l'obliger à bifurquer vers un sentier que je connais bien pour y avoir souvent chassé. Je lui rentre dedans, enserre sa nuque dans l'étau mortel de mes mâchoires et freine brutalement des quatre pattes pour l'envoyer valser contre un arbre. Je gronde, me précipite sur lui pour ne pas lui laisser le temps de se remettre, et alors qu'il est toujours sonné, je plonge mes crocs en avant et capture sa gorge entre mes crocs. Là immobilisé par la puissance de mes mâchoires, il étouffe lentement malgré ses tentatives de s'échapper, et je fini par sentir son corps s'affaisser entre mes crocs meurtriers.

+ 1 renard
Destin

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Mer 13 Avr - 15:00

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'Dé de chasse' : 4
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Jeu 14 Avr - 10:14

Lancer de dés : 8 + 4 - 3 = 5

Je m'avance silencieusement vers l'animal qui semble ne m'avoir pas encore repéré. Il fouille de son côté, me tournant le dos, et il est si détendu qu'il doit forcément se croire en sécurité. Je bondis en avant, fonds sur lui comme une furie et le percute de toute ma force pour le rouler au sol. Il lui faut quelques secondes pour se redresser dans un grondement furieux, et il me fait face immédiatement, tous crocs dehors. Le carcajou me fixe avec rage, et je lui tourne autour. Aujourd'hui, ce sera lui ou moi. Je remarque la proie qu'il dégustait jusque là, et je plisse le regard. Il fonce sur moi, je le reçois à coups de crocs violents. Dans un coup de tête brutal je lui fais perdre l'équilibre alors que ses griffes acérées se plantent dans mon échine, et il plonge ses mâchoires dans ma nuque pour broyer ma peau sous sa puissance. Je gronde, me retourne, roule sur moi-même pour lui faire perdre sa prise sur ma nuque et je lui assène alors de violents coups de pattes pour l'éloigner de moi. Il prend de la distance, mais ne me laisse pas le temps de me relever que déjà, il fonce de nouveau dans ma direction pour me mordre l'épaule et je me retourne, vrille sur le côté pour échapper à son étreinte douloureuse. C'est dans un grondement furieux que je plonge vers lui pour lui mordre brutalement l'échine et le secouer de toutes mes forces comme pour lui rompre la nuque, me déplaçant de quelques pas en même temps pour venir l'assommer contre un tronc d'arbre. Je lâche ma prise, le laisse glisser contre l'écorce et m'éloigne aussitôt pour garder entre lui et moi une distance raisonnable. Tout à coup il rouvre les yeux et court sur moi, mais alors que je m'apprêtais à l'esquiver, il passe tout près de moi et s'enfuie dans les bois.
Destin

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Jeu 14 Avr - 10:14

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'Dé de chasse' : 2
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Jeu 14 Avr - 10:15

Lancer de dés : 6 + 4 - 3 = 6

Sous un soleil de plomb, j'ai quitté les terres de ma meute. Il n'est pas tard, mais l'aube est tout de même déjà loin. Mes pattes foulent les terres avec aisance, ma tête est portée haute et ma queue fend l'air avec une arrogance non feinte. Aujourd'hui, je ramènerais quelque chose à ma famille, lui montrerais ce que je sais faire. Depuis que je suis revenu, je me sers dans les réserves de Nocturne tout en passant mes journées à m'entraîner. Je saute par-dessus un tronc renversé pour reprendre mon chemin. Je grimpe sur un autre tronc, ma patte avant glisse et je heurte le bois dur en grondant de surprise. Je me redresse aussitôt, m'époussette, et fixe le tronc d'un air mauvais. Que croit-il ? Que je vais le laisser m'humilier de la sorte sans réagir ? Je n'suis pas un Esobek ! Alors, je fonds sur lui en grognant de plus belle et je laboure son écorce de mes griffes acérées. Il n'aura pas ma fierté, et je suis bien trop intelligent pour me laisser aller à la honte alors que je suis destiné à devenir le plus puissant guerrier de tous les temps. Mes crocs se plantent dans l'écorce sèche, l'arrache avec force et mes cordes vocales vibrent de ma soif de vengeance. Je griffe, serre, déchiquette, jusqu'à être satisfait de l'état du pauvre arbre qui m'a vu trébucher. On ne traîne pas sur le chemin de l'Esprit du Dragon sans s'en mordre les pattes, voyons !

