Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Nyméria partit, j'avais pris la décision de reprendre l'entrainement de son fils, Reny. Il souhaitait devenir Espion, et je n'étais qu'une Nourrice, mais j’espérais pouvoir faire quelque chose pour lui, un minimum. Pour Nyméria, je devais le faire. Essayant de rester sereine, je fermais lentement les yeux au niveau de bosquet, attendant la venue de mon élève. Quand il arriva, je lui adressais un sourire tendre, avant de prendre une voix douce.
- Bonjour Reny... Comme l'on s'est dit, je saurais ton mentor à partir de maintenant... Pourrais-tu juste m'expliquer avant ce que tu as déjà travaillé avec ta mère ? Afin que je sache quoi faire plus précisément, et que tu ne te répètes pas trop non plus...
Ajoutais-je, le regard légèrement bas. Je n'avais pas pu me renseigner d'avantage, et l'entendre me dire ce qu'il savait déjà me permettrait aussi de le vérifier par la même occasion. En soit, c'était un passage obligé.
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Nymeria avait disparu, morte sans aucun adieu de sa part, sa mère, et son mentor par la même occasion. Il faut dire que Reny se sentait terriblement seul depuis. Keres est toujours occupé, Owen a disparu, Tyrell est morte, Skoll ne vient plus rendre visite. Qu'elle a été éphémère cette famille, disloquée désormait...Oui, Reny avait mal. Son nouveau mentor s’appelait Patte d'Ivoire, et qui était devenue bras droit à la suite de Nyméria. Auparavant, elle était nourrice parait-il. Ils étaient au bosquet tortueux, face à face. Patte d'Ivoire avait la fourrure blanche, dont on repérait tout de suite la douceur comme sa personnalité, des yeux bleus dont l' un barré légèrement. Elle avait une voix très harmonieuse.
- Bonjour Reny... Comme l'on s'est dit, je saurais ton mentor à partir de maintenant... Pourrais-tu juste m'expliquer avant ce que tu as déjà travaillé avec ta mère ? Afin que je sache quoi faire plus précisément, et que tu ne te répètes pas trop non plus...
Reny baisa une oreille. Il chercha. Dans ses souvenirs d'entrainements, il voyait sa visage de Nymeria. Un moment, il le compara à celui devant lui.
-Nous avons effectués des courses d'endurance, ainsi que des tentatives d'approche et de capture sur des animaux.
J'attendais la réponse du jeune loup en face de moi, avant d'acquiescer légèrement de la tête à ses paroles. Je lisais sur son visage une grande tristesse... Je n'avais pas pensé au fait que ma question pourrait blesser Reny. Que ma question lui rappellerait sa mère. Je me pinçais légèrement les babines, me sentant coupable. J'étirais un petit sourire, essayant de me réconforter, de le réconforter peut-être. Bon... Je regardais autour de moi, avant de tester le sol avec mes pattes.
- Bon... Je te propose qu'on essaye... Une approche discrète ? J'ai senti l'odeur d'un ours un peu plus loin... Pourquoi n'essayerais-tu pas de le prendre par surprise ?
Je me redressais lentement, lui faisant un signe de la tête afin de le guider, me campant sur mes pattes. Nous faisions quelques pas en direction de l'ours, le remarquant alors en train de cueillir des baies. Je me couche alors lentement sur le sol, observant alors la bête avec un peu d'appréhension... J'espère que ça ne sera pas trop difficile. Finalement, je repère une branche de baie entre les pattes de l'animal. Lentement, je chuchote.
- Essaye d'aller chercher cette branche, là, entre les pattes de l'ours, discrètement... Mais ne prend pas de risque inutiles surtout...
Ajoutais-je lentement. Je l'observais, espérant qu'il y arriverait.
[Essaye un dé de chasse pour savoir si tu y arrives pour la branche sans te faire voir ou pas ]
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Patte d'ivoire étala un sourire sur son visage, trahis par un peu de gène et c'était fort remarquable. Enfin, elle lui annonça le programme envisagé ce matin. Reny avait tellement besoin de se défouler un peu. Depuis que Nyméria était morte, leur tanière était vide et Reny ne supportait plus de rester seul, dedans. Il dormait désormais avec les autres Esobek.
- Bon... Je te propose qu'on essaye... Une approche discrète ? J'ai senti l'odeur d'un ours un peu plus loin... Pourquoi n'essayerais-tu pas de le prendre par surprise ?
Un ours ?... Reny se sentit frémir. Il n'avait qu’attraper de gros pigeon et deux lapins. - Mais qu'est ce que je fait ensuite de cet ours ? - Patte d'Ivoire l’entraina dans une direction, ou l'odeur quelque fétide d'une grosse bête se faisait sentir, au fil de leur pas. Une grosse bêtes poilue et puante qui mangeait des baies rouges et sucrées. A son approche, Patte d'Ivoire se mit doucement à plat ventre, l'apprenti ,derrière elle, suivit le même exemple.
