We need to talk [Abysse]

Sam 9 Avr - 10:10

Run away guy, run

Force → 86 Agilité →94 Endurance →93

J'étais de retour de la chasse. Après avoir déposé mes proies dans le coin du haut, enfin, ce pseudo garde manger, je descendais par les couloirs que je connaissais à présent par coeur, histoire de voir si quelqu'un se trouvait en bas. J'étais un peu fatigué, je voulais me reposer, bien que nous n'étions encore qu'en début d'après midi. Me glissant dans le trou, je remarquais l'absence des autres. En train de chasse, ou de s'entraîner, ou même de se balader j'imagine. Non, juste l'odeur d'Abysse semble régner à l'intérieur. Elle semblait souvent fatiguée en ce moment, j'espérais qu'elle n'était pas malade, au fond. Si c'était le cas, elle serait déjà allé voir Mambo, je ne pense pas qu'elle soit assez stupide pour se laisser mal toute seule. Je la cherchais du regard dans la pénombre, légèrement éclairer par un vaisseau de lumière qui vient de la bouche d'aération, avant de la voir, couchée sur une sorte de vieux matelas que nous avions récupérer pour dormir plus confortablement. J'avoue que je préfère le sol, ayant laisser la couverture que j'avais trouvé à Tsuin, la plus frileuse d'entre nous.
J'approchais lentement de la noir, un petit sourire sur les babines, avant de me coucher devant elle, remarquant qu'elle ne dormait pas.

- Alors, tu fais la grasse matinée Abysse?

Demandais-je, un peu moqueur, sur le ton de la confidence. Nous étions ainsi, c'était comme ça, notre relation. Et même si une histoire n'avait durée qu'une nuit, je ne voulais pas qu'elle change ma manière d'être avec elle. Comme je le disais, ce n'était qu'une histoire, j'avais été faible, elle aussi avait été faible, voilà tout. Je l'affectionne énormément, mais je ne pourrais pas être un compagnon digne de confiance, et elle le sait sans doute autant que moi.

#fk.016 pour kobalt

Sam 9 Avr - 11:18

We need to talk

Abysse Δ Kobalt

Force : 38 | Agilité : 48 | Endurance : 43

Le début d’après midi semblait sonner a la lueur des rayons de soleil émergeant par-ci par-là. Mais après ses trois chasses complètement ratés de son début de matinée, Abysse avait gentiment trottiné jusqu’à la fête foraine. Profitant même de certains obstacles pour sauter, les évités, bref un petit entraînement en rentrant à la maison sa fait du bien. Mais sur le chemin, une très lourde fatigue lui était tombée sur les épaules la faisant ralentir au pas. Elle se sentait si affaiblit, qu’elle s’en trouvait au point misérable. Alors oui, la louve si vive avait du traîner de la patte jusqu’au sous-sol de la maison hanté. Elle n’avait croisé aucun des autres loups en chemin, plus elle y réfléchissait, plus elle trouvait le concept de meute ridicule. Ils ne se croisaient pour ainsi dire jamais entre eux. Toujours de part et d’autres aux entraînements, aux chasses. Oui bien sûr c’est utile, mais se qui déranger la femelle c’était cette certaine invisibilité de chacun qui la déranger. Ayant eut l’habitude d’être en compagnie du loup noir, la femelle se sentait désormais très seule. Mais elle ne pouvait pas lui reprocher complètement. Il faisait d’autre chose, entraîner les autres loups comme elle le faisait parfois également. La louve solitaire reconnaissait qu’il lui manquait, puis avec cette grossesse nouvelle, elle s’était volontairement écartée des autres.

En arrivant à la tanière improvisé du petit groupe, passant par les cachettes, les trous béants elle arriva sans trop de problème jusqu’au local technique où ils avaient l’habitude tous dormir. Personne n’étaient là et temps mieux. Elle voulait se reposé un peu sentant ses pattes faiblir. Elle se traîna jusqu’à l’espèce de matelas et se tapit dessus presque comme une boule. Ramenant ses pattes contre elle, elle posa sa tête sur le vieux matelas déchiqueté en lambeau, mais néanmoins confortable quand l’on a mal aux pattes après une partie de chasse et d’entraînements. Esquivant un bâillement de fatigue, elle ferma quelques instants ses yeux vert. Elle dut rester ainsi environs dix ou quinze minutes jusqu’à se que l’odeur d’un autre loup se fit sentir. Kobalt était là. Relevant finalement la tête, baillant cette fois-ci, étirant également ses pattes avant, elle regarda le loup noir s’avancer jusqu’à devant elle. Se couchant, un sourire moqueur et narquois sur le coin des babines. En temps normal, la petite louve noire aurait sourit de la même manière, mais elle était agacé par son comportement si habituel. Disons, qu’elle ne se sentait pas de très bonne humeur aujourd’hui.

Lui lançant un pique comme dans leurs habitudes, la femelle roula des yeux longuement. Et reposa sa tête sur le matelas tout en regardant le mâle et gronda presque de colère, comme, énervé. « Si tu es venu pour me lancer des piques aussi idiotes soient-elles tu peux repartir Kobalt. Je n’ai pas besoin de ta compagnie. » Dit-elle entre ses crocs, agressive. On pouvait sentir dans son ton que quelques choses n’était pas habituel, que quelques choses n’allaient pas aujourd’hui, mais a voir si le mâle allait prendre aux mots ses paroles.

Sam 9 Avr - 13:43

Run away guy, run

Force → 86 Agilité →94 Endurance →93

La louve pointa son regard dans ma direction. C'était facile d'y lire sa colère, et même son agacement. Je dressais légèrement les oreilles, toujours couché tel un Sphinx sur le sol, la perçant à mon tour de mon regard bleu, perdant mon sourire. J'étais peut-être étonné par son agressivité. Nous avions toujours tous les deux été bon joueur, et il était rare qu'Abysse se lève te la patte gauche. En plus de sa santé, je la sentais qui s'isolait aussi. Nous ne partagions plus les même moments ensemble, et je dois avouer que ça me manque. Mais d'un autre côté, ai-je vraiment le choix? Entre nourrir Colibri, Mambo, entraîner Yamaska, apprendre à Anubis à chasser. Je ne plus le temps comme avant, et même si je suis heureux de part ce que je fais, je reste convaincu que je finirais pas tout briser, une nouvelle fois. Cette pensée me hante toujours, chuchote à mes oreilles alors que Moria attend son heure, au loin.
Finalement, la louve me répond, acerbe, sur la défensive. Sans le vouloir, je fronçais les sourcils, grondant à mon tour entre mes crocs, redressant la tête pour paraître un peu plus haut qu'elle.

- Houla... En plus, tu t'es levée de la patte gauche?

Demandais-je, on ne peut plus sérieux. Ce n'était pas un reproche. Quoi que, peut-être que si, tout compte fait. Je gronde légèrement entre mes crocs, me redressant sur mes pattes pour l'observer longuement. Puis j'abaissais mes oreilles, parlant d'une voix un peu plus douce.

- Que se passe-t-il Abysse? Tu sembles... Différentes en ce moment. Comme si quelque chose n'allait.

Je plantais mon regard dans le sien, légèrement soucieux au final. J'aime les membres de ce groupe, et elle plus que d'autre. Je le sais déjà au fond de moi, même si je souhaite le cacher et l'oublier car je sais que j'en souffrirais de toute manière.

- Tu peux tout me dire Abysse. Ce qui t'embête, ce qui te dérange. Je pourrais peut-être y faire quelque chose... J'ai l'impression que tu es malade...

Dans le sens médical du terme, je précise. Continuant de l'observer, sur mes quatre pattes, je guette sa réaction. Au fond, j'espère qu'elle pourrait me dire la vérité. Mais elle est libre après tout. On est tous libre, d'une certaine manière.

