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Je ne suis pas chasseuse, mais guerrière, et pourtant, dans la meute, les ressources et les réserver de nourriture son importante. Je suis en pleine forme, et la chasse m'aide à me détendre, encore faut-il trouver de quoi chasser. C'est pour cela que je m'étais levé tranquillement ce matin, me baladant, essayant d'analyser le temps de la journée, je renifla un peu, écoutant le peu d'être vivant. Il n'avait pas fait pire que les autres jours, c'était donc le bon moment pour s'entrainer et chasser. Après tous, être aveugle ce n'est pas si facile. Alors s'entraîner pour pouvoir sauvegarder tout ce que l'on a appris est très utile.

Pour chasser sans encombre, et pour ne pas être dérangé par des ennemies, les lieux les plus sur, était sur notre territoire, a nous Sekmet, et pour finir, sur nos terre, le lieu qui abritait le peu d'être vivant encore en vie, était la forêt charbonneuse. C'était un des rares lieux à abriter des proies intéressantes. Malgré le sol charbonneux, les arbres résistent bien, et servent d'abri pour les animaux, pour nous-mêmes aussi. Je m’avançai et pénétrai les lieux tranquillement, l'odeur du charbon, et de la fumée arrivant dans mes narines était insupportable, mais il fallait bien se concentrer pour avoir l’occasion de repérer une proie. Reniflant le sol, les oreilles tendues et prêtes, je continuai ma marche.

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Une odeur .... quelle est cette odeur ? un mélange de charbon et de sang. Le charbon est horrible, cette odeur est répugnante, je n'arrive pas a me concentré sur celle du sang. était-ce un animal blessé ? ou bien juste une odeur passante. Alors que je continua a avancer, essayant de suivre l'odeur, mon ouïe entendit un bruit. Une proie !!!! oui une proie c'est obligé ! Je m’approcha le plus silencieusement possible de là ou venait le bruit de la proie. Plus je m’approchais, plus le bruit était fort, malgré l'odeur nauséabonde venant de mes narine, je me concentra sur la proie.

Elle est là, juste devant moi, pas loin. Me concentrant sur l'odeur de la proie, j'analysais donc que c'était une proie de taille moyen, adulte, un poids normal, quelle était la race déjà ? dans ses moments là, je hais le fait de ne pas voir. Je fis un pas de plus, et me coucha, la tête en avant ... écoutant la respiration de la bête, ses bruits de pas, était-elle en train de manger ? peu être le peu de feuilles que se trouve ici. Je resta un moment a l'observer, enfin l'analyser, l'écoutant, et sentant ses moindres fais et geste. Lui laissant le moment d'être a l'abris, lui faire baisser la garde.

Je sentis que c'était le bon moment, la bête avait arrêter de bouger, et avait lancer un bruit détendu. Je fis un pas lentement, pour essayer de me lever tous en restant le plus près possible du sol. Mais ce que je n'avais pas vu, ce qui est logique pour une aveugle, était une branche au sol juste sous ma patte que je venait de poser. Le bruit de la branche fit fuir la bête. J'avais essayer de lui courir après pour rattraper mon erreur, mais l'odeur de ce charbon m'avais désorienter.

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Rha je fais quand ça m'arrive ! j'avançais tous de même en direction de là où était partie la bête. Debout, secouant la tête comme pour me punir. J'étais énervé, comment ai-je pu ne peut pas réussir à l'attraper ? tout çà a cause d'une foutu branche sous mon pied. Faut dire que même si le terrain puait le charbon, il était plus facile de trouver une proie ici plutôt qu'ailleurs. Mais quand même, je hais me sentir faible ! si seulement j'avais gardé mes yeux je l'aurais eu.
Je tournais autour de moi-même, énerver contre moi-même. Je ne sais pas comment, alors que je m'énervais, comptant mes pas, je sentis une odeur, plus prononcé, pas très loin. Je m'étais, cette fois-ci, concentré sur cette nouvelle proie. L'odeur était forte, un cerf peut être ? son poids était assez lourd, il se baladait dans la forêt, j'entais ses pas rapides, il marchait. Mais il finit par s'arrêter. Cette fois je ne le laisserais pas s’échapper. Je reculai de quelques pas, et me mis derrière un arbre, les pattes baissées, le corps au plus proche du sol. Reniflant son odeur, m'imprégnant de l'odeur de ma proie.

