Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Le sous-bois de Grenade était beaucoup plus vivant que leur ancien terrain de chasse, la forêt charbonneuse. A l'inverse de celle-ci, il semblait regorger de proies et de végétation. Avec leur récente arrivée sur ces terres, remplir le garde-manger de la meute était devenu une priorité. Epsilon n'était pas chasseur, mais il comptait participer en allant chercher quelques proies.
Epsilon s'était levé tôt pour partir à la chasse. Il avait eu la chance de repérer rapidement l'odeur d'une biche, à l'orée du sous-bois. Suivant sa piste, le loup blanc avait finit par découvrir sa proie plus loin, dans une vaste clairière. Son pelage brun se camouflait parmi les arbres dont elle était en train de manger les feuilles.
Se tapissant dans la végétation, Epsilon se fit le plus discret possible. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas chassé une grosse proie et il n'avait envie qu'elle lui échappe. Il s'avança donc pas à pas, se rapprochant de se proie en restant en appui sur ses articulations. Celle-ci ne le remarqua pas. Elle continuait de se nourrir sans lui prêter attention. Il ne se trouvait plus qu'à quelques mètres d'elle lorsqu'il se stoppa pour prendre une profonde inspiration. Calculant la distance qui le séparait de la biche, Epsilon resta immobile pendant plusieurs secondes avant de se mettre en position. Il bondit vers l'avant d'un saut haut et rapide, s'élançant à la poursuite de sa proie. Celle-ci esquiva ses crocs de justesse, se mettant à courir à travers la clairière. Il alla à sa poursuite grâce à de longues foulées, mais ne s'en approcha pas trop rapidement. Il savait que sa proie avait de l'endurance. Mieux valait l'épuiser avant de passer à l’action. Il la suivit sur une longue distance, à travers des terrains plat comme à travers des terrains escarpés. Elle le mena jusqu'à un petit massif composé de plusieurs montées et de descentes. Il ne se laissa pas distancer, gravissant les pentes tout sentant ses muscles se fatiguer au fur et à mesure que la course poursuite s'éternisait.
Lorsque sa proie commença finalement à ralentir, Epsilon puisa dans ce qui lui restait de forces pour courir plus rapidement, rattrapant la biche au bout de plusieurs mètres. Il commença alors à lui mordre les jarrets tout en prenant garde aux coups de sabot qu'elle lui envoyait. Il en esquiva plusieurs, avant de revenir à la charge. Ses attaques étaient rapides et précises, mais il gardait toujours un œil sur les sabots de sa proie. Il continua ainsi jusqu'à ce que la biche commence à boiter, puis il prit son élan pour bondir sur sa croupe. Plantant fermement ses crocs dans la peau de sa proie, le loup blanc resta en équilibre sans tomber tendis qu'elle cabrait. Il avança alors jusqu’à sa gorge, qu'il entailla d'une profonde morsure. A bout de forces, la biche s'écroula sous son poids. Il s'accrocha à elle afin de ne pas tomber, puis il en profita pour l’achever d'un coup sec et rapide.
Le lendemain, Epsilon aperçut un lapin au beau milieu du sous-bois. Saisissant cette opportunité, le loup blanc alla à sa poursuite. Le petit animal était vif et rapide, mais il parvenait à le suivre sans trop de difficultés. En mesurant bien son rythme sur chacune de ses foulées, Epsilon économisait son énergie tout en poursuivant sa proie. Devant lui, le lapin commença à s'engager sur une piste recouverte de branches d'arbres et d'autres obstacles. Lorsqu'il ne pouvait pas simplement les esquiver, le loup blanc sautait par dessus ou se faufilait en dessous. Son corps commençait à être mis à rude épreuves, à force de se stopper, de repartir, de sauter et d’accélérer. Il commençait à se sentir fatigué lorsqu’il arriva vers la fin du long parcours, ses muscles bien échauffés par l'effort. Devant lui, le lapin avait déjà regagné son trou. Étant plus petit, il était parvenu à passer plus rapidement parmi les obstacles.
