Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 L'élève ne dépassera jamais le maître.

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Heda
Mirage Ardent
Mirage Ardent

Fiche de personnage
force:
L'élève ne dépassera jamais le maître. - Page 2 Qkci13/100L'élève ne dépassera jamais le maître. - Page 2 Qkci  (13/100)
agilité:
L'élève ne dépassera jamais le maître. - Page 2 Qkci5/100L'élève ne dépassera jamais le maître. - Page 2 Qkci  (5/100)
endurance:
L'élève ne dépassera jamais le maître. - Page 2 Qkci9/100L'élève ne dépassera jamais le maître. - Page 2 Qkci  (9/100)
Heda
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Jeu 28 Aoû - 21:59

Bon, c'est officiel, c'est bibi qui se coltine l'apprenti le plus débile qu'il n'ai jamais existé sur cette terre. C'est bien ma veine ça ! Il ne comprend rien à rien et n'arrive pas à apprendre de ses erreurs. Il ne peut pas progresser comme ça. M'enfin je m'en moque, qu'il progresse ou non, il restera un Sekmet sous intelligent. Comme les autres, en fait.

« Crève ! »

Un jour, un jour. Mais pas celui-ci, et certainement pas à cause de toi, morveux. Il saute rapidement et précisément près de moi et essaye de m'attraper le cou, pour m'asséner une morsure mortelle. Il arrive à m'égratigner, quelques gouttes de sang viennent colorer le sol, mais rien de grave. Rien qui ne mérite le besoin d'un quelconque guérisseur - Cosmos quoi. Bon, j'étais gentille jusque là, mais il a dépassé la ligne rouge. Il me cherche depuis le débout, il a bien cherché jusque là, mais il ne m'avais pas encore trouvé. Maintenant, c'est fait. Maintenant, je vais arrêter d'être la gentille mentor patiente. Moi, patiente, s'il vous plait ... Dans quel monde vivons-nous !? Je m'écarte de quelques centimètres du mioche puis me met en position d'attaque. Je crois qu'il fait pareil, mais j'en suis pas sûr ... Sans attendre une seconde de plus, je fond sur lui, tous crocs dehors, mais change d'avis en cours de route. Au final, je viens le percuter de plein fouet sur le ventre. Je profite qu'il ai le souffle coupé pour m'attaquer, sans pour autant trop forcé (il est déjà assez amoché comme ça) à ses pattes, pour, au final, venir le l'envoyer bouler contre l'arbre sur lequel il s'était appuyé un peu plus tôt pour venir me sauter sur le dos. Juste retour des choses.
Je met alors mon avertissement à exécution. Il ne m'a pas répondu, alors je pars.


« La prochaine fois que je veux voir ta gueule s’ouvrir, c'est pour me donner la réponse que j'attend. »
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Sam 30 Aoû - 12:43

Cette fois, il l'avait atteint ! Enfin, c'était un grand mot pour une si petite chose. Il n'avait fait que l'érafler, lui causant une griffure de deux pauvres centimètres de larges d'où perlaient quelques gouttes de sang solitaires. Mais, il l'avait tout de même touché !
Déjà Atom changeait-elle d'attitude. Et déjà, Hyden se prépara à avoir mal. Chacun d'eux en position d'attaque, la louve fut la première à attaquer, et elle fit mouche. D'un coup d'un seul, elle fondit sur lui, tel un ours, venant percuter de toute sa masse le frêle corps du loup gris qui s'écroula en roulant sur lui-même. Bientôt, il enlaça avec violence la même souche sur laquelle il s'était appuyé plus tout en gémissant de toute voix. La douleur partit de sa patte et envahit son bas-ventre jusqu'à atteindre son dos. Il souffrait énormément, mais à ce moment-là, peu lui importait.

« La prochaine fois que je veux voir ta gueule s’ouvrir, c'est pour me donner la réponse que j'attend. »

Alors, elle repartait ? Non, il ne la laisserait jamais s'en tirer comme ça ! Elle allait payer de sa lâcheté !
Se relevant, les pattes tremblantes, la patte plus douloureuse que jamais, il se remit à gronder, et se remit à bondit sur elle. Enfin, essaya, car à la première foulée, ses pattes semblèrent molles comme du coton, et il s'écroula, le museau dans les cendres. L'adrénaline s'était enfuie, et la Cotcot semblait avoir fuit son estomac qui, déjà, recommençait à gronder familièrement. Non, elle partait toujours ! Alors, se remettant debout, il clopina jusqu'à elle, grognant avec hargne. Il franchit les quelques mètres qui les séparaient dans sa course la plus rapide et bondit les pattes en avant, sur la louve pour tenter de la renverser.