Frottant mes griffes contre le sol, laissant des marques sur cette terre noire, je savais pas si elle était noire, mais du charbon, et le brulé, c'est noir. Et d'après l'odeur qui me venait, je pensais, ou j'imaginais cette terre noir, non fertile. J'attendais que ma proie se détendit tranquillement. Je réagis de la même façon que mon premier essai. Les babines ouvertes, les crocs déjà sorties, les griffes enfoncer sur le sol. J'étais prête. Je me concentrai sur ma proie, mon ouïe et mon odorat. Lorsque je me sentis prête, je me levai et bondit le plus vite possible. J’entendis les bruits du cerf courir en s’enfonçant dans la forêt. Mais tu peux rêver, je te suivrais la trace par ton odeur et tes bruits de pas. Le vent m'avait même aidé, cachant quelque brise, c'est comme si j'avais retrouvé ma vue, comme si je voyais dans le noir en pleine journée.
Je te vois, je te sens, et je t'entends. Accélérant, j'étais confiante, alors qu'il essaya se tourna, je bondis avant lui, et l’attrapai à la nuque. Les crocs profondément enfoncés, les griffes avant sur la tête et le torse, les griffes arrière au sol, essayant de garder l'équilibre. Mes pattes arrière voulant rester au sol, je plantai les griffes, fessant tombé ma proie sur le côté, je sortis les griffes avant de sa chair, pour aller planter autre port, lui fessant d'autres blessures. Mes crocs n'avaient pas bougé de sa nuque, j'attendis qu'il perde connaissance, ou meurt. Au bout de quelque seconde, il arrêta de bouger ...
Enfin ! la voilà ma récompense. Je lâchai prise, et sortais mes crocs de là, pour les renfoncer dans un endroit stratégique, pour pouvoir le ramener à la réserve tranquillement.

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Aujourd'hui encore je suis prête. Guerrière Sekmet, motivé, en bonne santé, et prête a retourner à la chasse. Il fallait que je grignote un bout, alors si ma faim s’empire en chassant je mangerais ma proie, si non il ira en réserve. Comme la dernière fois je suis rester sur le même lieu, la vielle et magnifique forêt charbonneuse. Cette forêt qui ne fait que m’irriter mes narines sensibles, et en même temps m'entraîne a utiliser plus mon ouïe que mon odorat, après tous j'essayais le moins possible de respirer l'air des environs, si ... si mauvais, avec des poussières de charbons qui ne fait que m’irriter.

Cette fois je voulais une proies assez grosses, quitte a bien nourrir la meute. Enfin surtout pour montrer que même moi je peu me rendre utile. Mais sa j'allais y arriver, a force de m'entraîner et de progresser, je montrerais a tous les gens qui osent me regarder de haut. Je leurs ferais baisser les yeux de force s'il le faut. Je rêve de monter les échelons de la meute des Sekmet, pour montrer a mon père décéder que oui, j'ai réussis a me rendre utile, et a être assez forte pour me faire respecter. Je renifla les pas et les odeurs ... cherchant une proie a chasser.

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Ho la bonne odeur qui me vient là ... cette odeur de chair fraiche, cette odeur toute croustillante qui me met l'eau à la bouche. Elle avait l'air si bonne, si ... ho si calme. Je la sentis de loin, mais de très loin, j'ai eu le temps de la pister pendant au moins 10 minutes avant de l'entendre. D'après les bruits qui me venait au oreille, c'était un gros sanglier, bien gras, qui continuait a manger des carcasses presque vide. A mon avis il a du en manger des carcasses en attendant le bruit de ses pats. Je ne sais pas combien pèse t'il, mais il doit être assez gros pour nourrir un groupe de loup. D'après ce que j'ai entendu de mes supérieurs, la réserve est limite, et il vaut mieux en avoir trop que pas assez. Si un jour il nous manque des proies, se sera la guerres entre membres de la même meute pour savoir qui peut piocher dans la réserve. C'est pourquoi je me permet de la remplir, j'aurais un meilleur privilège d'en manger qu'une louve qui ne fait aucun effort.

