Nouveau levé du soleil, nouvelle journée, nouvelle chasse. Disons que c'est ma bonne résolution de cette année, chasser au minimum une fois par jour. Ainsi je ne me sentirai pas obligée de chasser de grosses proies toutes les semaines et je pourrai me permettre de trouver des écureuils, des belettes ou des oiseaux.
Je recommence le rituel de chasse, truffe au ciel. Je ne sais pas pourquoi je commence toujours pas chercher des effluves et si la quête est vaine je me rattrape sur les empreintes ... Drôle d'habitude.
La quête étant vaine (normal avec ce vent là me direz-vous), je me rabats sur les empreintes. J'avance d'un pas, regarde à droite, devant puis à gauche et si je ne trouve rien, r'avance d'un nouveau pas. C'est long et laborieux, mais la plupart du temps cela mène à quelque chose.
Aujourd'hui, je commence à désespérer: aucun effluve, aucune empreinte, rien ... Si. Un bruit. Écureuil je parie. Il doit être en train de bouffer ses noix ou je sais pas ce que c'est et fait un bruit pas possible pour sa taille. Je trouve la provenance du son et donc le lieu où se trouve la bête puis évalue la situation.
Il est sur une branche d'arbre, à un peu plus de deux mètres de haut. Je ne peux pas y arriver en un saut sans appui. Heureusement pour moi qu'une énorme pierre plate se trouve devant, légèrement déplacée vers la droite. Je vais devoir faire vite pour ne pas que l'écureuil ai le temps de fuir.
Je me recule un peu pour prendre mon élan et cours aussi vite que je le peux, je calcule mon coup pour n'avoir que deux pas à faire sur la pierre glissante et pour ensuite pouvoir attraper l'animal sur la branche avant qu'il ne fuit.
Et pour une fois ... Bah j'ai réussi. Certes je n'avais pas prévu le fait de me prendre l'arbre en pleine truffe et de me faire aussi mal, mais l'animal est dans ma gueule et c'est tout ce qui compte. N'étant pas sur qu'il soit mort, je le sert encore un peu.
Je le ramène ensuite au camp, fière comme un paon.

Nouveau jour, nouvelle chance, nouvelle chasse !

Au bout de plusieurs minutes qui paraissent être des heures, la chance me sourit enfin. Alors que j'allais rebrousser chemin, je remarquais des traces de pas au sol. Fraîches d'il y a quelque minutes je dirais ... Mes oreilles pivotèrent et j'entendis brièvement des pas, suivit d'une odeur. Mes narines frétillèrent et je me retins de ne pas gronder. Avec la plus grande attention, je suivis les traces de l'animal sans aucun bruit. Mon cœur battait doucement dans ma poitrine et mes pattes bougeaient de façon fluide et légère.
Quelque minutes plus tard, j'entrevis la silhouette d'une biche. Mes yeux se réduisirent en mince fente et, avec des pas fluides, je m'approchais de ma proie. J'étais à quelque mètres donc je me tapis au sol, la queue baissée et les oreilles couchées sur mon crâne. J'attendis en silence puis contracta tout mes muscles. Je bondis en avant en lâchant un grondement féroce. Mes muscles se contractèrent et je fis un bonds puissant vers l'animal, le forçant à s'enfuir. Je voulais l'épuiser en courant puis ensuite l'achever , puis c'était un gros animal dans une forêt pleine de toile d'araignées qui allaient donc le ralentir. Il bondit dans la forêt à mon plus grand amusement, et je continuai de le poursuivre à toute allure. De grand bonds, retenir ma respiration .. Après quelque minutes, l'animal trébucha et se prit dans une toile des humains. Je saisi ma chance et bondis sur l'animal, l'écrasant sous mon poids. Mes canines s'enfoncèrent aisément dans sa gorge et le sang chaud de la bête parcourut ma gorge. Elle tressauta et se tortilla, mais je refermai ma prise. Après une minute la bête finit par se calmer et je retira mes canines. Mon ventre grogna de faim et je pris la biche par le coup, essayant de la tirer hors des toiles d'araignée. Avec peine et après au moins un quart d'heure, je réussis à l'amener hors de la forêt. Je m'écrasa d'épuisement et pris de grande respirations. Je ne voulais pas qu'un loup hume l'odeur de la proie, donc je repris mon chemin en direction de la Chapelle pour ramener la biche sur le tas de gibier.

Nouveau jour, nouvelle chance, nouvelle chasse !

