Le jour tant attendu de certain arriva, le jour tant maudit de d'autres étaient là … Il faisait nuit, la lune haute dans le ciel. Le froid harcèle ceux qui osent mettre leur truffe à l'extérieur de s'en prendre à eux mais, au fond de la tanière métallique, le froid semble s'être également invité sans pourtant parvenir à prendre possession du corps de la dame blanche allongé sur sa couche, couinant de douleur tandis que son corps semble être en ébullition tant ses entrailles la font souffrir. Elle couinait, souffrait, mais où était Châtiment bon sang ?! Lui qui n'attendait que ça pourtant ! Finalement, elle réussit à maîtriser sa douleur et poussa un long hurlement pour l'appeler. Faites qu'il ne soit pas loin ! Qu'il entende son appel et rapplique au plus vite !

Elle serra ses mâchoires, couina, griffant furieusement le sol dur. Depuis quelques jours déjà, l'humeur de Manîthil devenait de pire en pire, devenant agressive et foutant un bordel monstre dans sa tanière qui était pourtant si propre avant. La fatigue s'était fait de plus en plus pesante ainsi que la faim. Autant dire qu'elle mange pour quarante mais, quoi de plus normal lorsqu'on porte la vie en soit ? Même si elle aurait préféré que ça ne soit pas le cas …

La douleur la fit tressaillir alors qu'elle sent qu'elle risque de ne plus pouvoir tenir longtemps. Le ou les petits veulent sortir et elle ne pourra pas attendre que Châtiment arrive plus longtemps. Qu'il se dépêche celui-là ! Elle lâche un nouveau couinement alors que les contractions sont de pire en pire ...

La douleur ne cesse et, elle sent que quelque chose ne va pas, que quelque chose bloque. Non, pas encore ! Allait-elle devoir revivre cela ? Revivre une telle souffrance ? Elle couine et, finalement, Châtiment fit enfin irruption. Il réagit, lui donnant un os qu'elle s'empressa d'attraper dans sa gueule, le serrant aussi fort que possible pour fixer la douleur sur cet objet. Elle pousse, elle cherche à expulser le corps qui ne semble pas vouloir sortir d'elle, qui ne semble pas vouloir se détacher. Châtiment s'était retiré derrière elle pour observer le travail. Il était silencieux, trop silencieux. Que se passait-il ? Elle ne le savait que trop bien pour l'avoir déjà vécut … Elle souffre et force, jusqu'à ce que, finalement, le nouveau né sorte mais, mort …

La blanche lâche l'os, la respiration haletante tout en lançant un coup d’œil vers le corps sans vie du louveteau. Elle fixa cet être sans la moindre émotion dans le regard à son encontre si ce n'est la fatigue et la douleur mais, bien vite, son repos fut de courte durée tandis qu'une nouvelle contraction la prit et, elle lâcha un nouveau couinement tandis que le travail recommence en se faisant toutefois attendre. La dame blanche griffe le sol en attrapant de nouveau l'os dans sa gueule. Ce qu'elle mépriser cela, ce qu'elle peut mépriser donner la vie ! Les contractions continuent tandis qu'un loup noir fit soudainement irruption dans sa tanière froide.

Le regard d'acier de la guérisseuse se plante sur l'arrivant, l'air mauvais. Kobalt. Que fait ce Mercenaire ici ? Que veut-il et, surtout, dans un moment pareil. La blanche montrant alors les crocs, babine retroussés. Grondant férocement, elle s'apprêtait à se redresser après avoir lâché l'os, prête à se jeter sur l'intrus sous la rage de la douleur mais, une contraction la rappel à l'ordre et la voilà de nouveau allongé sur le sol, lâchant un couinement au passage.

« D...Dégages de là ! »

Gronde-t-elle vers Kobalt sans écouter ce qu'il disait. Elle se fichait pas mal de ses avertissements, elle n'en avait que faire, ce n'était nullement le moment et, elle n'avait pas besoin de plus de spectateur que cela pour sa mise-bas ! Elle perdit du sang tandis que le second louveteau peinait à sortir mais au bout d'une lutte qui semblait lui avoir durée des heures, un louveteau en sortie. Un louveteau au pelage clair mais, à la maigreur qui aurait probablement alerté n'importe quelle femelle mais, pas Manîthil, non, elle n'avait qu'une hâte, c'était en finir et au plus vite ! Ce louveteau était-il le dernier ? Elle l'espérait, elle cherchait à reprendre son souffle. Son regard se tourne d'un

« Si les HellHounds t'ont suivis et débarquent ici, tu en seras la cause ! Maintenant si tu ne veux pas qu'ils viennent ici, je te suggère de les attirer ailleurs ! Sauf si tu veux que ça soit moi qui te règle ton compte ! »

Gronde-t-elle, furieuse tant par la douleur, l'effort et son intrusion dans sa tanière puis, finalement, une nouvelle contraction … Non, le travail n'était pas encore terminé … Un troisième louveteau voulait sortir … Si le premier est mort, le second en vie mais dans un état lamentable alors … Comment sera le troisième … ?