Le sanglier, qui n'était pas du tout sur ses gardes, calme, déstresser, presque en sécurité. Ne pouvait penser qu'une louve c'était mis a le poursuivre et attendais le bon moment. Je fit un bon assez rapide pour courir dès mes premiers pas au sol, m'appuyant sur mes pattes arrières pour démarrer le plus vite possible. Quand le sanglier m’aperçus, il hurla, comme s'il ne s'attendais pas a moi.
Je lui couru après, d'après mes oreilles, il avait du mal a partir a grand pas, j’attrapai avec mes crocs une de ses pattes, et le poussa sur le côté en le griffant. Une fois couché, je lui cassa deux de ses pattes, et attrapa sa nuque avec puissance pour l'achever. Contente de ma réussite je me dirigea vers la réserve de notre meute.

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J'étais fier de ma proie, après l'avoir remis au garde-manger j'étais prête a manger pour moi-même cette fois. Je retourna a la forêt, oui ma bonne vielle forêt, elle entraîne mon odorat, et me permet de manger et de chasser, alors oui je ne m'en lasse pas. Ma proie de la journée etait belle et bien dodue, après y avoir mit mes crocs pendant tous le trajets, mes babines ne souhaitais qu'une deuxième proie, mais pour moi-même. J'avais faim rien que d'y penser.

Ho oui, que vais-je trouver dans cette journée qui avait si bien commencer ? on etait déjà l'après midi, le soleil était encore assez chaud, et au milieu de la terre. Comment le sais-je ? je suis aveugle, mais j'ai quand même un corps et une peau ! la chaleur du soleil sa se sent, et les rayons, malgré mes yeux blanc aveugle, traverse. au lieu de voir noir je vois jaune ! enfin orange. Quoi me croyez pas ? je vous l'aurez bien montrer. Mais pour sa il faut que je vous rende aveugle vous aussi, et cela va vous déplaire. Bref arrêtons de rêvasser et concentrons-nous sur notre prochaine proie. J'avais envie de chasser chaque jour ! pour m'entraîner, manger, me régaler, et servir la meute.

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ODEUR ! odeur, odeur ... ho oui une odeur, je la suis, je la sens, je l'entends. je te lâcherais pas ma vieille ! je la suivis, je savais que cette odeur venait de là, mais ou allait-elle. Je la sens, elle est ici. ha ba non. pas encore. Je la suivis pendant un moment, cette bête n'arrête pas de bouger, de se promener dans tous les coins. Elle cherche a me faire tourner en bourrique, quand je crois l'avoir elle m'échappe. quand je pense que je ne la trouverais pas, une autre piste apparait. Elle me rend folle.

Lorsque je sut finalement d’où venait l'odeur, j'étais resté scotché. Je ne risque pas d'attraper un oiseau qui n'arrête pas de voler et de poser a certain endroits. Je fixa la bette, sale bête stupide. pensais-je, elle ne fait que se venter, mais j'irais te manger un jour. m'avoir fait tourner ainsi tous autour de la forêt, m'a tellement dégouter que ma faim etait coupé, je n'avais plus faim, et ne voulait qu'une chose me reposer.

Je m'écarta un peu, trouver un petit coin tranquille, et me coucha. J'étais sur nos terres, aucun risque ne peu arriver, et au cas ou je resterais tous de même sur mes gardes. Couchant la tête, les oreilles en l'air. J'entendais encore le stupide volatiles tournoyer autour de moi, grognant par moment, elle finis par s'en aller. et moi je me reposa.  