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Sam 9 Avr - 14:44

We need to talk

Abysse Δ Kobalt

Force : 38 | Agilité : 48 | Endurance : 43

Abysse ne c’était qu’une seule fois montré désagréable en compagnie du loup noir, cette fois là fut celle de leur rencontre, bon il y avait eut aussi se soir là où bêtement la louve l’avait attaqué, alors savait parfaitement ses maigres chances face à lui. Il avait plus d’entraînements dans les pattes qu’elle, du moins pour le moment. Mais elle recommençait, elle n’était pas de bonne humeur aujourd’hui. Elle avait raté ses chasses en poursuivant en premier lieux une fausse piste l’emmenant a une carcasse désossé, puis suivant la piste d’un puma qu’elle a finalement perdu derrière une pierre, incapable de le retrouvé à l’odeur puis enfin cette course dans le petit ruisseau. Puis ses entraînements furent assez, voir trop calme à son goût. Elle se sentait fatigué, elle se sentait affaiblis et même si elle savait la cause de ses enchaînements de faiblesse, la louve ne voulait se l’avouer, mais il lui fallait du repos et d’arrêter de mettre en danger sa propre vie ainsi que celle des petits qui se grandissent dans son ventre. Elle avait besoin de calme. Puis il y avait une autre chose la chipotant légèrement : cette si violente solitude depuis leur nuit à eux. Un moment de faiblesse qu’ils avaient partagé et depuis, plus rien. Quelques entraînements communs, mais plus de moment à deux qu’elle avait put connaître et oui, elle se sentait invisible. Elle n’était qu’une louve parmi tant d’autre de la meute. Elle ressentait une amère jalousie se créé au fond d’elle, détestant se sentiment égoïste, elle voulait le cacher par son isolement. Mais il fallait qu’un jour l’un d’eux le remarque. Mais pourquoi lui se demandait-elle ? Kobalt et Abysse avaient été si proche que forcément il connaissait plutôt bien la demoiselle, donc dès que quelques choses n’allaient pas, il finissait par le voir au détriment de la jeune.

Plutôt agressive envers lui, elle avait dirigé ses oreilles en arrière, pas complètement plaqué mais elle démontrait bien sa mauvaise humer. Elle n’était pas prête pour jouer avec lui ou envoyer des piques. Elle avait tant d’autres choses en tête le concernant mais comment elle pouvait le lui dire ? C’était une chose si délicate a faire. Et connaissant le caractère du mâle, elle avait peur qu’il ne s’énerve sur elle réellement. Le regardant donc alors qu’il prend à son tour un air sérieux, se redressant sur ses pattes, s’asseyant afin de paraître plus haut, loin de là impressionnant la femelle qui finalement fit de même, le regardant du coin de l’œil démontrant tout signe amical normaux. Elle semblait plutôt vouloir prendre la fuite que de parler ou de l’attaque dans d’autres circonstances. Non Abysse n’avait pas envie de lui faire face à lui, son ami. Ami ou compagnon ? Elle ne pouvait pas vraiment décrire leur relation, ils étaient très proches. Elle ressentait quelques choses certes. Mais de là a dire être sa compagne était compliqué, pour lui et pour elle. Car Kobalt ne voulait tout simplement pas de relation, par peur de tuer, de faire souffrir la personne en question. Mais peut être qu’avec elle la situation été différente. Répondant sur un ton mauvais tout comme elle l’avait fait, il vint s’adoucir, montrant son inquiétude vis-à-vis de son comportement récent. Grondant frustrée, elle secoua la tête et un sourire moqueur perça ses babines, répliquant amèrement et colérique « Parce que maintenant tu t’inquiète pour moi Kobalt ? C’est nouveau ça dis moi ! Tu n’as plus d’autres loups, louves ou mêmes louveteaux adolescent a allé sauver ? S’ayez tu t’es lassé des autres donc tu reviens vers moi pour changer tes habitudes ? Tu me prends pour quoi ! Pour la petite faible que j’étais en arrivant ici c’est ça ?! » Dit-elle en claquant des mâchoires acerbe de ses mots toxiques. Son poil gonflant, doublant de volume. Sa colère n’était peut-être pas nécessaire, pourtant elle la sentait et avait le besoin de l’exprimer. Elle représentait sa jalousie, son agacement tout finalement.

Avançant des pattes venant même le bousculer, elle lui gronda encore dessus, dans le même ton désobligeant. « Tu t’es souvenu que j’existais c’est plutôt un bon début en tout cas ! » elle commença alors à marcher en direction de l’ouverture pour s’y faufiler et partir loin de la fête foraine, elle ressentait se besoin de s’échapper. De fuir, tout oublier pour recommencer. Toute une vague d’émotion l’emporté. A la fois triste, a la fois en colère. Elle se sentait différente. Pas seulement de son point de vue, mais également celui des autres. Elle se sentait inutile.

Sam 9 Avr - 15:14

Run away guy, run

Force → 86 Agilité →94 Endurance →93

Elle semblait entre plus en colère, me crachant alors presque au museau ses paroles acerbe, alors que je me redressais pour reculer d'un pas. Elle était en colère. Non, pas seulement. Elle était... Jalouse? Je ne comprenais pas sur l'instant, alors qu'elle me bouscule brutalement pour sortir de la tanière, sans doute pour me fuir, et prendre l'air. Jalouse, vraiment? Dans mon esprit, les choses étaient un peu plus complexe que ça. Oui, je dois prendre soin de beaucoup de personne, d'une certaine manière. Oui, je passe moins de temps avec elle, mais pour qu'elle me fasse une scène comme ça... J'y trouvais une forme d’injustice. Je grondais entre mes crocs, faisant demi-tour moi aussi pour la suivre à mon tour. Elle avançait dans les débris de la fête foraine, moi sur ses pattes ou presque.
Je pris une courte inspiration, avant de lâcher assez sèchement.

- Je ne te vois pas comme une faible Abysse! Mets toi ça dans le crâne un jour! Tu es buté, ce qui t'empêche d'entendre quand les autres ont quelque chose à te dire! Tu es bornée, et tu n'as aucun instinct de survie. Il t'arrive même parfois de ronfler dans ton sommeil. Mais en aucun cas tu es faible Abysse, d'accord?

J'accélérais le pas, assez rapidement, courant presque pour la dépasser, et passer devant elle. Je lui bloquais volontairement la route, et la connaissant, elle voudra sans aucun doute me dégager.

- Tu crois sérieusement que j'aurais insisté pour garder une faible à mes côtés? Anubis est faible. Colibri est faible. Je les protège car ils sont de ma famille, et qu'ils mourraient seuls. Toi, ça n'est pas le cas, tu pourrais t'en aller si tu en as envie, tu pourrais survivre sans peine dehors. Même si je n'ai pas envie de te voir partir.

Finis-je par avouer entre mes crocs serrés. Non, je ne veux toujours pas la voir partir. Je ne peux pas la laisser partir, ou je risquais de péter un plomb. Depuis que j'étais entouré, je me calmais, j'arrivais à trouver une constante. Je prenais conscience de l'importance de la vie. Si elle partait, si elle partait, je sais que je n'arriverais pas à rétablir cet équilibre. Je plantais mon regard dans le sien, sincère.

- Je sais que je ne suis pas présent en ce moment. Je le sais, et les moments passés avec toi me manque. Tous les moments, de la course avec cet immeuble géant qui nous tombait sur la tête, jusqu'à cette nuit où nous nous sommes battu. Ne crois pas que ça ne compte pas pour moi, ou que je t'oublie. Je ne peux juste pas me couper en quatre, je ne contrôle plus rien de ce qu'il se passe en ce moment. J'ai besoin de personnes fortes pour me soutenir... Et si tu n'es pas là, qui le fera à ta place, hein?

J'approchais de quelques pas dans sa direction, la tête légèrement baissée.

- Tu comptes vraiment pour moi Abysse... Même si je sais que ce n'est pas bien. Tu es importante à mes yeux...

J'étais en face d'elle, à quelques centimètres, mon regard dans le sien, alors que mon museau frôlait légèrement sa joue, alors que je laissais planer le silence. La tête me tournait, mais je tentais de garder pied. Je tentais tant bien que mal de ne pas laisser mes émotions me submerger.

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Sam 9 Avr - 16:00

We need to talk

Abysse Δ Kobalt

Force : 38 | Agilité : 48 | Endurance : 43

Finalement ressortit de leur petite tanière, toujours la bouche grondante, les dents complètement serrées. Agacé, énervé, frustrée, démotivé, tout les sentiments s’y étaient mise a valdinguer à cœur joie dans la tête de la petite louve noir qui essayé de fuir au plus vite la scène, ne voulant pas rester confronté au loup. Il semblait également perturbé et perdu par le comportement de cette louve qu’il avait côtoyer a de nombreuses reprises et qui pourtant jamais n’avait montrer de tel acte de jalousie et de colère envers lui. Car la fois, la nuit où elle l’avait attaqué c’était par peur, elle était terrorisé de ses nombreux rêves, cauchemars qu’ils l’avaient faite pleuré et mettre dans tout ses états d’âmes. Elle avait eut une perte de contrôle simplement pourtant. Elle ne l'aurait jamais attaquer sans raison. Mais aujourd'hui c'était encore bien diffèrent, aujourd'hui elle attendait des petits venant de lui. De Kobalt. Au fond elle n'avait pas peur que de ça, elle avait peur de bien plus de choses. Oui, elle allait devenir mère, mais serait-elle une bonne mère ? La louve noire n'a jamais ressentit d'attirance au côté maternelle, elle n'a jamais été proche de louveteaux. Même Anubis, le plus jeune de la troupe. Alors avec les siens... Elle avait peur de ne pas pouvoir les élevés comme il faut, elle avait peur de se faire chasser de la meute pour cette portée. Des louveteaux signifiaient ni plus ni moins de nouvelles bouches a nourrir. Déglutissant en sortant à l'air libre, Kobalt ne la laissa pas filer si facilement.