Les contractions continuent alors qu'une odeur suivis d'un bruit font dresser les oreilles de Manîthil. Un grondement sourd s'élève de la gorge de la femelle alors que des bipèdes accompagnés de HellHound pénètrent à l'intérieur du bunker, avançant jusqu'à atteindre l'entrée qui mène à la petite pièce où est retranché Manîthil, Châtiment et Kobalt, cette petite pièce qui regorge de plante, cet endroit sacré qui est son lieu de repos. Ces maudits Hommes ont osés foulés sa tanière ! La dame blanche gronde sans parvenir à bouger alors qu'elle tente de retenir le dernier louveteau qui cherche à naître, ne pouvant le faire sortir maintenant. Attrapant rapidement le petit maigrichon, elle le camoufla entre ses pattes alors que le corps de Kobalt et Châtiment s'effondrent au sol suite au cracheur de feu des bipèdes à la tête lupine. La guérisseuse gronde de plus belle alors que des chiens se placent face à elle en demi cercle. Oreilles en arrières, babines retroussés, la blanche fit claquer ses mâchoires dans le vide pour les dissuader d'approcher.

Finalement, les Hommes prirent Châtiment avec eux et quittèrent ce lieu. Kobalt semblait stone, probablement que la flèche endormante n'a pas pu s'enfoncer suffisamment loin pour que l'effet voulu se fasse. Un coup de chance entre autre car, nul doute qu'à peine cette aiguille se plante dans votre chaire que vous perdez immédiatement connaissance, comme cela avait été le cas avec Châtiment.

Kobalt se rapproche alors tandis que Manîthil gonfle son dos, son poil se hérissant, ses babines retroussés sur ses crocs. Le loup noir s'excusa.

« Ça je l'avais remarqué. »

Lâcha-t-elle d'un ton mauvais alors que la douleur la saisie de nouveau alors qu'elle ne parvient plus à retenir le chiot qui souhaite s'extirper de ses entrailles. Elle retient un couinement, lâchant un grondement rageur à la place. Kobalt se remit à parler. Mais ne sait-il faire que cela ?! Et depuis quand Manîthil a besoin d'une nounou ? La blanche lâcha un rire acerbe.

« Je n'ai pas besoin de toi gamin ! Vas te rendre utile ailleurs, si toutefois tu le peux. Disparaît de ma vue ! »

Gronde-t-elle avant que le noir ne quitte sa pièce, son intimité et que, finalement, Manîthil permet au dernier louveteau de pouvoir voir le jour. Comparaît aux deux premiers, celui-ci sortie plus facilement et, lorsqu'elle tourna la tête, elle croisa une boule de poil un peu plus foncé mais, bien plus robuste. A l'odeur, une femelle, tandis que l'autre qu'elle a caché entre ses pattes est un mâle. Elle saisit la femelle, la ramène contre son ventre et saisit le mâle pour le placer. Elle se mit à les lécher pour les nettoyer brièvement avant de finalement poser son regard sur le cadavre du premier. Elle saisit alors ce dernier et, commença à le dévorer pour pouvoir reprendre des forces ...

hrp. Merci de faire attention lorsque vous faites vos RP. Il n'y a que 2 louveteaux sur 3 de né pour le moment. Et on se trouve au fond d'un bunker, dans une pièce de celui-ci donc pas visible de l'extérieur, comme noté sur la description de la tanière de guérisseur.

LUn nouveau rire méprisant sortie de la gorge de la dame blanche affaiblit et fatigué. Ce loup, ce sale gosse, progéniture de Châtiment, ou de son ancien lui plutôt, que croit-il avoir le droit ? Si Manîthil décide qu'il ne s'approchera pas alors, il ne s'approchera pas. Est-ce la mort qu'il cherche ? Possible. Certes, de par son contrat avec Koschei, les Mercenaires lui doivent protection mais, celui-ci, elle n'en veut pas, non … Il se croit tout permis, il déboule dans un moment des plus dérangeant, attire la présence des Hommes sur SA tanière ! SON sanctuaire ! Il ose alors qu'il n'a même pas été fichu de réagir, de flairer le danger. Il vient, parle mais, que sait-il faire ? Il s'impose mais, la dame blanche n'a besoin d'aucune nounou, encore moins venant d'un mâle.

Manîthil n'est pas fan des mâles, non, certes il y a des exceptions mais, elle déteste que quelqu'un décide pour elle et, que ces chiots nouveaux nés soit ses frères et sœur ou non, elle s'en fiche, ces chiots lui appartient à ELLE ! Le poil toujours gonflé alors que l'autre ose gronder à son tour, la guérisseuse n'hésita pas à lui cracher une fois de plus son venin à la gueule.