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Hé oui je ne me lasse pas de chasser. Je me suis mis dans l'obligation de chasser avant que la famine fasse rage. Sur ses terres arides, la famine arrive vite, et tue les loups aussi vite. Je me suis promis, qu'après cette chasse, je m'entraînerais sérieusement, enfin un entraînement solitaire. Seule, face la difficulté ... même si je vais bientôt en commencer un autre, mais en groupe cette fois-si. Comme toujours depuis que je suis entrer dans cette meute, je chasse dans la forêt charboneuse, oui je sais, j'essayerais un autre lieu la prochaine fois promis.Sa me permetra de changer d'air, d'environement, et pourquoi pas de prois.
Je commençais a connaître se lieu par coeur. Ses bruits quotidiens des petits oiseaux, ses pluies de charbons tombant au sol, lachant avec lui des poussières de charbons désagreables. Les rares prois qui se baladait entre les arbres, essayant de dégager les bouts de charbons pour entrevoir un peu d'herbe ou des carcasses d'animaux gissant sur le sol.
Il fessait assez froid aujourd'hui, la température avait diminué, mon pelage frissonais de temps en temps. Il n'y avais pas de neige, et heureusement, ici les neiges son cruels, alors j'étais tous de même contente qu'il ne tombe pas aujourd'huu. On dis qu'elle son stopé par les nuages de larmes de foudre, je me demande ce que cela fait lorsque sa nous tombe dessus.

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Alors que j'étais de bonne humeur, avec un temps pas trop mauvais. Oui pas trop mauvais, car il ne pleus pas, il ne fais ni trop froid, ni trop chaud. J'avais décider depuis se maintenant, de continuer mes lancés de chasse. Chasser tous les jours devenait un peu laçant, mais bon il fallait bien le faire. Je pris un peu d'avance en ayant chasser les premiers jours et comptais bien continuer.

Je me baladais d'un pas léger entre les arbres, levant la tête et essayant d'apercevoir le ciel, un peu noir, voir même très sombre. Les arbres ne laissait passer presque aucune lumière, ils étaient si sombres que même la forêt elle-même paraissait noir. Cette forêt porte bien son nom, la forêt charbonneuse, elle était aussi noir que le charbon, et aussi sombre que le noir lui-même.
Enfin en rêvassant je ne trouvais aucune proie, enfin je ne m'étais pas concentré et la journée c'était achevé. Je fixa au loin, me disant qu'une dernière chance pouvais peu être arrivé, mais non. Faux espoirs, je fis demi tour, baissant la tête, un peu fatigué. J'arrête la chasse pour un petit moment.

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L’odeur de l’homme empuantissait la nuit. Je m’arrêtai sous un arbre et flaira, ma fourrure tricolore toute mouchetée d’ombre. Un soupir de vent résineux m’apporta les relents de l’homme par-dessus des fumets plus ténus qui disaient le renard et le Lieve, le phoque et le cerf, et même le loup. C’était aussi des odeurs d’homme, je savais la rancissure de vielles toisons, morte et sauvagine, presque noyés sous le remugle plus fort de la fumée, du sang de la putréfaction. Seul l’homme dépouillait les autres bêtes de leurs peaux pour se couvrir de cuir et de fourrure.

Différents des autres loups, je ne craignais pas l’homme. La haine et la faim se nouèrent ans mon ventre, et poussa un grondement sourd, je poussai un hurlement, pour prévenir de la commencer de ma chasse. Je m’élançais entre les arbres, sentant l’odeur. Le souffle s’échappait de ma longue mâchoire grise en bouffées chaude et blanche. Entre mes pattes, la terre ferme, dur comme la pierre, noir comme l’enfer. La chasse était lancée, la proie au devant, de la chair, pensais-je, de la viande. Isolé, l’homme était une créature faible. Grand et robuste, avec de bon yeux perçants, mais dur d’oreilles et sourd aux effluves. Le Daim, l’orignac, et même le Lieve étaient plus prompts, les ours et les sangliers plus féroces au combat. Mais en meute les hommes devenaient dangereux.

