Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Alors hello cher,chère Aldark , je veut simplement vous introduire face à la situation, Votre très cher Kobalt dans une petite lutte sanglante à assomer mon petit Mael' qui porte sur lui l'armure des kamikazes qui sortent des labos' Mael est dangereux, y veut sauter sur tout ce qui bouge , Kobalt essaye donc de l'introduire à nouveau chez les siens pour lui faire un lavage de cerveau , amusez vous avec lui 8DD. Faites simplement attention à vous. Kobalt vous a introduit la situation et cherche quelque volontaire pour '' Gerer'' mon muet 8D
PS ; IL NA PU SA BOMBE xD
Bergerie
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Je sentis mon corps se soulever de terre, je voulus me débattre, mais qu’est-ce que tu… Cette voix… quelle était-elle ? Je fermai les yeux de douleur. Saleté de loup maudit, je te ferai la peau aussitôt que mes pattes répondront de mon cerveau. Mon corps balance pendant que nous entamons la route vers j’ignore ou. Je ferme les yeux à nouveau, essayant de distinguer plutôt les quelques effluves qui glissait dans mon museau, si je ne pouvais utiliser ma vue autant mieux profiter de mon odorat et de mon ouïe. Les arbres, les feuilles mouillées au sol même l’oiseau perché sur sa branche d’un air susceptible de nous voir passer ne passant pas inaperçue a mes sens. Je balance tranquillement, je souris dans ma tête, tu boîte mais je m’avoue impressionner par ton entêtement mais c’est sans pensé qu’un jour cela vas te tuer et j’en serai probablement la cause, pour l’instant. Je te laisse me ‘’ contrôler’’ mais jamais jamais…. Je ne m’avouerai vaincu. Le noir se rapproche pendant que non loin je sens l’effluve de quelque chose s’amplifier dans mes sens. C’est sous un tonnerre de murmure incessant que je m’ouvre finalement les yeux sans mal et que mes yeux bleus percent la lumière du soleil. Ou suis-je …. Je me lève chambranle, mon armure grinçant sur le sol froid.Mes yeux bleutés perçant la noirceur de ce qui semblait être une tanière, j'ouvris la gueule dévoilant mes canines au creux de l'obscurité.
Postée à la sortie de la tanière, Véga attendait patiemment que le solitaire se réveille. Elle montait la garde depuis quelques heures déjà, mais elle ne laissait pas la fatigue prendre le dessus. En effet, celui qui se trouvait à l’intérieur ne devait en aucun cas être pris à la légère, et elle préférait s'assurer de sa bonne garde elle même. Ce n'était pas un simple solitaire fauteur de troubles que Kobalt leur avait ramené, non... c'était l'un de ceux qui avaient été faits prisonniers des hommes. Véga était bien placée pour savoir que ce genre de loup représentait un danger. Elle savait ce qu'il avait vécu, et ce dont il était capable. Kobalt avait prit le risque de l’amener jusqu'à leur campement, et elle espérait que cela en valait la peine. Elle espérait qu'il pourrait à nouveau entendre raison, car dans le cas contraire, elle ne l’épargnerait pas. Elle ne le laisserait faire de mal à personne, et surtout pas aux membres de sa meute.
Dès qu'il serait réveillé, il ne faisait aucun doute que ce loup se montrerait tout aussi agressif qu'il l'avait été avec Kobalt. Faire face à ce qu'elle avait été il y'a quelques semaines allait être difficile pour elle, mais Véga avait la ferme intention de le faire revenir à lui. Les humains avaient déjà fait trop de dégâts en détruisant la vie de nombreux loups. Ils n'auraient pas celui-la. Elle ne le laisserait pas vivre ce qu'elle avait vécu plus longtemps. Elle serait là, et elle tenterait de le raisonner, en se battant si il le fallait, jusqu'à ce qu'il décide de continuer à vivre, ou de mourir.
Mes yeux guettent l’obscurité, je vois non loin devant moi une forme lupin. Je grogne dans mes yeux. J’essaye de marche de façon droite, encore sonné, si jamais je retrouve maudit loup je lui ferai la peau en quelques secondes. Je lève la tête, humant les effluves de l’extérieur. Une femelle tiens don…. Je souris lentement en m’approchant de la louve, un sourire carnassier pendu aux lèvres. Une femelle c’est faible, je pourrai donc m’en débarrasser facilement. Si tu penses pouvoir me retenir de tuer, autant mieux m’apposer une muselière sur le champ. Le vent berçait les branches, je les entendais et c’est dans ce silence infernal que je sautai par derrière sur la louve, empoignant la chaire entre mes crocs, tu avais probablement dû m’entendre mais je m’en contrefichais, autant mieux me tuer plutôt que de me garder enfermée. Seuls les humains ont le droit de m’enfermer, je basculai sur le côté passant avec difficulté entre l’entrée de la tanière et la louve. Mon regard entra en collision avec les collines qui se perdait vers l’horizon mais ma persistance fût de longue durée puisque devant moi ce trouvait, cet attroupement de loup. Mes pas cessèrent sur le champ, je souriais de ce genre de sourire qu’on ne souhaite jamais voir. Des loups. Partout. Je devais les appeler. Je serai promût. On va me récompenser. Maël était un faible. Je lève la tête au ciel, un hurlement au fond de la gorge. Je ferme les yeux savourant déjà à l’avance, les mérites que j’allais récolter. Le hurlement résonne à travers les collines. Ils vont me trouver je suis sure. J’ai été dressé pour qu’il puisse reconnaitre les tonalités. Ils viendront.
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Lun 22 Aoû - 20:14
Une nouvelle journée. Mon épaule saignzit encore bien qu'en moins grande quantité, tandis que je nettoyais la plaie au niveau d'un court d'eau clair. Ça devrait suffire, ou en tout cas je l'espère. Dans le pire des cas, j'aurais voir Hel ou Mambo, elles sauront m'arranger ça. Je me sentais légèrement coupable d'avoir confié la surveillance du loup noir à Véga, mais je la savais assez forte pour s'en occuper au cas où il se réveillerait. Prenant une courte inspiration, je plonge mon visage dans l'eau glaçée quand un hurlement me fait dresser les oreilles sur ma tête. Je ne connais pas cette voix, mais je n'ai qu'une certitude : c'est un appel. Je gronde et le redresse d'un seul coup, poussant sur mes pattes pour me diriger en direction du campement, là où j'avais abandonné le jeune mâle à peine une vingtaine de minutes plus tôt. Véga n'était pas blessée, et lui continuait d'hurler. Il croyait pouvoir attirer ses maîtres? Je claque des mâchoires, découvre mes crocs avant de bondir dans sa direction, ouvrant largement la gueule pour prendre la sienne dans la mienne, la fermant à la force de mes mâchoires pour le faire taire. Je gronde de maniere gutturale, avant d'agiter la tête, le poussant vers l'arrière assez fort pour le faire tomber au sol. La mâchoire ensanglantée, je finis par gronder, les oreilles plaquée sur mon crâne.