Le lendemain, Epsilon se rendit dans la clairière, là ou il avait attrapé une biche quelques jours auparavant. Si l'une d'entre elles était passée par là, il y avait fort à parier que d'autres ne tarderaient pas à arriver. Se tapissant dans la végétation, le loup blanc se mit à attendre. Ses pattes commençaient à être tendues, à force de rester immobiles, lorsqu'une jeune biche fit son apparition. Le regard vif, Epsilon calcula la distance qui les séparait tout en commençant à contourner sa proie. Il figea ses membres, prit une profonde inspiration, puis se mit à courir vers l'avant.
Devant lui, la biche se cabra avant de se mettre à courir. Epsilon la rattrapa en quelques foulée, mais prit tout de même garde à ne pas trop s'en approcher. Il la poursuivit ainsi à travers la forêt, jouant sur son endurance afin de ne pas se laisser distancer. La biche était rapide et agile. Elle l'entraina dans une zone particulièrement boisée ou il fut forcé d’esquiver rapidement les arbres et buissons qui lui bloquaient la route. Forçant sur ses muscles, Epsilon accéléra l'allure tout en sautant par dessus les derniers obstacles. Il sentait son corps déjà bien échauffé lorsqu’il pénétra sur un terrain moins dense en végétation, mais comportant plus de montées abruptes.
En remarquant que sa proie l'avait légèrement distancé, il accéléra encore d'avantage, ses muscles courbaturés par l'effort. Epsilon gravit alors chaque montée une à une, espérant bientôt en arriver à bout. Il finit par retrouver un terrain plat quelques mètres plus loin, épuisé par sa course. Sentant qu'il commençait à atteindre les limites de son endurance, le loup blanc se mit à sprinter en direction de la biche. Ses crocs lui raflèrent la cuisse, mais elle lui envoya un rapide coup de patte. Esquivant son sabot, Epsilon bondit d'un coté à l'autre, se jetant parfois en avant afin de mordre les jarrets de sa proie. Après plusieurs mètres, celle-ci commença à ralentir. Il en profita pour lui saisir fermement une patte et la tirer en arrière, bandant ses muscles au maximum. La biche vacilla. Il bondit sur sa croupe, s'accrochant de toutes ses forces, avant de lui attraper la gorge et d'y planter ses crocs. Sous son poids, la biche s'écroula, inerte.
Le lendemain, Epsilon découvrit un lapin caché au cœur d'un bosquet. Il n'eut pas le temps de se camoufler que le petit animal l'avait déjà repéré, se mettant à détaler dans le sous-bois. Sans plus attendre, Epsilon se mit à sa poursuite, élançant rapidement ses pattes sur le sol boueux de la forêt. Comme il avait plu durant la nuit, la terre était molle et poisseuse. Y avancer était donc particulièrement difficile, puisqu'il devait détacher ses pattes de la boue à chaque foulée. Cela mettait son endurance à rude épreuve, mais il continuait de poursuivre sa proie malgré tout.
Après une longue course en terrain plat, sa route se retrouva bientôt entravée par plusieurs troncs d'arbres déracinés. Il dut alors les sauter un à un afin de ne pas perdre le lapin de vue. Continuant de courir toujours plus vite, Epsilon commençait à ressentir des douleurs dans ses muscles et dans ses articulations. Le plus difficile était encore à venir, puisqu'il dut bientôt se mettre à escalader des petits pans de roches afin de ne pas être distancé par sa proie. Il commençait à être réellement épuisé lorsqu'ils arrivèrent enfin dans une petite prairie, là ou il put accélérer l'allure de manière conséquente. Donnant toute sa vitesse et sa puissance dans son dernier sprint, Epsilon bondit vers l'avant pour refermer ses mâchoires sur la nuque de sa proie.
