(je me permets de m'incruster si ça dérange pas)
0-0-20
Cela faisait quelques jours à présent que j'avais rejoins - plus ou moins - le groupe de solitaire. Rien n'était totalement officiel, mais Abysse prenait soin de moi et en échange malgré tout, j'avais le besoin de rester prêt d'elle. Je ne la suivais pas, je ne la surveillai pas, mais je restai souvent prêt du lieu d'habitation afin de me protéger de l'ennemi humain, mais aussi pour m'assurer que la seule louve avec qui j'avais un peu de contact aille bien. Comme à mon habitude, je me faisais petite dans un coin, silencieuse, à observer autour les frontières, prête à hurler si on venait à nous attaquer, mais au bout de plus heures je finis par m'endormir.
Je fus reveillée par des grognements, des plaintes et des bruits de lutte. Je ne compris pas ce retour brutal cassant le silence qui m'avait bercé il y a peu. Je cherchais du regard la source de ce boucan mais je ne le trouvai pas. Le temps que j'y arrive, que mon corps frêle veuille bien se mouver une scène m'apparut. Une louve noire était à terre, blessée et deux mâles se faisaient face. Je ne savais plus si je devais fuir ou rester mais à vrai dire, il y avait déjà là un héros, et surement bien plus capable de venir en aide à la noirâtre. En quelques secondes j'aperçus son regard, celui d'Abysse. Ma sensibilité prit alors le dessus sur cet acte gore. Les chiens tuaient des loups, les hommes pouvaient être violent sur les loups, j'étais dans mon élément même si que spectatrice. Là s'était différent, on touchait à une connaissance, la seule, l'unique que j'avais et même si nous étions quitte, je ne pouvais pas la laisser ainsi.
Quand tout semblait revenir à son calme, que le sauveur et la solitaire furent seuls, je me permis de les approcher d'un pas lent, la tête basse, les oreilles en arrières, la queue entre mes cuisses. J'étais peinée pour elle, je les entendis parler, et je m'arrêtais pas respect, à cet instant je n'entendais que des blablas mais je n'y comprenais pas les mots exacts. Une fois que semblait le silence s'installer, je vins prêt d'elle, immobile cherchant à apercevoir ses blessures. Si elle voulait de moi, je resterai à ses côtés, si pas, je retournai à ma place, mais ce fut plus fort que moi. M'étais-je déjà attachée? Une légère plainte presque inaudible sortit de ma gueule, apparemment oui.
(out du coup si la fin de votre topic)