Entrainement solo 8.2

Force → 86 Agilité →94 Endurance →93

Je reprenais mon souffle, me redressant alors lentement. Calme, je me relevais finalement sur mes pattes qui continuent toujours de trembler. Je fonce, à toute allure, dans la direction d'une vielle bâtisse écroulée. Je plonge dans les débris, glissant mes pattes là où je peux, commençant à déblayer l'endroit, à la recherche de quelque chose d'intéressant. Je fouille, gratte, soulève les cailloux avec mes pattes, tirant sur mon dos parfois pour soulever brièvement certaine pierre. Plus je m'enfonce dans le tas de débris, plus je me dis que je n'y trouverais rien. Je gronde, alors qu'un autre grondement raisonne derrière moi. Je me retourne, remarquant le chien errant sur lequel je viens de balancer un cailloux. Il semble bien amoché d'ailleurs. Il gronde dans ma direction, l'air presque menaçant. Je me retourne dans sa direction, lui fonçant alors littéralement dessus, l'écrasant de tout mon poids. Mais il est agile, et plus fort que moi. J'ai du mal à y croire. Cette allure, on dirait un chien d'arène humaine. C'était-il échappé? Je me le demande. Il me pousse brutalement sur le côté d'un mouvement d'épaule, attaquant sans pitié l'une de mes pattes.
Je pousse un couinement douloureux, alors que ses crocs restent accroché à ma patte. Je ne peux pas le prendre aux oreilles, ces dernières coupé. Je m'attaque donc à son museau, plantant mes crocs furieusement dans celui-ci, le mâchonnant sans pitié. Lui referme sa prise sur ma patte, sans doute accoutumé à la douleur. Son sang coule dans ma gorge, alors que je fais un rapide mouvement de corps, histoire de me déplacer et de lui faire lâcher prise, mais il tient bon. Bien.
Je lâche son museau, mordant alors dans sa joue, et même un peu plus haut, au niveau de son orbite. Je gronde entre mes crocs, alors que lui couine, ma morsure en plein sur son visage. Le sang coule sur ses yeux, l'aveuglant. C'est une forme d'avantage pour moi. Je le poussais furieusement sur le côté, dans un puissant grondement, lâchant ma prise, lui aussi lâchant la sienne. Boitant, je bondis à sa nuque, mordant à plein crocs, serrant la mâchoire pour l'achever rapidement. Je presse, avec force, l'étouffant, alors que son corps se débat. Il s'arrache presque à ma prise, mais je donne une impulsion en avant, me maintenant en place. Je serre les crocs, et il s'arrête de vivre. Je tire son cadavre en direction des débris, avant de l'enterrer sous un tas de cailloux. Au moins ça, c'est fait.

#fk.016 pour kobalt