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« Silencieuse, je serpentais lentement entre les arbres, jetant de bref coup d'œil autour de moi, même si cela ne servais a rien, cela permetta de mieux entendre, par simple précaution. Je cru entendre des battements d'ailes. M'arrêtant, je tourna la tête. Je sentais du sang, sans doute celui de la bête qui c'est échapper , j''entendu également quelques silhouettes posée près de celle-ci. Un frisson de rage me parcouru, mes poils se dressèrent, une faible lueur s'alluma dans mon regard. Des corbeaux. Des oiseaux de malheurs. Je détestais ces créatures charognards pour plusieurs raisons. Il avait quelques lunes, je m'étais fais attaquée par un groupe de corbeaux de mauvaises humeurs, n'ayant pas mangés depuis longtemps. Bien sûr, j'avais pu m'en sortir facilement mais l'un d'eux, le plus, m'avait laissé quelques souvenirs. Une oreille droite légèrement entaillée et un belle cicatrice sur la truffe. Quelques blessures en plus, certes, mais c'était toujours une bonne occasion de " s'amuser ". Un sourire malsain se dessina sur mes lèvres encore ensanglantées. Discrètement, je revins vers l'endrois de mon échec. Les oiseaux noirs restait près du sang, cherchant un cadavre, certains se battaient entre eux pour voir le plus loin. Je les entendais, sans bouger. Après quelques instants d'attente, je bondis de ma cachette, sautant sur le plus proche. Tout se passe très vite. Les battements d'ailes. Les regards furieux. Les croasement. Tout un brouhaha. Je saisis un de ces stupides volatiles par l'aile, le tenant fermement. Je le secouai un peu avant de l'envoyer dans un de ces congénères. Ces satanés piafs n'osèrent même pas se défendre. En tentant de s'enfuir, ils se rentrèrent dedans, ou se prirent les arbres. Pas pratique de voler dans une forêt .. ? Je m'assis près là ou ils c'était possé, profitant de ce pitoyable spectacle. Une fois les corbeaux enfuis, je lâcha un bref soupir puis voulus m'en aller, n'ayant plus rien à faire dans cet endroit. Je me leva avec élégance puis commença à m'enfonçer dans l'obscurité des bois.

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J'était là. j'ai toujours été là, depuis le commencement. Je vagabondais actuellement dans la forêt de ma meute, une forêt que je connaissais désormais par cœur. Comme si elle pouvais en être autrement… C’est pas faute d’avoir jamais eu d’autres endroits où aller. Oh certes il y avait encore les terres dîtes neutres, mais j'étaient côtoyée par des crétins. Sans arrêts. Au moins sur les terres qui m'avait vu naître, je pouvais réfléchir en paix, sans se soucier de qui se trouvait dans les environs. Ici personne ne m'attaquerais, ou du moins personne n’essayerai. Alors j'errais, telle l’ombre que j'étais et que je serais à tout jamais. Il faisait nuit, ou presque. Le soleil déclinait lentement à l’horizon, et il mettait du temps à disparaître d’ailleurs. Bordel casse toi sphère brûlante de mes deux, laisse la place à ta sœur, celle qui brille, celle qui luit. C’est bien plus intéressant de vadrouiller dans le noir.

Lâchant un soupir las, je me glissa entre deux bosquets, ignorant les ronces qui s’agrippaient à mon pelage tricolore. Je cherchais quelque chose… oui. Et d’ailleurs ça faisait un sacré bout de temps que je cherchais. J'avais faim Oui, faim. Je n'avais rien bouffé de la journée et les grognements boudeurs de mon estomac commençait à me gonfler sérieusement, j'avais donc décidé de m'occuper un peu d’elle. J'étais donc partie en quête de nourriture, et aucun autre endroit à part la forêt n’aurait pu convenir. Heureusement que cette forêt existait d’ailleurs, parce que à part ce coin de verdure, tout n’était que mort et désolation. Mais bon, que voulez vous, les méchants ont toujours les terres bien pourries. Encore des clichés à la con, comme quoi un méchant à pas besoin de prairies vu qu’il bouffe jamais, il n’a pas non plus besoin de rivières vu qu’il boit le sang de ses ennemis. Foutaises. Drathir, j'étais bien normale, je buvais de l’eau et bouffe les lièvres, comme tout le monde. Et non je ne buvait pas le sang de mes ennemis comme le ferait un vampire. Pourquoi ? Parce que le goût est abject ! Bref, en continuant mon chemin, je ne trouva rien d’intéressant.