- Tais toi! Tu veux que tout le campement t'entende? Tes maitres sont partis, ça ne sert à rien de les appeler, ils ne viendront pas!
Je claquais une nouvelle fois des mâchoires, le poil hirsute de colère. Quand allait-il comprendre au il n'est plus leur chien? Je n'osais le quitter des yeux, de peur qu'il tente un mouvement envers Véga. À la place, je me contente de battre l'air avec ma queue, avant d'ajouter.
- Véga, peux-tu regarder ce qu'il se passe dehors et rassurer les autres ? Dis leur que ce n'est rien, s'il te plait... Je m'occupe de lui.
Ma voix se calmait déjà, et j'espérais que le loup en face de moi en fera de même. Je l'espère. Je ne veux pas avoir à achever les souffrances que la folie lui inflig è déjà. Mais si je n'ai pas d'autres choix...
Véga
Euphorie Solitaire
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Un bruit de pas accompagné d'un souffle saccadé se fit soudainement entendre. Il s'était finalement réveillé... Se tournant devant la sortie de la tanière, Véga attendit qu'il arrive tout en faisant rempart de son corps. Si il devait s'attaquer à quelqu'un ici, ce serait elle et personne d'autre. Des mâchoires grandes ouvertes jaillirent alors de l'obscurité, lui saisissant vivement la peau de l'épaule droite. Elle le repoussa d'un geste sec, laissant le mâle noir tomber sur le coté et réussir à se faufiler à l’extérieur.
Se ruant dans sa direction, Véga lui barra derechef le passage, le poil hérissé et les crocs sortis. Face à elle, le solitaire s'était mis à sourire d'un air carnassier. Dans ses yeux brillait une lueur de folie qu'elle connaissait bien... Il se mit à hurler, sans doute pour appeler d'autres HellHounds en renfort. Elle s'apprêtait à le faire taire, lorsque Kobalt se jeta soudainement sur le solitaire.
- Tais toi! S'écria t-il après l'avoir maitrisé. Tu veux que tout le campement t'entende? Tes maitres sont partis, ça ne sert à rien de les appeler, ils ne viendront pas! Véga, peux-tu regarder ce qu'il se passe dehors et rassurer les autres ? Dis leur que ce n'est rien, s'il te plait... Je m'occupe de lui.
La rapidité avec laquelle venait d'agir son compagnon l'avait légèrement surprise, mais elle se remit vite de ses émotions, affichant un air sérieux sur son visage.
- Très bien, approuva t-elle. Fais attention à toi... Ajouta t-elle avant de se diriger vers l’extérieur avec un léger poids sur le cœur. Laisser ce dangereux animal en compagnie de Kobalt ne lui plaisait guère, mais elle ne doutait pas qu'il réussissait très bien à s'en sortir sans son aide. Il était fort, et ce n'était pas la première fois qu'il avait affaire à ce genre de loups. Elle se dirigea donc vers l’extérieur sans se retourner, retrouvant l'air frais des collines escarpées. Dehors, quelques loups de la meute s'étaient attroupés d'un air inquiet.
S'arrêtant près de l'entrée de la tanière, Véga regarda l'assemblée.
- Ne vous inquiétez pas, les rassura t-elle, Kobalt s'occupe de lui.
On dit toujours que les animaux de Compagnie ont les sens altérés par la domestication, qu'ils ne sentent pas aussi bien que ceux qui vivent dehors, sauvages et libres comme le vent. C'est ce qu'avait dit un jour ce cher Colonel à mon maitre, James (enfin, à peu près, de ce que j'avais compris). C'est ce jour là que j'avais compris que oui, on pouvait deviner que quelqu'un était idiot rien qu'en examinant son visage. Mon maitre, bien évidemment, avait nié avec Force, et avec son sourire en coin qui le caractérisant tant, avait parlé en me montrant du doigts, avec des mots que par contre, je n'avais pas appris à reconnaître. Il m'avait montré du doigt, une étincelle fière et fougueuse dans le regard, un air de défi au coin des lèvres, l'air de dire "vous voyez cet animal, c'est ma louve. Elle, personne ne peut battre son flair, ni l'un de vos cabots miteux, ni ces monstrueuses et détestables bêtes immondes du dehors". J'avais émis alors un long grognement, qui avait fait sursauter et serrer les points de ce cher colonel. Ah! Quelle joie de donner ainsi raison à mon maître! Oui, j'étais celle qui avait le meilleur potentiel, oui je serai la plus forte et oui ! J'étais à lui. A l'époque, j'avais environ six mois. Oui, enfin en vérité c'était le mois dernier. Mais depuis il me semblait que j'avais vieilli d'au moins une année entière : mon maitre avait disparu. C'est alors sans relâche que j'avais cherché, partout, dans ce laboratoire, dans les vestiges de la plage, où toutes les tentes avaient été remballées sous mes yeux et emmenées sur ce que mon maitre appelait "Bateau". Si tous le monde était parti sur ces amas de planches flottantes assemblées ensemble, James n'avait pas pu m'abandonner ici. Je n'étais pas là quand ils étaient partis, parce que mon maitre m'avait ordonné de chercher une mine non dissimulée qui pouvait encore leur servir. Mais à mon retour, tous les navires avaient appareillés, ils étaient tous partis. Mais j'étais certaine, ô oui! Je le savais qu'il n'avait pu partir sans moi. Il avait dû sauter du bateau pour courir me rechercher, et le bateau serait parti sans lui. Et il errait certainement quelque part, sur ses terres : je devais le retrouver, aussi bien pour le protéger que pour rester à jamais à ses côtés.
J'étais arrivée sur ces collines, la faim au ventre. Une odeur irrésistible de nourriture flottait dans les herbes. Comment pouvais-je savoir, à cet instant, moi qui n'avait jamais eu ne serait-ce que la notion de meute, que ce territoire m'était interdit? Comment pouvais-je deviner que je ne pouvais pas fouiller tout simplement l'amas de nourriture qui, malgré ma répugnance à manger ces animaux ensanglantés et poilus, me paraissait si appétissant maintenant?