Après m'être acharné sur l'arbre mort, j'ai pensé trouver une piste intéressante pour chasser. Alors j'ai foncé dans cette direction, alourdissant mes muscles à chaque pas et bandant mes membres le plus possible pour être prêt à l'assaut. Qu'importe la bête, je la suivrais, la dénicherais, l'attaquerais et l'achèverais pour la ramener au camp. Mais alors que je m'éloigne davantage de chez moi, je réalise que j'ai rejoins les terres Esobek. Oh, après tout tant pis. Autant profiter de ce passage, même si j'ignore les droits que j'ai. Mais, mes pattes manquent brutalement le sol. Ou plutôt elles le touchent, sans qu'il ne cesse de descendre. Je fais une royale culbute en avant, et je tombe lourdement au fond d'un trou profond. Deux mètres de haut, peut-être plus. Les hommes et leur imagination méprisable pour capturer des proies sans se fatiguer ! Je ne serais pas étonné de les voir devenir tous obèses les uns après les autres ! Bandes d'imbéciles fainéants ! Je gronde ma frustration et, avec vivacité, je me mets à sauter dans tous les sens pour essayer d'escalader les parois de terre qui m'encerclent. J'ai forcément une chance de sortir d'ici, je refuse de croire que je suis condamné. Mes pattes postérieures poussent avec rage sur le sol dur et froid, mes antérieures s'agrippent à l'aide de leurs griffes acérées, et je me hisse jusqu'à la surface. Mais, quand je lève une patte pou augmenter mon ascension, je glisse et me retrouve le postérieur dans l'humidité de la terre meuble. Je gronde, fronce le regard, et je recommence. Encore. Encore. Jusqu'à l'épuisement s'il le faut, mais je me battrais pour sortir. Et puis, après pas loin de six essais, mon esprit s'aiguise grâce à la fatigue et je repère une racine épaisse qui sort de la terre. Je saute, m'agrippe, me hisse. Mes crocs plongent dans la racine, et je tire de toutes mes forces jusqu'à me retrouver dehors. Je suis essoufflé, aussi je prends quelques minutes de repos, debout là, les pattes écartés aux quatre points cardinaux, l'échine basse, la langue pendante. Et puis, je repars. Fatigué, mais déterminé.
Destin

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Jeu 14 Avr - 10:15

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'Dé de chasse' : 12
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Jeu 14 Avr - 10:16