La nuit commençait à tomber lorsque Epsilon s'était rendu au point d'eau afin de se désaltérer. Là, il avait remarqué la présence de plusieurs canards. Ils semblaient se reposer de leur vol, posés sur l'eau comme ils l'étaient. Si il était rapide, peut-être avait t-il une chance d'en attraper un...
Se plaquant contre le sol, le loup blanc contourna lentement le point d'eau. S'arrêtant près de la surface, il observa les alentours, puis calcula la distance qui le séparait des canards. prenant son élan, il se figea quelques secondes avant de se jeter vers l'avant, exécutant un puissant bond. Une fois dans l'eau, il se mit à nager rapidement jusqu'à eux, moulinant à l'aide de ses pattes. Certains canards s'étaient déjà envolés, effrayés, mais d'autres étaient plus imprudents. Epsilon les rejoignit aussi rapidement qu'il pouvait, nageant sans s'arrêter. Lorsqu'il arriva à leur niveau, il souleva son corps aussi haut que possible, saisissant l'un d'entre eux au niveau de l'aile. Il retomba dans l'eau avec fracas, retenant sa proie tendis qu'elle se débattait entre ses mâchoires. Continuant de nager à la surface tout en achevant le canard entre ses crocs, Epsilon sentait son endurance arriver à son terme. Il devait vite regagner la berge.
Il nagea plus difficilement jusqu'à la rive, son corps endolori par l'effort qu'il venait de faire. le canard entre ses mâchoires, il rentra ensuite au camp Sekmet.
Aujourd'hui, il avait longuement marché dans la forêt à la recherche d'une proie, mais il n'avait rien trouvé de très intéressant. Puisque ses pattes commençaient à peser lourd, Epsilon avait fini par rentrer au camp bredouille.
Epsilon avait découvert la trace d'un renard près de l'orée du sous-bois. Il s'était mis à sa recherche, suivant sa piste jusqu'à le retrouver dans un terrain particulièrement boisé. Sentant son odeur, le renard se mit à grogner sur lui, puis se jeta droit dans sa direction. Epsilon l’esquiva d'un mouvement rapide, tournant autour de lui afin d'éviter son deuxième assaut. Il s’apprêtait à se jeter sur lui lorsque l'animal s'enfuit d'un bond léger à travers les buissons.
Sans plus attendre, Epsilon se lança à sa poursuite, entrant à l’intérieur de la végétation à son tour. Il se faufila aussi agilement que sa proie à travers les buissons, son pelage s’accrochant parfois à leurs feuilles et le ralentissant. Avancer ainsi était difficile et éprouvant. Il sentait ses muscles se fatiguer à force d'écarter les obstacles de sa route.
Lorsqu'il arriva enfin jusqu'au bout, il était déjà bien fatigué. Il continua pourtant de poursuivre sa proie aussi rapidement que possible, étendant ses pattes avec autant de vigueur que possible. Le renard s'engagea alors dans le courant d'une rivière et se mit à nager rapidement jusqu'à l'autre rive. Epsilon plongea à son tour. Il se mit à avancer aussi vite qu'il pouvait, les muscles de ses pattes tendues par l'effort. L'eau le repoussait vers l'arrière, mais il continuait d'avancer, petit à petit. Finalement, il arriva sur l'autre berge, essoufflé. Le renard était déjà trop loin pour continuer la poursuite...
Le lendemain, il marcha une bonne partie de l'après-midi dans la forêt avant d'apercevoir un lièvre sur sa route. Epsilon n'hésita pas à le prendre en chasse, ses pattes déjà bien échauffées. Devant lui, le lièvre était vif. Il se mit à courir rapidement entre les arbres et rochers qui constituaient cette partie du sous-bois. Ne perdant pas de temps, Epsilon s'empressa de le poursuivre.
