«Chasse»

F: 25 - A: 26 - E: 30

Il se rua sur lui, et le roux le retint en évitant ses assauts, martelant son abdomen de ses pattes avec brutalité, toutes griffes dehors alors que ses mâchoires arrachaient des touffes de poils mêlées à de la chair et du sang.
Le chien s'écarta, faiblissant à vue d'oeil, et le rouquin bondit pour le renverser à terre, plongeant ses crocs dans sa gorge en labourant son ventre de ses pattes antérieures. L'animal la repoussa, et l'espion roula à terre en grondant de colère, alors il se secouait pour enlever la poussière de son poil. Quand il redressa la tête, il se rendit compte que l'animal avait pris la fuite. Agacé, il s'élança à sa suite, ses pattes martelant le sol brutalement, bondissant par-dessus des carcasses métalliques, gravissant une sorte de véhicule renversé sur le côté. Du haut de son promontoire, il bondit, attérissant sur l'arrière train de sa proie, roulant avec lui dans la poussière.
L'animal se retourna d'un bond, et cogna sa tête contre son thorax, lui coupant le souffle. Le temps qu'il reprenne ses esprits, le canidé s'était fait la mal. Foutue bestiole.

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«Chasse»

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1ère chasse
Xyrion ralentit sa course folle pour revenir à un trot curieux plus approprié. Il avançait entre les carcasses métalliques. Il poussa sur ses pattes, accrochant ses griffes à une portière pour gravir un véhicule renversé. Du haut de son piédestal, le rouquin porta un regard observateur sur les lieux. Il n'y avait plus qu'à atteindre un mouvement frêle pour le mettre en chasse. L'esobek sauta de son perchoir, courant quelques mètres avant de ralentir. Il roula dans la cendre et glissa sous un véhicule accidenté en évitant la chute du pare-brise fissuré. Là, il tomba nez à nez avec un félin qu'il se mit à courser à toute allure. Bondissant par dessus des monticules de fer, le canidé attrapa le chat au vol, lui brisant la colonne vertébrale.

2ème chasse
S' ébrouant, Xyrion se redressa et se mit à trottiner et bondit sur un amas de rochers qu'il escalada rapidement. Les louveteaux jouaient plus loin, et le roux les regarda un instant avant de sauter de son perchoir. Il s'élanca à travers les terres, gravissant les collines abruptes. Ses muscles tiraient à l'intérieur de ses cuisses, et son dos commençait à le faire souffrir. Arrivé en haut de la dune, il s' arrêta et s' allongea avant de commencer à gratter la terre, faisant gicler des rafales de terre meuble entre ses pattes arrières. Le trou s'agrandissait alors que ses griffes raclaient contre des cailloux qu'il retirait avec ses dents. Lorsque le trou fut de bonne taille, il y poussa une lourde pierre à l'aide de son épaule et commença à la recouvrir grâce à des coups de museau rapides et précis. Il en profita pour attraper un deuxième chat qui se débattait, bondissant à sa suite, gravissant un monticule de ferraille pour bondir plus loin, et finalement lui arracher la trachée.

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«Chasse»

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A l'instant où le vent passa dans son pelage, l'aigle se figea. Un fumet venait jusqu'à son museau, et les oreilles dressées, il s'élança vers une des voitures. Alors, prenant un maximum d'élan, il s'élança. Ses pattes frappèrent avec force et rapidité contre le terre dure, avant qu'il ne bondisse à un endroit où le véhicule semblait plus étroit. Arrivant de l'autre côté, le roux se jeta directement sur le rapace qui s'était posé là. Il attrapa son aile dans sa gueule, tirant alors que le volatile se débattait comme un beau diable.

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1ère chasse
Bondissant par-dessus un éboulis et se laissant glisser jusqu'en bas, ses griffes ripèrent contre la pierre. Ses pattes le poussent d'un plateau à l'autre, envoyant son corps toujours plus haut. Ses muscles commencent à le tirailler, mais il entend un bruit devant lui, et ne peut pas se résoudre à ralentir ne serait-ce qu'une seconde.
Une pierre roule, et le regard ambre la suivit jusqu'en bas. Qu'importe. D'un nouveau saut, le roux se retrouva sur un autre plateau plus haut que les précédents. Ses griffes ripèrent, et il faillit être précipité dans le vide, se rattrapant de justesse. Il monta sur un plateau, et s'immobilisa.
Face à lui, un ursidé s'approchait, tous crocs dehors. L'animal rayé noir défendait son territoire, et ne tarda pas à lui sauter à la gorge. Le rouquin roula, évitant les canines de l'animal, plantant les siennes dans sa patte. Il évita un coup de griffes desctructeurs, s'accrochant à son épine dorsale pour arracher poils et chairs au corps de sa victime. Ses griffes déchiquetèrent les flancs du blaireau, alors que celui-ci feulait de douleur, tentant d'attraper sa queue entre ses dents. D'un mouvement brutal, Xyrion le plaqua contre la paroi, déchiquetant avec force et rage sa gorge, le laissant retomber à même le sol.