Au bout de plusieurs minutes qui paraissent être des heures, la chance me sourit enfin. Alors que j'allais rebrousser chemin, je remarquais des traces de pas au sol. Fraîches d'il y a quelque minutes je dirais ... Mes oreilles pivotèrent et j'entendis brièvement des pas, suivit d'une odeur. Mes narines frétillèrent et je me retins de ne pas gronder. Avec la plus grande attention, je suivis les traces de l'animal sans aucun bruit. Mon cœur battait doucement dans ma poitrine et mes pattes bougeaient de façon fluide et légère.
Quelque minutes plus tard, j'entrevis la silhouette d'une biche. Mes yeux se réduisirent en mince fente et, avec des pas fluides, je m'approchais de ma proie. J'étais à quelque mètres donc je me tapis au sol, la queue baissée et les oreilles couchées sur mon crâne. J'attendis en silence puis contracta tout mes muscles. Je bondis en avant en lâchant un grondement féroce. Mes muscles se contractèrent et je fis un bonds puissant vers l'animal, le forçant à s'enfuir. Je voulais l'épuiser en courant puis ensuite l'achever , puis c'était un gros animal dans une forêt pleine de toile d'araignées qui allaient donc le ralentir. Il bondit dans la forêt à mon plus grand amusement, et je continuai de le poursuivre à toute allure. De grand bonds, retenir ma respiration .. Après quelque minutes, l'animal trébucha et se prit dans une toile des humains. Je saisi ma chance et bondis sur l'animal, l'écrasant sous mon poids. Mes canines s'enfoncèrent aisément dans sa gorge et le sang chaud de la bête parcourut ma gorge. Elle tressauta et se tortilla, mais je refermai ma prise. Après une minute la bête finit par se calmer et je retira mes canines. Mon ventre grogna de faim et je pris la biche par le coup, essayant de la tirer hors des toiles d'araignée. Avec peine et après au moins un quart d'heure, je réussis à l'amener hors de la forêt. Je m'écrasa d'épuisement et pris de grande respirations. Je ne voulais pas qu'un loup hume l'odeur de la proie, donc je repris mon chemin en direction de la Chapelle pour ramener la biche sur le tas de gibier.

Aujourd'hui, j'ai bien envie de trouver quelque chose à manger. Je sais que c'est dur, mais il le faut. Je cherche justement une quelconque odeur, une simple effluve. Mais je n'en trouvais pas, jusqu'à ce qu'un petit groupe de sangliers se montre à moi. Je m'arrête alors, les oreilles dressées vers l'avant. Une mère et ses petits. Je préfère m'occupe de la mère, c'est bien plus gros. Les petits semblent s'éparpiller pour trouver de la nourriture. Je charge alors sur la mère sans prendre plus de précautions. Les petits ne se doutent de rien. Ils reniflent les glands qu'ils dénichent sur la couche de neige. La mère m'a vu arriver, et m'a évité de justesse. Je fonce encore une fois en lui sautant sur l'échine. Mais c'est une véritable compétition de rodéo. Elle me fait tourner alors que je tiens sa nuque de mes crocs acérés. Mais la peau est très épaisse ! J'y met toutes mes forces. Mais voilà qu'elle dérape et elle me fait tomber sur le sol. Le fracas est assourdissant, et les petits se retournent. Ils voient que leur mère a besoin d'aide, et viennent me donner des coups de museau dans le flanc. Heureusement qu'ils sont encore tous jeunes, sinon je serais déjà paralysée. Mais je ne renonce pas. Je martèle la mère à coups de dents, et lui donne des coups dans le ventre. La femelle est très endurante, et me fait tourner en bourrique. Mais au bout d'un moment, elle cède. Et elle s'épuise petit à petit. Je lui donne alors le coup de grâce dans la jugulaire et voit alors tout son sang dégouliner le long de son corps. Les bébés s'enfuient, mais il me reste à ramener au garde-manger un sanglier adulte. Je commence à traîner le cadavre de la mère.

Je me rend rapidement compte qu'il est bête de laisser filer ces petits, surtout qu'ils vont finir par mourir, plus ou moins rapidement. Autant que leur mort serve à quelque chose alors ! Je lâche précipitamment leur mère et commencer à poursuivre le plus lent des bébés. J'enjambe maintes choses au sol et rattrape rapidement la portée. Ils sont encore assez jeune et inexpérimentés, même si leur instinct les pousse à fuir, ils ne sont pas encore assez futés pour échapper à mes crocs. J'attrape le premier au vol en courant à toute allure et en plantant avec une chance inouïe mes crocs dans sa jugulaire. Il tombe aussitôt au sol. Il n'est pas encore mort, mais cela ne saurait tarder. Je continue ma course à la poursuite du reste de sa famille, il ne va pas bouger de toute façon. Son petit frère me donne bien plus de fil à retorde, je ne sais si c'est parce qu'il est futé, ou incroyablement con. Il change de côté dès qu'il le peut, un coup à droite, un coup à gauche, il passe dans des endroits où je ne peux accéder et s'arrête parfois brutalement puis se retourne. Mais je vais le piéger. Je retrouve au loin le bout de bois mort où j'avais tué la belette. Le petit va sûrement s'y infiltrer, je l'attendrai à la sortie. Je me lance dans un sprint final pour ne pas qu'il ressorte du bout de bois avant que je ne sois prête. Quand il rentre dedans, je fais un bond pour arriver à la sortie. Ce qui n'était pas prévu c'est que le bois casse sous mon poids. Mais ce n'est pas grave, je tiens le petit animal entre mes pattes et, comme pour son frère, le tue d'un coup dans la jugulaire.
Je retourne sur mes pas et prend son frère au passage puis la ramène au camp. Je rependrai leur mère de retour.

