Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 PSYCHOSE | "Un psychotique délirant croit à son délire"

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Dim 3 Aoû - 15:00

PSYCHOSE - Ténèbres Immaculées
« La meilleure définition que je connaisse de la névrose et de la psychose est la suivante : le psychotique sait que deux et deux font cinq et pense qu’il faut être fou pour ne pas le voir. Alors que le névrosé sait très bien que deux et deux font quatre, et ça lui paraît intolérable. »


PSYCHOSE | "Un psychotique délirant croit à son délire"  Elle11

I'm Back
    JE SUIS CE QUE JE SUIS

    NOM : Psychose
    AGE : On a entendu dire qu'il aurait entre 3 et 6 ans
    SEXE : Masculin
    MEUTE : Sa maladie fait de lui un solitaire.
    AUTRES INFORMATIONS :
    Ce loup est atteint de psychose hallucinatoire chronique qui se traduit par les symptômes suivants : des idées délirantes, contraires aux faits objectivables ; des hallucinations auditives, la patiente entend des voix ; des hallucinations cénesthésiques, c'est-à-dire la perception de sensations tactiles comme des caresses ou des attouchements ainsi que des troubles émotionnels.
    Psy' a en plus de ça une longue cicatrice qui s'étend sur tout l'avant de son museau.



    ________


    J'avance, l'assemblé se divise en deux groupes, ceux de droite et ceux de gauche, au milieu c'est moi, je ne suis ni comme les loups blancs que je vois à ma droite ni comme les loups bruns que je vois à ma gauche, ni d'ailleurs comme le petit loup noir juste là. Je suis beige, oui beige. Mais attention un très beau beige. Les yeux sont fixés sur moi mais bon sang pourquoi me fixe-t-ils tous ! Mes grands yeux jaunes fixaient le sol pour ne pas croisés tous ces regards. Mes grosses pattes qui étaient plus foncées que le reste de mon corps tapaient lourdement le sol, sans la moindre trace de douceur, mes oreilles, elles, étaient plaquées sur mon crâne, position dans laquelle on pouvait a peine voir leur si petite taille. Ils me regardaient toujours. Quand allaient-ils arrêter ? Ma queue touffue balayait le sol avec agacement et je continuais d'avancer. En plein milieu de tous ces loups je paraissais ni petit ni grand, au fait j'étais plutôt dans la normalité.
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Dim 3 Aoû - 15:13

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