NOM : Nienor.
AGE : Deux ans et deux mois.
SEXE : Féminin.
MEUTE : Solitaire.
RANG : /
PARENTÉ : /
AUTRES INFORMATIONS : Lors de son enfance, elle s'est faite emmener par des humains, ceux-ci lui ayant injecté un liquide chimique dans la rétine dans le but d'une expérience, colorant son œil droit en blanc. Ce dernier est moins performant niveau vision, cette expérience l'ayant endommagé.

JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 5
Agilité : 10
Endurance : 5


CARACTÈRE : Nienor est une personne très responsable de ses actes. Jamais vous ne la verrez rejeter l'une de ses responsabilités, ou mentir sur quelque chose qu'elle a fait. Elle possède un esprit étonnamment juste. La plupart du temps, elle porte un masque de marbre, et rares sont les moments où on aperçoit un semblant d'émotion sur son museau. Mis à part ces légers symptômes d'insociabilité, elle est attachante. Toujours présente, elle se portera bien rapidement volontaire pour venir en aide à l'un de ses proches, contrairement aux inconnus, pour lesquels elle montre une certaine méfiance non feinte. Stratège et futée, elle s'intéresse autant aux arts de la guerre qu'aux plantes.

PHYSIQUE : Cette jeune femelle possède une fourrure grise, teintée de blanc à plusieurs endroits. Au soleil, on peut apercevoir des reflets mauves sur celle-ci. Ses poils sont courts, la forçant à ne pas traîner dehors très longtemps par temps froid. Du côté de ses yeux, son œil droit est doté d'une teinte blanche, tandis que son œil gauche est cyan en raison de ses gènes familiaux.
De taille moyenne, son physique n'est pas vraiment exceptionnel excepté ses yeux. Des petites pattes fines, des antérieurs et postérieurs normaux, des proportions courantes, un petit museau ... Rien de bien affolant.

HISTOIRE : Depuis toute petite, elle n'a pas tellement eu de contacts extérieurs mis à part avec ses parents. Ceux-ci la trouvaient bizarre, en raison de son comportement renfermé. En effet, elle s'isolait toujours, détestant passer du temps avec ses deux géniteurs. La façon dont il la jugeaient l'horripilait. Plusieurs fois, Nienor avait pensé à fuguer. A partir loin d'eux, trouver peut-être une nouvelle sorte de famille. Mais elle comparait systématiquement son corps à ceux de ses parents. En effet, ces derniers avaient accompli un grand voyage périlleux avant que sa mère ne mette bas ici. Selon père, la distance était tellement grande que, même pour eux, ça a été éprouvant. Alors imaginez si elle, petit louveteau de six mois, se lançait seule à l'aventure. Elle patienta donc.

Après avoir atteint sa première année, profitant de cette poussée de croissance - et de force, par la même occasion -, elle quitta le "domicile" familial, pour mener sa propre vie, loin de ceux qui la catégorisaient comme folle à lier. Pleine d'espoir, les effluves de liberté qui parvenaient à ses narines s'estompèrent bien vite, coupées par une odeur désagréable, venant d'une boîte métallique, au sol. Curieuse, Nienor se pencha en avant, examinant la chose, avant de sentir un picotement au niveau de son arrière-train. Elle chancela, tentant de pivoter son museau en arrière, histoire de voir à quoi elle avait affaire, en vain.

Pshhh ...

Nienor ouvrit les yeux, se redressant aussitôt, mais la tête lui tourna, et elle revint bien vite à sa position initiale. Malgré la douleur lancinante qui irradiait ses muscles, elle maintint ses paupières relevées, observant la salle avec une maîtrise de soi impressionnante. La seule chose qu'elle avait envie de faire, était de partir, d'hurler, de tourner dans tous les sens. De laisser la panique la gagner. Mais ce n'était pas le bon choix. Une silhouette blanche se pencha au-dessus d'elle, avant qu'elle n'aperçoive un flot de lumière braqué sur elle. Ses yeux se fermèrent donc, avant qu'une patte de bipède ne lui écarte l’œil droit, plongeant la pointe d'une aiguille dans celui-ci.

Elle ne sentait plus rien. La douleur étant deux fois plus forte, son corps immobile, forçant son œil à se fermer malgré la seringue. Le liquide qu'elle contenait commençait à s'introduire dans sa rétine, alors qu'elle avait la sensation que son globe oculaire se déchirait sous la pression. L'instrument se retira brusquement. Des bruits de course effrénée retentirent à ses oreilles. Elle ferma les yeux.

Elle les rouvrit. Le plafond blanc du laboratoire toujours présent au-dessus d'elle, cette dernière se redressa immédiatement, se jetant vers le sol. Il n'y avait aucune trace de bipède aux alentours. L'odeur s'était éventée, comme s'il n'y avait plus personne. Nienor décampa, profitant de la grande porte entrouverte pour se ruer à l'extérieur. Son univers tanguait, sans qu'elle n'aie la lucidité pour se rendre compte qu'elle voyait plus mal de son œil touché.

MON PARRAIN / MA MARRAINE : /