Lui talonnant l'arrière, il parlait en même temps. Venant la contredire sur ses mots, venant lui faire des reproches acerbes tout comme elle l'avait fait sur son tempérament de tête brûler. Puis voila qu'il lui bloque le passage, elle gronde nouveau pour essayer de le faire reculer, tentant de le contourner de gauche ou droite, mais il ne voulait pas la laisser filer de cette manière, non hors de question était-il entrain de penser. Alors il lui parlait, s'expliquer sur ses absences, ses responsabilités nouvelles. Toutes ses petites choses qui ne faisait qu'empirer l'état de la femelle qui gonfla une nouvelle fois son pelage, signe de menace. Il s'approcha a la fin venant mettre son museau contre la joue fraîche de la louve qui se détendit à son contact pendant l'espace de quelques secondes. Alors elle était importante celons lui ? A ses yeux elle l'était vraiment ? Elle était touché mais ne pouvait croire des paroles, qui pourtant était sincère. La seule chose que mademoiselle trouva a faire est de rire. Non pas celui cristallin si franc et honnête. Le fourbe, le mauvais, le sarcastique. Oui elle se foutait un peu de sa gueule, c'était méchant. Elle ressentait une émotion nouvelle, comme... De l'égoïsme, une colère plus forte également qu'elle grogna sans réfléchir à ses mots. "Je suis importante ? J'ai bien dus mal à te croire Kobalt ! Si je l'étais au tant que tu le prétends, tu aurais vus mes changements, tu aurais vus ma détresse ! Oui je suis faible en ce moment et tu sais pourquoi ?" demanda t-elle aussi mauvaisement qu'elle le pouvait. Fixant sans une once de peur dans son regard vert vif, le mâle aux yeux bleus qui ne comprenaient sans doute rien à la situation. S'asseyant sur le sol poussiéreux, elle rit de nouveau en reprenant la parole. "Et bien parce que je suis enceinte de toi." dit-elle aussi simplement que possible. Se n'était pas un rire franc, un rire nerveux sans doute. Mais elle finit par le regarder arrêtant son rire, le fixant d'un air désolé pour lui et soupira de nouveau entre ses crocs "Et non Kobalt. Se n'est pas une blague, j'aurais bien aimé pourtant"

Sam 9 Avr - 16:22

Run away guy, run

Force → 86 Agilité →94 Endurance →93

Son poil gonflait, son énervement ne descendant pas pour autant. J'avais été franc, et honnête. J'avais essayé de mettre un mot sur mes émotions. Sur ce que je ressentais pour elle. Et pourtant, ce n'était pas suffisant pour calmer sa jalousie? Sa colère? Je me bougeais pas, alors qu'elle reculait pour finalement s'asseoir en face de moi. Me riant au nez. C'était... Une sorte de sensation blessante. Je grondais entre mes crocs, reculant de quelques pas, ne la quittant pas pour autant du regard. Que pouvait-elle trouver si amusant?
Je sentais mon propre énervement monter en moi, comme de la lave bouillante. Et puis le coup de couteau. En plein cœur. Je me glace, alors que ces mots sont comme des poignards pour moi. Enceinte? Des petits? Des... Petits. Je restais stoïque, le regard fixé dans le vague. Sa voix n'était qu'un écho dans mon esprit. La tête me tournait subitement.
Des petits. Mes. Nos... Petits. Des enfants. Je...
Je bug, littéralement, de l'intérieur. Je... Je recule de quelques pas, commençant à me sentir mal. Moria se glisse entre mes pattes, me regardant avec son petit regard bleuté, alors que sa robe blanche devient rouge de sang. Je serre les crocs subitement, lâchant un long râle rageur. Bordel! Pas ça! Je ne peux pas... Je ne peux pas être père! Cela ne peut pas arriver! Ahaha... Je finirais par les tuer, eux aussi. Je finirais par tous les tuer, les détruire, les briser. Leur faire du mal. Ma respiration tremble, alors que chacun de mes poils se détachent de mon corps. Je secoue sauvagement la tête de droite, à gauche, alors que je sens cette vague qui monte en moi. Je n'étais pas prêt à ça, le surplus émotionnel me dépassait. Je ne contrôlais... Plus rien. Mes oreilles se plaquèrent contre mon crâne, alors que je me sentais perdre connaissance, vacillant sur mes pattes.

Le loup noir semblait le regard perdu, ses pupilles tremblants sans aucun contrôle. Puis d'un seul coup... Le calme, absolu. Quelque chose d'oppressant, de naturellement dangereux, semblait se répandre dans l'air, comme un signe. Le loup noir claqua des crocs, secouant la tête mollement, basse, de droite à gauche, comme une forme de pantin désarticulé.
Dans un mouvement fulgurant, il bondit alors solidement en avant, heurtant la louve noire sans peine. Ses crocs se découvrirent au fur et à mesure au dessus de la louve, alors qu'il posait une de patte sur son flanc, prêt à l'éventrer sur place. La soif de sang dans le regard, dans ses pupilles dilatés, dans ses crocs découverts. Et au fond, sur les joues du loup,on pouvait voir les larmes couler, alors que ses crocs fonçaient pour arracher de nombreuses vie.

#fk.016 pour kobalt

Sam 9 Avr - 18:06

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Abysse Δ Kobalt

Force : 38 | Agilité : 48 | Endurance : 43

La louve avait semble t-il vouloir jouée les plus fine avec le loup noir ? Tout lui envoyer dans les dents de cette manière, ne pas cacher ses mots, être toxique, amère, bref tout ça en même temps ? Mais n'avait-elle pas oublié un si léger détail du caractère de son ami ? Oui, ce petit trait de violence, ce trait de folie qui faisait également parti de lui. Avait-elle oublié que le loup noir était plus ou moins dangereux ? Qu'il avait démembré un chien de chasse sous ses yeux ébahis ? Il l'avait réduit à l'état de carcasse éclater. Rien de plus qu'un amas de sang dont on ne pourrait plus rien tirer. Non, Abysse n'avait pas pensé à tout ça, elle n'avait pas pensé aux conséquences, à l'impacte de ses actes et de ses paroles. Elle c'était moqué de lui sous son nez, moqueuse, sournoise. Mais tout sauf intelligente pour le coup. Non elle n'avait pas d'instinct de survie comme s'en tête fortement à lui faire comprendre Kobalt depuis leur première rencontre. Mais voilà se qui devait arriver, arriva de toute façon. Elle était assise sur le sol, les yeux fixé sur le loup noir qui avait de nouveau reculer de quelques pas et ses yeux. Mais quand les mots, l'annonce, la vérité éclata sous ses oreilles se fut l'apocalypse.

Il ouvrit grand les yeux, la regardant comme-ci se n'était pas possible, pourtant si, il allait devenir père comme elle allait devenir mère. Ils allaient être parents et responsable de vie, de leurs propres création et cela les effrayés l'un et l'autre. Encore plus lui qu'elle sans aucun doute au vue de sa réaction. Son regard toujours fixe sur la louve, ses yeux écarquillés. Puis voilà qu'il implose intérieurement, reculant vivement de plusieurs pas, secouant son corps de part et d'autres comme pour se débarrasser de quelques choses, sa tête va de droite a gauche, grondant, lançant des râles furieux sous le regard inquiet de la louve qui ne sait pas comment elle doit réagir. Au fond, on lui crie de fuir rapidement, pourtant elle ne bouge pas, ses pattes sont cloués sur le sol poussiéreux attisant le danger. Puis le calme revint violemment.

Sa tête pendouillant dans le vide, bougeant mollement, tel une peluche que l'on bouge doucement entre ses doigts. Elle fronce des sourcils et se redresse, approchant d'un pas a peine, elle n'a le temps de rien dire que son souffle est coupé et se retrouve mise au sol durement, sa tête, son corps vinrent taper. Elle grogne de douleur, fermant les yeux sur le moment. Des griffes se plantent sur son estomac, sans appuie, juste poser, prête à la déchiqueter, à la mettre en pièce. Une tête non loin d'elle. Elle rouvre ses yeux et sent le regard glacé, sans âme de Kobalt la fixer. Les crocs dégarnis prêt à la tuer. Son cœur loupa un battement à se regard si vide. Il faisait peur a voir. Elle sentait sa respiration rapide dans ses poils, il avançait les crocs prêt d'elle, appuyant instinctivement sur sa patte, la faisant couiner de douleur. Elle ne bougea pas d'un centimètre, regardant le loup dans les yeux, cherchant un maigre espoir de trouver une aide dans l'océan de glace qu'est ses pupilles bleu. Tout aurait put paraître inhumain s'il n'y avait pas des larmes coulant.