« - Je t'ai déjà dit de ne plus me tourner le dos !»
Heda
Mirage Ardent
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Sam 30 Aoû - 16:28

Désolé c'est vraiment court.

Il est pitoyable. Il essaye de m'attraper mais ne peut pas faire plus de trois pas sans s'écrouler au sol. En fin de compte, je me suis trompé sur son compte. Jamais il ne deviendra un guerrier. Je me suis trompée. Il n'y avait pas deux choix possibles, mais trois. Il peut être guérisseur. Il doit être guérisseur. Il n'a pas l'étoffe d'un guerrier, ni même le mental. Il doit changer de voix, où il se ferra rapidement tuer. J'aurai un apprenti un autre jour.

« Je t'ai déjà dit de ne plus me tourner le dos ! »

Et la réponse, sortie du tac au tac. Je me retourne en une fraction de seconde et ouvre ma gueule, faisant ressortir tous mes crocs blancs. Je ne suis qu'à quelques centimètres de son museau, je peux sentir son souffle irrégulier.

« Et je t'ai déjà dit de la fermer ! »

Maintenant qu'il a plaqué ses oreilles contre son crâne et qu'il regarde le sol poussiéreux, je vais enfin pouvoir lui parler tranquillement, sans qui ne m'interrompe -encore- en m'attaquant -encore-. Faut quand même avouer, que les loups qu'on me donne, ils sont pas très nets franchement ... Je suis à peu près gentille (j'ai chassé pour lui !) pour une fois, et c'est en me sautant à la gorge qu'il me remercie ! Ça m'apprendra à être gentille avec mes congénères tiens. Pour une fois que je faisais un effort etc.
Je n'ai pas envie de me répéter encore une fois, je n'ai pas envie de lui coller un avertissement, encore une fois.
Cette fois, je m’exécute. Je l'ai avertis trop de fois, j'en ai marre. Je vais lui dire ce que je pense, franchement, mais je m'en vais. Cette fois rien ni personne ne pourra me retenir. Je vais lui dire ce que je pense, une bonne fois pour toutes.


« Tu sais, j'avais vraiment envie de t'aider, de t'entraîner et de faire de toi un guerrier. Mais toi, tu n'en a fait qu'à ta tête, maintenant tu vas devoir assumer. Débrouille toi tout seul. »
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Jeu 4 Sep - 18:01

La louve ne mit pas une seconde à réagir, se retournant d'un bond. Au moins, il l'avait en face de lui ! Mais, son regard, luisant de haine, le fit se stopper net. Encore cette haine. Elle lui rappelait sa "mère". La chose qu'il aurait dut appeler "mère" mais qu'il n'avait jamais réussi à nommer ainsi du moins. Cette fois, ce fut la même haine qu'il avait ressentie une très longue année auparavant, mêlée, tout comme autrefois, de peur et de tristesse. Elles étaient pareilles ... Hyden se rappelait parfaitement des premiers coups de langue, à sa naissance, dans le monde noir où son destin le fixait, tapi dans l'ombre. Il se rappelait de la douleur vive qu'il avait ressenti quand il avait marché pour la première fois. Il se rappelait de la dureté dans la voix de sa mère quand elle le poussait sans relâche à faire un pas de plus, malgré la lancinante souffrance qui labourait la chair tendre de son arrière-train.

« Et je t'ai déjà dit de la fermer ! »

Hyden posa un regard vide sur celle qui, désormais, apparaissait comme l'image même de sa mère, d'un gris saillant et au regard bleu vif, ne le lâchait plus. Et, étrangement, la douleur partit avec sa raison. Il resta là, à fixer sa mère, puisque sa mère c'était bien, le même colère sur les lèvres, la même haine dans la voix.

« ... Débrouille toi tout seul. »

Le loup gris la fixa encore. C'était les derniers mots qu'il avait entendu de sa mère avant le déchaînement de haine qu'elle lui fit subir, sans ne plus jamais lui adresser la parole. Oui, il s'était débrouillé tout seul. Il avait bien dût. Et encore maintenant, il se débrouillait tout seul.
Atom revint à la place de sa mère comme par magie dans son esprit, avec toujours le même regard froid, et, Hyden, se retournant, dénudé de haine désormais, déclara d'une voix glacial où teintait une pointe de peine :

« - C'est ce que je fais depuis un an six mois et quatre jours, me débrouiller tout seul. »
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