Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Quand la chasse mène vers une mauvaise rencontre...[Anathos]

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Mar 19 Aoû - 22:35

Quand la chasse mène vers une mauvaise rencontre...
avec Anathos




F:9 l A:9 l E:13

Un soir, dans une lande calcinée des terres du Sud, non loin des puantes usines humaines...





Il était tout jeune. Trois mois, peut-être quatre. Il sautillait dans cette lande brûlée, grappillant de ci de là quelques maigres pousses. Avec ses grandes oreilles et son pelage gris cendré, il était craquant. Il était plein d'énergie. Il venait de commencer sa journée. Il allait mourir...

Atlas se tenait à quelques pas du jeune lapin. Fourrure blanche couverte de cendres pour mieux se camoufler, corps tapis au sol, oreilles aux aguets, pupilles dilatées, esprit focalisé sur sa proie...


*Si tu veux ne plus mourir de faim, il va falloir que tu l'attrapes ce crétin de grandes oreilles... * siffla sa voix intérieure.

Silence... Concentration...

Il bondit hors de sa cachette et en deux foulées, fondit sur le lapin. Ce dernier amorça sa fuite. Coup de patte pour le déséquilibrer. Il tomba. Coup de croc pour le tuer. Il esquiva. Au lieu de mordre à la jugulaire, Atlas se retrouva à planter ses crocs dans le dos de sa proie. Celle-ci glapit. Dans son élan, Atlas appuya sur sa patte arrière souffrante. La douleur fut aussi intense que soudaine. Cette seconde d'inattention sauva la vie du lapin qui détala à toute vitesse. Le chasseur ne s'avoua pas vaincu et s'élança à sa poursuite.

Blessé. Foutu. Bientôt mort cet imbécile.

Le rongeur courait comme si la mort était à ses trousses... Non, oubliez ce que je viens de dire... Atlas gagnait du terrain. Focalisé sur son futur repas, il ne vit pas qu'ils traversaient la lande et arrivaient bientôt près des usines humains. Gigantesques, monstrueuses, grises, lugubres, cracheuses de fumée et de poison...

Le lapin passa par le trou d'un grillage. Ils étaient entrés dans le secteur des usines ACRE. Mais chacun n'en avait que faire. L'un jouait sa vie, l'autre sa survie. La proie vira brusquement de bord et pénétra dans un énorme bâtiment partiellement écroulé. Bifurquant promptement malgré l'atroce douleur que lui infligeait sa patte, Atlas le suivit. Il pensait l'avoir lorsque le petit rongeur se glissa dans un gros bidon éventré. L'ouverture était à peine suffisante pour le lapin, le loup dût alors se contenter de trépigner devant.

Maudit ! Raah !

Il aboya férocement de rage. Il devait être terrorisé ce crétin de lapin ! Il passa une patte dans le trou qui béait au milieu du vieux bidon allongé au sol. Mais pas moyen de l'atteindre, il s'était terré au fond le damné ! Il tapa, griffa les parois cylindrique dans l'espoir de l'effrayer. Ce qui fonctionna très bien d'ailleurs, mais cela ne le fit pas du tout sortir de sa cachette...

Le loup au pelage grisâtre de cendres fit des allers-retours incessants devant le bidon. Il finira bien par sortir...


*C'est ça, trépigne devant... invite-le à danser aussi, ça le fera sûrement sortir... Non mais vraiment ! Va t'allonger plus loin, il finira bien par pointer son nez dehors et là, hop ! Tu l'attrapes comme la mort attrape une vieille louve atteinte de pneumonie ! *

Frustré, fou de rage et affamé, Atlas s'apprêta à se coucher plus loin pour guetter et se calmer les nerfs lorsqu'il entendit un bruit. Il s'immobilisa, tendit l'oreille et huma l'air, les sens en alerte. Il n'était pas seul. Il en était presque sûr. Il scruta les alentours. Les grands murs lugubres de l'usine, quelques ouvertures sur le toit qui laissaient passer une lumière pâle et poussiéreuse, de grandes cuves éventrées et de nombreux débris de toutes sortes. Métaux, pièces de machines, morceaux de tissus, débris de verre... Tout cela couvert de poussière et de cendre. Dans cette atmosphère angoissante, ce décor grisâtre et encombré, il était difficile de repérer quelqu'un.

Mais il en était sûr. Il n'était pas seul...
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Mer 20 Aoû - 21:01

Quand la chasse mène vers une mauvaise rencontre ... [PV Atlas]
Jauges:
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L’odeur des humains – que tu qualifies de puanteur – te porta jusqu’à une plaine où reposait tu voyais une vieille usine délabrée. Tu semblais calme et sûr de toi, ce qui m’étonnai lourdement normalement en présence de quelque d’un peu humain tu perdais contrôle de toi-même, alors que tu gardes le calme devant tout un chantier cela semblait quelque peu étrange.

Tu discutais calmement avec ta Voix Alpha, la voix sainte qui te faisait rester un peu soit normal dans ta folie, heureusement elle posait les questions dont je voulais tes réponses.