- Essaye d'aller chercher cette branche, là, entre les pattes de l'ours, discrètement... Mais ne prend pas de risque inutiles surtout...
-Qu'est que ça veux dire :" ne pas prendre de risques inutiles ?"
La branche que tenait l'ours dans es griffes en train de dévorer. Le jeune loup se demandait comment il allait procéder : une approche aussi discrète qu'un coup de vent dans l'herbe, puis un bond, il lui arracherait la branche de ses pattes robustes et s’échapperait dans la direction opposée à Patte d'Ivoire. - Bon, Tourment de l'Ombre, lance toi.-
Je demeurais couchée, alors que Reny jaugeait la situation. Il ne semblait pas rassuré. Alors lentement, je me retournais dans sa direction, toujours à plat ventre. Oui sans doute le mouvement était relativement ridicule mais pour ne pas se faire repéré par un gros nounours, il faut bien sacrifier le sérieux ou la distinction. Me trouvant face à lui, il me demanda ce que j'insinuais par "risques inutiles". Et je lui répondais à voix basse.
- Si jamais l'ours te voit, court, ne tente pas de l'affronter... Et s'il te rattrape, je viendrais t'aider, d'accord ?
Je lui offrais un regard encourageant, avant de compléter.
- Tu peux y arriver Reny, j'en suis certaine. Et tu pourras être fier de toi quand tu auras réussis à faire ça... Je suis certaine que ta mère te regarde encore, de là où elle se trouve. Rend la fière de son fils.
Ajoutais-je avec un peu plus de joie, me décalant lentement pour lui laisser la place de passer à l'action.
- Si tu loupes ton dé, Pattoune interviendra pour t'aider dans un combat contre l'ours.
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Reny se tapis le profond possible dans l'herbe foisonnante, il avançait en élargissant ses pattes, faisant de grand pas silencieux . Plus il s'approchait de l'ours, plus son cœur rythmais. Il ne s'était jamais attaqué à une bête de cette taille, même si ce devait être un jeune ours. Les adultes devait être encore plus gros. Il serra les crocs, et se neutralisait par moment en s’efforçant de rester le plus calme possible. Par moment, il bloquait sa respiration. Reny restait toujours à l'ombre sous les arbustes d'autour. L'ours continuait de fouiller dans un buisson chargé de baies. Il jeta un coup d'oeil à Patte d'Ivoire, derrière lui. Elle observait certainement ses techniques. Et l'apprenti continua ses larges pas, en appuyant sur l'herbe pour être plus léger. Il estima une distance, et le jeune loup noir cessa son approche à trois mètres de l'ours. D'ici, il aurait (peut être) assez de force pour s'emparer de cette foutue branche. Au plus vite qu'il pu faire, il banda ses muscles et appuya sur ses pattes. Un saut. Et il avait presque envie de fermer les yeux. Surprise,sa gueule se referma brusquement sur la branche, l'ours s'était déjà tourné vers lui, en ouvrant une large gueule. Et avant qu'il n'abaisse sa patte épaisse sur Reny, le loup lui arracha de tout ses force son bien, et se mit à courir comme jamais. Les ours était des bêtes pataudes et maladroites mais possédant une grande force et endurance.
Je l'observais de loin, le coeur serré, prête à bondir. Les muscles bandés, je le vois s'approcher, se glisser, se faufiler discrètement. Enfin, il arrive à prendre la branche entre ses crocs et à fuir; l'ours à ses trousses. Je bondis hors du buisson à toute allure à mon tour, contournant l'ours à pleine vitesse pour lui barrer la route. Je plonge d'un mouvement souple pour heurter la tête de l'animal, le désorienter, avant de poursuivre ma route et rejoindre Reny rapidement. Le souffle rapide, je sens mes muscles brûler, alors que je vois la fourrure du noir en face de moi. Je le rejoins, lui faisant signe alors de me suivre un peu plus loin, semant l'ours par la même occasion.
A bout de souffle, je m'arrête finalement, reprenant alors ma respiration. Mes pattes tremblaient, alors que je posais mon regard sur Reny. - C'est bien Reny... Tu t'es bien débrouillé, tu as réussis à lui voler sous le nez ! Je suis certaine que tu seras un très bon espion, ou en tout cas très discret !
Je lui souriais avec peine, le visage déformé par la fatigue.
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Reny lâcha la branche durant sa course. Derrière, il sentit que Patte d'Ivoire avait démarrée aussi, mais il ne se retourna pas. Il couru encore quelque mètres de distance parmi les arbustes , puis il ralentit, et souffla, expira. Il avait semé l'ours. Patte d'Ivoire, sa mentor, le rejoignit, tremblante de fatigue.