Lancer de dés : 12 + 4 - 3 = 13

Je marche sur les terres neutres à la recherche d'une proie potentielle. Je n'ai pas énormément d'attente avant de trouver enfin un passage d'animaux récent. Je suppose que les désordres causés par les bipèdes ont perturbé toutes les créatures et pas seulement les loups, ce qui est un gros avantage pour moi ce soir et le restera dans les semaines à venir, puisque j'ai désormais de nouveau ma famille qui a besoin de moi. Quand ma truffe capte l'odeur du sang frais, je m'immobilise aussitôt. Une bête blessée attire beaucoup de monde, et tout autant les prédateurs comme moi que les bipèdes ou autres carnivores opportunistes. Je n'ai pas entendu de hurlement, ce qui signifie que cette odeur de sans n'est pas due à une attaque de loup. J'ignore qui a causé l'écoulement de sang de cet animal, aussi je préfère être prudent et demeurer sur mes gardes tandis que je remonte lentement la piste fraîche. Après près de deux kilomètres de course à une allure soutenue, je trouve enfin la cible que je traquais. Il s'agit d'un énorme blaireau agonisant qui se traîne dans l'humus et les décombres, blessé à la cuisse et dont l'entaille semble avoir été faite par un humain. Un petit trou rond, bien défini, comme les projectiles qu'ils lance avec leurs objets de métal. L'animal aura probablement été au mauvais endroit au mauvais moment, et maintenant il est condamné à agoniser jusqu'à ce que la blessure guérisse, s'infecte, ou qu'un prédateur le trouve et l'achève. En l'occurrence, pour lui ce sera le prédateur. Moi. Parce que si la viande de blaireau est amer et probablement l'une des moins tendre, elle n'en reste pas moins de la nourriture et en ces temps sombres, je ne peux me permettre de me montrer difficile sur l'alimentation. Je pourrais toujours troquer sa chair contre quelques lièvres, ou un morceau de chevreuil s'il en reste. De toute façon entre ça et les rats ... Je suppose que mes petits devront bien s'adapter un jour ou l'autre à la difficulté de survie dans le monde où ils ont vu le jour. Quand on voit les choses ainsi, il peut paraître égoïste de vouloir procréer. Mais il en va de notre survie, et si les parents ne sont pas les plus forts ...

Alors je m'extirpe des buissons qui me retiennent prisonnier, et j'approche de ma cible. Lorsqu'il m'aperçoit, le blaireau se redresse aussitôt et me fixe, l'oeil mauvais. C'est que ces bestioles peuvent se montrer particulièrement agressives, en combat. Leur tempérament est probablement au goût de leur chair, acide, tendu, mauvais. Je soupire, je le fixe moi aussi, j'analyse ses actions, ses mouvements. J'essaie de savoir où il en est de sa mort. Depuis quand est-il touché ? Je n'ai pas entendu les retentissements des objets humains depuis plusieurs heures. Il doit traîner dans les parages depuis un bon moment, il est probablement épuisé. Je tente ma chance, m'approche un peu plus et tends le museau, curieux de voir sa réaction. Je gagne un sourd grondement et une morsure à la truffe, dont je parviens à minimiser l'impact en reculant vivement. Heureusement que j'ai de bons réflexes. S'ensuit une sorte de danse. Par de petits bonds, j'essaie de le déstabiliser. Il me suit bien malgré la fatigue, et essaie de ramper pour s'éloigner de moi entre deux attaques. Je le harcèle, saute vers lui, recule brusquement, reviens à la charge et recommence le manège. Je tente de lui asséner quelques coups de crocs, des coups de pattes pour le renverser, mais il se relève et recommence à se défendre et à me menacer de sa voix sourde et rocailleuse.

Je retourne en arrière pour recommencer de plus belle. J'avance, je recule, lentement d'abord, puis j'accélère la cadence et j'essaie d'aller plus vite que sa réflexion. Mais cet enfoiré est doué, il s'accroche à la vie. Qu'il étouffe avec ses baies, tiens ! Je lui flanque un bon coup de patte dans la cuisse, juste sur sa blessure, et il se retourne pour essayer de me mordre la joue mais je l'évite de peux, dans un sourire pleinement satisfait. Il se contorsionne, moi aussi, et nous jouons ainsi au loup pendant de longues minutes. Il semble ne pas vouloir perdre courage. Comme si je pouvais me lasser, comme si j'allais abandonner une proie si accessible. Et bien non, je continue de le harceler, à bondir comme un lapereau au printemps, à me pavaner comme un yearling amoureux. Je travaille mes aplombs, je sens mes muscles se tendre et se détendre à chaque fois que je fais un pas sur le côté ou que je saute en arrière. Je me redresse sur mes pattes postérieures, me laisse tomber en avant et repars de plus belle pour ne pas écoper d'une griffure ou d'une autre morsure. Et puis, enfin, il fatigue. Et sous sa respiration saccadée, je sens déjà son coeur ralentir et sa chaleur aller decrescendo. Il ne me faut plus très longtemps pour en finir, je parviens à attraper sa gorge pour l’étouffer.