Quand les crocs de Kobalt vinrent rencontrer la gorge d'Abysse qui revint violemment a la réalité. Elle couina de douleur et réussit néanmoins à dégager une de ses pattes et tenta de lui taper dans le ventre pour le faire reculer. Par chance elle tapa assez violemment pour lui faire relever la tête qu'il tenta de nouveau de la mordre, elle évita la morsure en plein dans la gueule de peu mais une de ses oreilles fut attrapé. Elle donna un nouveau coup de patte dans le ventre de se dernier, le griffant sans pitié. Elle couinait et supplier même ce dernier de la lâcher. La peur la maîtriser complètement. Car oui, face a l'animal, la bête, elle avait peur. Il serait facile pour ce loup de la tuer, de lui mettre fin à sa malheureuse vie et celle de sa progéniture également. Ne faisant pas attention à a sa prise sur son oreille elle fit un balayage dans la patte de Kobalt qui dut relâcher sa prise sur son flanc et elle profita de cette libération pour rouler sur le côté. Arrachant elle même une partie de son oreille saignant abondamment sur son visage. Se relevant difficilement sur ses pattes. Elle regardait le monstre qui lui faisait face.

Le cœur battant rapidement, elle recula de quelques pas. N'en revenant pas, elle ne pouvait pas être face à lui. Et sans réfléchir elle fit un demi tour très rapide sur ses pattes et se mise a fuir au travers de la fête foraine. La louve solitaire n'aurait pas la force nécessaire pour lui faire face.

Sam 9 Avr - 18:25

Run away guy, run

Force → 86 Agilité →94 Endurance →93

Le loup noir plongeait ses crocs, mais la louve ne semblait pas de cette avis. Elle frappa, d'un coup de patte. Un rire sarcastique échappa des babines du loup noir, le regard vide, mort, les pupilles dilatés se posant à nouveau sur sa cible, alors que le morceau de viande se débat. Il s'agite encore. Pourquoi n'est-il pas déjà mort? C'est une bonne question. Mais pourquoi réfléchir? Encore une autre question, stupide, futile, inutile, débile. Ce morceau de viande était souffrance, il faut le détruire. Le mettre en pièce. Le charcuter. Étaler ses tripes sur le sol, percer ces autres petits morceaux de viandes qui poussaient à l'intérieur de son corps. Le sang coulait du ventre du loup noir, qui s'en fichait. Il oubliait la douleur. Etait-il simplement encore là? Elle se dégagea, apeurée. Elle respirait la peur. La crainte. La douleur. Couinement, si mélodieux. Si doux à ses oreilles. Mais que pouvait-il entendre, de là où il était. La louve détala en courant, alors que le loup noir piétinait. Qu'est-ce qu'il l'empêchait de courir à sa poursuite. Le jeu? L'envie de la traque désespéré? Ou alors le reste d'un sentiment. Il aboya, ne prononçant qu'une litanie de mots sans aucun sens; des syllabe, égarées, orphelines et perdues.
Son regard tomba sur le morceau d'oreille qu'il tenait encore dans sa gueule, alors que ses aboiements se calmèrent, se muant en un nouveau rire. Il cracha le bout, sur le sol, reniflant le sang qui était resté accroché sur ce dernier. Sa langue coula sur ses babines, alors que ses muscles se tendent, partant à la poursuite du morceau de viande qui s'agite encore un peu trop. Elle court; dans la panique, je souffle court. Quoi? As-tu peur? Qu'est-ce que ça fait, de souffrir à ton tour? Le chien noir, porteur d'une mort certaine, court à vive allure, après la louve terrifiée. Il la rattrape. Il l'approche. Sans aucune pitié. Ce n'est pas un entrainement. C'est une exécution.
Ses crocs se referme sur la queue de la louve, brutalement, la tirant d'un seul coup en arrière pour la bloquer dans sa course. Il saute pour la renverser, sauvagement. Sans aucune pitié. Ses crocs la perce à l'épaule, alors que je sang éclate sur le visage du loup noir. Il attrape, il saisit. Il tire, remue pour arracher ce morceau de chair. Elle pouvait crier ou supplier, il était sourd à ses plaintes. Une fois que ce morceau de viande ne bougera plus, il n'y aura plus de souffrance. Oui, ça ira mieux. Une fois que le morceau de viande aura finit de vivre.

#fk.016 pour kobalt

Sam 9 Avr - 18:49

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Abysse Δ Kobalt

Force : 38 | Agilité : 48 | Endurance : 43

Non elle n'était pas resté face à lui de cette manière, non elle ne lui avait pas fait face. Pourtant c'était l'envie, de vouloir essayer, de le raisonner. Mais non certainement pas, se serait une idiotie de sa part de faire cette erreur. Pour une fois dans sa vie, elle aurait aimer que les autres loups soient là pour lui venir en aide. Alors qu'il était là, la gueule remplie et dégoulinant du sang de la louve, cette dernière avait reculé de quelques pas avant de filer. Ses pattes avaient détallés le plus rapidement possible de l'endroit. Oui son oreille lui faisait horriblement mal. Sa gorge également la faisait souffrir, il ne l'avait pas louper pour les premières morsures. Son seul but était de la tuer, son seul but à elle était de fuir, de partir d'ici le plus rapidement possible. Prenant un virage en épingle au bout de la maison hanté, elle s'enfonça dans le chemin qu'elle prenait tout les jours lors de ses courses si calmes d'habitudes, de ses courses tranquille et voir amusante. Juste pour se faire progresser, il allait être enfin payant pour aujourd’hui. Car aujourd'hui n'était pas un jeux, si la louve courait c'était pour sa survie, s'il l'attrapait, s'il la rattrapait c'était finit pour la jeune louve. Elle le savait, son ventre lui tordant violemment la faisant ralentir un peu la cadence.

Le rire sadique du mal résonna dans tout l'espace vide autour d'eux, la dissuadant de ralentir ses mouvements. Bandant ses pattes, ses muscles au maximum, la louve accéléra son mouvement. Donnant des coups de pattes dans le sol, de manière précipité. Elle avait si peur qu'elle ne réfléchissait pas, pourtant un obstacle s'entre ouvrit devant ses yeux, le panneau publicitaire. Elle l'esquiva en tournant a gauche subitement, manquant de la prendre en pleine face. Ses yeux s'humidifient suite à la progression de sa nervosité. Les oreilles plaqué sur son crâne, elle entend des pas la suivre à la hâte. Il est là. Elle ne peut pas l'appeler par son nom, car non, il ne s'agit pas de Kobalt dans se cas de figure, non ! Il n'est pas lui-même tentait-elle de se résonner vainement. Cette course ne ressemble pas a ses entraînements fait en compagnie du mâle noir, les moments de fuite vécu avec lui manquer a la demoiselle, mais ce n'était pas une fuite avec lui, c'était une fuite contre lui. Elle devait le fuir.

Quand ses crocs vinrent se refermer sur la queue de la jeune louve qui couina de nouveau, elle fut tiré avec violence en arrière lui faisant perdre son équilibre, manquant de basculer sur le côté droit du sol, ses pattes glissantes tentèrent une énième fuite. Elle n'eut le temps de faire aucun mouvement de plus pour tenter de sauver, il lui sauta sauvagement dessus, la renversant une fois encore sur le côté. Elle se retrouva le flanc dans la boue, une douleur lui perçant de manière aiguë la peau, la chair. Elle hurla d'agonie. C'était la première fois qu'Abysse pouvait sentir une si vive douleur que les larmes se mirent à couler d'elle même le long de ses joues. Elle suppliait Kobalt de la lâcher, le sang dégoulinait le long de sa fourrure noir. Ses pattes tentaient de le repousser pour le faire lâcher. Elle sentait ses forces déjà bien maigre en son état de gestation, diminué, partir petit a petit de son maigre corps, trop rapidement sans doute. Les membres de la louve se mirent à violent trembler dans la douleur, la souffrance.Alors était-ce ça de mourir sous les crocs de quelqu'un d'autre ? Être tué par la personne sans aucun doute la plus importante à vos yeux ? Elle ferma les yeux désespéré. Elle ne pourrait pas se sortir de se cauchemar devenu réel.

Elle ressemblant a ce clébard qu'il avait exécuté. Elle recevait la même sentence en punition pour ne pas avoir été plus... méfiante peut-être. Mais non, Abysse ne pouvait pas abandonné maintenant après le parcours fait. Rouvrant les yeux elle appuya ses pattes sur le ventre du loup et donna des violents coups, laissant ses griffes érafler le ventre de ce dernier. Relevant sa tête attrapant a son tour l'oreille de se dernier, essayant de passer outre la vive douleur dans toute son épaule, sa queue, son oreille, bref partout. Et tira aussi fort qu'elle pouvait. Puis une de ses pattes vint s'abattre sur le visage du mâle. Ce fut le coup de chance pur la femelle qui put enfin s'extirper encore une foire de son emprise. Elle recula en rampant dans le sol boueux, se releva difficilement grognant de douleur et se mit de nouveau a fuir.