Il zigzagua agilement entre les obstacles et bondit avec force au dessus de ceux qu'il pouvait franchir. La course continua ainsi durant de longs mètres et ses muscles étaient déjà bien fatigués par ce qu'il venait de faire. Il continua pourtant de suivre sa proie aussi vite qu'il pouvait, courant encore sur une très longue distance. Plus le temps passait, et plus ses muscles étaient lourds.
Il avait gagné du terrain par rapport à sa proie, mais celle-ci fut bientôt attaquée par un autre prédateur, un aigle, qui l’attrapa droit dans ses serres. Tentant de le retenir au sol, Epsilon sprinta et effectua un bond rapide vers le haut, mais ses mâchoires claquèrent trop bas. L'aigle s'enfuit, emportant sa proie.
Le lendemain, Epsilon s'était rendu près du point d'eau pour s'y désaltérer. Là, il avait aperçu une loutre en train de nager. Celle-ci ne semblait pas avoir remarqué sa présence, aussi, il entra discrètement dans l'eau, se mettant à battre des pattes pour avancer. Comme il nageait à contre-courant, rejoindre sa proie était difficile. Il devait fournir deux fois plus d'efforts afin d'aller vers l'avant, ses muscles le tiraillant tendis qu'il nageait.
La loutre finit par le voir, alors qu'il se rapprochait d'elle. Effrayée, elle plongea profondément dans la rivière, le forçant à accélérer le rythme. Elle était très rapide. Il allait beau aller aussi vite que possible, elle continuait de le devancer. Les muscles endolori, Epsilon continua de nager, jusqu'à sentir qu'il n'avait plus de forces. Rejoignant la berge, il monta sur la terre ferme et s'y allongea pour reprendre son souffle, épuisé.
Epsilon avait retrouvé la trace du renard qui lui avait échappé, la dernière fois. Dans une clairière cette fois, le renard semblait lui aussi être à la recherche d'une proie. Epsilon s'en était approché, grondant. En l’apercevant, il se mit à courir rapidement vers le sous-bois. S'élançant vers l'avant, Epsilon le rattrapa en plusieurs foulées rapides, le stoppant en l'attrapant par la queue.
Couinant de douleur, le renard se retourna rapidement vers lui, tentant de lui assener un coup de crocs dans le museau. Epsilon recula vivement, relâchant sa prise. Il évita agilement les mâchoires du renard, puis vit le mordre à l’épale. Y plantant profondément ses crocs, il le secoua entre ses mâchoires avec force avant de le relâcher à nouveau pour éviter sa riposte. Le renard se jeta sur lui, tentant de le morde à nouveau. Epsilon recula vivement, deux à trois fois, avant de revenir à la charge. Il saisit sa proie à l'encolure, puis mit toute sa force afin de l'écraser contre le sol. Sous ses crocs, le renard se mit à se débattre avec véhémence.
Epsilon le retint aussi fort qu'il pouvait, réussissant finalement à plaquer sa proie entre le sol et lui. Le renard tenta encore de le mordre, mais sans succès. Continuant d'appuyer vers le bas à l'aide de la puissance de ses pattes, le loup blanc atteint finalement la gorge du renard. Il se mit à la serrer entre ses crocs, gardant cette position jusqu’à ce que l'animal s’immobilise finalement.
Quelques jours plus tard, Epsilon revint dans le sous-bois. Il se mit directement à la recherche d'une proie, suivant les nombreuses pistes qu'il trouvait. Au bout d'un moment, il découvrit un glouton en train de se faire les griffes sur un arbre.