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Tandis que je m’avançais sur ma proie, j’entendis vagir un petit, craquer la carapace de terre noir tombée dans la nuit sous de balourdes pattes d’animaux. Aux arbres avaient poussé des crocs de feu, en rictus sur les branches brunes et nues. Je coupai les bouts de terre e crevant les taillis, faisant jaillir les cendres. Au faîte d’une colline, puis au bas de la pente suivante, jusqu’à ce que le bois s’ouvre devant moi et que ma proie soit là. Il y avait une bête, le ballot enveloppé dans la terre en chaleur qu’elle serrait contre elle était son petit. Je la garderais pour la fin, me soufflais-je. Le danger vient des mâles. Je rugissais entre eux à la mode des hommes, sentant leurs terreurs, ce groupe de chèvre. La femelle tomba de terreur enveloppant de ses pattes minuscules le petit gueulard. Sous sa fourrure la femelle n’avait que la peau sur les os, mais ses mamelles étaient gorgées de lait. La meilleure viande se trouvait sur son petit. Je me réservai les morceaux les plus savoureux. Je me retournai voir les autres membres du troupeau s’enfuir a pas de courses en essayant de sortir de la forêt. Mais cela ne c’est pas passer comme prévue, le troupeau était assez nombreux, et je n’arrivais pas a savoir lequel je suivais depuis tous a l’heur. Leurs odeurs étaient tellement identiques, que je finis par tourner en rond.

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« Une nouvelle journée débutait. Le soleil s'était levé depuis peu. Quelque chose avait changé depuis quelques jours , et cela se sentait , cela se voyait.. Le printemps était enfin arrivé , réchauffant peu à peu les vastes terres. La neige fondait , disparaissait , les orages et les averses se faisaient de plus en plus rares , les oiseaux revenaient , les arbres reprenaient leurs épais feuillages ainsi que leurs belles couleurs , les fleurs s'épanouissaient peu à peu , et hélas , il y avait les Chaleurs .. Je n'aimais pas du tout cette période , bien que cela ne changeais pas tellement mes habitudes ; j'étais juste un peu plus distante , et réservée avec les mâles. Je savais bien que ces affreuses odeurs les rendaient fous. Heureusement , pour eux , ils devinaient assez rapidement que je n'étais pas une de ces louves naïves et faciles. Ou alors , je leur faisais comprendre par mes propres moyens.. Et oui , mieux valait ne pas trop me tourner autour en cette période. Enfin , pour en revenir à tout ces changements dus à l'arrivée du printemps .. Le plus important , c'était le gibier ; les proies étaient enfin de retour , et en bon nombre. Ainsi , j'avais décidé de partir en chasse ce matin là. Comme j'aimais chasser en toute tranquillité , dans des endroits peu fréquentés , je choisis la forêt de la perdition. D'un pas souple et rapide , je m'enfonça dans la fameuse forêt. Tout était très calme dans les environs , même les oiseaux s'étaient tus , on pouvait tout juste entendre les murmures à peine audible des arbres. Déterminée , je continua mes recherches , essayant de trouver la moindre petite trace d'un troupeau. Enfin , je sentis sur mes pattes des empreintes dans la boue , et elles étaient encore fraiches. Je m'élanca , suivant les traces de pas. Une odeur familière me chatouilla les narines , me confirmant que je suivais la bonne piste. Quand je sentis enfin quelques odeurs se dessiner parmis les arbres , je ralentis. Je me mis derrière un buisson épais , et j'observa. C'était un petit troupeau , principalement composé de jeunes .. surement égarés , ou alors , venant de formé une harde. Je m'approcha avec discrétion , allant de buisson en buisson. Mon regard se posa sur un grand mâle , le plus gros du groupe. Une fois mon choix fait , ma cible choisie , j'attendis le bon moment. Je patienta plusieurs minutes , sans quitter ma proie du regard. Avec une vitesse étonnante , je me retrouva sur le dos de l'animal. Le troupeau fut prit de panique. Tous se rentèrent dedans , se qui ne facilitait pas la tache .. Le mâle sur lequel je me trouvais fit quelques acrobaties pour que je lache , mais mes crocs étaient profondément plantés dans son cou. Je le laissa s'épuiser un peu , tachant de tenir malgré les secousses. Il finit par se prendre l'antérieur dans une racine , tombant lourdement au sol , et m'entrainant dans sa chute. Le temps de me relever, ma proie était partie, j'abandonna mon repas , continuant ensuite mon chemin.