Mais avec une blessure si profonde pouvait être sa plaie a l'épaule, il est dur d'avoir de la vitesse dans ses mouvements. Boitant, le sang tapotant le sol a chaque avancé de la louve. Elle essayait de croire au dernier espoir qui lui resté de fuir.

Sam 9 Avr - 20:45

Nous sommes fous mon ami, mais pas à ce point ...

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Abysse ✧ Athos ° Kobalt

Force : 100 - Agilité : 100 - Endurance : 100

Cela faisait tout juste une heure que le jeune Alpha Sekmet chassait sur près de la fête foraine. Une odeur étrange le poussa à pénétrer dans la fête foraine. Qu'est ce qui l'avait attiré jusqu'ici ? Il n'aurait su le dire. L'instinct, nul doute. Car quand il pénétra sur les terres, une odeur qu'il commençait à bien connaître lui chatouilla les narines. Kobalt. Le jeune avec qui il avait fait des choses folles dans l'usine. Athos avança calmement, décidé à dire bonjour à son nouvel ami. Pourtant, une chose le chiffonait. Plus il avançait sur les terres, moins il n'y avait de mouvement, rien. Une tension dans l'air subsister. Il le sentait dans chacune de ses tripes. Un truc n'allait pas. Athos commença à hâter la marche. Il n'aurait su dire pourquoi mais il sentait qu'il fallait se dépêcher.

Des grognements; des couinement et un hurlement. Il courrait maintenant. Au loin, il voyait deux figures en train de se battre. Une louve et Kobalt. Il plissa les yeux, croyant que la louve attaquait son ami mais clairement il n'en était rien. La louve, c'était Abysse. Il l'avait déjà rencontrée et en avait eu une plutôt bonne impression, une louve assez droite et sûrement juste, ce qu'il aimait comme valeur plus que toute autre, mais si en l'occurrence la fille était froide. Mais Athos fut stupéfait de découvrir que Kobalt était comme fou. Il attaquait Abysse comme s'il voulait la mettre en pièce, la déchiqueter. Puis la louve allait fuir et Kobalt la rattraper.

Athos arriva en trombe, rapide comme l'éclair, il fondit sur Kobalt de façon si puissante que ce dernier fut éjecté a plusieurs pas de la louve qu'il poursuivait. Athos jeta un coup d'oeil rapide à la louve, puis se posta devant elle, une patte arrière par dessus elle alors que, épuisée, elle était presque au sol, comme si il était son bouclier. Athos était serein, calme et surtout très froid ce qu'il n'était pas toujours, et ce que Kobalt n'avait encore jamais vu sur Athos. Car Athos ne savait pas pourquoi son ami avait agit ainsi, mais il condamnait très fermement son acte, attaquer une louve plus faible et vraisemblablement malade... non pas malade ! Athos connaissait cette mine fatiguée, ces pattes tremblantes, ce souffle court. Il l'avait vu chez Nilaya et chez Anya. L'autre était enceinte. Et pour Athos, attaquer des enfants, même à naître, était le pire des actes. Ils étaient purs et innocents. Il fallait etre un lâche pour oser s'y attaquer. Kobalt n'était pas un lâche selon Athos, alors pourquoi avait il faut ça. De sa voix roque et autoritaire, sa voix de meneur de guerre et de meute, sa voix rude et sans appel, il lança doucement mais fermement :

" Reprend toi. Tu n'es pas dans ton état normal mon ami."

Athos savait qu'il était bien plus fort et expérimenté que Kobalt. S'ils se battaient, Athos gagnerait sans problème.
Le tout était de ne pas en arriver là, Kobalt était son ami, mais lui remettre les idées en place lui ferait sûrement du Bien.

Sam 9 Avr - 21:06

Run away guy, run

Force → 86 Agilité →94 Endurance →93

Le morceau de viande bougeait encore. Peut-être que la patte du loup noir devrait lui écraser le visage contre le sol. Lui éclater la cervelle sur le sol. Le rouge, le rouge qui coule sur le sol, c'est une si belle couleur. Le rouge qui teinte son regard mort petit à petit. La viande montra les crocs, prenant alors violemment une oreille. C'était censé être douloureux ça, non? Les yeux du loup noir s’agrandirent, alors qu'il serra un peu plus sa prise sur la chair de la femelle, dans un réflexe nerveux. Elle veut toujours le faire souffrir, c'est ça? C'est ça qu'elle veut. Alors lui aussi. Le loup noir allait lui aussi la faire souffrir. Elle frappe, le griffant au visage. Il recule, pour protéger ses yeux. La douleur, la douleur n'est rien. Elle partira de toute façon. Oui, elle partira, avec le temps. Tout cela n'aurait été qu'un rêve, une fois au réveil. Oui, comme à chaque fois, le souvenir envolé, seul les membres disperser pour s'en souvenir. Ah, l'oubli, il fait mal, lui aussi. L'existence fait mal. Si mal, si mal, profondément dans l'âme. Le loup lâchait sa prise, alors que la femelle rampait sur le sol, comme un animal faible. Elle se relevait, marchant, comme une pauvre créature qui s'accroche désespérément à la vie. Un nouveau rire échappe à l'ébène, alors qu'il n'a même plus besoin de courir pour la rattraper. Elle est si lente, si affaibli. Elle souffre, au moins. Oui. Laisser couler la souffrance sur elle. Laisser le sang salir son pelage. Même à travers le noir le plus profond, la couleur du rouge se voit.
Il manque de la rattraper, quand quelque chose le percute. Le corps du noir roule sur le sol, sur de nombreux mètres. Amorphe, désarticulé, déconnecté de la réalité. Ne l'avait-il pas vu, le mâle approchant? Ne l'avait-il pas vu, trop occupé à imaginer les morceaux du bout de viande s'étaler sur le sol. Il lâche un nouveau rire, se redressant lentement sur ses pattes endoloris. Son regard bleu, mort, tombe sur le pelage du grand mâle. Qui c'est, lui? Un héro? Un HERO? Le loup noir secoue la tête de droite à gauche. Pourquoi ce loup veut-il l'empêcher d'aller mieux? Est-ce qu'il veut souffrir, lui aussi? Non... Non! Ses mots toquent à la porte de l'esprit, alors que le loup noir pousse des grondements, venant du plus profond de son être. Il aboya férocement, comme pour faire taire le nouveau venu, ses poils gonflant d'avantage. Quelque chose. Quelque chose ne vas pas dans ma tête. Il piétine sur place, comme bloqué dans des murs invisibles. Je ne suis pas poète. Il secoue vivement la tête à gauche, et à droite. Frappe sur le sol. Je crois que je perd la tête. Il gronde, fonçant droit devant, les crocs grand ouvert, bondissant sur le loup qui protégeait le morceau de viande. Un autre morceau de viande qui protège un morceau de viande. Que c'est original!!
Le loup frappa de front, allant mordre au poitrail son adversaire, de plein fouet, serrant ses crocs jusqu'à sentir le sang sur son palet.

#fk.016 pour kobalt

Sam 9 Avr - 21:30

We need to talk

Abysse Δ Kobalt

Force : 38 | Agilité : 48 | Endurance : 43

Le souffle tremblant, les membres trembles également, tout ses muscles sont endoloris. Les larmes coulant toujours sur ses joues, des pleurs silencieux. De douleur de peur. Une douleur que la louve elle aime ne pourrais pas décrire, son oreille coupé en deux saignant abondamment siffle sans rancune en elle, lui faisant perdre l'équilibre petit a petit. Secouant la tête pour se défaire de se parasite collant. Puis sa gorge la brûle, faisant remonter des bouffés de sang qu'elle est obligé de recracher au fur et a mesure. Son épaule aussi. Tout, tout son corps est douloureux. Kobalt n'y a pas étaient avec douceur bien loin de là, il lui a déchiqueter jusqu'à la chair, voulant la faire vider de son sang, voulant la mettre en pièce. Elle avait été témoin de son massacre une fois dans sa vie, mais si elle avait sut qu'un jour elle en serait la victime, la louve noire aurait réfléchit a deux fois avant de rester dans le petit groupe. Ses pattes la tire sur la terre rêche le plus loin possible du loup noir, tentant vainement de se remettre sur ses quatre pattes, qui lui demande d'arrêter de courir. Pourquoi ne le laisse-t-elle pas la tuer finalement ? Au fond elle sait parfaitement qu'elle n'a aucune chance pour se sortir de cet enfer. De ce massacre. Au tant le laisser achever le travail, la douleur sera plus vite partir. Mais non, une seule chose l'en empêche. Se qui grandit en elle. Car oui, même si la louve solitaire avait terriblement peur d'être une mère, elle ne laisserait personne, pas même Kobalt et sa folie meurtrière toucher un poil à la vie de ses enfants. Elle prenait depuis plusieurs jours, conscience de l'importance de ses enfants, ses futurs enfants. Eux n'avaient rien demandé, donc il ne fallait pas les punir pour leur venue au monde, se ne seraient pas de leurs fautes si les parents... Avaient été faible et profondément idiots également. Alors non, elle ne le laisserait pas faire si facilement.

