Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Ce matin, Epsilon s'était éloigné des terres Sekmet pour aller s'entrainer dans des tourbières qu'il avait remarqué, quelques jours plus tôt. L'endroit était idéal pour se renforcer. Maintenant qu'il allait devenir père, il voulait être capable de défendre sa famille.
S'échauffant en faisant le tour des lieux au petit trot, Epsilon commença à courir pour de bon. Il se mit à aller en direction des tourbières, les longeant rapidement. Ses muscles se tendaient et se détendaient au fur et a mesure qu'il avançait, de plus en plus rapidement. Afin d'éviter la boue, il se mit à sauter agilement de droite à gauche, esquivant les zones bourbeuses. Son corps était déjà bien échauffé, mais il continua de poursuivre son entrainement, se mettant à sauter de pierre en pierre. Il sentait ses muscles travailler au fur et à mesure qu'il avançait. Il continua de poursuivre ses efforts encore longtemps, exécutant plusieurs tours du marais avant de se mettre à sauter par dessus les tourbières. A l'aide de longs sauts, il projeta tout son corps vers le haut avant de retomber, de l'autre coté. Il continua de sauter jusqu’à ce que ses muscles soient trop lourds pour continuer.
Quelques jours plus tard, Epsilon revint s'entrainer. Il se rendit jusqu'à un point d'eau et se mit à y nager en cercle. Cherchant à faire travailler ses muscles, il fit de grands gestes, jusqu'à ce que ses pattes deviennent lourdes. Il sentait ses muscles se contracter au fur et à mesure qu'il avançait.
Après avoir nagé un bon moment, il sortit de l'eau pour se mettre à courir. Il fit le tour des tourbières plusieurs fois, puis il se mit à zigzaguer rapidement entre des rochers. Ses muscles travaillaient de plus en plus, tendis qu'il continuait de courir le plus rapidement possible. Se frayant agilement un chemin entre les rochers, le loup blanc se mit à bondir sur eux, continuant d’avancer en sautant de pierres en pierres. Il redescendit plus loin, ses muscles déjà bien échauffés, pour se remettre à courir en ligne droite. Après avoir parcouru de nombreux mètres, Epsilon termina son entrainement par quelques sauts avant de rentrer sur le territoire de sa meute.
Quelques temps plus tard, Epsilon revint s'entrainer dans les tourbières. Il commença par s’échauffer en faisant plusieurs tours en courant, puis il se mit à accélérer l'allure, donnant plus de vitesse. Comme il l'avait fait la dernière fois qu'il était venu, il se mit à bondir par dessus les tourbières, élançant ses pattes aussi haut et aussi loin qu'il le pouvait. En se réceptionnant, il repartit en courant vers le prochain obstacle, recommençant l'opération jusqu'à ce que se muscles soient tendus et fatigués.
Epsilon cessa de sauter après un certain temps, cherchant cette fois à travailler son agilité en slalomant rapidement entre des roseaux. Il se mit à courir, passant entre chacune des plantes tout en prenant bien soin de ne pas les toucher. Il fit le parcours une fois, puis deux, puis trois, jusqu'à sentir que ses muscles et ses réflexes avaient bien travaillés. Satisfait de ses efforts, il rentra au camp Sekmet les pattes lourdes.
Le lendemain, Epsilon revint dans les tourbières. Il recommença à s'échauffer par un petit tour de course, comme à son habitude. Lorsqu'il sentit ses muscles bien échauffés, le loup blanc se mit à accélérer l'allure, cherchant à bien faire travailler sa vitesse ainsi que son endurance. Il continua de courir jusqu'à ce que ses pattes soient lourdes, puis il finit par changer d'exercice.
Se mettant face à un rocher arrondi, le loup blanc se mit à le pousser vers l'avant à l'aide de ses muscles. Forçant sur ses pattes et ses épaules, il le fit avancer tant bien que mal. Le rocher bougeait peu, à cause de la vase. Epsilon continua pourtant de le pousser de la rive ou il se trouvait jusqu'à celle qui se se situait à l'autre extrémité de la tourbière. Le corps crispé par l'effort, il finit par relâcher ses muscles, prenant une profonde inspiration. Il avait bien travaillé, aujourd'hui. Il était temps de rentrer.
Quelques jours plus tard, Epsilon décida de s'entrainer encore un peu dans les tourbières. Il commença par faire le tour des lieux au petit trot avant de se mettre à courir, de plus en plus rapidement. Après avoir couru longuement, il sentit que ses muscles avaient bien travaillés. Il décida donc d'améliorer son agilité, bondissant sur un tronc d’arbre tombé au sol et se mettant à avancer délicatement dessus. Une fois arrivé à l'autre bout, il se concentra, puis bondit rapidement sur un autre tronc. Il continua ainsi d'avancer de tronc en tronc, de plus en plus vite.