+ 1 blaireau
Destin

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Jeu 14 Avr - 10:16

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'Dé de chasse' : 8
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Jeu 14 Avr - 10:16

Lancer de dés : 8 + 4 - 3 = 9

Je n'ai pas grand mérite à avoir abattu ce blaireau, mais ici dans notre monde, il n'y a pas de place pour la pitié. Il était faible, il devait mourir. Je suis fort, je dois vivre. Et j'ai une famille à nourrir, pour laquelle bien sûr, je prendrais autant de vie qu'il sera nécessaire d'en prendre. Lorsque le blaireau s'est immobilisé, je l'emporte dans ma gueule jusqu'à la réserve de Nocturne et je dépose la dépouille parmi les autres cadavres. Et puisque je suis parti pour une longue nuit d'insomnie, je quitte de nouveau la tanière et je m'aventure dans la forêt, profitant du calme de la nuit pour chasser toutes les bêtes qui osent encore s'aventurer dehors. Fort heureusement, la nuit est nécessaire au humains pour se reposer, alors ils ne s'entre-tuent que bien peu lorsque l'astre de jour a disparu dans le ciel. Je profite de ces moments de répits, avant que l'aube n'approche et que déjà, les attaques reprennent leurs désastres continuel. Si seulement ils pouvaient comprendre qu'ils ont besoin de ce monde pour vivre ... Non, ils semblent croire qu'ils pourront faire autrement, lorsqu'ils n'auront plus aucune ressource sur Terre. Peut-être pensent-ils pouvoir se servir ailleurs ? Ou peut-être désirent-ils simplement en finir avec la vie. Peu m'importe, en fait. Je traverse la forêt aux pendus, lorsque je sens le doux fumet de la mort. Voleur un jour, voleur toujours, n'est-il pas ? Puisqu'ils n'ont pas besoin de leurs ressources, pourquoi ne pas nous servir dans leurs ressources ? Après tout, ils nous privent de notre gibier en détruisant le monde que nous partageons. Je me laisse donc guider par mon odorat, et malgré les émanations de métal dues aux bombardements et aux armures grillées, et je me retrouve finalement devant cette tanière en bois peu fréquentée.

Là, par un heureux hasard, je découvre deux pièges remplis que les bipèdes n'ont pas encore pris le temps de vider. Deux lièvres dodus pourrissent dans leurs collets, et ce n'est pas moi qui refuserais un tel met et en plus, sans plus d'efforts que nécessaire ! Le premier collet me demande une certaine adresse, puisqu'il est positionné au-dessus d'un buisson d'épine rouges. Un guérisseur aurait probablement pu m'en donner le nom, moi je l'ignore. M'enfin peu importe. Je m'approche en silence, guettant des mouvements ennemis autour. Mais vu l'odeur relativement forte des carcasses, le chasseur à deux pattes n'est pas revenu ici depuis plusieurs jours, et je doute qu'il se pointe avant un petit moment. Je profite de son absence. J'essaie d'abord d'atteindre l'animal en sautant habilement, mais le buisson est trop près et je gagne seulement une épine dans la patte droite. Alors je m'y prends autrement, et après avoir rampé sous les premières branches, je m'aperçois que le lapin est devenu plus accessible. Cependant, le tour n'est pas encore joué. Ces bipèdes sont malins, la viande n'est accessible qu'au prix de nombreuses contorsions que je parviens à effectuer avec beaucoup de mal. La lune a commencé à tomber dans le ciel lorsque je réussi à descendre mon premier lapin. J'ai intérêt à me dépêcher.