Pourquoi venir ici ? - Parce que malgré les apparences, cet endroit pestilentiel n’est pas aussi abandonné qu’il le paraît. -

Et que comptes-tu donc faire ? - Dès que ces pourritures d’hommes seront à la portée de mon flair je les courserai, dès qu’ils seront à la portée de mes yeux je les attaquerai et dès qu’ils seront à la portée de mes crocs je les tuerai. -

Penses-tu trouver ce que tu cherches ? - Non … mais je l’espère. -

Exterminer la race humaine est donc ton but. Tu es aveuglé par la haine Anathos, le mieux est d’oublier ton passé, te construire une nouvelle vie. Tu es libre à présent et la seule chose à laquelle tu penses c’est ta vengeance. Profite du peu de temps qu’il te reste à vivre, car tes vieux os ne tiendront pas longtemps. - Oh tais-toi ! Me construire une nouvelle vie semble si facile pour toi, jamais je ne pourrai oublier mon passé … ce que j’ai vécu ne s’oublie pas en deux années. Regarde les séquelles physiques que j’en garde, regarde la plaie sur ma patte arrière gauche, je ne peux même pas lui donner le nom de « cicatrice » tellement elle est voyante, couverte de lambeaux de peaux putréfiées. Regarde mon œil droit, la serre de cette immondice d’humain m’a touché jusqu’à la cornée, je ne vois presque plus que d’un œil à présent. Et tu me demandes d’oublier mon passé ? Je ne le pourrai jamais. -

Si au moins tu pouvais être sociable avec les autres loups … - Je suis sociable, mais jamais je ne pourrai vivre aussi normalement qu’eux et surtout en être proche. Nous avons beau être de la même race nous ne sommes que trop différents. -

J’ai l’impression de m’entendre dans la dernière phrase, je suis bien d’accord avec toi Anathos tu es beaucoup trop différent de tes compatriotes pour vivre avec eux, raison en plus de les tuer.

Voilà, devant toi se tenait l’imposante usine acre, la cendre qui couvrait l’alentour rendait l’endroit lugubre, encore plus maintenant que la nuit était tombée. Tu te faufilas par un trou du grillage, la causette avec Voix Alpha s’était finie, ta tête était plus au moins vide – sauf l’idée d’exterminer la race humaine qui ne la quittait pas – concentré, tu continuas ton chemin.

Presque aussitôt, une odeur chatouilla tes narines, trop lointaine pour être capable de correctement l’identifier tu accéléras le pas. L’excitation se faisait sentir dans ton attitude, retroussant tes babines tu étais prêt à mordre quiconque se mettait en travers de ton chemin. L’odeur se faisait de plus en plus forte et te semblait curieusement familière, tu entras dans bâtiment mal en point et tu te trouvas face à face à un … loup. Celui-ci ne te regarda confus mais ne pipa mot, il fallait dire que babine retroussée tu donnais l’impression de vouloir l’attaquer. Changeant immédiatement de visage tu le jaugeas de toute ta hauteur d’un air hautain. C’était un mâle, fourrure blanche maculée de cendres. Si son odeur te semblait familière c’est qu’elle semblait quasi identique à celle du loup que tu avais croisé à ton arrivée. - Comment s’appelait-il déjà ? Ah oui Shade … cela signifie qu’ils sont de la même meute. Bravo ! Quelle perspicacité Anathos, je ne te croyais pas si intelligent. -

Furieux – non que dis-je – en rage de ne pas croiser d’hommes dans ce secteur, cette rencontre avec un de tes congénères n’était pas la bienvenue.

« Esobek ? »

Quoi ?! C’est ça ta question ? Tu ne vas quand même faire le jeu des illettrés toi Esobek, moi Solitaire. Saute-lui à la gorge ce sera encore plus rapide.

Ton attention se porta alors à une petite ombre qui s’enfuie juste derrière le loup blanc, tu reconnus rapidement un lièvre.

« Votre proie s’enfuie. »

Ta voix de velours liquide ne montra aucune politesse, le vouvoiement typique montrait que ce loup était un étranger pour toi … et le sera toujours.



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Sam 23 Aoû - 0:10

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Son sang se glaça à la vue de son congénère. Ce n'était pas à cause de ses crocs menaçants. Ce n'était pas non plus à cause de son œil blessé, ni même à cause de son horrible balafre à la patte arrière. Non c'était autre chose. Quelque chose qu'il dégageait. Une force et une haine virulente qui semblaient s'échapper du loup lui-même et saturer l'air en rage... Une bourrasque de crainte s'empara d'Atlas, bien qu'il s'efforça de ne rien laisser paraître.

*Juste de grands yeux ronds et une immobilité digne d'un louveteau qui se retrouve en face de son premier sanglier qui le charge... Mais c'est sûr, t'aurais pu japper comme un trouillard et partir en courant...* siffla la voix dans sa tête.

Mais le loup blanc ne devait pas être celui que l'étranger cherchait car ses traits menaçants s'effacèrent pour laisser place à un air suffisant. Qui donc s'attendait-il à trouver ici ?

- Esobek ? finit par lâcher l'inconnu.

Bon, déjà il parlait. De manière un peu limité certes, mais il parlait. En revanche, vu le ton, il n'était pas ravi-ravi de faire une rencontre...


*Ah ben, bien, vu son attitude tu t'attendais à quoi ? Qu'il t'offre un mouton tout chaud et qu'il te fasse la cour sous cette belle pleine lune ?*

Ce n'était même pas la pleine lune, ce soir-là...