Arrivé jusqu'au dernier tronc, il descendit pour se remettre à courir. Il fit alors demi-tour, puis retourna en arrière pour sauter par dessus les troncs, cette fois. Dépliant vivement ses pattes vers l'avant, il fit des sauts hauts et cours, sentant ses muscles se tendre et se détendre au fur et à mesure qu'il avançait. Lorsqu'il arriva de l'autre coté du parcours, il reprit son souffle, puis rentra sur les terres Sekmet.
Le lendemain, Epsilon se rendit à nouveau dans les tourbières. Comme à son habitude, il commença par échauffer ses muscles en faisant une course au petit trot, puis se mit à courir de plus en plus rapidement. Il fit plusieurs fois le tour des tourbières avant de s'arrêter, ses pattes déjà bien tendues par l'effort.
Il se dirigea alors vers un rocher qu'il se mit à pousser dans la vase avec sa tête. Bandant ses muscles, Epsilon donna toute sa force afin de faire avancer le rocher. A force d'efforts, il déplaça ce dernier d'un bout à l'autre du petit marais ou il se trouvait, les muscles alourdis. Il arrêta ensuite son exercice pour sauter par dessus quelques troncs d'arbres, soulevant bien ses pattes le plus haut possible. A la fin de son parcours, il sentait que ses muscles avaient bien travaillés. Il cessa donc de s'exercer pour aujourd'hui, repartant au camp Sekmet.
Epsilon s'était à nouveau rendu dans les tourbières afin de s'y exercer. Cette fois, il ne s'échauffa que d'un petit tour au trot avant d'entrer directement dans le vif du sujet, se dirigeant en direction des troncs d'arbres. Il bondit sur le premier, le parcouru agilement, puis sauta sur le second, allant de plus en plus rapidement jusqu'au dernier. Une fois arrivé au bout, il se retourna, puis repartit en direction du premier tronc d'arbre. Il répéta l’exercice plusieurs fois, parcourant les troncs de long en large, de plus en plus vite et de plus en plus facilement. Après avoir sentit que ses pattes et son équilibre avaient bien été travaillés, il redescendit de son promontoire pour se mettre à sauter par dessus les troncs. Il commença par de longs sauts en hauteur, franchissant les premiers obstacles doucement, puis se mit à aller de plus en plus rapidement. Il sauta par dessus les troncs plusieurs fois d'affilées, ses pattes s'étendant bien jusqu'à leur maximum. Lorsque se muscles commencèrent à être fatigués, Epsilon s'arrêta. Il rentra alors au camp Sekmet.
Le lendemain, Epsilon revint dans les tourbières. Il se mit à courir au petit trot, puis, une fois que ses muscles furent bien échauffés, commença à aller de plus en plus rapidement. Sentant ses muscles s'alourdir au fur et à mesure qu'il courait, le loup blanc fit plusieurs fois le tour des lieux. Il se dirigea ensuite vers des troncs d'arbres tombés afin de s'exercer au saut. Il franchit le premier d'un bond leste, puis poursuivit sa lancée sur le deuxième, sautant de plus en plus haut et de plus en plus rapidement. A chaque saut, il sentait ses pattes se tendre et se détendre. Arrivé au bout du parcours, il continua d'avancer en ligne droite et s'élança vivement par dessus les tourbières. Il entra dans la vase, détachant ses pattes de la matière poisseuse pour courir avec autant de rapidité que possible. Sentant bien ses muscles travailler, Epsilon se dirigea ensuite vers une série de petits rochers sur lesquels il sauta rapidement. Passant de l'un à l'autre avec agilité, le loup blanc répéta l’exercice plusieurs fois avant de redescendre, arrêtant son entrainement là pour aujourd'hui.
Epsilon s'était à nouveau rendu dans les tourbières pour continuer de parfaire son entrainement. Ces derniers temps, il sentait qu'il avait gagné en endurance, mais il lui manquait encore de l'agilité. Il allait donc se concentrer la dessus pour les jours à venir.