J'avais alors entendu un appel, un appel qui ressemblait à la fois à celui d'un chien qu'à celui d'un animal sauvage qu'on nomme "loup". Mais j'étais seule, dans un endroit qui m'était inconnu. Mon maitre m'avait appris, dans ces situations, à être discrète. C'est comme la fois où il m'avait dit de tuer un poulet sans effrayer les autres poules : discrètement, en profitant de ma petite taille d'enfant, tapie au sol... Et sans pitié. Alors, avant de m'approcher du vacarme qui commençait à s'élever dans le ciel, je m'éloignais et allait me rouler dans la poussière, moi, la petite louve noir à présent tâchetée de marron. Mon odeur était désormais dissimulée, même si à vrai dire je n'étais pas certaine que ce soit nécessaire, tellement l'odeur de nourriture me semblait forte. Alors, je me rapprochais légèrement et entre-aperçus au loin une petite formation de canidés bien plus grands que moi, petite louvette d'à peine sept mois. Mais je décidais sagement de ne pas me méler de ce qui ne me regardais pas.
Non, l'odeur de nourriture était bien plus attirante...
ÉDIT : Réussite passage des 2h. (12h50)
Et elle répartit avec un lapin dérobé à leur garde manger. Elle le cacha, puis continua à observer les loups de loin...
Surveiller le territoire fais désormais parti de mon quotidien, même si chaque jour est différent. Je le connais pratiquement par coeur. C'est la première fois aujourd'hui que je passe par les collines, car j'ai changer mon itinéraire. J'avance en trottinant quand une odeur étrangère vient me chatouiller le museau, l'odeur d'un loup. Ce n'est pas un loup d'une meute... c'est un solitaire? Je hausse les épaules, l'odeur à pratiquement disparue et c'est sûrement pas la première fois qu'un solitaire passe rapidement sur nos terres, tous ce que j'espère c'est qu'il n'a pas fais de dégâts. Je me remet donc à trottiner en surveillant, même si la fatigue commence à peser lourd sur mes yeux, en ce moment il m'est quasiment impossible de trouver le sommeil... Je ne fais que des cauchemars, alors je dors que lorsque je suis épuisée et que je ne tiens plus debout. Alors que je commence à chanceler j'entends des... aboiements ? ou est ce des hurlements ? Mon poil se hérissa car je connaissais cet appel, je ne l'ai entendu que trop de fois par le passé. Que fou un foutu cabot Hellhound ici? Je me précipite donc vers le lieu d'où proviens le hurlement, les oreilles plaquée sur le crâne, prête à bondir. J'accélère de plus belle lorsque je vois un petit attroupement de loup au loin, mais leur odeur reconnaissable me fais ralentir et ma posture se radoucit, qui passe de menaçante à vigilante. A cette distance, j'arrive à peu près a entendre.
- Ne vous inquiétez pas, Kobalt s'occupe de lui.
Je passe sans ménagement à travers le groupe pour faire face à... Véga. Je m'arrête alors face à elle, inquiète. Je n'aime pas du tout ce qui se trame par ici. Je plonge mon regard dans le sien, en faisant en sorte que celui ci n'exprime rien.
- Kobalt s'occupe de qui ? Bon sang Véga qu'est ce qui se passe ?
Je sais très bien que quoi qu'il arrive Kobalt s'en sortira, j'ai un grand respect pour lui, mais je ne peut m'empêcher de m'inquiéter car c'est un ami et qu'il m'a tirée d'un mauvais pas, il m'a plusieurs fois aider et moi je n'ai pas encore pus régler la dette que j'estime avoir envers lui. J'essaie de regarder derrière l'épaule de Véga pour comprendre ce qui se passe, mais les ténèbres sont trop épaisses pour que je vois quoi que ce soit. Je replante alors mon regards dans le sien, cette fois ci plus durement.
- J'ai reconnus cet hurlement... Que fou un foutu cabot Hellhound ici ?
La nervosité me gagne, je n'aime pas du tout les bruits qui sorte de l'ouverture. De plus si une meute de chien Hellhound se trouve ici et que ni Echo ni moi ne les avons repérer... La réputation des sentinelles et donc des Aldark va en prendre un coup.
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Dim 28 Aoû - 0:27
Bergerie
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J’hurlais, ce sourire catégorique ornant mon museau. Ils allaient m’entendre je le sais. Je le sens. Je sentais les autres loups autour de moi se poser des questions, je les sentais me fixer de leur regard incrédule, mais je n’avais pas en tête les regards, je pensais surtout au récompense qui allait s’accumuler au fur et à mesure et le respect que j’allais finalement mériter, je fermai même à nouveau les yeux, savourant le moment à venir. Je sentis des vibrations à travers le sol, sa l’augurait mal, je le savais. J’eu le moment de fermer quelques peu ma gueule avant que la douleur vive vienne s’attaquer à ma mâchoire, je sentis ces crocs transpercer mon museau, la chair se percer sous le poids. Je ne bronchai que légèrement bien que la douleur était intensive. Je basculai vers l’arrière sous l’impact, trois entailles perlant doucement le long de mon museau jusqu’à ma gueule. - Tais-toi! Tu veux que tout le campement t'entende? Tes maitres sont partis, ça ne sert à rien de les appeler, ils ne viendront pas! Mensonge. Je grognais du mieux que je pu. Comment oses-tu insulter mes maitres ainsi. Je restai ainsi, camper sur mes pattes, le regard profond, analysant la situation avec ironie, moquerie. Pour moi ce n’était qu’un jeu. La situation devenait tendue, même les oiseaux semblait s’avoir tût, analysant la gravité de la nature du conflit. - Véga, peux-tu regarder ce qu'il se passe dehors et rassurer les autres ? Dis leur que ce n'est rien, s'il te plait... Je m'occupe de lui. Mon oreille tressaillit pendant que je réfléchissais. Véga… Cela devait probablement être la femelle qui a failli à mon ‘’ Gardiennage ‘’, je la fixai un moment avant de reposer mon regard sur toi en fronçant … et ce ton de voix… Si rapidement changé de l’agressif au passif juste en la présence de la femelle. Je souriais d’un air carnassier, moqueur, ce qu’elle doit compter pour toi dans ce cas. J’avança d’un pas, pendant que non loin tout le monde commençait à s’attrouper, je sentais leur inquiétude dans l’air ; Un mélange de salé et d’âcre.