*Raah, imbécile ! On s'en fout ! Ce loup-là, je te conseillerai d'en rester à au moins cette distance. La fuite, c'est ce que tu sais mieux faire, non ? Bougre de poltron pleutre...*

Atlas se composa un masque neutre et aussi serein que possible. Bon acteur, ça on ne pouvait le lui reprocher... Bon, bien sûr, au fond, il était mort de trouille. Au milieu de nulle part, avec sa patte boiteuse, face à cet étranger aussi sympathique que les hommes étaient amicaux, sans personne pour l'aider et avec son talent méconnu pour le combat... Tellement méconnu que même lui ne l'avait jamais trouvé !

Il s'apprêtait à prendre la parole quand un bruissement derrière lui l'interrompit. Il n'osa se retourner de peur que l'autre loup en profite pour... euh, ben, en profite. Mais, ce dernier le renseigna sur l'objet du bruit, bien qu'Atlas s'en doutait déjà.

- Votre proie s'enfuit.


Merveilleux, il faisait des phrases. C'était une bonne nouvelle déjà...

*Ton optimisme est pathétique par moment, je te l'avais déjà dit, non ?*

Atlas jeta malgré tout un regard sur le lapin qui détalait à toute vitesse. Lui était assuré d'avoir la vie sauve aujourd'hui. Lui.
Maudit rongeur ! Voir son repas s'envoler fit gronder Atlas... Seulement quelques secondes, le temps qu'il se souvienne de la compagnie que le destin s'était amusé à lui infliger... Il reporta son attention sur son congénère et cessa aussitôt de grogner.

Bon, la fuite, foutu. Le combat, même pas la peine d'y penser. La parlotte amicale, il doutait un peu sur l'efficacité... Attends, attends, rien ne dit qu'il est forcement inamicale ! Peut-être est-ce un chic type ?


*Ouais, et moi je t'ai toujours raconter des petites histoires avant de t'endormir, pendant que ces écervelés de moineaux te chantaient des chansons... Non, mais, il n'y a aucune amicalité dans son attitude !*

Chez toi non plus, on vit bien avec... Il n'était pas non plus terriblement menaçant, fallait pas exagérer. Lui et sa manie de dramatiser. Il devait vraiment arrêter de se monter le bourrichon comme ça, sans raison valable.

*Elle est devant toi, la raison valable. Elle a plein de crocs et une cicatrice aussi charmante qu'une orgie d'asticots !*

Bon, autant parler avec ce loup. On verrait bien... Avec un soupçon d'humour pour dissimuler l'appréhension.

- Oh, vous vous méprenez, ce n'était pas ma proie. Simplement mon p'tit frère, on adore jouer à cache-cache.

*C'est ça, fous-toi de lui. Ton instinct de survie, tu l'as perdu avec ton sens de l'humour ou quoi? Arrête de l'énerver !!*

- Mais, sinon, oui, je suis bel et bien un Esobek. Atlas, pour vous servir...

Il lui fit une élégante révérence. Oui, vieux jeu. Oui, ses manières étaient dépassées. Mais oui, c'était tout lui. Il sourit d'un air malin et poursuivit :

- Vous ne devez pas en être, car je ne vous reconnais pas. Et de charmants traits comme les vôtres, je ne pense pas que j'aurai pu les oublier. Vous êtes ?

Il espéra fort que ce n'était pas un Sekmet. Il flaira l'air, mais la journée à chasser au milieu des cendres lui avait encrasser la truffe, les odeurs lui revenaient trop diffuses, trop floues pour qu'il puisse être sûr de lui...
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Sam 23 Aoû - 21:43

HRP:


Tout comme toi, j’ignorai d’où sortait ce loup. Mais au contraire de toi j’adorai son flegme et son innocente insolence.

« Le grand méchant loup ? Oh, vous ne seriez pas assez désagréable pour dévorer quelqu'un de ma famille tout de même, si ? »

Si j’étais vivant je crois que je me serai écroulé de rire. Non ce loup est vraiment extra ! Je crois que je regretterai même son décès. Du calme Anathos, contrôle-toi … offre-lui une gentille mort au moins !

Le blanc, toujours sur le ton de la rigolade s’exclama en chuchotant.

« Et puis, entre nous, vous pouvez y aller avec mon frangin, je le soupçonne d'être adopté. »

Chose miraculeuse tu ne réagis pas, tu te contentas de le fixer. Pourqu… Oh je vois. Insolent certes, mais il avait cependant une conscience encore intact qui lui avertissait quand il allait trop loin. Tournant sa tête dans tous les sens du haut du piédestal de fer où il a élu refuge, il étudia les lieux pour, si par le plus grand des hasards l’idée de l’attaquer effleurait ton saint d’esprit. Cependant ton calme olympien se fissura légèrement, tes babines se retroussèrent et tes crocs risquèrent un bonjour à la lune.

- Je m’en vais me te faire la faire taire cette demi-portion ! -

Oh oui vas-y ! J’ai hâte ! Mais avant que tu puisses esquisser le moindre pas jusqu’à lui, la « demi-portion » s’exclame à nouveau.

« Oh, voilà une bien vilaine marque que vous arborez. Je ne veux pas croire qu'un grand gaillard comme vous, d'une sympathie exemplaire qui plus est, se bagarre avec d'autres et va même jusqu'à se faire blesser. Dommage que vous n'avez pas un frère comme le mien, il vous aurait défendu ! »

Cette fois-ci il allait beaucoup trop loin, bientôt Atlas allait devenir un tas de chaire sanguinolent et difforme. Tu te préparas à escalader la montagne, la rage coulait en cascade dans tes veines. Tu étais en train de craquer les deux voix de ta conscience – alpha et bêta – que l’on peut aussi comparer comme le ying et le yang se disputait pour te redonner la raison que chacune d’elle défend. Le résultat était comme si un cyclone éclatait dans ton crâne.