Je dépose ma première proie sur un talus, et mon regard se pose sur le lièvre suivant. Celui-là sent moins fort que le premier, je suppose qu'il s'est fait attraper plus récemment. Je m'en approche, et j'analyse les objets qui l'entourent. De gros morceaux de bois, des troncs tombés lors des bombardements, probablement. J'essaie d'en escalader un, mais sans succès. Alors je tente de voir malgré tout le chemin à parcourir par en-dessus, et je mémorise quelques passages qui me semblent envisageables. Je m’aplatis au sol et je commence à ramper, me contorsionnant de mon mieux pour atteindre ma cible. De temps en temps, je tords mon corps de manière à extirper ma tête entre deux troncs, pour localiser mon objectif. J'avance petit à petit, mais toujours trop lentement et je crains de ne pas arriver à atteindre le lièvre avant l'aube, avant que les bombardements meurtriers ne reprennent avec véhémence. Il me faut glisser, ramper, me faufiler interminablement. Tant et si bien que j'ai l'impression de ne bientôt plus pouvoir me sortir de là. Et lorsqu'enfin je parviens sous mon lièvre, il me faut encore trouver le moyen de l'atteindre, suspendu dans les airs. J'escalade comme je peux les troncs morts, et j'essaie de monter le plus haut possible sans me casser un membre. Par chance, je n'ai pas trop de difficultés.

Je détache mon lapin en tirant vivement dessus, et malencontreusement je glisse sur l'un des troncs. Nous tombons tous deux, le cadavre et moi, en bas de la pile d'arbres sans vie. Après m'être remis de mes mésaventures, j'attrape ma proie et rejoins la première que je ,ne retrouve pas, un idiot de charognard me l'a probablement volé. Mon regard s'élève vers le ciel, déjà coloré des premières lueurs de l'aube. Je file à travers les bois pour rejoindre ma tanière au plus vite, et lorsque je suis à une dizaine de mètres de cette dernière, les premiers échos de vie retentissent. Je fonce à toutes pattes pour rejoindre les miens et déposer le lièvre dans la réserve de mon frère de meute.

+ 1 lièvre
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Jeu 14 Avr - 10:16

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'Dé de chasse' : 8
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Ven 15 Avr - 9:41

Lancer de dés : 8 + 4 - 3 = 9

Les minutes se sont écoulées avec une lenteur exagérée. Je n'ai pas trouvé le moindre petit souriceau ni la moindre trace d'un passage de quelque lemming que ce soit. Visiblement, les petites bêtes ont senti ma présence et se sont profondément enfouies sous terre pour leur protection individuelle. Cependant, alors que la nuit est noire et que plus rien ne bouge dans la pénombre, je décèle le parfum d'un animal. Une odeur aussi dangereuse que délicieuse, même si la viande de cette créature est plus dure et le goût plus fort que celle d'un chevreuil ou d'un lapin. J'entend les ronflements rauques de l'animal avant même que j'arrive dans la clairière, et Je m'immobilise sans plus faire le moindre bruit. Je sais que mon odeur imprègne les lieux puisque je traîne dans cet endroit depuis déjà trop longtemps, mais en restant parfaitement sans bouger j'ai une chance de passer inaperçu. La bête sort enfin du couvert des arbres, certainement persuadée que tout se passe bien et qu'elle va pouvoir fouiller les environs sans être dérangée. D'autant que les sangliers ne sont pas connus pour être les animaux les plus farouches au monde et qu'au contraire, ils ont davantage tendance à charger leurs ennemis qu'à les fuir en croisant leur chemin. Je respire lentement, calmement, inspirant et expirant profondément pour tâcher d'empêcher mon coeur de s'affoler. C'est une jeune femelle que j'aperçoi, ni aussi épaisse qu'un adulte complet, ni aussi ridicule qu'un marcassin.