Fléchissant ses pattes, le loup blanc prit une profonde inspiration avant de s’élancer dans la direction de sa proie. Arrivant par derrière, il fit claquer ses mâchoires sur la croupe de l'animal. Celui-ci se mit à grogner, tentant de se retourner. Le maintenant avec force sous son corps, Epsilon se mit à lui infliger plusieurs morsures avant de le relâcher. Il bondit agilement en arrière, se déplaçant de droite à gauche afin d'éviter les griffes du glouton. Celui-ci était trop pataud pour l'atteindre. Epsilon sauta sur le coté pour lui attraper la peau du ventre. Il se mit à tirer en arrière, forçant sur les muscles de ses pattes. Le glouton se retourna pour tenter de le blesser, mais il l’esquiva encore une fois. Epsilon se jeta alors droit sur lui pour lui donner une série de coups de patte rapides au visage. Il attrapa sa proie en dessous de la gorge et le souleva légèrement du sol avec la force de ses pattes et de son poitrail. l'achevant d'un coup sec, il le laissa retomber lourdement à ses pattes.
Le lendemain, Epsilon découvrit la trace d'une biche dans le sous-bois. Il la trouva quelques mètres plus loin, en train de brouter. Le vent était dans son dos. Elle le repéra donc avant qu'il ait eu le temps de se camoufler. Effrayée, elle s'enfuit à toute vitesse dans la direction opposée à la sienne. Il se mit à courir avec de grandes foulées, la rattrapant en quelques mètres. Devant lui, la biche était rapide. Elle zigzaguait agilement entre les arbres, le forçant à en faire de même. Au fur et à mesure qu'il courrait, le loup blanc sentait ses muscles se tendre par l'effort.
Ses pattes foulaient rapidement le sol, mais avancer sur un tel terrain n'était pas facile. Epsilon se mit à sauter par dessus des troncs d'arbres, puis au dessus d'un point d'eau. Ils entamèrent alors une montée escarpée ou le sol était glissant. Epsilon força sur les muscles de ses épaules pour continuer de progresser rapidement. Il sprinta dans la descente, sentant ses muscles échauffés et tendus commencer à ralentir. La biche connaissait bien mieux cet endroit que lui. Elle était déjà loin, lorsqu'il arriva en bas.
Le lendemain, Epsilon retrouva la trace de la biche. Celle-ci s'était rendue dans un terrain boueux, à cause de l'averse qui était tombée durant la nuit. Avancer sur ce sol en silence n'était pas une mince affaire... Il prit garde à avancer le plus doucement possible, posant ses pattes l'une après l'autre, dans les endroits les moins boueux. Se déplaçant agilement, Epsilon monta sur un tronc d'arbre pour pouvoir avancer sans faire le moindre bruit. La biche était juste devant lui. Il s’aplatit sur le tronc, prenant son élan, puis fit un puissant bond vers l'avant, atterrissant juste à coté de sa proie. Celle-ci se mit à courir en direction de la rivière, là ou le terrain était le plus humide. Ne perdant pas de temps, Epsilon s'élança à grande vitesse, détachant ses pattes de la boue à chaque foulées. Le terrain le ralentissait beaucoup, et il devait fournir des efforts supplémentaires afin de ne pas être bloqué. Il finit par sortir de la boue pour sauter agilement de rochers en rochers, ce qui lui permettait d'avancer plus rapidement. Une fois arrivée près de la rivière, la biche se mit à la traverser.
Epsilon la suivit, entrant à l’intérieur de l'eau. Le courant était puissant, mais il gagna quelques mètres sur sa proie. Lorsqu'il en sortit, il repartit à pleine vitesse, le corps bien chauffé par sa course. Il commençait à ressentit les premiers signes de fatigue lorsque la biche l'entraina à nouveau dans un terrain ou se trouvaient de nombreux arbres. Epsilon les esquiva un par un, bondissant agilement de droite à gauche. Il continua de courir sur encore plusieurs mètres avant de commencer à se rapprocher de sa proie. Celle-ci tenta de lui donner plusieurs coups de sabots, mais Epsilon les esquiva tous, heureusement pour lui. Il sautait tantôt à droite, tantôt à gauche, mordant les jarrets de sa proie. Elle commençait à fatiguer, mais lui aussi. Il continua de lui mordre inlassablement les pattes, jusqu’à ce qu'elle se mette à boiter. Là, Epsilon bondit sur sa croupe, s’accrochant fermement à elle. Il atteint sa gorge, y mordant fermement jusqu’à ce qu'elle s’effondre au sol.