Non Anathos tu as dit que tu n’allais rien lui faire.Oui c’est bien égorge-moi ce loup, cette demi-portion comme tu la qualifies si bien.Il n’est pas conscient de ce qu’il fait mais il ne peut pas savoir ce que tu as vécu.Il se moque de toi regarde-le comme il sourit bêtement, en plus il sait que comptes le tuer, que sa vie n’est désormais plus qu’une question de secondes.Reprend-toi Anathos ne lui fait pas de mal, ne fait plus de mal.La mort t’attire comme un aimant, allez vas-y, profite du spectacle qui s’offrira, laisse la mort prendre petit à petit possession de son corps. ... Je sais que tu peux le faire Anathos.Je sais que tu peux le faire Anathos !.

« A moins que ce ne soit les hommes qui vous aient balafré ainsi. Seuls des monstres pareils pourraient vouloir s'attaquer à l'adorable loup que vous semblez être. »

Cette phrase était le déclencheur, celle qui provoqua ta réaction. Mais pas celle qu’on s’attendait à voir. Instantanément, tes voix se turent, le vide se fit petit à petit dans ta tête se remplissant de débris de mots qu’avait jeté le loup les hommes … monstres … attaquer. Un lourd silence suivit la remarque de l’Esobek, tu avais arrêté de l’observer aussi ne vis-tu pas le sourire angélique qui s’était dessiné sur son visage. Fixant intensément le sol, tu semblais … calme. Étrange. Tu levas enfin la tête, le blanc n’avait pas quitté son maigre refuge et te regardais maintenant curieusement.

« Les hommes … si tu ne connais rien sur eux mieux vaut te taire. »

D’où sort ce tutoiement intempestif ? Ton attitude est curieuse Anathos …

« Tu es un stupide loup Atlas, vraiment stupide. Je pourrai te tuer en un simple coup de croc et tu le sais pourtant tu continues ton imbécile de petit jeu. La vie a donc si peu d’importance pour toi ? Si ce n’est que cela demande-moi et j’en finirai avec toi. Tué est quelque chose de fascinant tu sais, je ne veux pas parler de tuer une proie mais tuer un semblable … sentir son âme quitter son corps peu à peu est un phénomène tout à fait … merveilleux. Mais la meilleure partie c’est de manger sa victime. Un casse-croûte de loup, cela m’avait manqué dis donc … »

Chaque mot était susurré d’une manière délicatement psychopathe. Un merveilleux trait de ton caractère que j’apprécie … si seulement ce que tu disais était vrai. Je suis d’accord, tué est pour toi une partie de plaisir surtout de voir peu à peu ta victime rendre son dernier souffle, mais manger ta victime cela était un besoin vitale car c’était la seule nourriture que je t’offrais. Tu l’as vite compris après que tu avais décidé de jeûner quatre jours car tu devais manger un loup que tu avais combattu. Le cannibalisme est quelque chose que – je sais – tu ne vivras plus jamais.

Dans ce cas pourquoi dire ceci ? Terrifié Atlas ? Cela ne sert à rien il est déjà mort de trouille.

Tu t’approchas de lui mais resta en bas de la « montagne » alors qu’Atlas se tenait sur la cime.

« Cette magnifique cicatrice qui orne ma patte arrière est bien l’œuvre des hommes comme tu l’as si parfaitement deviné. D’autres questions ? »

Tu ne bougeas pas de ton emplacement, le poltron s’amusait avec le feu depuis le début. S’il voulait en ressortir vivant, il va devoir qu’il le traverse sans se brûler les pattes.

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Mar 26 Aoû - 19:24

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Son regard mauvais et son grognement firent vaciller le semblant de confiance qu'Atlas tentait de conserver. Allait-il se jeter sur lui ? Il crut apercevoir dans le regard du loup une lueur d'hésitation. Il en mourrait d'envie, visiblement... Mais il se contenta de dire son nom. Il manquait de vocabulaire ou il était incroyablement taciturne ?

*Évite de lui demander, si tu veux bien. J'aimerai vivre encore quelques temps...*

Et sans lui porter d'attention plus longtemps, le dénommé Anathos passa devant lui et se mit à flairer et observer les alentours. Il cherchait quelque chose...

Sans le quitter des yeux, Atlas entreprit de monter discrètement un tas de gravas qui provenait d'un mur effondré de l'usine. D'une part, cela l'éloignait de l'autre asocial de base et d'autre part, cela le rapprochait de la sortie. Tout en grimpant sur les débris, il gardait un œil sur Anathos.

Bon, du moins ne s'intéressait-il plus à lui. C'était déjà une bonne chose. Car à mieux l'observer, l'étranger était plutôt impressionnant. La silhouette imposante et musclé, le regard haineux, pas besoin d'être un génie pour prédire l'issue d'un combat, si combat il devait y avoir.