Sans attendre une seconde de plus, je saute à sa rencontre et me mets à galoper pour arriver rapidement vers elle, alors que cette grosse bête furieuse grogne voracement et me charge sans pitié. Par chance, les défenses des femelles sont moins développées que celles des mâles. J'aurais donc plus de chances de me défaire de ce combat sans être trop amoché. Si je joue subtilement et habilement, je pourrais même profiter du terrain particulièrement difficile pour m'en sortir indemne et ramener cet animal à sa réserve. Vu le peu d'acharnement qu'elle concentre dans ses cris d'attaque, elle doit être seule. C'est un soulagement. Si je parviens à planter mes crocs dans sa gorge, elle se résignera plus facilement à mourir que si des vies dépendaient d'elle. Quand nos corps ne sont plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, et qu'elle baisse la tête vers le sol pour mieux me balancer ses dents dans les flancs, je fais un brusque écart et m'arrange pour faire immédiatement demi-tour. Avant qu'elle n'ait le temps de se replacer face à moi et de me charger une seconde fois, je bondis sur son dos et plante autant mes crocs dans son échine ainsi que mes griffes dans la peau dure de son dos. Elle grogne d'une voix atroce et je me boucherais volontiers les oreilles si je pouvais, mais je me concentre pour ne pas lâcher prise au risque de subir son fléau. Un sanglier est dangereux, mais un sanglier furieux, c'est bien pire encore. Je mords, mords et mords encore dans sa chair, à la recherche d'endroits plus tendres que je pourrais agripper fermement, mais elle parvient à se dégager de ma prise et me balance au sol.

Poussé par l'instinct de survie, je me relève immédiatement et me remets tout aussi vite de mes émotions pour lui faire face à nouveau et me préparer à son attaque. Je suis prêt avant qu'elle ne m'atteigne et malgré un violent coup de tête dans mon poitrail qui me coupe le souffle quelques secondes, je parviens à attraper son crâne entre mes dents pour le serrer de toutes mes forces. Le sang bat si fort à mes tempes que je le sens résonner dans mes crocs, à moins que ce ne soit mon propre sang dans ma propre tête qui résonne dans les nerfs de mes mâchoires. La laie hurle et se débat, mais après de longues minutes d'acharnement je la sen défaillir. Elle s'affaiblit autant que moi, mais ma faiblesse me donne l'énergie de tenir encore, jusqu'à ce que son corps s'affale sur le sol glacé. Je lui tourne autour de longues secondes et la suit en faisant de petits bonds lorsqu'elle tente de s'échapper à nouveau, mais mon attaque de front aura probablement affaibli ses connexions neuronales parce qu'elle ne fait plus que ramper ou se jeter par terre en essayant de courir. J'essaie à plusieurs reprises de lui attraper la gorge, en vain puisqu'elle lance de furieux coups de gueule dans ma direction en ronflant de douleur, jusqu'à ce que je réussisse à profiter d'une seconde d'inattention pour la chopper fermement entre mes dents. La gorge des porcs est large et sans délimitation, aussi il est difficile de ne plus les lâcher lorsqu'on les tient. Cependant, avec beaucoup de détermination, je parviens à l'immobiliser jusqu'à l’étouffement, et je me réjouis d'avoir une si belle proie à rapporter.

+ 1 laie
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Ven 15 Avr - 9:41

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'Dé de chasse' : 5
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Ven 15 Avr - 9:42