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Dim 28 Aoû - 2:23
Je poussais un grondement, dévoilant les crocs blancs, luisant et encore tâchés du sang du loup noir. Ne me force pas à te tuer. Je ne veux pas finir leur travail. Mais si tu ne me laisse pas le choix, je le ferais. Je ne sais même pas si tu t'en rend compte, ou si tu as oublié jusqu'à même la valeur de ta propre vie. Je secoue la tête, gardant une oreille tournée vers l'extérieur et l'agitation qui se fait de plus en plus ressentir. Même si Véga tente de les apaiser, certains demeurent devant l'incompréhension et demandent des explications. Je ne peux pas les laisser dans l'incertitude et me la jouer en solitaire comme avant. C'est ma meute... Je leur dois la vérité. Le noir ose faire un pas dans la direction, toujours ce sourire sur les babines. Ce sourire qui me laisse comprendre qu'il n'en a pas fini, et qu'il a bien l'intention de répandre le chaos. Une dernière chance... Je ne lui laisserais plus qu'une derniere chance, mais pas aujourd'hui.
- Si tu tentes une nouvelle fois de répandre le chaos au sein de cette meute, je te tuerais de mes propres crocs. À ton réveil, tu verras : aucuns de tes maitres ne viendra pour toi. Tu as été abandonné. On t'offre une dernière de redevenir ce que tu es vraiment : un loup.
Et alors que je fais deux violents pas dans sa direction, mon crâne percuté le sien une nouvelle fois avec violence. Et une seconde fois encore, m'assurant que le loup était bel et bien assomé. Une fois cela fzit, je le traine vers le fond de la grotte et entame de détacher intégralement son armure, bien qu'il n'en restait que le dos de manière défensive. Je ne pouvais pas le laisser avec ça sur le dos, pour la sécurité de tous... Trainant l'armure qvec moi dans un bruit métallique, je sors de la grotte, découvrent l'attroupement qui s'est réalisé suite à cette agitation. Je vois des enfants inquiets, des loups qui se regardent et me dévisage. Même Ewanelle s'est avancé face à Véga qui tentait de leur expliquer la situation. Je me tourne face à eux tous, l'armure Hellhound tombant de mes crocs à mes pattes. Il leur faut la vérité.
- N'ayez pas peur, il n'y a pas de danger... Le loup qui se trouve à l'intérieur est un ancien solitaire qui a été rendu fou par les Hellhounds.
Mon regard se pose lentement sur Véga et sur Ewanella, alors que la plaie encore sanglante de mon épaule me lance méchamment.
- Je l'ai conduit ici pour essayer de le soigner et éviter qu'il cause des dégâts ailleurs. Il est désarmé donc il n'y a plus de grands risques. Essayez juste de ne pas l'approcher tant qu'il ne sera pas stable... Il peut se montrer agressif. Il ne sortira pas une nouvelle fois de cette tanière, je vous le promet.
Je posais mon regard sur chaque loup qui se trouvait là, sincère. Je remerciais silencieusement Véga du regard, puis rassurait Ewanella d'un hochement de tête. Prenant une grande inspiration, je fis signe à Ewanella d'approcher, parlant à voix basse. Même si Véga pouvait entendre, je lui faisais entierement confiance, et je préférais eviter la panique.
- Ewanella, essaye de patrouiller autour du campement... Son hurlement a pu alerter d'autres loups Hellhounds comme lui... Il reste toujours des portés disparus qu'on a pour l'instant pas retrouvé depuis. On est jamais trop prudent, et ils sont eux peut être encore armés. Ne les affronte pas si tu les croises, rentres simplement nous prévenir et on ira s'en occuper à plusieurs.
Les oreilles dressées, j'attendais de voir sa réaction. Il faut que j'aille faire soigner cette foutu épaule.
La pression commençais à monter, c'était de plus en plus stressant... J'aperçus derrière l'épaule de Véga une ombre bouger puis s'en suivit un cliquetis métallique et une odeur bien reconnaissable : Kobalt. L'air étais charger d'une odeur âcre de fer présent dans le liquide précieux, mais je me calmais, essayant de ne pas regarder sa blessure à l'épaule. Je reconnus une armure typique Hellhound dans sa gueule, ce qui me fit grogner. Puis il me fit signe d'approcher.
- Ewanella, essaye de patrouiller autour du campement... Son hurlement a pu alerter d'autres loups Hellhounds comme lui... Il reste toujours des portés disparus qu'on a pour l'instant pas retrouvé depuis. On est jamais trop prudent, et ils sont eux peut être encore armés. Ne les affronte pas si tu les croises, rentres simplement nous prévenir et on ira s'en occuper à plusieurs.
Je hochais la tête. Je ne pouvais qu'accepter cette responsabilité, après tout je suis une sentinelle. Je reculais donc avant de m'éloigner du groupe, les oreilles dressées, avant de me retourner et de regarder dans les yeux Kobalt et Véga, exécutant un dernier hochement de tête. Je levais donc le museau en l'air avant de partir aussi vite que j'étais arrivée vers les anciennes traces d'odeurs, peut être que j'y trouverait quelque chose. En tout cas... Je reviendrais en pleine nuit, au moment ou la vigilance sera au plus bas pour voir qui est le porteur de cette armure.
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Je n'avais pas peur, nul odorat ne pouvait me détecter, nul ne pouvait voir la petite masse noire tapie dans l'ombre, à peine plus grande qu'un épagneul. Je n'avais plus faim, j'avais assez de nourriture pour durer jusqu'à la fin du mois au moins. Je ne voulais pas risquer de me faire repérer en pillant une nouvelle fois leur réserve, surtout que je n'avais pas été repérée jusque là. C'est alors que je vis un loup au loin, qui n'était pas comme les autres. Il était plus agressif, plus capable de se battre que les autres, peut être plus fou aussi. Sans aucune émotion, je reconnus que c'était un loup gardé chez les Hommes. Bien. C'était une très bonne chose qu'il nous reste des alliés ici, à mon maitre et à moi. J'allais faire demi-tour et partir discrètement lorsque j'entendis les paroles calme et irritantes d'un loup noir. Il n'était pas très grand, pas plus que la moyenne, mais il était plus fort, plus volumineux. Je plissais mes yeux pour mieux le voir et mes oreilles forcèrent pour entendre ce qu'il se disait là bas. Heureusement, mon ouïe était très bonne et j'avais l'habitude d'espionner. Il parlait de manipuler le Loup hellhound pour le faire devenir un loup galeux comme eux. Mes crocs se dévoilèrent et j'eus soudain l'envie de bondir et de planter mes crocs dans la gorge de ce scélérat.