*Prie pour ta peau que non, sombre innocent.*

Après difficile de savoir si la petitesse de ses phrases était due à un manque de vocabulaire et d'esprit caractéristiques des grosses brutes assoiffée de sang, ou à une animosité systématique pour tout ce qui semble plus ou moins vivant caractéristique cette fois plutôt des psychopathes. Atlas préférait la première catégorie, au moins savait-il les berner si facilement que s'en était un jeu fort amusant. Mais à le voir, Atlas avait l'affreux pressentiment que ce loup était plus probablement atteint de sociopathie que d’imbécillité chronique.
Mais, alors qu'il s'arrêta au sommet du tas de gravas, son regard devait être trop pesant car l'autre finit par se retourner en lui lançant un regard assassin :

- Qui y-a-t-il de si fascinant à regarder un solitaire ? Vous ne voulez pas rattraper votre petit frère ? Il risque de se faire manger par le grand méchant loup … un peu comme vous d’ailleurs.

Bon déjà, solitaire. C'était bon à savoir. En cas de problème, le reste de la meute ne lui tombera pas dessus. Grognon, il l'avait déjà deviné. Ensuite... quoi ? Qu'avait-il dit ? Atlas ne put réprimer un regard surpris. Surprise qui fut bientôt remplacée par de l'amusement. Bien, son sens de l'humour était aussi développé que son adorable sympathie. Bien, bien...

Sans remarquer le combat intérieur qui se jouait chez son congénère, Atlas décida de gagner un peu de temps.


- Le grand méchant loup ? Oh, vous ne seriez pas assez désagréable pour dévorer quelqu'un de ma famille tout de même, si ?

Le loup blanc arbora un sourire d'ange insolent. Laissant deviner la moquerie sans l'afficher trop ouvertement pour ne pas provoquer directement le solitaire. Puis, il continua en faisant semblant de chuchoter d'un air de confidence :

- Et puis, entre nous, vous pouvez y aller avec mon frangin, je le soupçonne d'être adopté.

Il sourit de plus belle. Bon, il était en haut de cette micro montagne de débris de béton et de barres de fer. Si l'autre s'élançait vers lui pour l'attaquer, il pourrait toujours pousser des blocs de béton pour provoquer un éboulement qui ralentirait son adversaire. Il regarda autour de lui. A quelques mètres, de l'autre côté du tas où il trônait, une ouverture dans le mur donnait sur l'extérieur. Voilà, son issue de secours. Assez large pour qu'il passe aisément avec sa silhouette petite et famélique, mais assez étroite pour que l'autre ait des difficultés à s'y glisser. Bon voilà, le plan B en cas d'attaque était opérationnel.

Il regarda autour de lui, repérant les issues, les passage étroits, les endroits difficiles où il pourrait semer le solitaire en cas de problèmes. Simple précaution. Jouer les écervelés et tout prévoir discrètement, voilà comment il avait toujours fait pour s'en sortir.


*Voilà comment agit un lâche ! Les héros combattraient.* siffla la voix.

Non, voilà comment agissait un survivant. Et les héros mourraient.

Atlas sentit que l'autre s'énervait. Mieux valait qu'il ne décide pas de se défouler sur le pauvre blanc. Il fallait cesser les petites piques et détourner son attention. Il le détailla de la tête à la queue. Carrure imposante, œil blessé et cicatrice... Beurk ! Cicatrice étrangement peu ragoutante. Il l'avait déjà vu, mais ne s'y était pas intéressé plus que ça.


- Oh, voilà une bien vilaine marque que vous arborez. Je ne veux pas croire qu'un grand gaillard comme vous, d'une sympathie exemplaire qui plus est, se bagarre avec d'autres et va même jusqu'à se faire blesser. Dommage que vous n'avez pas un frère comme le mien, il vous aurait défendu !

Atlas débitait ses paroles sans laisser le temps à l'autre de répondre. Pas difficile dira-t-on, vu le peu de disposition du solitaire aux bavardages. L'Esobek pensa soudainement à Edernya, la nourrice qu'il avait rencontré. Elle aussi avait des marques peu communes. Bien différentes d'Anathos, certes, mais peu courantes. Les hommes. Serait-ce là aussi un forfait des hommes ? Peut-être pas, mais qu'importe ! autant occupé l'esprit de l'autre à tout prix. Il ne s'agissait pas de l'embobiner, mais simplement de détourner son attention et éviter qu'il se fasse un cuissot d'Atlas pour le dîner.

- A moins que ce ne soit les hommes qui vous aient balafré ainsi. Seuls des monstres pareils pourraient vouloir s'attaquer à l'adorable loup que vous semblez être.

*Si tu pouvais éviter les marques d'insolence, ça nous laisserait une chance de nous sortir d'ici sans dommage...*

Derrière son sourire faussement angélique et totalement insolent, le chasseur Esobek était réellement curieux. Comment s'était-il fait ça ? Si c'était un autre loup, Atlas préférait ne pas le rencontrer...
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Dim 31 Aoû - 17:24

HRP:


Tout comme toi, j’ignorai d’où sortait ce loup. Mais au contraire de toi j’adorai son flegme et son innocente insolence.

« Le grand méchant loup ? Oh, vous ne seriez pas assez désagréable pour dévorer quelqu'un de ma famille tout de même, si ? »

Si j’étais vivant je crois que je me serai écroulé de rire. Non ce loup est vraiment extra ! Je crois que je regretterai même son décès. Du calme Anathos, contrôle-toi … offre-lui une gentille mort au moins !