- C'est bien Reny... Tu t'es bien débrouillé, tu as réussis à lui voler sous le nez ! Je suis certaine que tu seras un très bon espion, ou en tout cas très discret !
Elle avait un sourire douloureux mais Reny, méthodique par habitude, n'y prit guère d'attention.
-Est ce que mes techniques sont bonnes ? Et maintenant que faisons nous ?
Il ne faut pas qu'il restent ici, l'ours pouvait revenir et les pourchasser.
Je reprenais mon souffle, alors que le jeune loup faisait de même. Il me posait des questions sur sa technique, mais je m'y connaissais pas tant que ça. Le plus important, c'est qu'il n'avait pas été vu, non ? Je pris une mine songeuse, avant de répondre lentement. - Je pense que c'était bien, oui... Quand tu te faufiles discrètement, il faut penser que des pattes ne touchent pas le sol, elles le caressent juste... Comme ça, tu ne fera pas de bruit.Quand j'ai appris à chasser, il a été très important de maîtriser le poids de mon corps. Comme ça, s'il est bien réparti, le corps ne fait pas de bruit quand il se déplace... En théorie.
Je mimais lentement ce que j'expliquais. Puis soudainement, je finis par ajouter.
- On peut tenter de surprendre l'ours ? Qu'en penses-tu ? On peut l'attaquer ensemble, je te suis...
J'hochais la tête, le motivant un petit peu. Tuer un ours à deux, ça pourrait laider à s’entraîner, non ?
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Patte d'Ivoire calma son souffle et tenue une réponse quelque peu vague au gout de Reny. - Je pense que c'était bien, oui... Quand tu te faufiles discrètement, il faut penser que des pattes ne touchent pas le sol, elles le caressent juste... Comme ça, tu ne fera pas de bruit.Quand j'ai appris à chasser, il a été très important de maîtriser le poids de mon corps. Comme ça, s'il est bien réparti, le corps ne fait pas de bruit quand il se déplace... En théorie. Pendant qu'elle lui expliquait, elle faisait les gestes pour montrer l'exemple. Soudain, la louve blanche donna une idée. - On peut tenter de surprendre l'ours ? Qu'en penses-tu ? On peut l'attaquer ensemble, je te suis... Reny agrandit des yeux couleur miel inquiets. Il se demanda si ce n'était pas un peu dangereux... Le courage n'étais pas une des plus grande force du jeune loup noir. Mais il aimait assez les pièges. -Comment doit on s'y prendre ? On lui tend une embuscade ? Alors il faudrait se cacher, puis l'attaquer par surprise une fois qu'il sera calmé et visez les pattes puis la nuque. Moi je m'occupe de la nuque et toi des pattes. Au moins une ou deux pattes mordue, avant et arrière. Tu est d'accord ?
Je l'observais, jaugeant sa réaction. Il semblait avoir de l'appréhension mais quoi de plus logique ? C'est un ours quand même! Finalement, il semblait se motiver, proposant un plan d'action. C'est vrai qu'une embuscade serait pour le mieux, mais que Reny attaque à la gorge serait une mauvaise idée, il allait être bien trop exposé. Je finis par répliquer alors.
- Je pense plutôt que nous devrions trouver un moyen de le mettre à terre, avant de l'attaquer à la gorge. De cette manière, il ne pourra pas utiliser ses pattes pour se défendre, ça sera moins risqué. Je te propose que tu l'attaque au niveau du dos, il va se dresser sur ces pattes arrières de cette manière. Ensuite, je foncerais sur son ventre pour le renverser sur le côté et prendre une de ses pattes, puis tu l'achèveras avec une attaque à la gorge. Ce serait plus prudent...
Marmonnais-je entre mes crocs. Je regardais le jeune brun, attendant sa réponse, prête à le suivre qu'importe le plan qu'il choisirait.
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Elle réprima l'idée de Reny à propos du cou. - Je pense plutôt que nous devrions trouver un moyen de le mettre à terre, avant de l'attaquer à la gorge. De cette manière, il ne pourra pas utiliser ses pattes pour se défendre, ça sera moins risqué. Je te propose que tu l'attaque au niveau du dos, il va se dresser sur ces pattes arrières de cette manière. Ensuite, je foncerais sur son ventre pour le renverser sur le côté et prendre une de ses pattes, puis tu l'achèveras avec une attaque à la gorge. Ce serait plus prudent...