Bien décidée à attraper quelque chose, je me mis à la recherche d'un nouveau truc à bouffer. Il me fallut 15 bonnes minutes avant de flairer une piste. Un lapin semblait-il. Je suivis la piste silencieusement et en prenant garde à la direction du vent, celle-ci me mena à un terrier. Je vais peut être revoir faire la même chose qu'avec la belette. Mais dans un élan d'intelligence, je me tapis derrière un buisson. La seule chose que j'avais à faire c'est attendre que l'animal sorte après tout. Il va bien falloir qu'il mange à un moment. Heureusement pour ma patience, le lapin avait apparemment faim aujourd'hui. Il ne mit pas longtemps à sortir de son terrier. Sans plus attendre, je bonds en direction de la pauvre bête qui n'a pas le temps de fuir. Je l'attrape au niveau de la tête et la broie. Vous avez vu, j’innove de temps en temps, j'les égorge pas toujours, c'est pas drôle sinon. Je le repose au sol et le prend cette fois par le cou, c'est plus facile pour le transporter.

Truffe au vent, je me mets en quête d'un probable dîner. Chasser m'avait tellement manqué ! Sentir le vent frais s'engouffrer dans son pelage aussi, j'en avais oublié ô combien c'était agréable ...

Soudain, une odeur. Une odeur que l'on ne croisait pas souvent dans les souterrains, celle d'un lapin. Je me stop net pour connaître la direction à prendre. Par l'est.
Je ne cherche pas à être discrète et cours aussi vite que je le peux vers cette proie. Elle n'aura pas le temps de fuir, je suis bien trop impatiente de goûter à nouveau au goût du sang frais, pas celui sentant le renfermé et l'humidité souterraine. De plus, aucun obstacle ne barre ni ma route ni mon champ de vision. La bête est déjà morte pour moi.
D'un bond et d'un coup de croc, voilà une nuque brisée, une vie en moins sur ces terres.

Maintenant, le type de proie est tout autre. Le sifflement typique des serpent arrive déjà à mon oreille, je sais ce que je vais pouvoir goûter ce midi ... Reste à savoir si cela est comestible ...
Je ne sais pas comment attaquer cette bête à la forme si ... originale. Ils sont réputés pour leur vitesse et leur dangerosité. Une morsure pourrait m'être fatale, je ne peux risquer de mourir pour une telle proie !
Mais j'ai un plan. Je me place sur un arbre mort pour être légèrement surélevée par rapport à la bête puis tape du sol avec mes pattes pour l'attirer un maximum vers moi. Quand je juge l'animal assez près, je tente le tout pour le tout en sautant sans crier gare et en maintenant fermement la bête de ma patte droite juste derrière sa tête. De l'autre patte, je tiens l'extrême de son corps pour ne pas qu'il s'enroule autour de moi. Finalement je place mes crocs de part et d'autre de sa peau et tire d'un coup sec, lui arrachant ainsi la tête. Tête que je balance aussitôt le plus loin possible, c'est tellement répugnant.

Je ne pensais pas ramener une autre proie au camp pour aujourd'hui, mais un lapin en a apparemment décidé autrement. Il vient de passer devant moi à tout allure et ne ferra sans doute pas long feu. Je pose sans délicatesse mon renard à trois pattes au sol puis me lance à la poursuite de l'animal. Ils m'auront fait courir ces abrutis.
L'animal est trop frêle et trop petit pour courir vite, il doit être assez jeune. Mais je n'en ai que faire ; jeune ou non je vais le manger et même me régaler. Il perd rapidement l'avance qu'il avait pris sur moi et sans trop de même, à bout de souffle tout de même, je parviens à sa hauteur. Je décide de ne pas prendre le risque de perdre de l'avance par un saut et préfère projeter violemment l'animal contre un arbre mort via un coup de patte. Le choc lui brise la nuque. Il meurt sur le coup, sans souffrir. Vite fait bien fait comme on dit.