Nul ne veut devenir comme vous, sale rat, vous êtes puants, sales, sauvages, des déchets de l'univers. Vous ne servez à rien d'autre qu'à rougir la terre de votre sang. Rien d'autre. Vous êtes inutiles, tous bons à servir peut être de rats de laboratoire si vous n'êtes pas en trop mauvais état. Je vous hais tous. Ils me l'ont dit, ils m'ont dit que vous nous vouliez morts. Alors nous allons vous anéantir et je tuerai moi-même le dernier d'entre vous.
Ces paroles venant d'une petite louve de tout juste sept petits mois auraient pu sembler cruelles. Mais elles ne l'étaient pas pour moi. C'était ce que je savais, ma raison d'être, ma vie depuis ma naissance dans cette cage. Ce qui m'était arrivé de mieux était de rencontrer mon maitre. Ma mère était partie, elle nous avait abandonnée, mais si j'avais fini par comprendre qu'elle était complètement folle. Je me fichais royalement de qui elle était. Elle était un ventre sur pattes qui m'avait mis au monde, rien de plus. Ce que je suis aujourd'hui, si j'ai survécu, si je suis devenue plus forte que, par exemple , cette louve qui commençait à faire des rondes et surveiller, c'était grâce à lui. Et maintenant, l'autre loup noir tentait de faire changer de camp un des nôtres en le séquestrant chez lui ! Mes griffes se plantèrent durement dans le sol et la terre me rentra sous les griffes. Ca devait faire mal, mais je ne sentais rien. Je ne sentais désormais plus rien, mon entraînement avait porté ses fruits. Je voulais lui sauter à la gorge. Mais je savais que c'était stupide, la tactique était mauvaise. Il aurait fallu qu'il soit seul et encore, il était bien plus fort que moi.
Soudain, j'entendis un bruit non loin. La louve noire qui faisait une ronde approchait dangereusement. Nous étions loin des autres. Assez loin et dissimulés pour qu'ils ne nous voient pas, mais si je faisais trop de bruit, ils nous entendraient. La louve s'approchait encore. Si je la laissais continuer sa route, elle me trouverait. Inutile de tergiverser trop longtemps : je devais m'en débarrasser. Elle ne pouvait pas me sentir à cause de la poussière dans laquelle je m'étais roulée, mais moi je la sentais, je savais exactement quand bondir.
Et je bondis.
Sans un bruit, je surgis de nul part et plaqua la louve noir au sol de toutes mes forces. J'étais plus forte qu'elle, malgré ma petite taille de loupiote, et j'étais surtout entrainée pour tuer, entrainée pour la guerre. Je n'en étais pas à mon premier meurtre de loup. Je lui plaquait la gueule à terre pour qu'elle fasse le moins de Bruit possible et commençait à la maintenir au sol, bouche fermée, et surtout, je lui mordais la gueule fort en bouchant d'une patte ses naseaux: quelle mort plus silencieuse que la mort par étouffement? J'avais déjà testé sur un des loups de mon entrainement que James avait capturé pour moi. Il était mort les yeux exorbités, sans même comprendre ce que je lui faisais, il savait juste qu'il succombait et s'était senti partir...
HRP, résumé d'actions : Ewanella, dans sa ronde, est sur le point de découvrir Ambre. Ambre la devance et, dans l'ombre, elle lui saute dessus et tente de l'étouffer en lui mordant la gueule et lui appuyant sur les naseaux avec ses pattes.
Je ralentis au niveau de l'endroit où j'ai perçus plus tôt une vieille odeur de solitaire, je me met donc à avancer doucement pour capter la moindre odeur étrange, la vigilance portée au maximum... jusqu'au moment où la fatigue vint encore m'infliger de son fardeau. Je continue donc d'avancer en chancelant, la vigilance au plus bas... Si seulement j'avais dormi... Je sens avec sûrement quelques secondes de décalage une masse me percuter avant de me plaquer au sol. Elle plante ses crocs dans mon museau, puis elle pose un de ses membres sur ma truffe. Je suffoque... faut que... que je me sorte de là... Je sens la présence de l'air s'en aller petit à petit, alors je retire rapidement ma tête vers l'arrière, laissant la masse emporter quelques morceau de mon museau... Je sens le sang couler et celui-ci m'aveugle mais je bondis le plus loin possible de la masse, avant de pousser un hurlement de détresse le plus fort possible, puis je me met à courir vers là où se trouve les loups, je cours sans pouvoir m'arrêter, la peur à mes trousses, tout en continuant à hurler pour les prévenir de mon attaque, du danger et... La présence de cabots Hellhounds... J'ai reconnu cette odeur nauséabonde.
HRPG: Ewanella se dégage d'Ambre mais à la moitié gauche du museau pratiquement arrachée puis elle s'éloigne en hurlant pour prévenir Kobalt, Véga, et tout les autres loups.
____________________________________ Code by Ewanella
Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Messages :
2103
Points :
0
Âge Personnage :
X ans
Rang :
Ignis
Niveau Rang :
Soldat
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+0
Bonus Agilité :
+0
Bonus Endurance :
+0
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
Dim 28 Aoû - 17:36
Nous réglions enfin l'agitation au niveau du campement quand quand un hurlement perça dans le silence. Une alerte... Ewanella ? Mon sang ne fit qu'un tour, alors que mes pattes poussèrent l'intégralité de mon corps vers l'avant à toute vitesse. Si elle avait été blessée par ma faute... Je grondais entre mes crocs, ne préférant pas y penser. Je sens son odeur, celle d'un Hellhound et celle du sang. Je la vois qui cours dans ma direction, poursuivie. Je reconnais cette armure, je reconnais cette allure, ce regard... Je ralentis alors qu'Ewa passe derriere moi, et que mon poil se gonfle lentement. Ambre... Ça ne peut qu'être toi. Ça ne peut qu'être toi, n'est-ce pas ? L'âge, les yeux, le pelage... Mon coeur s'arrête mais je reste sur mes gardes. Vu l'état d'Ewanella... Je ne voulais pas y croire.
- Ne bouge pas Ambre... Je ne te veux aucun mal... Crow te cherche Ambre. Il est avec moi.
Ajoutais-j'en espérant que le nom de son frère l'aiderait à comprendre. Je l'espère...
Véga
Euphorie Solitaire
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
Dans l'assemblée, l'inquiétude qu'avaient provoqués les hurlements du solitaire étaient très largement perceptible. Debout, face à eux, Véga tentait de les rassurer autant que possible. Leur expliquer qu'une bête sauvage avait été menée dans leur propre camp n'avait rien de simple, alors qu'elle s’efforçait à la fois de ne pas rendre la situation encore plus inquiétante pour ses camarades... Ewanella s’avança alors jusqu'à elle, dépassant la masse uniforme que formait le groupe de loups. Le regard des deux louve se croisa. Elles savaient toutes les deux ce qu'était un Hellhound. Elle avaient vécu le même enfer.