Le blanc, toujours sur le ton de la rigolade s’exclama en chuchotant.

« Et puis, entre nous, vous pouvez y aller avec mon frangin, je le soupçonne d'être adopté. »

Chose miraculeuse tu ne réagis pas, tu te contentas de le fixer. Pourqu… Oh je vois. Insolent certes, mais il avait cependant une conscience encore intact qui lui avertissait quand il allait trop loin. Tournant sa tête dans tous les sens du haut du piédestal de fer où il a élu refuge, il étudia les lieux pour, si par le plus grand des hasards l’idée de l’attaquer effleurait ton saint d’esprit. Cependant ton calme olympien se fissura légèrement, tes babines se retroussèrent et tes crocs risquèrent un bonjour à la lune.

- Je m’en vais me te faire la faire taire cette demi-portion ! -

Oh oui vas-y ! J’ai hâte ! Mais avant que tu puisses esquisser le moindre pas jusqu’à lui, la « demi-portion » s’exclame à nouveau.

« Oh, voilà une bien vilaine marque que vous arborez. Je ne veux pas croire qu'un grand gaillard comme vous, d'une sympathie exemplaire qui plus est, se bagarre avec d'autres et va même jusqu'à se faire blesser. Dommage que vous n'avez pas un frère comme le mien, il vous aurait défendu ! »

Cette fois-ci il allait beaucoup trop loin, bientôt Atlas allait devenir un tas de chaire sanguinolent et difforme. Tu te préparas à escalader la montagne, la rage coulait en cascade dans tes veines. Tu étais en train de craquer les deux voix de ta conscience – alpha et bêta – que l’on peut aussi comparer comme le ying et le yang se disputait pour te redonner la raison que chacune d’elle défend. Le résultat était comme si un cyclone éclatait dans ton crâne.

Non Anathos tu as dit que tu n’allais rien lui faire.Oui c’est bien égorge-moi ce loup, cette demi-portion comme tu la qualifies si bien.Il n’est pas conscient de ce qu’il fait mais il ne peut pas savoir ce que tu as vécu.Il se moque de toi regarde-le comme il sourit bêtement, en plus il sait que comptes le tuer, que sa vie n’est désormais plus qu’une question de secondes.Reprend-toi Anathos ne lui fait pas de mal, ne fait plus de mal.La mort t’attire comme un aimant, allez vas-y, profite du spectacle qui s’offrira, laisse la mort prendre petit à petit possession de son corps. ... Je sais que tu peux le faire Anathos.Je sais que tu peux le faire Anathos !.

« A moins que ce ne soit les hommes qui vous aient balafré ainsi. Seuls des monstres pareils pourraient vouloir s'attaquer à l'adorable loup que vous semblez être. »

Cette phrase était le déclencheur, celle qui provoqua ta réaction. Mais pas celle qu’on s’attendait à voir. Instantanément, tes voix se turent, le vide se fit petit à petit dans ta tête se remplissant de débris de mots qu’avait jeté le loup les hommes … monstres … attaquer. Un lourd silence suivit la remarque de l’Esobek, tu avais arrêté de l’observer aussi ne vis-tu pas le sourire angélique qui s’était dessiné sur son visage. Fixant intensément le sol, tu semblais … calme. Étrange. Tu levas enfin la tête, le blanc n’avait pas quitté son maigre refuge et te regardais maintenant curieusement.

« Les hommes … si tu ne connais rien sur eux mieux vaut te taire. »

D’où sort ce tutoiement intempestif ? Ton attitude est curieuse Anathos …

« Tu es un stupide loup Atlas, vraiment stupide. Je pourrai te tuer en un simple coup de croc et tu le sais pourtant tu continues ton imbécile de petit jeu. La vie a donc si peu d’importance pour toi ? Si ce n’est que cela demande-moi et j’en finirai avec toi. Tué est quelque chose de fascinant tu sais, je ne veux pas parler de tuer une proie mais tuer un semblable … sentir son âme quitter son corps peu à peu est un phénomène tout à fait … merveilleux. Mais la meilleure partie c’est de manger sa victime. Un casse-croûte de loup, cela m’avait manqué dis donc … »

Chaque mot était susurré d’une manière délicatement psychopathe. Un merveilleux trait de ton caractère que j’apprécie … si seulement ce que tu disais était vrai. Je suis d’accord, tué est pour toi une partie de plaisir surtout de voir peu à peu ta victime rendre son dernier souffle, mais manger ta victime cela était un besoin vitale car c’était la seule nourriture que je t’offrais. Tu l’as vite compris après que tu avais décidé de jeûner quatre jours car tu devais manger un loup que tu avais combattu. Le cannibalisme est quelque chose que – je sais – tu ne vivras plus jamais.

Dans ce cas pourquoi dire ceci ? Terrifié Atlas ? Cela ne sert à rien il est déjà mort de trouille.

Tu t’approchas de lui mais resta en bas de la « montagne » alors qu’Atlas se tenait sur la cime.

« Cette magnifique cicatrice qui orne ma patte arrière est bien l’œuvre des hommes comme tu l’as si parfaitement deviné. D’autres questions ? »

Tu ne bougeas pas de ton emplacement, le poltron s’amusait avec le feu depuis le début. S’il voulait en ressortir vivant, il va devoir qu’il le traverse sans se brûler les pattes.