Lancer de dés : 9 + 4 - 3 = 6

J'ai marché, après avoir chassé. J'ai marché longtemps, j'ai parcouru beaucoup de chemin en une nuit. J'avais besoin de ça, de s'imprégner de ma liberté. Je ne connaissais pas ce sentiment d'espace, et je me suis senti bien petit face à toutes ces directions possibles. Je ne sais pas trop quel chemin emprunter, mais j'ai continué à avancer. J'ai escaladé des dunes, crevé mes muscles à la nage sur un sol sableux où mes pattes s'enfonçaient. J'ai redécouvert ce monde autant que j'ai pu le faire en une nuit, puis j'ai fui les rencontres. J'ai continué de marcher, et je me suis même battu pour ne pas découvrir aussi mes semblables. J'ai cheminé des heures et des heures durant, dans le seul but de ne pas m'arrêter, de ne pas m'écrouler. Je me suis servi de ces heures pour réfléchir et m'habituer à ce monde, à cette existence. Il y avait si longtemps que je n'avais pas erré ainsi, sans objectif. Je ne me rappelle pourtant bien avoir été libre autrefois. Pourtant, à mesure que j'ai découvert les territoires et les odeurs qui les peuplent, je me suis senti à sa place, comme si je n'étais jamais parti. J'ai eu le souvenir, parfois, d'avoir fait parti de ce monde depuis toujours. Et désormais me voilà, en équilibre sur des roches, à chercher le point parfait pour ne pas osciller sur mes pattes. Je tangue, me rattrape, et continue d'avancer comme un funambule, sauf que ma corde à lui est un amoncellement de roches plus ou moins grosses, plus ou moins stables. Je découvre une nouvelle émotion : l'amusement, et je me surprends à sourire lorsque je tombe. Je remonte, reprends cet étrange jeu que je viens de découvrir, et recommence ainsi encore et encore, sans jamais me lasser.

Lorsque j'en ai mare de m'amuser seul face à l'océan, je m'assieds sur les roches et observe l'horizon. La nuit, l'eau ne fait qu'un avec le ciel. Je ne perçois pas la limite entre les deux, et tout semble infini, sans commencement ni fin. Je baisse les yeux pour regarder, trente mètres plus bas, les vagues puissantes s'écraser contre les roches. L'écume se fond dans l'obscurité, furtive et violente. Je m'émerveille d'un tel spectacle, moi qui n'ai toujours vu que les barreaux de ma cage et les parois de l'arène. Je souffle, un sentiment d'apaisement me prend. Je me sens bien, pour ce qui me semble être la première fois depuis très longtemps. Dans l'air marin, une odeur me rends nostalgique d'une vie dont je peine à me souvenir. Je rêve parfois d'une voix, d'une chaleur, et j'ai l'impression de me rappeler d'un sentiment d'admiration que je ne parviens pas à expliquer. Lorsque je me réveille, je suis toujours aussi seul et les ombres qui animent mes rêvent ont disparu. Je cligne lentement des yeux, inspire profondément et me lève. Il est temps de me remettre en chasse, la nuit ne fait que commencer. Je saute sur un rocher un peu plus bas, je vois mieux dans la pénombre. Mes yeux s'habituent à l'obscurité et me guident de rocher en rocher. Je glisse sur une plateforme humide, me rattrape de justesse. Je me redresse en soufflant, mon coeur à accéléré le rythme d'un coup. Je ricane à l'idée que j'ai failli me vautrer bêtement, et reprends mon ascension en veillant à mettre mes pattes sur des endroits secs des pierres, mais un crabe sorti de nulle part me surprend. Je marque un brusque mouvement de recul qui me fait gagner un aller simple vers le vide, me maintenant aux roches en attrapant une large corde coincées entre les pierres. Comme quoi les ingéniosités des hommes peuvent parfois sauver des vies. Je tire de toutes mes forces sur la corde pour tenter de me hisser, et gratte furieusement les pierres en essayant de remonter. Il me faut d'interminables minutes et une lutte acharnée contre la pesanteur avant de pouvoir à nouveau sentir le plat d'une roche sous mes antérieures. Je tire sur mes muscles pour ramener mon corps entier sur l'estrade rocheuse et, enfin, me laisse choir sur le plat. Je souffle comme un animal mourant, cherche mon oxygène. Cette fois, j'ai bien cru que j'allais y passer. M'écraser sur les roches, trente mètres plus bas, n'est pas vraiment dans la liste des choses que j'aimerais faire de ma vie de liberté ...
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Ven 15 Avr - 9:42