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Marchant entre les arbres, l’odeur forte des sèves et des feuilles. Certaines feuilles qui font du bruit lorsqu'on leurs marche dessus, et d'autre avec un bruit sourd mélanger au vent, qui tombe. Je regrette de ne plus voir un spectacle aussi beau. Les feuilles qui tourne en tombant, la magie des couleurs ... le son de la chute. Je ne vois pas mais j’entends toujours, j’entends même mieux qu'avant.  Je continua ma marche ... écoutant tous ce qui m'entoures. Mon son préféré était le vent ... le vent qui siffle dans tes oreilles, qui te touche et frôlent ton pelage, cette sensation est très agréable. Après mon temps préféré reste la pluie. La pluie qui tombe, l'eau qui touche chaque élément de notre corps. La pluie me permet de voir ! oui de voir la personne en face de moi, de voir le paysage ! En tout cas cela me permet de voir la forme de tous ce qui m’entoure, de voir le physique, l’apparence. C'est merveilleux.

Je continua d'avancer, des pas légers, que seuls des êtres avec des ouïes super fines peuvent entendre. Comme si je me laissais emporter par le vent, par la forêt. J'étais peu être trop contente d'être partie ce matin dans la forêt. Que j'en ai oublié ce que j'étais venu chercher. De la nourriture, tu vois la viande qui te fais vivre ? qui te rend de si bonne humeur ? et bien tu est venu chercher de la viande ! alors reprend toi et va chasser ! de suite !

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Le soleil tapait vulgairement sur la forêt de la perdition, décidant d’offrir à cette dernière un ciel sanglant affichant une lutte acharnée qu’il menait face a la lune. Mais si à l’aube, l’astre du jour abattait celui de la nuit, il en était tout simplement l’inverse quand cette boule lumineuse gagnait inlassablement grâce a son manteau d’étoile. Redressant la tête quand j’entendis un mouvement, ce fut mes deux rubis qui fixèrent la silhouette au loin pendant qu’un rictus transperçait mes babines. Les monstres étaient de retour. Les ténèbres ont apparemment écouté le sifflement lugubre que les terres de l’Est avaient bien voulut leurs envoyer. Avançant sans un bruit vers une sorte de cervidé, je claquais de la mâchoire invitant l’animal a me regarder, a venir danser avec moi. Observant les trois paires d’yeux qui c’étaient retourner vers moi avec provocation, je découvris mes crocs alors que lui m’imita sans aucune crainte. Ses bois étaient aussi tranchants et pointus que les crocs d’un jeune Loup. Aussi solide que du roc. Une arme à éviter absolument, à par si on veut se faire éventrer. Personnellement et bizarrement, j’en ai pas réellement envie…

Secouant la tête dans un moment de douleur intense, je ‘libera’ mes crocs de la perdition alors qu’un cri strident et désagréable sortie du fond de ma gorge. Quand on ouvre l’entre des enfers, les diablotins libèrent leur colère. Pénétrant son regard du mien, je ne pris qu’une seule foulée pour sentir les griffes de la haine surgir à leur tour et se planter profondément dans le sol. Il ne me fallut qu’un quart de seconde pour arrivé au niveau de la bête et pour que sa gueule possédant plus de carnassière que molaire m’attrapèrent une patte en plein vol, me broyant les os comme un vieillard aurait pu détruire un morceau de bois ronger par les thermites depuis un bon millénaire. Me réceptionnant difficilement sur un tronc d’arbre, ce dernier céda sous la puissance de la projection et s’aplatissait lourdement sur le sol dans un bruit sourd. Mon crane quand à lui frappa contre une grosse branche et je dois vous avouer qu’il me fallut quelque seconde pour reprendre mes esprits. En fait, quand vous voyez un cervidé croisé avec un démon, haut de deux mètres au garrot vous foncer dessus, et bien autant vous dire que ce n’est pas vous qui reprenez vos esprits mais c’est plutôt vos esprits qui reviennent tout seuls, comme des grands.