2ème chasse
Penant à ressortir de sous la carcasse de métal, Xyrion rampa dans la poussiere, les pattes douloureusement traitantes derriere lui. Un bruit sourd le fit sursauter, et il se tapit contre le sol. Il aimait cette solitude, au moins il n'avait pas ces idiots qui importunaient sa brillante concentration.

Son regard happa la fourrure sombre d'une ombre, et le rouquin gratta imperceptiblement la terre. L'animal lui tournait le dos, et il en profita pour se glisser à l'intérieur d'un véhicule sombre et cabossé. Une sorte de tank, dans lequel il rampa, effleurant les murs et escaladant les obstacles pour ressortir par une paroi démoli. Rapidement, il grimpa silencieusement le long du char d'assaut, comptant sur sa discrétion naturelle pour ne pas se faire prendre. Et une fois en haut, Xyrion prit son élan avant de bondir. Meprisant le danger, fondant comme un aigle. Il s'abattit sur sa proie.

Un hurlement échappa au glouton, mais l'esobek n'en avait cure, et s'accrocha fermement à son dos à l'aide de ses griffes aiguisées. Le sang jaillit, alors qu'il plantait ses crocs dans l'échine de son adversaire qui claquait des dents en tentant d'attraper sa patte. Il la recula, craignant que son adversaire ne l'atteigne. Ce dernier l'envoya au sol, et alors que Xyrion se relevait péniblement, l'ursidé chargea, furieux. Mais le rouquin l'attendait de patte ferme, et lorsque l'animal arriva sur lui, il bondit le plus haut et le plus loin possible au-dessus de lui. Il se retourna vivement, attrapant la patte de son adversaire entre ses crocs et tira brutalement. Il sentit comme un déboitement sans en être certain, et le glouton gronda de douleur avant de se retourner, le balançant au sol en boitant.

Il se rua sur lui, et le rouquin le retint en évitant ses assauts, martelant son abdomen de ses pattes avec brutalité, toutes griffes dehors alors que ses mâchoires arrachaient des touffes de poils mêlées à de la chair et du sang. Le glouton s'ecarta, faiblissant à vue d'oeil, et le loup bondit pour le renverser à terre, plongeant ses crocs dans sa gorge en labourant son ventre de ses pattes antérieures. Un glougloutement atteint son ouïe fine, et Mepris de l'Aigle lacha sa victime.

3ème chasse
L'animal était lourd, bien plus lourd que ce qu'il avait imaginé. C'est en le traînant sur quelques mètres seulement que ses muscles commencèrent à le tirailler. Clairement, le roux n'était pas connu pour sa force musculaire, mais il n'était pas une louvarde non plus.
Attrapant la patte arrière du glouton entre ses mâchoires, il recommença à avancer. Déjà la deuxième fois qu'il changeait de patte, alors qu'il n'avait parcouru qu'une dizaine de mètres. Le vent vont emmeler ses poils souillés, et une idée lui parvint. Traînant avec difficulté sa proie, alors que ses pattes s' enfonçaient presque totalement dans le sol, Xyrion la hissa sur une portière de voiture arrachée.
Il se laissa souffler un peu, puis commença à pousser son radeau terrestre. L'épaule bien calée lui procurait un appui non-négligeable.

L'esobek sentait ses coussinets s'enfoncer dans la poussière alors que ses mas avalaient les centimètres, puis les mètres. Une pierre bloqua le convoi, et le vert fit le tour de la portière en grognant. Il jeta un coup d'oeil au vulgaire cailloux qui osait barrer son chemin, et commença à creuser autour de celui-ci. La terre meuble vola entre ses pattes arrières, jusqu'à ce que des griffes deviennent douloureuses. Ce rocher ne semblait pas avoir de fin.
Alors Xyrion entreprit de pousser son convoi pour le decaller, évitant ainsi l'obstacle. Il s'arrêta un instant, le temps de courser un mulot qu'il attrape d'un coup sec.