Tout en lançant un regard dans sa direction, il semble bien amusé par la situation car il connaît mieux que quiconque la faiblesse de la louve, si elle ne trouvait pas une solution vite elle finirait par y passer pour de bon .Regardant autour d'elle, entendant des pas trottiner, il approche. Tirant plus rapidement sur ses pattes pour se tirer loin de lui, soudain une boule fonce a vive-allure sur la masse noir, l'envoyé au sol avec violence a quelques mètres, mettant une sacré distance entre Abysse et lui. Surprise, ne s'attendant pas à se retournement de situation, levant les yeux vers la personne qui venait sans doute de lui sauver la peau. Athos. Haussant une oreille vers lui, surprise de le voir ici .Elle avait rencontré le mâle il y a de cela quelques semaines lors d'une chasse que finalement elle n'avait pas achevé. Elle ne s'était pas montré des plus agréables avec le mâle, mais qui n'était pas des plus désagréable finalement, du moins elle s'en était rendus compte au fur et a mesure de leurs échanges la dernières fois. Et maintenant voilà qu'il débarque et lui sauve d'une mort certaine. Mais était-il fou ? Puis d'abord, pourquoi venait-il l'aider ? Il ne lui devait rien ! Puis se n'était qu'une solitaire, lui un loup de meute, au rang important de se qu'elle en savait. Alors pourquoi ? Abysse avait toujours se point de vue très négatif sur le sujet des meutes des terres alentours. Pourtant il était bien là, a perdre son temps avec une louve comme elle. Se plaçant entre les deux entiers alors que le mâle noir se relève, regardant avec hargne le loup gris qui ne cille pas d'une brise. Regardant, froid, autoritaire. Venant protégé la louve noire, restant proche de cette dernière alors que ses pattes finirent par s'échapper sous son poids et sous la douleur restant au sol. Mais prête à partir si la situation devient dangereuse de nouveau pour sa vie.

Sa voix brise l'air de silence planant entre les trois loups. Il lui demande de se reprendre, mais la jeune femelle doute que cela ne suffise a réellement calmer Kobalt, qui se retrouve l'esprit, ailleurs. Comme si sa véritable personnalité avait été effacé, balayé, dégagé par un coup de vent. Soudainement il se mit a aboyer férocement, comme pour faire fuir l'autre mâle. Mais rien a faire, il ne bougeait pas. N'avait-il donc pas peur pour sa vie ? Il ferait mieux. Maintenant qu'elle avait fait les frais de cette violence, Abysse recommandait à tout le monde de déguerpir au plus vite en cas d'énervement de Kobalt... Ne valait mieux pas être l'ennemi de ce dernier en tout cas. Baissant les oreilles et ayant un mouvement de recul quand le loup noir bondit a la gorge d'Athos. Elle recula suffisamment pour être éloigné des crocs du tueur. Regardant la scène impuissante.

Dim 10 Avr - 11:55

Nous sommes fous mon ami, mais pas à ce point ...

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Abysse ✧ Athos ° Kobalt

Force : 100 - Agilité : 100 - Endurance : 100

Kobalt avait été éjecté violemment quand Athos l'avait percuté pour protéger la jeune louve. Sonné, les idées toujours extrêmement floues, Kobalt avait bondi de rage sur ce nouvel adversaire qui l'avait éloigné de sa proie, voire qui le lui avait volé. Oui, Athos le voyait dans ses yeux. La bête qui se trouvait devant lui voyait en lui un rival. A cet instant, Athos se tenait ferme sur ses pattes. L'ancien général avait fait de nombreux corps à corps, il avait déjà le plan exact à mettre en oeuvre. Campé sur se pattes arrières, Athos se mit de trois quart, et Kobalt bondit vers son poitrail pour l'y mordre. Athos avait bien vu que Kobalt était inexpérimenté même si doué de beaucoup de capacités. D'autant plus que dans son état il ne parvenait pas à à réfléchir. Le poitrail était, avec la coupe, l'un des endroits les plus musclés et robustes d'un loup du type de l'Alpha Sekmet. Lorsque l'autre le mordit au poitrail alors, Athos ne ressentit qu'à peine la douleur, presque immunisé après tous ces combats qu'il avait vécu. Et la, il put mettre son plan à exécution.

Athos était un grand loup, très grand, plus massif et haut que Kobalt. Alors bien évidemment, lorsque Kobalt mordit Athos au poitrail, la tête de Kobalt se retrouva sous celle de Athos, le cou du loup noir largement exposé. Erreur fatale. Athos, qui était toujours de trois de quart et appuyé sur ses pattes arrières, attrapa l'autre par le cou et força sur ses pattes de derrière pour le faire se retourner et lâcher prise. Kobalt fut donc écrasé à terre par la puissance et le poids de l'alpha sekmet que tenait toujours son cou entre ses crocs, assez fort pour empêcher tout mouvement à l'autre mais pas assez pour le tuer ni lui infliger une blessure grave. L'autre loup avait la gueule collée à terre, et Athos sur lui, qui lui tenait la nuque entre ses crocs. C'était une des bottes spéciales de l'Alpha. Il ne s'en servir qu'en des moments extrêmes. Et c'était une situation extrême. Ainsi, Athos ne pouvait pas être touché par Kobalt. Mais si Athos ne relâchant que légèrement sa prise, l'autre pourrait fuir.
Et c'est ce qu'Athos fit. Il sentit que l'autre perdait l'envie de se battre et ne cherchait qu'à se sortir de cette situation. Alors Athos lâcha sa prise en un coup sec, ce qui fit que l'autre put fuir directement.

Lorsque Kobalt fut parti, Athos se retourna prestement vers Abysse, l'aidant doucement à se relever. Il connaissait bien ces moments de faiblesse chez une louve pleine. Elle était plus fragile à présent. Et les bébés auraient pu être fragilisés par le combat entre Kobalt et elle. Athos plongea son regard toujours dur et froid, persuadé que si Kobalt était dans un tel état, c'est que Abysse avait fait une chose grave. Très inquiet néanmoins, il fit un rapide examen de la situation de la louve. Elle n'avait rien de grave. A part cette blessure qui saignait encore mais ne mettrait pas sa vie en danger. Athos lui demanda d'un ton plus apaisé alors, mais toujours aussi dur:

" Mais qu'as tu fait pour le mettre dans cet état ! "

Dim 10 Avr - 12:19

Run away guy, run

Force → 86 Agilité →94 Endurance →93

La prise sur le poitrail, il secouait la tête, comme un forcené. Il voulait arracher la viande du gros bout, le jeter au sol, le piétiner. Il voulait en prendre un autre bout, un peu plus large, un peu plus alléchant, gorgé de sang frai et encore chaud. L'adversaire plante ses crocs dans la nuque, pousse vers l'avant, le retourne, le plaque. Le loup noir agite les pattes violemment pour tenter de se dégager, tapant parfois dans les pattes du mâle mais cela semblait sans effet. Il gronde, un peu plus fort, claquant des mâchoires dans le vide comme un forcené. S'il ne bouge pas, s'il ne tue pas, s'il ne blesse pas, il va se réveiller. Il va se réveiller. Il va...
Son souffle se calme lentement, son corps devenant presque amorphe, simplement rythmé par une respiration parfois rapide, et d'autres lentes. La pression sur son cou l'empêchait de se mouvoir, il le sentait. Il n'était pas si bête. Il sait survivre. Il sait.
Puis soudain, la pression se relâche. Comme un électrochoc, le loup noir se redresse d'un seul coup, échappant à la prise du mâle. Du Mal. Ahah, c'était une blague. Non, son esprit n'est pas capable d'humour, alors qu'il s'en va. Le bout de viande est plus fort que lui. Il sait qu'il n'a pas de chance. Alors il s'en va, avant de mourir. Avant de souffrir. Il s'en va car il ne pourra pas avoir ce qu'il veut ici: du sang, et du repos.
Il court, longtemps, loin. Loin de cet endroit trop bon pour lui.