- Kobalt s'occupe de qui ? Bon sang Véga qu'est ce qui se passe ?
La louve fauve serra les crocs en redressant la nuque. Son regard vert se planta dans les yeux de la sentinelle. Elle resta droite, cachant l'entrée de la tanière dans son dos. Comme elle l'imaginait, Ewanella avait des doutes sur ce qui était en train de se produire. Elle ne pouvait pas le lui cacher.
- J'ai reconnus cet hurlement... Que fou un foutu cabot Hellhound ici ?
- Pas si fort, murmura Véga, tu risques de faire paniquer les autres.
Une panique générale était bien la dernière chose dont ils avaient besoin... Elle s’apprêtait à lui donner une explication, à voix basse, à lui avouer que ce qui se trouvait à l’intérieur était bel et bien un loup rendu fou, que Kobalt l'avait ramené ici afin de le sauver, mais le bruit de métal qui tombait derrière elle lui fit vivement tourner la tête. Son cœur fit un bond dans sa poitrine, à la vision du mâle noir, l'épaule blessée d'une profonde entaille.
- N'ayez pas peur, il n'y a pas de danger... Déclara t-il à l'assemblée. Le loup qui se trouve à l'intérieur est un ancien solitaire qui a été rendu fou par les Hellhounds.
Leurs regards se croisèrent un instant. Véga appréhendait la réaction de la foule. Comment allaient t-il réagir en apprenant que le mâle sombre avait amené un tel danger jusqu'à eux ? Quand bien même ils le maitrisaient, certains pourraient y voir une forme d’inconscience.
- Je l'ai conduit ici pour essayer de le soigner et éviter qu'il cause des dégâts ailleurs. Il est désarmé donc il n'y a plus de grands risques. Essayez juste de ne pas l'approcher tant qu'il ne sera pas stable... Il peut se montrer agressif. Il ne sortira pas une nouvelle fois de cette tanière, je vous le promet.
Au moins, l'explication avait le mérite d'être claire. Véga observa l'assemblée en silence. Si certains commençaient à s'agiter, la plupart d'entre eux se contentaient d'échanger leurs craintes à voix basse. Kobalt venait drapeler Ewanella auprès de lui. Elle l'entendit demander à cette dernière de patrouiller dans les terres afin de s'assurer qu'aucun autre Hellhound n'était en approche... Effectivement, le réel danger n'était plus vraiment le loup que Kobalt avait ramené, mais bien les hurlements d'appels qu'il avait lancé avant de se faire intercepter. Et si d'autres Hellhounds, armés d'une bombe, se trouvaient eux aussi sur leurs terres ? La sentinelle ne se fit pas prier pour s’exécuter. Véga l'observa s'éloigner, toujours postée devant la tanière. A l’intérieur, elle n'entendait plus aucun bruit. Kobalt avait t-il mis le solitaire hors d'état de nuire ? Il ne l'avait certainement pas tué, en tout cas. Pas encore. Observant l'épaule de Kobalt, Véga constata qu'il avait grand besoin d'être soigné... Elle s'approcha de lui pour s'assurer qu'il allait bien, lorsqu'un hurlement strident brisa le silence. C'était celui d'Ewanella ! Près d'elle, Kobalt partit en flèche, son épaule toujours recouverte de sang. Si il s'agissait d'un Hellhound, voir de plusieurs... Il se mettait en grand danger ! Bondissant dans la direction de l'appel, Véga se retourna une dernière fois vers l'assemblée.
- Ne quittez pas le camps et restez sur vos gardes ! S’exclama t-elle.
Ils sauraient se débrouiller. Quelques bons combattant se trouvaient dans l'assemblée, et en cas de problème, ils les appelleraient. Elle ne se laissa pas le temps de réfléchir d'avantage, s'empressant d'aller à la suite de Kobalt. Ils se dirigèrent aussi vite que possible jusqu'à Ewanella, espérant qu'il ne serait pas trop tard, pendant qu'ils suivaient une piste qui avait l'odeur du sang et du métal... Cette odeur écœurante ne pouvait appartenir qu'a eux...
Lorsqu'elle aperçu la louve qui dégageait cette odeur caractéristique, Véga ne put s’empêcher de pousser un profond grondement. Chaque fois qu'elle sentait ou qu'elle voyait une armure hellhound, d'horrible souvenirs refaisaient surface... Elle s'arrêta aux cotés de Kobalt, montrant les crocs, tiraillée entre l'envie de la faire disparaitre et de la sauver. A voir son corps, ce n'était qu'une toute jeune louve qui n'avait probablement connu que ça. Comment lui en vouloir, d'être devenue ce qu'elle était aujourd'hui ?
Kobalt prit alors la parole. Ambre ? Il la connaissait. C'était sa fille... ? Reculant d'un pas, Véga observa le pelage sombre de la jeune louve. Oui, ce regard, cette couleur... Elle ressemblait trait pour trait à Kobalt. Ses yeux vacillèrent en direction de ce dernier. Comment allait t-il réagir, si sa propre fille s'attaquait à lui ? Elle venait visiblement de s'en prendre sauvagement à Ewenella, et sachant ce qu'elle avait endurée chez les humains, le simple fait de se retrouver en face de son père n'allait pas arranger les choses aussi facilement. Sur ses gardes, Véga attendit la réponse de la jeune louve. C'était entre elle et lui... Elle ne devait pas intervenir. Néanmoins, qu'elle soit la fille de Fille de Kobalt ne l’empêcherait pas de réagir si elle tentait de s'en prendre à eux. Elle ferait tout pour l'aider à revenir à elle, mais si cela nécessitait de se battre, elle le ferait aussi.
Tu me fixe. Je te vois. Tu m’observe. Je t’analyse. Tu grogne. Je souris.