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Le roux ralentit sa course folle pour revenir à un trot calme. Il avançait entre les carcasses métalliques et poussa sur ses pattes, accrochant ses griffes à une portière pour gravir un véhicule renversé. Du haut de son piédestal, l'espion remarqua qu'il n'y avait plus qu'à atteindre un mouvement frêle pour le mettre en chasse. Le roux sauta de son perchoir, courant quelques mètres avant de ralentir. Il roula dans la cendre et glissa sous un véhicule accidenté en évitant la chute du pare-brise fissuré. Il se secoua dans tous les sens, avant de ramper avec difficulté hors du véhicule. Il lui fallait trouver quelque chose à se mettre sous la dent.

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«Chasse»

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Soudain, il se mit à courir. Courir après ce qu'il avait cru voir apparaître dans les sillons de terre. S'enfonçant de plus en plus profondément dans la forêt, Xyrion dérapa, se rattrapant rapidement, alors que ses membres l'emmenaient toujours de plus en plus loin de plus en plus vite. Il rattraperait cette ombre, même s'il devait y laisser sa peau. D'un bond leste, il évita un fossé, se rattrapant grâce à ses griffes contre un arbre. Le ciel tourna, un croassement sourd le fit tourner la tête, et il repartit, reprenant sa course folle qui ne demandait qu'à continuer. Ses muscles tiraient à l'intérieur de ses cuisses, alors qu'il commençait à escalader une dune de terre, glissant en contrebas soudainement.

Alors qu'il gravissait un amas de rochers, glissant légèrement par moment, il enclenchait ses griffes dans les pierres, poussant sur ses membres pour l'amener jusqu'en haut. L'espion se stoppa en haletant, s'ébrouant avec force avant d'apercevoir un chevreau au loin. D'un bond, il glissa du haut de son promontoire, et s'élança vers l'animal effrayé. Celui ci se mit à courir apeuré, allant aussi vite que ses frêles pattes lui permettaient.
il cognait la terre de ses pattes puissantes, avalant mètre par mètre derrière le chevreau. Celui ci vira sur un virage en épingle, et le loup derapa. Il bondit par dessus un rocher, gravissant un lourd monticule de terre avant de se jeter sur le fuillard. Celui ci fit un écart, sans arrêter sa course. Xyrion grogna et lui colla au train. De frayeur, le chevreau se précipita au bord d'une falaise, glissant et tombant dans le fossé. Trop profondément malheureusement, pour que Xyrion puisse descendre le chercher. Le loup jura et gratta la terre de frustration avant de faire demi tour.

Il tomba sur un chiot qu'il décida d'achever simplement.

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Il courut, courut, tellement vite que ses poils se plaquaient contre son corps. Mépris de l'Aigle haletait la gueule ouverte, faisant en sorte que la chaleur s'évapore. Ses foulées s’accéléraient, avalant les mètres par dizaines, par centaines. Le vent coupait sa tête, ses oreilles se plaquaient contre son crâne, alors qu'il tentait tant bien que mal d'activer son cerveau. Il fallait bouger, retrouver de quoi faire ses réserves. La côte était dure à gravir malheureusement... Ses muscles commençaient bel et bien à le faire souffrir. Il lui semblait que ses articulations allaient lâcher à tout moment, et il se pressa donc jusqu'aux terres de l'est. Là, il se stoppa. Une carcasse de camion gisait là, et pas une odeur humaine aux alentours. Par curiosité, Xyrion s'approcha, tête basse et sens aux aguets. A part le murmure du vent, rien ne semblait vouloir troubler ses recherches. Le loup passa la portière avec son épaule, et quelque chose de beige tomba, le faisant s'écarter, droit en position d'attaque. Les crocs sortis, Xyrion se jeta sur la chose, roulant avec elle en y plongeant ses crocs, cherchant à faire couler le sang. Il martela la chose de coups de pattes griffues, la perçant de part en part avant de s'arrêter. C'était inerte, ça ne représentait rien, alors il le bouscula, l'envoyant rouler plus loin.