Me couchant sur le sol, je lâchais brièvement un souffle, j’avais eut chaud. Me relevant d’un coup sec, je me retournais et usa de ma rapidité pour lui sauter et planter mes crocs ainsi que ma patte encore valide dans la croupe. Me issant comme je pus sur son corps, je sentis les arbres de très près, s’amusant à caresser douloureusement mes côtes. Pourtant je ne lâchais pas prise, j’ai toujours tenu au peu d’honneur que j’avais. Sentant l’animal se renverser sur le sol pour me faire perdre prise, c’était avec le souffle coupé que j’en fus contraint. J’avais comme l’impression que mon cœur avait cessait de battre durant quelques secondes, que mon corps était à présent bien plus qu’engourdis, que l’air de la forêt me bruler les poumons d’un air encore plus chaud que l’on peut trouver chez mon père. Déglutissant difficilement, je me remis sur mes quatre pattes, ayant de la difficulté pour me maintenir debout. La faim commencer à me tirailler l’estomac et m’affaiblissait encore plus.

Me remémorant mes origines, je posais ma patte fracturée sur le sol en serrant les crocs, et fis rouler un grognement du fond de ma gorge. Tu me niqueras pas pauvre con, attends, merde quoi, tu fais qu’un peu moins de cinquante centimètres au garrot que moi, j’suis censé te mettre la branler de ta vie. Campant sur mes pattes, je fixais le cervidé alors qu’il se mit a faire demi-tour, plongeant tête en avant dans ma direction. J’attendis le moment propice, l’ultime seconde qui me ferait le tuer, l’avoir d’un coup sec et sans bavure. Ce fut donc au dernier instant que je m’aplatissais sur le sol, leva la tête et perfora les carotides de la bête en pleine course qui ne tarda pas spécialement à s’échouer sur le sol. Après m’être fait trainer sur je ne sais pas combien de mètres, je restais là, coucher sans dire ou faire un bruit. Profiter simplement du silence presque incertain de cet endroit des plus glauques. Poussant un soupire de satisfaction, je me remis sur trois pattes, laissant la douloureuse en l’air et attaqua la chair de l’animal sans aucun ménagement. C’était seulement après avoir ingurgité facilement quatre à cinq kilogrammes de viande que je fus rassasié et laissa le corps inerte, invitant les corbeaux a se joindre a cette scène macabre.

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Je bondit avec souplesse pars dessus un tronc d'arbre abattu. La respiration haletante, j'essayait de me frayer un chemin à travers la végétation dense qui poussait en abondance dans cette partie de la foret. La cœur battant à tout rompre dans mapoitrine, je continuais ma course effrénée dans la foret. Je ne prêta aucune intention au vol d'oiseaux effarouchés qui s'enfuyaient de toute parts sur mon passage. Je devait aller plus vite, sinon son diner me passerais sous la truffe. Mais les effets de la fatigue commençaient déjà à se faire sentir.

Quelques minutes plus tard, Je ralentis le pas, le souffle court. Il était inutile de poursuivre cette course. Je ne trouvais rien au alentour ... j'avais beau courir chercher une odeur d'une proie, mais rien ne m'avait indiquer une présence animal. Tremblante de fatigue, je m'allongea sur le sol quelques instants afin de reprendre mon souffle. Le regard perdu vers le ciel, Je me demandais ce que je pourrais me mettre sous la dent aujourd'hui.