Allant en direction des troncs d'arbres tombés, le loup blanc se mit à sauter sur le premier, puis avança habilement sur toute la longueur. Il bondit ensuite sur le deuxième, continuant de marcher, plus rapidement cette fois. Il continua ainsi, posant agilement ses pattes de manière à ne pas glisser. Il allait de plus en plus rapidement, bondissant vivement d'un tronc à l'autre, puis repartant dans l'autre sens pour recommencer. Il refit l'exercice une dizaine de fois, sentant les muscles de ses pattes travailler au fur et à mesure qu'il marchait. Il redescendit après s'être senti parfaitement à l'aise. A présent, il comptait s'exercer au saut. Il prit donc son élan avant de s’élancer vers l'avant, bondissant par dessus les troncs. Il les franchit lentement une première fois, étendant bien ses pattes, puis fit demi-tour afin de recommencer dans l'autre sens. Les obstacles étaient rapprochés, mais il allait de plus en plus rapidement, comptant sur ses réflexes pour sauter au bon moment. Epsilon fit le parcours de nombreuses fois avant de s'arrêter, les pattes tendues. Cela suffisait pour aujourd'hui.
Le lendemain, Epsilon commença son entrainement de bonne heure. Il se mit directement à pousser un rocher dans la vase, cherchant à le déplacer le plus rapidement et le plus précisément possible. L'exercice n'était pas facile, mais cela permettait de bien faire travailler ses muscles. Contre lui, le rocher avançait lentement, mais surement. Il le traina ainsi à travers la boue, de la berge sud de la tourbière jusqu'à la berge nord. Lorsqu'il arriva de l'autre coté, ses épaules tremblaient. Desserrant les crocs, le loup blanc abandonna le rocher pour aller s'entrainer sur les troncs d'arbres.
Comme il avait l'habitude de le faire, il bondit sur le premier, puis se mit à marcher dessus, prenant soin de bien positionner ses pattes afin de ne pas glisser. Le tronc était très peu épais, ce qui rendait la tâche difficile, mais Epsilon commençait à s'y faire. Il accéléra au bout de quelques minutes, sautant agilement d'un tronc à l'autre. Les muscles déjà bien tendus, il continua l'exercice plusieurs fois avant de s'arrêter. Regagnant le sol, Epsilon s'éloigna des troncs, prit son élan, puis s'élança rapidement dans leur direction. Il se mit alors à les franchir habilement, sautant par dessus eux de nombreuses fois. Les obstacles étaient toujours aussi rapprochés, mais il ne cessait d'accroitre sa vitesse. Au bout d'un certain temps, il sentit la fatigue le gagner. Il stoppa donc ici son entrainement, repartant au camps Sekmet.
Quelques jours plus tard, Epsilon commença l'entrainement en se rendant dans la partie la plus boueuse des tourbières. Il observa le terrain puis se mit à courir en esquivant les flaques de boues. Son objectif était d'être assez rapide et habile pour ne pas mettre une seule patte dans la matière visqueuse. Il commença donc lentement, zigzaguant entre les marres, puis au fur et à mesure qu'il s'adaptait à l'exercice, courut de plus en plus rapidement. Ses pattes foulant agilement le sol, Epsilon les détachait du sol mou en continuant d'esquiver les flaques. Il sentait ses membres travailler, au fur et à mesure qu'il longeait les tourbières, dans un sens, puis dans l'autre. Au bout d'un certain temps, il se sentit suffisamment entrainé pour s’élancer vers la partie la plus difficile du terrain. Là bas, les marres de boues étaient très rapprochées. Il dut donc les esquiver avec une extrême précision, vacillant entre elle avec habilité et rapidité. De l'autre coté, Epsilon se retourna pour recommencer à nouveau. Il continua ainsi jusqu'à ce que ses pattes deviennent lourdes.
Arrêtant de courir dans les tourbières, le loup blanc se dirigea vers les arbres morts. Il bondit de l'un à l'autre, étendant bien ses pattes. Aller le plus vite possible n'était pas le plus important, mais il aimait allier la vitesse à l'habilité. Cela rendait les choses plus corsées. Il continua donc de bondir d'un tronc à l'autre, aussi vif que rapide. Sous ses pattes, l'écorce était glissante, mais il ne tombait pas. Il parvenait à conserver son équilibre tout en avançant. Ses muscles avaient bien travaillés lorsqu'il s'arrêta pour rentrer au camp Sekmet.