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Un chien. Qui ne semblait pas être tout à fait clair dans sa tête.
Mépris de l'Aigle s'appliqua à rester aux couverts des rochers. Mais bien sur, dans sa discrétion légendaire, il se fit prendre. Dans un aboiement de rage extrême, la bête se jeta sur lui. Le lupin l'esquiva de justesse, se retournant vers l'enragé.La masse noire et feu s'enfonça dans le solitaire qui roula au sol avec elle. Les mâchoires du canidé claquèrent près de son oreille alors qu'il frissonnait. Ses griffes s'enfoncèrent dans les flancs déjà bien abîmés du monstre déchaîné au-dessus de lui. Dans un élan d'adrénaline, le roux repoussa son assaillant, l'envoyant rouler plus loin avant de se jeter sur lui.
Enfoncer ses crocs sanguinaires dans la chair pourri de l'autre. Arracher de la peau par lambeaux, et déchirer le pelage qui avait dû un jour être soyeux. Faire craquer les os au point de disloquer des membres, mordre dans les muscles pour l'empêcher de lui arracher la tête.

Les mâchoires du chien claquèrent furieusement près de la gorge de l'aigle, qui s'appliqua à déchiqueter son ventre exposé de ses pattes antérieurs. Il ne devait en aucun cas avaler du sang de l'autre, il ne savait pas à quel point cela pouvait être dangereux pour sa vie, et ne souhaitait en aucun cas s'en rendre compte par lui même. Ses mâchoires claquèrent d'un coup près de la jugulaire du chien, s'enfonçant brutalement dans la chair vicié pour venir trouver la veine vitale. La bête retomba à terre, alors que Xyrion s'extirpait de sous son corps puant de crasse. Il s'ébroua, regarda du coin de l'oeil l'animal mort, et l'attrapa par une patte pour le traîner plus loin.

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Xyrion courre et tombe nez à nez avec un autre loup. Il ne s'était pas attendu à un tel choc. C'était un solitaire, il l'avait reconnu lors de l'impact, mais il ne s'attendait pas à ce qu'il possède une telle masse musculaire. Tant mieux. Gagner trop ne serait pas intéressant. Se braquant contre lui, remuant dans tous les sens pour lui faire lâcher prise, le rouquin s'extirpa de l'étreinte de l'autre avant de bondir sur le côté. Il lâcha un grondement sourd, avant de faire mine d'attaquer, sautant vers lui, pour reculer ensuite. Mais il se doutait que ce petit jeu n'allait pas lui allez longtemps. Aussi, il s'ébroua, et feignit de reculer pour finalement sauter à la gorge du solitaire. L'impact le déséquilibra, et ils roulèrent dans la poussière tout les deux. En se redressant, au-dessus de l'inconnu, l'esobek montra les crocs. Un autre grondement, et il attrapait une l'épaule entre ses crocs, serrant sa retenir sa force. Le sang ne tarda pas à couler.

La douleur irradie dans tous ses membres alors que le roux se fait repousser. Un grognement de douleur lui échappa, alors qu'il se jette sur lui, attrapant la peau de son poitrail pour la secouer dans tous les sens. Le sang gicle, Mépris de l'Aigle arc-boute et attrape le solitaire par la nuque, le balançant plus loin. Il se jette sur lui, le plaquant au sol en griffant son abdomen de ses pattes arrières. L'autre se défend. Ils luttent pour reprendre le dessus. Et leur lutte les fait rouler, chacun passe en dessous, puis au-dessus. Ils glissent au fin fond d'un cratère, et l'espion s'extirpe de tout ce sang. Il bondit sur l'arrière train du rouge, griffant son dos en tenant prise, et attrapant la peau de son échine entre ses mâchoires. Ses crocs le lancent, mais tant pis, il n'avait pas l'intention de lâcher prise. Xyrion lutte pour retourner le rouge sur le dos, lui fracasser le crâne contre le sol. Ses muscles le brûlent, ses pattes s'enfoncent dans la terre. Encore un peu.

L'autre se débat, lui comprime la respiration, se relève, fonce, cogne, attaque, griffe, mord, tranche. Un combattant que Xyrion aurait aimé avoir dans sa meute. Mais pour le moment, il ne pense pas, il tranche. D'un coup de tête dans son épaule blessée, il éloigne le solitaire, d'un bond, il le plaqua au sol. Les griffes de ses pattes postérieures déchiquettent sans se soucier de la douleur qu'elles font ressentir. Douleur qu'il ressent également. Aucune porte de sortir, aucune échappatoire. Leurs crocs se rencontrent, et un hurlement fend l'air. Qui est le perdant?

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Xyrion courre et tombe sur une douille et il s'en fout.

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