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Lun 1 Sep - 19:35

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Atlas s'était tu. Attendant une réaction de son congénère, mais elle tarda à venir. Le silence était lourd... Presque autant que la boule qui lui pesait dans l'estomac. Étonnement, sa dernière remarque avait eu l'effet inattendu de calmer la bête. Du moins, pour l'instant. De loup menaçant qui laissait ses crocs luire à la pâleur de la lune, il était devenu loup... disons, calme. Du moins, en apparence.

Étrangement, cette réaction effraya encore plus Atlas que toute autre. Pas une peur acérée que ressent une proie en pleine fuite devant une ribambelle de crocs qui vient danser derrière ses jarrets. Non, une terreur plus sourde, plus incertaine, comme devant quelque chose que l'on ne comprend pas, devant un phénomène qui nous dépasse. Celle que ressent un louveteau impuissant devant un orage rugissant. Celle que ressent un loup terrassé par un mal interne contre lequel il ne peut rien. Car Atlas savait réagir face à une brute écervelée et assoiffée de sang, face à un prétentieux qui le narguerait de sa prétendue force, même face à un psychopathe intelligent qui lui voudrait la peau. Mais là, il n'arrivait pas à cerner son adversaire. Si tenté qu'il soit encore un adversaire. Allait-il le tuer ? Allait-il juste le combattre ? Ou jouait-il simplement avec ses nerfs ? D'ailleurs, savait-il, lui-même, ce qu'il allait faire ?


*Dans le doute, dégage ! Si tu veux encore traîner ta carcasse puante et pleutre à travers ces terres pendant encore quelque lunes, vaudrait mieux que tu décampes ! *

Et pourquoi ? Tout à l'heure, fuir aurait été lâche. On change d'avis ?

*Non, mais moi je réfléchis, je crois être le seul de nous deux capable de le faire. Et je préfère qu'on soit lâche que mort ! Qu'en dis-tu ? Et puis, je m'en fous, COURS !*

Et pourquoi ? se répéta-t-il. Après tout, cet Anathos n'avait pas l'air si hostile, non ? Son imagination s'était emballée, mais tout compte fait, hormis quelques crocs méfiants et un regard hostile, il n'avait rien fait qui méritait autant de cinéma.

*Aucune idée de ce qu'est un cinéma et toi non plus probablement, mais en tout cas, TU DÉBLOQUES ??! Pas besoin qu'il se jette sur toi pour voir que ce gars-là aimerait bien de toi comme casse-croûte ! Il sue du sang et dégoutte de haine !*

Mais la curiosité était toujours la plus forte. Ce loup était intrigant. Que cachait-il ? L'envie de le comprendre retint Atlas sur son promontoire.

Après un long silence qui avait laissé à la pensée d'Atlas le loisir de déambuler dans ses délires, le solitaire leva les yeux vers lui et prit enfin la parole :

- Les hommes … si tu ne connais rien sur eux mieux vaut te taire.


*Mmmh... Des paroles pleines de bon sens * ironisa la voix. *Allez, on y va avant qu'il ne t'explique que si tu hésites à sauter un fossé mieux vaut faire demi-tour. Allez, file !*

- Tu es un stupide loup Atlas, vraiment stupide.

*Ah ! Tu vois ! Je suis pas le seul à le dire ! *

- Je pourrai te tuer en un simple coup de croc et tu le sais pourtant tu continues ton imbécile de petit jeu.

*Ah... ça aussi, je te l'avais dit... Tu me crois maintenant ? Allez, sors d'ici, espèce de déjection d'hanneton pestiféré ! Sauve ta fourrure miteuse et ton sourire insolent et crétin ! *

- La vie a donc si peu d’importance pour toi ? Si ce n’est que cela demande-moi et j’en finirai avec toi. Tuer est quelque chose de fascinant tu sais, je ne veux pas parler de tuer une proie mais tuer un semblable … sentir son âme quitter son corps peu à peu est un phénomène tout à fait … merveilleux. Mais la meilleure partie c’est de manger sa victime. Un casse-croûte de loup, cela m’avait manqué dis donc …

Atlas déglutit, le poil sur son échine se hérissa, mais il ne bougea pas d'un coussinet, même quand Anathos s'avança.

- Cette magnifique cicatrice qui orne ma patte arrière est bien l’œuvre des hommes comme tu l’as si parfaitement deviné. D’autres questions ?


Oui, des tas. Mais Atlas restait figé sur place. La voix, le ton du loup lui avait glacé le sang. L'effroi lui courrait dans les entrailles. Le rythme de sa respiration s'accéléra quelque peu. Son cœur s'affola. Mais le courage vint lui maintenir les pattes droites et le port de tête fier. Il voulut parler, mais sa mâchoire refusa de se desserrer.

*Veux-tu vraiment finir ta vie ici ? *

Non. Il ne le tuerait pas. Non, essaya-t-il de se persuader. Toute insolence disparut, ce fut la curiosité qui chassa la crainte du regard du chasseur. Il s'assit lentement.

*Mais, mais... carrément ? Mais, t'as perdu la tête ?! *

Intrigué, avide de comprendre, Atlas fit son possible pour faire la sourde oreille à son instinct qui lui criait de s'en aller - l'autre cherchait à l'effrayer, il en était sûr - et reprit la parole :

- Tellement de questions, oui... Mais la véritable question est : aurai-je des réponses à celles-ci ?