Le lendemain, Epsilon se retrouva à nouveau dans les tourbières pour s'y entrainer. Cette fois, il avait décidé de varier un peu. Il se dirigea donc vers de petites pierres posées au sol en ligne droite et monta sur l'une d'entre elles. Il n'avait pas pas beaucoup d'espace et il lui était difficile de tenir, mais c'était justement ce qu'il recherchait. Campant bien ses pattes, le loup blanc s'appuya sur ses membres postérieurs avant de bondir agilement sur la seconde pierre. Tout en gardant son équilibre, il bondit ensuite sur la troisième, puis la quatrième. Il continua ainsi de suite, allant de plus en plus rapidement. Plus il avançait, et plus les pierres étaient petites. Plus il lui était difficile de tenir, mais en positionnant correctement ses pattes sur chacune d'entre elles, il parvenait à progresser. Il continua d'avancer encore, jusqu'à arriver jusqu'au bout du parcours. Là, il fit demi-tour sur lui même, puis recommença dans l'autre sens, encore plus rapidement. Au bout d'un certain temps, ses pattes étaient tendues et son corps lui semblait lourd, mais il se sentait bien plus à l'aise pour progresser qu'au début de son exercice.
Il finit par arrêter au bout de la dixième fois. Fatigué, Epsilon redescendit sur le sol. Il se rendit alors jusqu'au troncs d'arbres morts pour continuer son entrainement. Bondissant au dessus du premier, il se réceptionna agilement de l'autre coté puis repartit vers le deuxième pour le franchir de la même manière. Il continua ainsi, courant aussi rapidement que possible jusqu'à l'autre bout du parcours. Les muscles tendus, il recommença plusieurs fois avant de s'arrêter. Il était temps pour lui de rentrer au camps Sekmet.
Le lendemain, Epsilon décida de continuer son entrainement en esquivant les marres de boue. Il se rendit donc jusqu'aux tourbières, puis se prépara à partir. Prenant son élan, il s'élança vivement vers les flaques, se mettant à les esquiver agilement les unes après les autres. Il pliait et dépliait ses pattes, les posant avec habilité à chaque endroit qui lui permettait d’avancer le plus surement et le plus rapidement possible. Son corps lui paraissait léger, alors qu'il filait à toute vitesse entre les flaques de boue. Epsilon continua de s'exercer ainsi longuement, jusqu'à sentir que ses membres avaient bien travaillés. Il rejoignit ensuite la partie la plus difficile du terrain et continua ses esquives en zigzaguant agilement entre les mares de boue. Les muscles tendus, le loup blanc s'arrêta après un certain temps. Il se reposa quelques instants avant de repartir pour un nouvel exercice.
Cette fois, il décida d'améliorer encore un peu sa force. Il attrapa donc une racine morte qui trainait dans les environs, puis il se mit à la tirer en arrière avec force. Poussant fermement avec ses muscles, Epsilon resta ainsi de longues secondes avant de sentir la racine commencer à bouger. Il continua ses efforts, donnant encore plus de force, jusqu'à la sentir venir avec lui. Le loup blanc n'arrêta que lorsque la racine fut totalement sortie de terre, les pattes et le haut du corps tendu. Il retourna ensuite auprès de sa famille, sur les terres Sekmet.
Ce matin, Epsilon s'était à nouveau rendu dans les tourbières pour s'y exercer. Il commença par se rendre vers les troncs d'arbres morts puis sauta agilement sur le premier. Longeant le tronc, il positionna bien ses pattes afin de ne pas perdre l'équilibre ou de ne pas glisser. Il continua ainsi, sautant d'un arbre à l'autre, de plus en plus rapidement. Arrivé de l'autre coté du parcours, le loup blanc pivota sur lui même pour recommencer dans l'autre sens. Il continua ainsi en faisant plusieurs allers-retours, chacun étant plus rapide et plus facile que le précédent. Ses pattes bien tendues, Epsilon regagna le sol pour poursuivre son entrainement. Il s'éloigna alors des troncs pour revenir vers eux en courant, les franchissant à l'aide de sauts courts et rapides. Les obstacles étaient très rapprochés. Aussi, il devait prendre garde à bien lever les pattes au bon moment afin de ne pas se louper. Il fit le parcours plusieurs fois, de plus en plus rapidement, jusqu'à sentir ses pattes bien fatiguées. Il fit alors une pause avant de reprendre.
Quelques minutes plus tard, il se dirigea vers les petites pierres et grimpa sur la première. Il sauta alors de l'une à l'autre avec agilité, prenant garde à ne pas tomber. Il fit le parcours jusqu'au bout avant de repartir dans l'autre sens, tâchant de refaire la même chose, mais plus rapidement, cette fois. Après plusieurs allers-retours, le loup blanc se sentait de plus en plus agile et de plus en plus à l'aise. Il retourna à terre pour regagner le camps Sekmet, content de ses efforts.