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Alors que je venais d'effectuer une ronde particulièrement éprouvante, je décidais d'aller me reposer un peu dans la forêt charbonneuse. J'aimais beaucoup m'y retrouver seule, car cette partie du territoire de mon clan m'apaisait et me ressourcait sans que je ne sâche pourquoi. Je rencontrais une des mes Phalanges alors que je traversais la grotte. S'ensuivit une discussion assez technique sur nos entraînements. Oui, je savais que nous n'étions pas très nombreux, oui je savais que nous ne nous entraînions pas assez. Mais que faire quand on manquait de pattes ? Rien, malheureusement. Il nous fallait attendre...
Je n'aimais pas cette inactivité qui allait en croissant dans ma section. Je me sentais inutile et cela me déplaisait fortement. J'étais désapointé et j'avais besoin de me dépenser. Laissant mon subordonné sur place, je me mis à courir, le plus vite possible en direction de la forêt enneigée. Même au plus fort de l'été elle étincelait de mille feux, c'était un spectacle magnifique. Le silence régnait et chaque bruit résonnait aussi fort que la corne de brume d'un chalutier prêt à larguer les amarres.
En parlant de bruit... Je dressais les oreilles, un bruit ? Des oiseaux s'envolèrent en tous sens, poussant des pépiements affolés, et leurs bruissements d'ailes se répercutant au loin. C'est alors qu'un bruit de galopade effrénée me fit tourner la tête. Alors que j'étais prête à poursuivre cette odeur, je ne découvrit rien ... ce fut une grande déception aujourd'hui encore.

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Aujourd'hui je m'étais bien reposée. J'avais repris du poil de la bête et mon corps se portais bien et en cette journée, je sortis de la grotte, une rafale de neige passa et me secoua, j'avais faim, et je devais aller chasser, car les repas de la meute était pauvre, et les ressources insuffisante. Il fallait survivre et remplir le garde manger et vite. Il ne restait qu'une carcasse ... insuffisant pour toute une meute.

Alors je scruta la forêt, comme ça en me promenant, j'aurais plus de chance de trouver quelque chose`à me mettre sous la dent, alors je partis. On ne m'entendais pas marcher, j'étais vraiment silencieuse et je me mit à pister des proies, les odeurs étaient faibles, à cause du charbon qui les masquaient presque totalement, mais je savais que je trouverais de quoi à me mettre sous la dent.

Je marchais alors, et ne vit rien mais en continuant ma recherche, je trouva quelques pas de lièvre des neiges, alors je serais capable de le débusquer, je le savais. Je suivais les traces de lièvre, l'odeur, était présente, mais lointaine, une odeur légère, délicate, presque invisible. Mais un moment donné, les traces s'arrêtaient comme ça, alors le terrier de ce lièvre ne devait pas être bien loin. Je fixa les alentours, pour écouter tous ce qui pouvait me venir aux oreilles ... rien.

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Je marchais dans la forêt. Un sourire hypocrite plantée sur mon visage, je marchais lentement. Mon pas était gracieux et assez rapide. j'avais faim, sans aucun doute, mon ventre gargouillait et chaque pas était une douleur de plus. Serrant les dents, je mit tout mes sens en éveille. Un bruissement des feuilles avec le vent, le coulis lent d'une petite rivière et un bruit, le bruit je je voulais entendre. Penchant légèrement la tête sur le cotée, je jeta un regard dans la direction du bruissement, je croisa le regard d'un magnifique chevreuil, un vrai sourire apparut sur mon visage. Formidable ! C’était pas trop tôt tiens. S’ébrouant en silence, j'ôtait de mon pelage les feuilles qui s’étaient logées sur moi, j'avança rapidement. Ma silhouette svelte se glissant et se fondant dans le décor avec une facilité déconcertante. Une véritable ombre. Qui glisse et qui erre. Mes foulées étaient amples, souples. Mes membres puissants foulaient la terre sans un bruit, avant de me propulser de nouveau dans les airs. Danse rythmée que je m’imposais. Et bien vite j'atteignis l’endroit d’où provenait l’odeur. D’ailleurs ce fut à ce moment là qu’une autre odeur me perturba, un loup était ici. Fait chier, il allait me piquer mon repas le con ! Alors, sans plus se soucier de l’inconnu qui était dans les parages, je me concentra sur ma proie. Me tapissant au sol, mes muscles tendus au maximum, je m’apprêta alors à bondir quand un bruit infime se fit entendre. Un bruit à peine audible, qui suffit cependant à alerter le lièvre qui s’enfuit alors en courant.

Je n’hésita même pas, je me savait incapable de sprinter un tel animal dans ces conditions, autrement dit lorsque je suis affamée et naze à cause de ma journée. J'abandonna donc la chasse, mais j'en était pas moins furieuse. J'étais une ombre, une tueuse, et jamais, oh grand jamais, je n’aurait pu faire de bruit dans une pareille situation. Et bien évidemment l’odeur du loup était omniprésente. C’était ce crétin qui avait fait fuir mon dîner !