Son regard se fit intense, inquisiteur, mais rien ne filtrait des yeux ténébreux du solitaire, ses traits rudes ne laissaient rien paraître. Atlas, lui, était d'un coup devenu si sérieux. Plus de plaisanterie ne filtrait dans ses paroles.

- Mais si je ne devais n'en poser qu'une, ce serait : qu'attends-tu de moi ?

Puisqu'il le tutoyait...

- Je ne suis pas stupide. Pas plus que tu ne l'es. Je ne doute pas de ta capacité et même de ta délectation à ôter la vie à d'innocentes créatures comme moi, mais si c'était la seule chose qui effleurait ton esprit, tes crocs auraient déjà embrassé ma chair. Non, j'ai vu bien d'autres brutes sanguinaires, sans esprit, sans cervelle, juste bonne à réduire en cadavres tous sacs à viande qui croisent leur route, mais je ne crois pas que tu en sois. Il y a autre chose. Je n'arrive pas à mettre la griffe dessus, mais j'en suis sûr. Alors, même si toi même tu l'ignores, je reste persuadé que quelque chose te pousse à ne pas me tuer tout de suite. Mais la question est quoi ? Qu'attends-tu de moi ?

C'était plus de la rhétorique qu'une véritable question. Bien sûr, ce loup ne le savait pas. Bien sûr Atlas ne lui demandait pas de répondre. Mais sa réaction, les paroles qui suivront seront sans aucun doute intéressante pour comprendre ce qui se tramait derrière ce regard haineux.

*Faut encore qui parle ! Et si il est juste débile et sanguinaire ? Il va être vexé ou bien mis au défi et va se jeter à ta gorge !*

Non... Parce qu'il y avait quelque chose d'autre... Après seulement, se défoulera-t-il sur la douce fourrure blanche...
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Dim 14 Sep - 18:58

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« Tellement de questions, oui... Mais la véritable question est : aurai-je des réponses à celles-ci ? »

Le blanc n’avait décidément pas froid aux yeux.

« Mais si je ne devais n'en poser qu'une, ce serait : qu'attends-tu de moi ? »

Après tout le venin que tu venais de lui cracher, au lieu de fuir la queue entre les pattes il continue à te parler. Ce n’est même plus du courage, mais de l’inconscience … enfin ça n’a jamais été question de courage avec lui.

Tu tournas la question de ta tête - Comment ça qu’est-ce que j’attends de lui ? - Rien … enfin presque rien, juste sa mort, sa fuite … non c’est vrai qu’est-ce que j’attends de lui ? Rien ! - Ohlala ne me dit pas que tu te perds dans sa question ! Et voilà que l’autre ouvre sa gueule encore une fois !

« Je ne suis pas stupide. Pas plus que tu ne l'es. Je ne doute pas de ta capacité et même de ta délectation à ôter la vie à d'innocentes créatures comme moi, mais si c'était la seule chose qui effleurait ton esprit, tes crocs auraient déjà embrassé ma chair. Non, j'ai vu bien d'autres brutes sanguinaires, sans esprit, sans cervelle, juste bonne à réduire en cadavres tous sacs à viande qui croisent leur route, mais je ne crois pas que tu en sois. Il y a autre chose. Je n'arrive pas à mettre la griffe dessus, mais j'en suis sûr. Alors, même si toi même tu l'ignores, je reste persuadé que quelque chose te pousse à ne pas me tuer tout de suite. Mais la question est quoi ? Qu'attends-tu de moi ?
Il en a finalement de la cervelle ce poltron. Oui Anathos, tu n’es pas comme les brutes contre lesquelles tu combattais, elles ne voyaient que la haine et ne pensaient qu’à tuer. Leurs seules techniques étaient de sauter à la gorge, rien de plus. Toi tu étudiais tes adversaires, tu repérais leurs points faibles et leurs points forts ensuite tu attaquais. Tu es intelligent, très intelligent. Une intelligence meurtrière. »


Tu fixas Atlas, même son tutoiement ne te dérangeas pas, sa question te perturbais violemment. Pourtant tu y répondis avec une facilité déconcertante.

« Ce que j’attends de toi ? Rien, et j’imagine que tu t’en es rendu compte. Je suis content que tu prennes conscience du risque que tu prends à me provoquer, car cela pourrait me changer en cette bête sanguinaire sans cervelle. Comment est-ce possible ? Je ne te le dirai pas. Tu te demandes pourquoi je m’amuse à te faire peur au lieu de te bouffer, tu n’en vaux pas la peine Atlas et j’ai déjà trop de morts derrière moi. Une prise de conscience ? Du tout, cela m’agace juste de ma salir les pattes sur un loup trop curieux. »

Tu te levas, marchant à petit pas vers la sortie bâtiment, tu étais fatigué, pas physiquement mais mentalement. Il te fallait du repos.

« Encore une chose Atlas, un bon conseil que j’ai à te donner en tant que loup, si tu croises un jour le chemin des hommes, fuis aussi vite et aussi loin que tes pattes peuvent t’y emmener. Un gringalet comme toi, ils n’en feront qu’une bouchée. Évite également de recroiser mon chemin, cela vaudra mieux pour nous deux. »

Sans attendre sa réponse, ni de réactions de sa part, tu t’en alla en courant hors de l’usine humaine.

Sans victime au lieu de cent victimes…

End.

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 Quand la chasse mène vers une mauvaise rencontre...[Anathos]


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