Le lendemain, Epsilon vit un écureuil près de la rivière. Celui-ci se mit à courir dès qu'il l'aperçut, longeant la rive. Le loup blanc se mit à sa poursuite, rattrapant la petite bête au bout de quelques mètres. Il tenta de saisir la proie entre ses crocs, mais celle-ci était très agile. Epsilon du suivre chacun de ses mouvements, pivotant soudainement de droite à gauche, freinant, puis repartant de plus belle. L'écureuil se mit à escalader un pan de roche. Epsilon le suivit, gravissant la pierre aussi vite qu'il pouvait. Ses muscles étaient déjà tendus. Il réussit à garde le rythme, continuant de suivre sa proie avec autant d'agilité que possible. En le rattrapant, il essaya à nouveau de l'enfermer entre ses crocs, mais le petit animal l'esquiva à nouveau.
Epsilon continua de courir aussi rapidement que possible, mais surtout, de suivre sa proie dans chacun de ses déplacements. Il ne courrait pas en ligne droite, le contraignant à se déplacer vivement dans plusieurs directions différentes. Ce genre de course était épuisante. Epsilon commençait à gagner du terrain lorsque l'écureuil se mit à monter sur un arbre. Le loup blanc sauta vivement vers le haut, tentant de l’empêcher de s'enfuir, mais il retomba sur le sol la gueule vide.
Epsilon avait sentit la piste d'un renard près de l'orée du sous bois. S'approchant petit à petit de sa proie, il l'observa quelques instants avant de sortir de sa cachette, tous crocs dehors. Il se jeta droit sur lui pour le mordre à la gorge, assez vif pour l'attraper avant qu'il ne fuie. Le renard glapit en lui envoyant ses pattes. Epsilon le relâcha rapidement pour bondir vers l'arrière. Il esquiva plusieurs coups de son adversaire avant de se jeter à nouveau sur lui, le saisissant à la base de la queue et se mettant à tirer avec force vers l’arrière. Le renard se retourna pour le morde. Epsilon le relâcha de justesse, recula, puis lui envoya un puissant coup de patte au visage. Étourdi, le renard recula. Il lui sauta alors dessus sans prévenir, le déstabilisant, avant de se mettre à courir à toute vitesse à travers la forêt.
Epsilon le poursuivit aussi rapidement qu'il put, foulant le sol de ses pattes. Il courut longtemps après sa proie, commençant à sentir son corps se fatiguer. Le renard était rapide, malgré ses blessures. Il se faufila dans des fourrés pour tenter de lui échapper. Epsilon s'y glissa à son tour, avançant difficilement et forçant sur ses muscles afin de ne pas ralentir. Lorsqu'il en sortit, le renard avait disparu.
Le lendemain, Epsilon retrouva la trace du renard contre qui il s'était battu la veille. Il suivit sa piste jusqu'à le retrouver, au centre d'une clairière. Sprintant, le loup blanc se jeta à nouveau sur lui pour le percuter de plein fouet. Déstabilisé par sa force, le renard tomba au sol en lâchant un cri. Epsilon l'attrapa à la nuque et l'écrasa fermement au sol, l'aplatissant sous ses pattes. Il tenta d'atteindre sa jugulaire, mais sa proie se débattait trop vivement. Il finit par réussir à se dégager d'en dessous lui. Epsilon se redressa vivement afin d'éviter les crocs du renard. Son adversaire essaya de le mordre à plusieurs reprise, mais Epsilon sauta agilement sur les cotés et en arrière afin d'éviter ses mâchoires. Il pivota sur sa droite, se rabattant sur la hanche du renard qu'il empoigna fermement entre ses crocs. Secouant ses mâchoires, Epsilon força sur ses muscles afin de lui faire perdre l'équilibre. Il finit par relâcher sa proie d'un mouvement brusque. Celui-ci se releva et commença à fuir. Epsilon le poursuivit agilement, suivant chacun de ses mouvements.