#fk.016 pour kobalt

Dim 10 Avr - 19:02

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Abysse Δ Kobalt

Force : 38 | Agilité : 48 | Endurance : 43

Bien sûr elle regrettait se qu'elle avait fait et dit à Kobalt. C'était sa faute s'il c'était emporté dans de tel état, elle n'avait qu'à pas se montrer aussi bête. Elle n'avait qu'à ps être si gamine, immature, moqueuse avec le loup noir qui ne s'était seulement qu'inquiété pour la jeune louve. Voila qu'elle en payait le prix assez fortement. Il n'avait pas été doucement avec elle, un morceau d'oreille arraché, une blessure saignante sur l'épaule, bien ouverte, ses pattes quelques peu douloureuse également d'avoir courus et débattu. Bref, il n'avait pas fait semblant et ne l'avait pas loupé du tout. Le regard de la femelle maintenant couché au sol, fragile et apeuré, regardait avec inquiétude le combat qui se déroulait sous ses yeux vert. Le mâle Sekmet, Athos était intervenue férocement, lui épargnant une mort sans doute douloureuse, il avait demander à Kobalt de cesser cette folie, mais prise d'une âme meurtrière qu'on ne pouvait pas résonné, ils en étaient venue a la violence. La femelle ne voulait pas voir son ami, compagnon ou autre souffrir, elle ne voulait pas qu'Athos lui inflige trop de blessure. Comment pouvait-elle encore avoir de la compassion alors que lui n'en avait pas eut plusieurs minutes avant ? Peut-être parce que la femelle connaissait les problèmes mentaux du noiraud, elle connaissait cette folie. Alors oui, elle lui pardonnait déjà, mais dorénavant, la louve serait fortement sur ses gardes et feraient plus attention à ses mots en sa présence. Puis si jamais il n'acceptait pas le fait d'être père, la demoiselle était prête à partir du groupe.

Perdu dans ses pensés, elle releva les yeux sur la scène de combat qui été mené face à elle quand elle put entendre des grondements de frustrations et de colère s'échapper des crocs de Kobalt. Athos l'avait semble t-il maîtriser assez facilement oui, rien de plus simple pour un loup comme lui finalement. Il était plus fort et cela se voyait, Kobalt avait même la carrure d'un jeune loup à ses côtés. Le plaquant au sol et le relâchant quelques instants après, il prit la fuite loin de cette scène. Laissant un soupir de soulagement s'échapper de ses babines, alors que le second mâle se tourna vers elle et trottina jusqu'à sa hauteur, l'aidant à se remettre sur ses pattes. Toujours tremblantes, les oreilles a l’affût des bruits alentours, le sang dégoulinant toujours de son oreille arraché. Puis elle reporta son attention sur le mâle qui semblait en colère et demanda durement se qui c'était passé. Comment avait-elle réussit à le mettre dans de tel état. Elle baissa la tête, fautive, soupirant une seconde fois, esquivant le regard du loup. « Je l'ai poussé a bout... Disons que je ne me suis pas montré très juste avec lui et pour finir, je lui ai annoncé que j'attendais des petits. De lui. »

Lun 11 Avr - 16:01

Nous sommes fous mon ami, mais pas à ce point ...

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Abysse ✧ Athos ° Kobalt

Force : 100 - Agilité : 100 - Endurance : 100

Athos resta un instant les yeux dans le vague, essayant de comprendre clairement ce qui aurait pu pousser Kobalt à commettre l'acte ignoble et irréparable de tuer à la fois la mère de ses enfants et sa propre progéniture. Le grand loup avait la mâchoire crispée, le regard dur, orienté vers l'horizon; sans même regarder la louve noire devant lui qui, consciente d'avoir joué avec les nerfs de son ami, baissait la tête devant lui.

Athos ne pouvait que condamner l'acte de Kobalt. Le grand loup brun avait des principes, des règles de vie et de droiture qu'il faisait respecter ou tentait de faire respecter dans sa meute. Kobalt n'était pas de sa meute, mais c'était son ami. Alors il était du devoir de Athos de l'aider à se maintenir de le droit chemin. Et ce qu'il aurait pu faire aurait été la pire des hontes et le pire des crimes, qu'Athos n'aurait pas pu laisser passer, et ce même si Abysse ne faisait pas partie des Sekmet. Athos était un loup qui portait une grande carapace mais qui avait un coeur noble et pur. Selon lui, les plus faibles comme les enfants devaient être protégés, et si dans ce monde chaotique il semblait qu'il n'y ait plus une once de justice, Athos voulait être cette lueur d'espoir qu'un jour l'équité, l'honneur et la justice seraient les valeurs dominantes des loups. Pourtant; il ne se faisait pas d'illusions. Trop de gens étaient pourris de l'intérieur, égoïstes, fades, vicieux, profondément mauvais. Ces gens là ne méritaient pas de faire partie d'une communauté.

Athos rapporta ses yeux sur la louve. Sans rien lui demander, il examina doucement mais rapidement son oreille très mal en point. Celle-ci était complètement déchiré et un bout de chair pendait encore, irréparable. Pourtant, à part cela, la louve n'avait pas l'air d'avoir de symptômes particulièrement alarmant. Athos s'y connaissait en guérison. C'était un guérisseur qui l'avait recueilli et qui lui avait appris tout ce qu'il savait. Comme Athos avait soif de connaissance et était curieux de tout savoir, il avait tout appris et tout retenu. Pourtant depuis toujours, le loup avait rêvé de devenir le sauveur du monde, le plus grand des guerriers. Il était désormais bien loin de cet objectif illusoire. Pourtant tout semblait indiquer qu'il s'en rapprochait et que très bientôt il ferait des choses bien plus grandes encore.

Athos pencha la tête vers Abysse et la fit s'appuyer sur lui pour l'aider à marcher:

" Ton oreille sera très abîmée mais la blessure ne t'affaiblira pas davantage. Néanmoins nous allons devoir désinfecter un peu cela au cas où. "

Athos se rendit alors compte à quel point il était distant et sérieux. La louve ne devait certainement pas être rassurée en ce moment et lui, n'arrangeait pas vraiment la chose. Athos prit alors sur lui et lança un de ses sourires charmeurs, presque innocemment car il n'avait que pour intention de la soutenir :

" Ça va bien se passer Abysse. Il faut juste lui laisser le temps d'assimiler. J'ai moi même eu besoin d'un peu de recul quand j'ai su que j'allais être père. "

Car oui, un soir, une jeune louve blanche de la meute ennemie d'Athos était venue le voir. Ce n'était qu'une amie, une amie proche avec qui il avait partagé les moments les plus durs de sa vie. Elle lui avait annoncé qu'elle n'avait jamais partagé de moment qu'avec lui. Et qu'elle était enceinte. Athos avait eu beaucoup d'aventures, c'était un loup à femelles, mais il avait toujours fait attention qu'elles ne soient jamais en chaleur pour éviter toute surprise. Athos calculait toujours tout, prevoyait toujours tout. Mais cette nuit la il avait vraiment eu besoin de la belle louve blanche. Et ils s'étaient aimés sans rien calculer ni rien prévoir.

Mar 12 Avr - 10:38

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Abysse Δ Athos

Force : 38 | Agilité : 48 | Endurance : 43

Le pelage noir de Kobalt avait rapidement était décimé dans le décor des arbres sombres de cette forêt impressionnante. Sous le regard a la fois triste et terrifié de la louve noire, elle était impuissante, elle se sentait faible, humilié, triste. Des sentiments tous bien différents des uns et des autres qui pourtant se ressemble finalement créant une illusion de chaos dans l’esprit de la demoiselle qui soupira longuement. Elle se sentait de nouveau seule, comme quand son père et sa famille avait été tué quand avait tout juste un an. Seule quand elle avait découvert le corps meurtri de Darius. Humilié comme quand la louve c’était battu avec Aphrodite et qu’elle c’était faite écrasé mollement par cette imbécile. D’ailleurs elle comptait bien ce venger de cette humiliation mais se n’était pas sa préoccupation première. C’était le loup noir. Elle n’avait pas réfléchis une seule seconde aux dégâts de ses mots, à l’impacte de son annonce. Pourtant elle avait réfléchie de longues nuits, de longues journées avant de lui faire cette annonce des plus importantes et voila que la solitaire avait finalement rit au nez du mâle en lui balançant dans le museau comme s’il ne méritait que des insultes ou de se faire rabaisser alors qu’il valait bien mieux que ça. Pourtant elle n’avait eut aucun remord à lui faire sous un coup de colère et de jalousie purement hypocrite de sa part. Les larmes c’était écoulé sur ses joues remplies d’eau et de sang. Son oreille déchiqueter, saignant en abondance avec un morceau de chair encore pendant, de quoi l’humilier a la rendre plus faible qu’elle ne l’est à l’instant. La voix dure et rauque d’Athos lui fit relever les yeux. Il avait été peut-être là pour l’aider, mais on pouvait ressentir un certain méprit, ou haine qu’il faisait percuter dans l’écho de sa voix. Elle sentait qu’il lui en ovulait et la tenait pour responsable. Les oreilles en arrière, la queue balançant sur l’arrière de ses pattes. Elle était en position de faiblesse, même de soumission. Car oui elle était coupable de cette folie carnassière. Son épaule la fit terriblement souffrir qu’elle couina au premier mouvement sur la terre. Boitant légèrement. Le mâle qui lui servait d’appuie lança un petit soupire avant de tenter une approche pour la réconforter, la rassurer. Mais rien ne semblait avoir d’impacte sur la femelle qui continuait d’avancer apercevant au loin la ferraille de la grande roue écrasé sur le sol lamentablement. Suivant les traces de sang, du leurs mélangés qui tracés le chemin qu’ils avaient parcourus.