Kobalt. C’est presque un joli nom. Dommage que je devrais le souiller de tout le sang qui sortira de tes vaisseaux sanguins. Oui… Bien dommage, j’avais presque commencé à t’apprécier, quelque peu disons-le. Je passe ma langue sur mes crocs. - Si tu tentes une nouvelle fois de répandre le chaos au sein de cette meute, je te tuerais de mes propres crocs. À ton réveil, tu verras : aucuns de tes maitres ne viendra pour toi. Tu as été abandonné. On t'offre une dernière de redevenir ce que tu es vraiment : un loup. Un loup…. Je suis meilleur qu’un loup, cesse de mentir, vous n’êtes que des êtres dotés d’un pois comme cerveau; Encore là c’est trop gros pour le qualifier ainsi. J’ouvre la gueule, désintéressé, une pointe de ‘’ Je m’en foutisme au creux de mes pupilles dilatées. Puis ce noir à nouveau. Aurait-il osé? Le bruit métallique glissant bruyamment sur le sol, me le fait réaliser. Je grogne, la gueule perlant de sang. Mon corps redevient léger, le bruit métallique s’éloigne, je ne bouge pas. Il m’humilie, je ne sens plus mon armure, mon corps est petit qu’il n’y parait, je sens le vent froid sur mon corps. Mais je ne peux pas bouger. Puis cette noirceur.
J’entends un hurlement de détresse au loin, je fronce les sourcils réalisant à nouveau ou j’étais. Je me lève, définitivement avec le pire du mal de tête de cette planète. Aurais-je réussi à appeler mes maitres. Je poussai un soupir de soulagement en fixant de mes yeux bleus l’entrée de la tanière ou ces maudits loup m’avaient enfermé. J’avance de quelques pas, constatant que tout le monde semblait alerte. Je souris de mes crocs, le vent berçant à nouveau ma fourrure noire. Une goutte de pluie me fît sursauter me poussant à faire face à l’évidence qui s’affichait au moyen d’une flaque. Les traits rouges vif se peinturaient tout au long de mon corps. 15, je les avais comptées, je les avais devant moi. J’avais devant moi l’évidence que les humains m’avait transformé en machine et une autre évidence beaucoup moins plaisante, ces traits distinctif de ces sales loups était semblable aux mien à l’évidence de ce médaillon balançant au rythme du vent. Je grognai en plaquant ma patte sur la flaque de façon à la brouiller me dirigeant vers la sortie de la tanière, la lumière me fouetta le visage de sa lueur. Une tension nouvelle s’étaient installer et cette odeur. Je la reconnaîtrais entre mille. Je restai ainsi sans bouger, assis avec un sourire moqueur et satisfaisant au coin de ma gueule, la queue balayant le sol. Je connaissais cette louve, je me sentais presque mal pour eux.
Et SI IL N'ETAIT PAS SI FOU QUE CE QUE L'ON CROIT ?
Force > 9 | Agilité > 11 | Endurance > 9
Un loup dans la bergerie
Mon museau me brûle, c'est atroce, le sang me bouche la vue, même si il part peu à peu. Je distingue à peine Kobalt et Véga qui passe à mes côté, mais je ne m'arrête pas, je veux fuir, c'est tout. J'ai l'impression que tout ça est irréel... Je ne veux pas y croire. Mon coeur tambourine dans ma poitrine, j'ai l'impression qu'il cherche à s'échapper. Je fonce sans pouvoir m'arrêter, j'ai de nouveau l'impression que l'odeur des humains me colle au pelage. L'odeur des Hellhounds est si rance... Je me sens si perdue, si désorientée.. Je cours et je me rends compte que je heurte plusieurs choses... Des loups ? Puis je me heurte à un sorte de rocher. Je suis hébétée quelques secondes, avant d'essayer d'enlever le sang. Il m'a semblé avoir entendu quelques grognement, mais je n'en suis pas sûre... Mon museau me fais tellement mal...
Tel des souris ayant pas prévu le retour aussi rapide du chat, je les voyais courir d’un sens et puis de l’autre, un sourire moqueur aux lèvres. Je restai ainsi assis, tout bonnement en proie à un fou rire immédiat. Si seulement ce con de Kobalt ne m’avait pas aggravé le museau. J’étais calme, au moins. Un éclair noire se distingua dans la foule, affolée tu émettais de l’hémoglobine de ton museau, fonçant sur tous les personne en face de toi Je froncis les yeux, fixant, tu n’allais surtout pas me…..
Tu ma toucher.
Mon cerveau ne répondit pu ce moment précis. J’ouvris alors la gueule, grognant d’un son guttural, tel une machine programmé, attrapant la chair dodue de l’arrière de ta tête, le craquement qu’effectua ma mâchoire sur ta couche de peau qui venait de se rompre me fît baver automatiquement. Je pris appui sur mes pattes arrière en relevant la tête assez pour que ton crâne soit assez en hauteur pour ensuite tel un fragment fragile, propulsa ton crane sur le sol. Le craquement retentit jusqu’à dans mes oreilles, le sang perla jusqu’à ma mâchoire. Tu vois qu’il n’est pas gentil d’assommer. J’ouvris ma gueule de sang, laissant ton simple corps retomber que je poussai de ma patte, un regard ravi et fou brillant dans mes papilles tout en me léchant les lèvres, enlevant le sang qui faisais obstacle à ma fourrure noire.
Alors là. Faut vraiment m'en vouloir pour me réveiller avec autant de cris en pleine nuit. Toute la meute sait que je suis de mauvaise humeur quand je dors mal. Et là je suis d'une humeur massacrante. Je me lève de ma tanière où Elrön est collé contre moi et semble dormir à point fermer. Le réveiller en lui mordant l'oreille ou le laisser roupiller comme un porc. J'opte pour lui donner un coup de patte dans le dos. Si il le sent il se réveillera. Je sors ainsi de ma tanière découvrant un champ de bataille digne des guerres. Notre alpha n'est pas là ? Bizarre. Je vois à gauche au loin un loup noir..se battre avec..mais..c'est Ewanella. Aie, elle semble mal. Et à droite une jeune louvette à l'armure. Une hellhound ? Elle semble bien louve. Il y a Kobalt et Véga notre bras droit. J'ai entendu dire qu'il était en couple mais que aussi Kobalt avait eu des enfants auparavant avec une autre louve et que ses enfants avaient été enlevé par les hommes. Serait-elle un de ses enfants ? Je sais pas.
Voilà un réveil qui commence bien. Je me dirige vers le loup noir qui me semble plus être une menace. Véga et Kobalt sont assez forts pour gérer un louveteau. J'arrive en silence derrière cet intrus. Ewanella est mal en point sa nuque et ses babines sont en sang. Comment ose-t-il faire du mal à ma meute ! Je grogne de rage. Je me jette à son échine pour le soulever et le jeter à quelques mètres. Son sang coule dans ma bouche et je sens mes crocs s'aiguiser à son toucher. Mes yeux se transforment en boules de feu. Mon envie de sang est réveillé. Quel plaisir. Je donne un coup de museau bienveillant à Ewanella. Elle semble juste sonnée mais elle va se relever. Je me retourne vers l'inconnu les crocs dévoilé. Il est contre la parois d'une de nos tanières et semble lui aussi sonné. Mon regard n'est plus or il est sang.