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'Dé de chasse' : 8
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Ven 15 Avr - 9:42

Lancer de dés : 8 + 4 - 3 = 9

Lorsque je rejoins enfin la terre ferme, je suis surpris de rencontrer devant moi des bipèdes, lesquels je crains ostensiblement, accompagnés par des chiens que j'ai eu l'habitude de combattre. Par réflexe, j'observe les chiens et gronde, mais j'attends de recevoir l'ordre pendant une seconde. Pendant ce court instant, je suis de retour dans l'arène et je sais ce que je dois faire. Mais j'entends les "allez" et les coups de feu qui viennent soulever le sable autour de moi. Et je comprends. Les chiens se jettent en avant, tous crocs dehors, et je comprends. Je ne suis plus dans l'arène, ce n'est plus un combat singulier. Je ne recevrais plus d'ordre ultime venant d'un humain. Cette fois, je dois fuir. Je n'ai pas le temps de partir dans la direction opposée, l'un des molosses me tombe dessus et abat ses crocs meurtriers dans mon épaule. Je jappe de douleur, j'avais presque oublié la fureur des chiens. Je me mets en colère, plonge mes crocs dans le visage de mon assaillant pour lui faire lâcher prise. Alors, avant que les autres chiens ne le rejoignent pour me faire ma fête, je pars à toute vitesse sur la plage. Les pattes courtaudes des chiens les ralentissent dans le sable, et probablement l'un d'eux roule-t-il dans le sable parce que j'entends ses jappements lorsque les autres lui passent dessus pour me rattraper, moi. J'ai la trouille, désormais/ Je sais que si je ne trouve pas rapidement une planque, je serais abattu comme n'importe quel autre animal sauvage. Parce que les humains sont ainsi, ils détruisent ce qui ne leur est d'aucune utilité.

Et je ne leur sers plus depuis que je me suis enfui de l'arène, et que j'ai laissé derrière moi des chiens longtemps entraînés, morts. Alors je cours à toute vitesse, comme je n'ai jamais couru. Lorsque je pénètre la forêt, les déflagrations des armes à feu cessent, mais les chiens ne me lâchent pas et courent toujours derrière moi. Cette fois, je ne me retournerais pas pour m'enquérir de leur position. Je cours à en perdre haleine, j'escalade les troncs d'arbres tombés et je ramps comme un lapin en fuite sous les roches qui bloquent le passage. Je prends appui sur une autre, escalade un monticule de pierres douloureuses sous mes pattes. Je rejoins le sol dans un atterrissage qui résonne dans mes quatre membres et je continue de courir pendant que les hurlements et les grondements des chiens furieux chantent à ma suite. Je les entends qui s'éloignent, mais à l'instant où je ralentis en pensant leur avoir échappé, l'un d'eux surgit d'un bosquet sur ma droite et me percute de tout mon poids. Je jappe en roulant avec le chien, plante mes crocs et mes griffes dans la chair de l'animal en fureur. Les dents de mon ennemi abîment ma peau et menassent plusieurs fois ma gorge, mais je parviens à lui échapper parce qu'ici, dans ce monde, il n'y a pas de paroi pour m'empêcher de fuir lors d'une bagarre sanglante. Je me jette sur lui et le percute violemment, plongeant mes crocs dans sa gorge pour la lui arracher avec rage. Alors, je me remets à courir pendant encore des kilomètres et des kilomètres pour échapper aux autres poursuivants. Je reviendrais chercher ma proie plus tard. Et même lorsque les voix des chiens et des hommes ont disparu, même lorsque les odeurs ne sont plus qu'un souvenir de cauchemars, je continue de courir, de peur de voir resurgir un autre adversaire. Je ne m'arrête que lorsque, épuisé, je sens mes pattes incapables de me porter davantage. Et ce n'est que là que je m'autorise à regarder derrière moi pour constater enfin, que j'ai la vie sauve.

+ 1 chien
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