Il sauta vers l'avant, assenant un puissant coup de tête à sa proie. Le renard chancela, mais il continua de fuir. Epsilon sentit ses muscles se tendre au fur et à mesure qu'il le suivait. Sa proie était très agile. Pour le suivre, il devait l'être tout autant. Il continua de le poursuivre, finissant par le rattraper au bout de quelques mètres. ll prit alors son élan pour se jeter droit sur lui. Atterrissant sur son dos, Epsilon le plaqua au sol de tout son poids. Il évita les crocs du renard puis lui attrapa la gorge pour l'enserrer de toutes ses forces, jusqu'à ce que sa proie tombe, inerte sur le sol.
Le lendemain, Epsilon avait trouvé un chevreuil près de la zone la plus éloignée du sous-bois. Se mettant à sa poursuite, le loup blanc tenta de le rattraper rapidement. Il foula le sol avec vigueur, évitant les obstacles qui se trouvaient sur sa route. Le chevreuil était vif et rapide. Epsilon du tout donner afin de ne pas être distancé. Il sentait ses pattes se fatiguer à mesure qu'il le poursuivait. L'endroit ou ils se trouvaient était parsemé d'obstacles. Il devait sans cesse sauter, ou bien esquiver ce qui lui bloquait le passage.
Finalement, il parvint à rattraper le chevreuil au bout de plusieurs longs mètres. Fatigué par ce qu'il venait de faire, Epsilon sprinta et s'élança vivement vers l'avant. Il bondit sur la croupe de sa proie, s'y cramponnant avec force. Le chevreuil se mit à se cabrer. Epsilon planta ses crocs dans sa chair afin de tenir bon, mais il ne résista pas éternellement. Retombant sur le sol, il se redressa trop tard pour espérer attraper sa proie.
Epsilon avait senti la piste d'un lapin, au cœur de la forêt. En s'approchant, il le vit, en train de se nourrir d'herbe. Se plaquant au sol, le loup blanc n'attendit guère longtemps avant de sauter pour le prendre en chasse. Devant lui, sa proie se mit à courir rapidement. Epsilon le poursuivit dans le sous-bois. Pour ne pas perdre sa proie de vue, il fut forcé d'esquiver les arbres et les racines qui se dressaient sur sa route. Ses pattes foulaient le sol à toute vitesse, tendis qu'il bondissait par dessus les obstacles ou en évitait d'autres. Il continua ainsi sur de nombreux mètres, sentant son corps se fatiguer au fur à a mesure que la course s'éternisait. Lorsqu'ils sortirent enfin de la zone boisée, Epsilon était déjà bien fatigué. Il continua pourtant d’accélérer l'allure, travaillant son endurance.
Devant lui, le lapin continuait de courir aussi vite qu'il pouvait. Epsilon devait parfois tourner brusquement à gauche ou a droite pour ne pas être distancé. Ils s'engagèrent alors sur un terrain empli de petites fissures. Le lapin était forcé de les contourner, mais Epsilon se mit à les franchir en sautant, unes à unes. Dès qu'il se réceptionnait, il repartait en courant à toute vitesse, ne laissant aucun répit à sa proie. Le lapin commençait à fatiguer, et lui aussi. Dès qu'ils arrivèrent dans une zones plate, quelques mètres plus loin, Epsilon donna toute sa puissance dans un dernier effort. Il couru à perte d'haleine, puis fondit droit sur sa proie. D'un saut rapide et puissant, il s'abattit sur elle, l'achevant d'un coup sec.