"Tu es bien courageux de faire du mal à ma meute. Bâtard. Tu vas en payer le prix..de ta vie."
Alors que je viens à peine de finir ma phrase avec un sourire dès plus sadique. Je me jette sur lui lui arrachant de grands bouts peau. Je lui assène des coups de griffes sur le ventre. Et le prends comme un louveteau pour le cogner contre la roche. C'est bizarre que je sois aussi protectrice avec des congénères. Je suis plutôt égoïste. Mais le gout de son sang me remplit de plaisir. La violence est un plat qui se boit chaud.
J'étais déjà loin d'eux quand le cafard noir à qui j'avais arraché la moitié de la figure partit en courant et pleurant à l'aide. Je savais qu'ils étaient faibles, mais celle là était le ponpon ! Dès que la louve se mit à crier, les autres vermines rappliquèrent, alors que je voyais non loin de là la masse noire au collier somptueux (il était vraiment magnifique, même de là je pouvais le voir, bon, pas aussi beau que le mien, fait de cuir vernis, mais beau quand même ! ). Je le voyais encore bouger. Il n'était pas mort, juste sonné. En professionnelle du combat, je savais pertinnemment qu'il n'était pas hors jeu. Il avait encore des réserves, comme moi. Nous étions l'élite, mieux que cette race inférieure sauvage. Je commençais à courir, mais les loups étaient presque déjà sur moi. Lorsque je m'arrêtais, il s'arrêtèrent à quelques mètres, tous craintifs, horrifiés par ce qu'ils voyaient ce moment : celle qui avait décharné le visage du cafard noir n'était autre qu'une gamine, une louve bien plus jeune qu'eux, presque une enfant. Je souriais d'un air cynique, sans me cacher lorsque je vis la frayeur et la stupeur sur leurs visages. Oh, mes petits cafards, croyez moi, vous n'etes pas au bout de vos peines...
Ils étaient à à peine dix mètres de mois, assez pour qu'on s'entende, pas assez pour que l'on s'atteigne. Une distance de sécurité en quelques sorte. Un loup noir était néanmoins un peu plus en avant sur les autres, mais sa figure n'en était pas moins déconfite lorsqu'il me vit. Il commença à claquer des dents, à bégayer un peu. C'était tellement pathétique ! Que je méprisais cette race! J'étais bien contente de ne pas avoir grandi parmi eux. Ce n'était que de la vermine. Ils étaient tous fondamentalement inutiles, de mauvaises graines, et j'avais aidé, déjà à mon âge, à se débarasser de plusieurs d'entre eux.
Le grand loup noir était fort, bien trop fort pour que j'engage un combat. Je commençais à évaluer les forces. Le cafard noir que j'avais commencé à écraser avec les yeux rouges embués de larme de douleur. La louve grise semblait taciturne, ennuyeuse, à cracher ses ordres alors que personne ne l'écoutait, tout le monde était scié, terriblement captivé par une seule chose: moi. Nul n'arrivait à défaire son regard du louveteau aux yeux bleu qui les faisait déjà trembler. Bien. Souvenez vous de moi. Vous n'avez pas fini d'entendre parler de ma personne...
Le grand loup noir parvint enfin à articuler des mots audibles. Il m'appela d'abord par le nom qu'utilisait mon frère pour m'appeler, celui que m'avait donné ma génitrice. Lorsqu'il prononca le nom de Crow, mes dents se dévoilèrent dangereusement et un grognement gutural terriblement terrifiant sorti des profondeurs de mes entrailles, si bien que certains loups firent un pas en arrière, d'autres se mirent en position, prêts à attaquer. Mon esprit commença à s'échauffer, je ne pouvais m'empêcher de penser :
Il n'a pas le droit! ! Le nom de mon frère ne peut sortir de cette bouche impie, de la gueule de ce cafard répugnant! Mon frère est à moi, il m'appartient! Si tu t'avises de poser ne serait-ce qu'une seule patte sur lui je t'égorge et je te donne en pâture à Krakos !
Pendant que je pensais ça, mon visage reprit une expression sereine, normale. Mes babines retombèrent sur mes crocs. Un sourire terrifiant se glissa sur mes lèvres. Attention. "Il est avec moi", avait il dit...
" Il ne l'est pas pour longtemps... ' HRP, résumé d'actions : Ewanella, dans sa ronde, est sur le point de découvrir Ambre. Ambre la devance et, dans l'ombre, elle lui saute dessus et tente de l'étouffer en lui mordant la gueule et lui appuyant sur les naseaux avec ses pattes.
La louve grise commençait à s'agiter. Elle n'était clairement pas à l'aise. Je savais qu'elle avait peur, je sentais l'odeur enivrante de la terreur jusqu''au plus profond de ma gorge. Le cafard noir que j'avais mordu recula, la louve chancelait un peu, elle perdait du sang, mais peu : arracher la peau fait mal, mais le sang ne coule que si ce qui est en dessous est déchiré, j'avais déjà expérimenté ça sur plusieurs de mes victimes. Non. La louve doit sentir sa peau arrachée, elle doit souffrir le martyr. Mais les autres, ne voyant pas de sang, ne penseront pas tout de suite à la soigner. Alors ses blessures vont s'infecter et elle mourra probablement. Cette idée me rendait bien plus heureuse qu'on pouvait l'imaginer. Si je pouvais détruire les loups étant ici, les loups même que les humains détestaient, que James, mon maitre, détestait, que mon frère et moi détestons, ces loups qui détiennent Crow... Un sourire. Encore ce sourire sur mes lèvres. Je regardais le grand loup noir, celui qui avait parlé, droit dans les yeux, de mon regard bleu glacial.
ET....
BIM.
Il intervint. L'autre animal Hellhound! Ahah !! Je riais tellement au fond de moi! Il avait de nouveau attrapé le pauvre petit cafard noir, la petite louve à qui j'avais déjà arraché la moitié du visage. Tous les autres loups se retournèrent au son du hurlement, ne serait-ce qu'une fraction de seconde.
J'étais déjà partie. Mon allié m'avait donné l'occasion de m'enfuir. Je lui revaudrai cela. Je partis le plus vite possible et disparu instantanément, jouant avec les ombres, avec les refuges lorsqu'on commençait à me rattraper. Mon odeur camouflée par la poussière dans laquelle je m'étais retournée, nul ne pouvait me sentir. Nul ne pouvait m'atteindre. J'étais libre. Mais je reviendrai. Je libèrerai mon allié. Et je les tuerai tous.