« Ne remet plus jamais la moindre patte dans MA tanière ! D'emmerde toi pour faire sortir Châtiment mais ne te présente plus jamais devant moi ! »

Il suffit, Manîthil est lasse, elle souhaite être seule, elle souhaite pouvoir se reposer, elle est bien trop épuisé et la douleur ne semble pas vouloir s'estomper encore. Le noir s'en va alors qu'elle finit par terminer sa mise-bas, s'occupant des deux survivants avant de commencer à dévorer le premier mort né. Puis un bruit, une odeur, Leikn. Que fait-elle ici ? Manîthil écoute, les oreilles dressés sur le haut de son crâne. De la pièce où elle se trouve, elle ne peut se voir ce qu'il se passe à l'entrée du bunker. Coupé d'eux, elle montra malgré tout les crocs en entendant le vacarme.

Manîthil veut se lever, elle le doit. Elle puise dans ses forces restantes, parvient à se redresser sous les protestations des deux louveteaux qui étaient accrochés à ses mamelles. Elle les laissa là, à côté du cadavre de ce qui aurait du être leur aîné, à moitié dévoré. Vacillante, elle avance et manque de trébucher. Ses pattes tremblent mais, elle parvient à l'entrée de sa pièce afin de pouvoir jeter un œil dans la pièce principal. Elle s'avance de nouveau, à pas lent, cherchant à rester debout et, finit par apercevoir Kobalt, s'en prenant à sa sœur. La rage fait de nouveau bouillonner les entrailles de la dame blanche qui retrousse ses babines pleines de sang sur ses crocs après que me mâle ai lâché Lei', crachant ses paroles sur elle. Manîthil gronde et parvient à s'avancer d'un pas.

« Pars, pars et ne revient JAMAIS ici ou sinon, ta peau servira de lit à MES enfants et ton sang décora les parois ! Barres toi !»

Lâche-t-elle dans un dernier grondement alors qu'il s'éloigne. Manîthil se traîna péniblement vers sa sœur et lui donne un coup de museau, l'aidant tant bien que mal à se redresser malgré sa propre fatigue et douleur à elle.

« Viens ma douce … Même si je sais que tu m'en veux, tu dois les voir. »

La dame blanche lâcha ces paroles presque dans un murmure, bien trop épuisé pour hausser de nouveau le ton et, escorte sa sœur en la soutenant mais, en se soutenant également pour l'amener dans sa pièce personnelle. Elle aida sa moitié à s'allonger et, dans un ultime effort, Manîthil se coucha de nouveau sur sa couche plein de sang, tâchant son pelage pourtant si blanc d'habitude. Immédiatement, les nouveaux-nés se mirent à couiner et elle les replaça contre son ventre avant de reprendre le cadavre à moitié dévorer entre ses crocs. Une vision qui ne plaira probablement pas à sa sœur mais, Lei' comprendra bien la nécessité qu'a besoin Manîthil de reprendre des forces et, de toute manière, il est mort alors, autant que sa mort serve à nourrir les autres.

« Décidément, je n'aurais jamais une mise-bas en paix. Plus jamais. »

Gronde la dame blanche, fatigué. Non, aucune de ses mises-bas c'est bien passé, aucune mais, qu'importe … Au moins, elle est en vie et, même si elle a gaspillé énormément d'énergie et de sang, au moins deux sur trois auront survécu. Grignotant la chaire du mort-né, Manîthil repense à ce qu'il s'est passé. Châtiment venait de se faire enlever. Pourquoi les HellHounds ne les ont pas tué ? Pourquoi l'avoir capturé ? Que comptent-ils faire de lui ? Elle repense aux paroles de Châtiment. Lui qui devait rester à ses côtés, le voilà désormais loin sans avoir rien pu faire. Idiot … Se faire attraper si facilement … Et pourtant, qui aurait pu croire que les HellHounds agiraient de la sorte ? Manîthil est énervé, énervé que Châtiment n'ai pu tenir sa parole, qu'il se soit fait attraper, qu'il la laisse seule avec ses chiots, leur chiots. Il avait intérêt à survivre, il avait intérêt à revenir, si il espérait pouvoir revoir sa progéniture un jour ...

hrp. Rien dans ton RP ne montrait qu'un laps de temps c'était écoulé, tu aurais dû dire que ton personnage sombrait, que le temps est passé, même si ton loup ignore combien de temps, histoire de donner une indication de temps car là, il n'y avait rien, ce n'était pas compréhensible. Pour moi il était juste légèrement shooté et se battait contre l'effet. Du coup pour ce genre de chose, penses à bien préciser dans tes rp pour éviter ce genre de problème.