Entraînement intensif pour le jeune Sekmet. Aujourd'hui, il se rendit près des souterrains pour une séance d'entraînement. Il était prêt. Son trajet était déjà tout préparé ; il n'avait plus qu'à y aller. Le louvard pris de l'élan. Tout à coup, il fléchit ses postérieurs et se propulsa vers l'avant comme une fusée. Il traversait les réseaux souterrains en empruntant des chemins parfois étroits. Le loup accélérait de plus en plus jusqu'à atteindre sa vitesse de pointe. Faisant passer une patte après l'autre, il martelait le sol tel un étalon et pris des directions totalement inconnues. Il élargissait ses foulées et, dans un élan incroyable, il réussit à bondir pour étendre tous ses membres vers l'avant. Il évitait parfois quelques rochers en prenant des impulsions et poussant sur ses postérieurs pour sauter par dessus. Ses pattes avants s'étirèrent aussi loin que possible et son corps se faisait plus léger que jamais. Dovahkiin continuait sa course sans s'arrêter, bien que parfois fatigué, il ne s'arrêtait pas. Le mâle était prêt à tout. Le Triomphe arriva dans une salle des plus obscures. Le mâle continua de courir, encore et encore, jusqu'à passer sous un énorme roc posté à l'horizontale. Le loup fléchit ses postérieurs et glissa en dessous avant de se relever puis, s'arrêter net. Il avait une idée ; le novice se mit à monter et descendre sur cette immense bloc de pierre. Il poussa sur ses pattes arrières pour prendre de l'élan et bondit avant de redescendre de l'autre côté. Une nouvelle fois puis, encore et encore, il répétait les mêmes mouvements jusqu'à l'épuisement. Dovahkiin fléchit les genoux et pris une grande impulsion ; il frappa le sol de ses pattes et décolla du sol pour monter une dernière fois, s'agrippant à l'aide de ses antérieurs. Il se hissa sur le roc et redescendit une dernière fois. Il était épuisé, il valait mieux s'arrêter ici pour le moment.;

Il y avait également, au cœur de ces réseaux souterrains, quelques énormes caisses pourries avec le temps. Le loup noir avait une idée. Il se dirigea alors vers l'une d'elle, et se mis à la pousser en plaquant tout son corps sur le flanc gauche du caisson. Le bois heurtait son flanc, et se frottait sur sa peau. Dovahkiin ancra ses quatre pattes dans le sol et poussa de toutes ses forces pour faire glisser la caisse sur le côté. Il résistait à la douleur, et serra les dents en suant comme un gros tas. Le loup d'ébène forçait sur ses postérieurs, poussant dans le sol et repoussant la terre vers l'extérieur. Il semblait s'enfoncer dans le sol mais ne lâcha pas prise. Il tenait d'ailleurs une poulie en métal avec ses mâchoires, serrant sa prise pour une meilleure accroche. Il se dressa, posa ses antérieurs sur le flanc de la caisse et poussa le plus fort possible en contractant tous ses muscles. La caisse bougeait, se décalait parfois, mais cela n'était jamais assez. Le louvard pris de l'élan et fonça alors en donnant de grands coups de flanc dans l'obstacle. Il était résistant ; Dovahkiin avait beaucoup progressé. Il était capable d'encaisser des chocs relativement puissants à présent. Le mâle noir se jeta sur l'obstacle et mis toutes ses forces dans ces attaques. Il tira ensuite la poulie vers lui et se tourna pour une meilleure performance. Le loup tirait encore et encore, ancrant ses pattes encore et encore plus profondément dans le sol terreux. Il avait enfin fini. La caisse était à l'autre bout de la pièce ; seule une énorme trace de déplacement reposait à présent sur le sol.

Le mâle avait fait une petite pause. Mais c'était reparti pour un nouvel entraînement. Il fallait qu'il s'y mette, et vite. Il ne fallait pas perdre une seule seconde. Un parcours du combattant pour l'apprenti qui, assoiffé d'aventure, était tout excité à l'idée de progresser encore et encore. Prêt, partez. Pas le temps de s'amuser. Il s'élança à travers les réseaux souterrains en courant à toute vitesse. Bandant les muscles, étirant son corps, il propulsa ses antérieurs vers l'avant et gagnait de la vitesse à chaque bond. Le louvard accélérait de plus en plus en élargissant ses foulées, jetant presque ses membres vers l'avant. Ses postérieurs poussaient de toutes leurs forces dans le sol, tandis que ses pattes, brûlantes, martelaient la terre encore sèche. Il traversa les réseaux avec une allure fulgurante, passant par-dessus d'immenses rochers rocailleux. Le mâle pris appui sur ses postérieurs et poussa sur ses jambes pour se hisser sur le tas de roche, les pattes vers l'avant, grimpant en s'agrippant de toutes ses forces. Il tirait sur ses pattes, poussait avec d'autres, puis réussi à se hisser jusqu'en haut. Pour redescendre, le loup faisait tout l'inverse et fit preuve de dextérité, tout en gardant une vitesse correcte. Il fit passer une patte après l'autre, passant de gauche à droite en faisant de petit sauts réguliers. Arrivé en bas, le loup fonça droit devant sans s'arrêter. Il passa en vitesse de pointe et fit passer ses membres les uns après les autres dans un élan monstre. Essoufflé, il atteint la sortie. Il était exténué, et s'arrêta dans sa course pour se reposer quelques minutes sur le côté.