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Ce jour là, je m'étais retrouvée sur la forêt Sekmet. J'y allais de temps en temps car j'aimais rendre visites à la nature. Je me promenais donc tranquillement dans la forêt. Dans ses bois, les proies étaient rare mais il y en avait si on cherchait bien.. Il fallait bien aggrandir nos reserves. J'étais une bonne chasseuse, même une très bonne, mais si je n'avais pas décider d'être chasseuse s'était pour la simple raison que je préférais me battre. Je le faisait seulement quand j’avais vraiment besoin de me nourrir.. C'était dommage peut-être mais c'était mon choix. je repéra une proie assez vite.Je trouva des empreintes encore fraiches de cerf. Une proie banale pour certain mais l'une des plus nourrissantes.. Et puis, ça n'était pas tout les jours qu'on trouvait à un cerf éloigné de son troupeau, surtout que celui-ci semblait assez gros vue la taille et la profondeur de ses empreintes.. Sans attendre je me mit en route. Peu à peu, l'odeur de l'animal devint de plus en plus forte. L'animal mangeait l'écorce d'un bouleau sans se douter qu'un prédateur s'approchait... Je m'approcha discrètement du cervidé. Je me tapis sur le sol, attendant avec patiente le bon moment. L'animal sembla légèrement inquiet, il arrêta d'arracher de l'écorce puis observa les environs en humant l'air... Si j'attendais trop longtemps, je finirait par me faire repéré.. Je tenta de me rapprocher encore un peu du cerf, toujours sans le moindre bruit. Heureusement l'animal ne vis rien.. Alors, Je bondit, surgissant d'un seul coup des buissons. Je m'agrippa sur le dos du cerf qui fut prit par surprise et paniqua. Comme le sol était boueux, le cervidé glissa et se retrouva à terre. Mais je n'avais pas remarqué le sol ... il m’écrasa un moment, puis bondis pour s'enfuir ...

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Concentre-toi, il est juste là. Le regard de la louve était rivé sur un étroit trou creusé dans la terre. J'était tapie dans l'herbe fraîche, cachée derrière un arbre au tronc immense, et ne bougeait plus depuis de longues minutes. Parfait, le vent souffle contre moi, il ne me sentira pas. Mis à part le bruit du vent soufflant dans les branches dénuées de feuilles, aucun bruit ne se faisait entendre, pas même ma respiration - si seulement je respirait. Un long moment s'écoula, où ne bougea que les maigres brins d'herbe balayés par le courant d'air. Puis un petit museau sortit de l'entrée du terrier. Il renifla l'air ambiant quelques secondes, et le lapin au pelage brun s'extirpa de son abri. Ses yeux cherchaient dans les alentours la silhouette d'un possible prédateur, mais il ne vit rien. Alors, tranquillement, il commença à grignoter une feuille verte se présentant sous ses dents, à petits coups. Ce fut lorsqu'il ne fit plus du tout attention à ce qui se passait autour de lui que je choisit de passer à l'action.

Avec la plus grande discrétion, J'esquissa un pas en direction de sa proie, qui ne se rendit compte de rien. Puis un autre pas, et encore un autre, jusqu'à ce que je fut sortie de derrière sa cachette. Les muscles tendus au maximum, j'attendit encore plusieurs instants, immobile. Et, sans prévenir, je bondit d'un coup. Un bond puissant, agile, calculé, précis. Le lapin n'eut pas le temps de rentrer dans son trou, qu'il avait m'avais déjà atterrissant sur son dos, les griffes lui lacérant la chair. Sans attendre, je referma ma mâchoires sur la nuque de ma proie, et celle-ci mourut. Je me redressa et lécha mes babines pleines de sang. Le soir commençait à tomber et l'obscurité se faisait oppressante entre les arbres. Prenant le lapin entre mes crocs, Je trottina d'un air léger jusqu'à la rivière de sang, dont les rives étaient dégagées et éclairées par la lune. J'allais déposer ma nouvelle proie au garde manger.