Reny écouta et réfélchit. Oui, ce ne serait pas une si mauvaise idée, mais de quelle cotée du dos. Reny décida qu'il viserait et mordrait une des épaules, ou entre les deux. Mais il ne révéla rien à Patte d'Ivoire. Déjà il fallait retrouver l'ours, ce qui devrait être plutôt facile, vu l'odeur de bêtes sauvage et puis trouver un endroit en hauteur. Si Reny devait s'attaquer au dos, il aurait plus facile ainsi. Et bien sur, envisager un plan au cas ou leur attaque éclair se trouverait inefficace.
- Bon. Allons trouver un endroit propice pour le faire. Il faut d’abords retrouver l'ours. Allons y.
Reny se retourna et revint sur ces pas, renifla dans l'air puis au ras du sol pour retrouver la piste de l'ours. Une fois prise, il se dirigea en la suivant, ne sachant pas si Patte d'Ivoire le suivait. Les odeurs créaient de véritables petits chemins qui menait tous à quelque chose. L'ours avait changé de direction mais il était toujours dans le bosquet tortueux. Quelque minutes après, Reny découvrit l'ours. Qui dormait légèrement. Il somnolait, peut être après avoir reçu un coup, et ça facilitait déjà la tâche.
finalement, nous nous mettions d'accord, allant la recherche de l'ours. Tentant un déplacement habile avec mes pattes, amortissant mes pas, c'est Reny qui finalement retrouve la trace de l'ours. Je me cache dans un fourré avec mon élève, alors que je guette l'animal qui semble somnoler. D'un rapide coup d'oeil dans la direction de Reny, je me déplace vers le côté, laissant Reny faire sa premier attaque. Puis finalement, je sors des buissons et aboie fortement, attirant l'attention de la bête vers moi et laisser le champs libre à Reny pour le contourner et l'attaquer là où il devait le faire.
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La situation était parfaite. Il fallait en profiter. Reny se concentra pour trouver un point sur les épaules ou il pourra se concentrer. Patte d'Ivoire se sépara de lui. Elle surgit devant l'ours et se mit à aboyer et à hurler. La bête brune se réveilla, aggressive plus que jamais sur son mentor. Tout son attention reportée sur elle. Reny n'attendit plus, et discrètement mais très vite, il fit le tour et se mit derrière l'ours. Tant que celui çi ne sentait pas encore sa présence. Reny se figea et concentra sa force dans ses muscles, il réprima un grognement, et relacha ses pattes. Le saut fut bon. Il atterit presque sur le dos de l'ours, planta ses griffes dans sa chaire et l'ours rugit. Aussitot, il grimpa encore, et planta ses crocs profondément sur l'épaule gauche. C'étais réussi. L'apprenti ressentit la saveur d'un saignement sur sa langues. L'ours continua de pousser des cris rageux, et tenta de se retourner, il fit plusieur fois le tour sur lui même pour se saisir du loup qui ne lachait pas, et enfin il se leva sur les deux pattes et recula vers un arbre, comme prévu. Reny s'aggrippa, fatigué et appeuré.
Je continuais de distraire l’animal, jappant avec force. Les oreilles vers l'arrière, le poil dressé, je tente de paraître le plus menaçante possible, et l'ours semble vouloir faire de même. Il pousse un cri à son tour, jouant sur ces pattes, et alors je peux voir la silhouette de Reny sauter sur l'animal. Ce dernier beugle et remue, avant de se dresser sur ces pattes. Je saute littéralement sur l'occasion, prenant de l'élan. Il fallait que je renverse la bête avant qu'elle n'atteigne l'arbre, ou mon apprenti risquait de grave blessure. Je cours à toute allure, contourne la bête pour me trouver sur son flanc avant de charger de toute mes forces. Je bande mes muscles, et alors mord au niveau de ses côtés, balançant tout mon poids sur l'animal déséquilibré par nos attaques. La masse tangue sur le côté, puis s'écrase mollement dans un long hurlement. Je serre les mâchoires dans son poils, mes griffes se plantant pour attirer son attention. J'espère simplement que Reny a pu se dégager à temps ! Je me concentre sur mon travail, espérant que mon élève allait accomplir sa tâche : achever la bête.
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Enfin, Patte d’Ivoire se mit en exécution. Elle fonce et se place. Reny n'arrivait pas à apercevoir la scène, ou difficilement. Patte d'Ivoire sauta et frappa de tout ses forces l'ours sur le coté. La bête brune s'effondra, terrassée. Reny était toujours agrippé sur on dos. Maintenant, Patte d'Ivoire s'attaquait encore à l'ours. Reny se releva, quelque peu déconcerté, après le choc, mais il n'oubliait pas sa mission. Il remonta sur l'ours, et s'approcha de sa tête. Il sauta sur la gorge, et mordit dedans. Les crocs la transpercèrent plus facilement qui ne l'avait cru. Le gout du sang se mélangea à sa fourrure dégueulasse. L'apprenti se retira au plus vite quand il sentit que l'ours était mort.