Des frissons d’angoisses et d’horreur vinrent se faufiler dans les entrailles de la femelle qui stoppa légèrement le pas. Repensant aux paroles qu’il venait de lui dire, alors il était également père. Il avait eut besoin de se confronter à l’extérieur pour accepter la réalité. C’était bien beau comme parole et cela touché la femelle cette attention qu’il avait de lui remonter le moral mais son histoire n’était pas comparable à se qu’il de se passer avec la femelle. Il n’avait pas tenté de mettre en morceau la louve pleine. Il n’avait pas cherché à la tuer, la prenant comme unique responsable des actes. Abysse été peut-être fautive d’une part de se carnage, mais elle n’était néanmoins pas fautive de son état de gestation. Elle n’avait absolument rien demandé, mais il n’avait fallut qu’une seule nuit de faiblesse à eux deux pour que l’impensable puisse arriver. Murmurant à l’attention du loup faiblement. « Peut-être, mais tu n’as pas essayé de la tuer. » dit-elle, sans grogner, sans menace. Expulsant de ses pensés la simple vérité. Elle en voulait également au loup noir de s’être emporté de cette façon, elle aurait préféré le voir sauté de joie, ou l’engueulé. Mais pas ça. Donc oui elle avait un certain remord contre lui, mais une vague plus importante de culpabilité.

Jeu 21 Avr - 20:02

Home is wherever I'm with you

Ca va aller.

Abysse ✧ Athos

Force : 100 - Agilité : 100 - Endurance : 100

Elle baissait la tête, soumise à mon jugement, soumise à ce que je pensais, la queue entre les pattes. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû, elle savait qu’elle avait joué à un jeu plus que dangereux, elle savait qu’elle aurait dû prévoir cela, que jouer avec le feu était mauvais et pour elle et pour ses bébés. Ce qu’elle avait fait été irresponsable, mais pouvait-on vraiment lui en vouloir ? Athos connaissait Kobalt, il savait qu’il était un loup un peu comme lui, libre comme l’air, dans sa tête et dans son corps, un loup fort qui ne pensait pas un seul instant à avoir des enfants. Les enfants sont une faiblesse, et lorsqu’on a enfin la prétention de dire qu’on est intouchable, tout bascule. Des choses faibles, insignifiantes, fragiles et ô combien touchables et destructibles s’attachent à nous, comme un poids. Athos avait aussi ressenti cela, comme Kobalt. Cette impression que plus jamais il ne vivrait pour lui même. Qu’a chaque fois qu’il serait touché, toute sa famille serait touché aussi. Il vivait pour ses enfants, il vivait pour eux et par eux. Qui les touchait le touchait. Qui les faisait souffrir, le faisait souffrir. A travers eux les loups les plus forts devenaient plus faibles. Et eux même, loups forts, pouvaient faire du mal aux gens qu’ils aimaient plus que tout.

Athos aida Abysse à marcher. Elle saignait.

« Non. Je n’ai pas essayé de la tuer. Mais bientôt d’autres essaieront. Parce que je suis ce que je suis et parce qu’elle est ce qu’elle est. Tu dois comprendre Abysse, assumer un enfant, ou même plusieurs, pour toi comme pour Kobalt, ce sera une lourde responsabilité. Pas seulement pour les choses que je ne t’apprendrai pas, vous devriez vous en occuper dignement et je ne doute pas que tu ferais une excellente mère. Mais toi comme Kobalt deviendrez touchables à cause de ses enfants car ils deviendront bientôt la prunelle de vos yeux. Et vous ressentirez le besoin irrepressible de les protéger contre tous, et le plus difficile sera de les protéger contre vous-même. Je pense que Kobalt a compris cela. Et que c’est ça, qui l’a fait devenir comme... fou. Personne ne réagit pareil. Moi, j’ai préféré prendre sur moi et tenter de comprendre ce que c’était d’être père, car je ne m’étais jamais senti capable de l’être jusqu’à ce qu’on m’annonce que je le serai. Kobalt a dû ressentir quelque chose de proche. Sera-t-il capable d’être père ? Je pense que oui, et ce, malgré ce que nous venons de voir. Mais lui, le pense-t-il ? Je crois que Kobalt se canalise lui même, tant et si bien qu’il explose comme nous l’avons vu. Trop c’est trop. Mais il reviendra à lui même. Et tu verras qu’il mérite que tu lui pardonnes. »

Athos ne défendait pas Kobalt uniquement parce qu’ils étaient amis. Mais parce qu’Athos le pensait réellement. En devenant père lui même, il avait failli perdre pied, il se souvenait d’Anya, cachée derrière un buisson, il se souvenait de son propre enthousiasme en voyant la louve avec qui il avait passé une, une seule petite nuit. Et cela avait suffi pour chambouler toute une vie. C’était entre autres à cause de cela qu’Athos avait précipité son coup d’état. Devenir père lui avait ouvert les yeux. Plus de perfidie, plus de manipulation. Il ne laissera personne couler sa meute, comme il ne laissera personne toucher à sa famille.

Sam 23 Avr - 11:50

We need to talk

Abysse Δ Athos

Force : 38 | Agilité : 48 | Endurance : 43

Les paroles d'Athos étaient sincère et profonde, Abysse le ressentait clairement. Il ne cherchait pas forcement à défendre le mâle noir, ou d'enfoncer le couteau dans la plaie pour la petite femelle qui venait de perdre tout ses repère, elle si forte, si arrogante habituellement se retrouvait à la hauteur d'un louveteau. La queue entre les pattes, les oreilles basse, les yeux rivés sur ses pas alors que le mâle était là, l'aidant à avancer alors que le liquide continuait de couleur le long de son corps, son oreille la faisant légèrement souffrir, la faisant gronder un peu de colère. Mais elle n'avait même plus la force de grogner, de prouver sa frustration. Toutes ses pensés était dirigé sur son compagnon, sur son ami, sur... Le père de ses enfants, elle était la seule fautive de cette réaction plus qu'explosive, elle était la seule à devoir géré cette faute. En subir les conséquences, elle l'avait bien compris maintenant. Elle culpabilisait, elle n'avait pas voulut le voir dans un tel état. Elle avait était mauvaise et cela gratuitement avec le pauvre mâle. Soupirant, les larmes persécutant le bord de ses yeux, elle écouta attentivement tout le monologue du mâle qui expliquer son point de vue sur la situation. Oui il avait bien raison, de toute façon elle le savait, quand ils seront là, leurs petits. Ils deviendraient la plus grande faiblesse des deux loups adultes. Du moins de la louve c'était certain, ils étaient si petits, si importants, si fragile, si faible. Un rien pourrait les lui enlevés, il en était tout simplement hors de question, la femelle les défendraient coûte que coûte. Même si elle devait y laisser sa vie, qu'importe tant qu'eux peuvent vivre. Même si c'était face à la folie du mâle noir, elle se battrait sans aucun doute.

Regardant alors le mâle au pelage gris un peu doré qui gardait la tête haute, bien fière, mais le regard a la fois tendre et dure pour la femelle. Le regardant du coin de l’œil, elle soupira de nouveau alors que les deux lupins sortaient tout juste des cimes des arbres qui lui paraissait si sombre et froid, bien plus que d'habitude. Son épaule commençait à lui faire véritablement mal, et à chaque pas une tâche de sang marquait leurs passages. Sortant de la forêt se retrouvant alors sur le chemin de terre, dans le ciel se dessinant dans la grisaille les formes de la fête foraine. Est-ce que c'était une véritable bonne idée de se rendre là bas ? Ou faire demi-tour pour partir à la recherche du mâle noir, ses yeux dévièrent sur l'arrière, sur ses traces de pas. Déglutissant, elle regarda Athos, d'un air apeuré, triste, plusieurs émotions étaient bien présente dans sa tête. « Athos... Tu crois qu'il va revenir ? » un frisson parcourra son corps en ayant la folle pensée que le mâle pourrait ne pas revenir ici, qui pourrait l'abandonner à son triste sort.