Une piste. Des traces de sabots s'enfonçaient dans les bois de pins. Un aubaine, le passage d'un petit troupeau de biche. La louve pris la direction de la piste et disparu derrière les pins. Remonter la piste pris du temps, l'alpha manqua de la perdre à quelques occasions, mais non. Après une longue marche, la louve aperçut le petite groupe de biches. Trois petites biches hagardes, qui cherchaient à manger dans le sol humide et cendreux. Empress pose ses appuis et attendit le bon moment. Elle approcha contre le vent pour jouir de l'effet de surprise de son attaque. Plus près. Toujours plus près. Elle devait s'approcher au maximum pour affronter sa proie. Elle patienta jusqu'au moment opportun. Et dès qu'il fut la, Empress bondit avec force, courant à vive allure comme la foudre frappant la terre. Les biches s'éparpillèrent, paniquées. Mais Empress avait déjà choisie sa proie. Elle força l'allure pour ne pas être distancée, s'approcha encore. Son coeur tambourinait, le sang frappaient ses tempes, ses poumons se gonflaient à toute allure. La louve bondit finalement, ses crocs saisirent une patte de la biche, la déséquilibrant. La proie s'effondra au sol et avant d'avoir pu se relever, l'alpha saisit sa gorge et y enfonça ses crocs. La biche tenta bien de se débattre mais la louve était forte et patiente. Elle lutta jusqu'à ce que sa proie de cède et meurt entre ses crocs. Empress se lécha les babines satisfaites. Une proie de plus à ramener à la meute.

Il fallut marcher longtemps avant d'enfin sentir le passage d'un animal. Un étrange fumet, presque malodorant. Quelque chose de peu habituel était passé par là. L'alpha n'hésita pas. Elle se lança à la suite des traces laissés, glissant dans l'ombre telle un spectre silencieux. Du sang. La bête perdait du sang. Les traces découvrent plus loin lui confirmèrent un animal à sabot. Des traces larges, certainement un bon butin à la clé. Empress guetta jusqu'à apercevoir au loin, un animal. Un cheval. Massif. De trait. L'écume bordait ses lèvres, il transpirait en quantité. L'animal portait encore des bandes de cuirs, il devait tirer quelques choses de lourd appartenant aux hommes lorsqu'il s'était enfuit. Malgré la largeur et la robustesse du cheval, on apercevait des côtes, l'animal n'était pas aussi bien nourris qu'on aurait pu le penser. Mais c'était une belle prise à tenter. Toute la partie droite de son corps saignait, des écorchures profondes, des brulures. Empress commença à penser que ce cheval s'était peut-être enfui du front ou avait subit un bombardement. Peu importait. Malgré l'épuisement de l'animal, il était suffisamment stressé pour être dangereux.

Empress se mis à couvert, à l'abri du vent. Elle attendit patiemment, étudiant les faits et gestes du cheval de trait. Quand le cheval tourna la tête contre son sens à la recherche d'un peu d'herbe, Empress bondit. Tout son corps s'allongea pour gagner en vitesse. En la voyant surgir, le cheval fit un écart. Il se cabra, obligeant Empress à bondir de côté pour éviter un coup de ses larges sabots capable de l'abattre en un seul coup. Empress fit pression, tournant autours de l'animal à toute vitesse pour perdre se dernier. Le cheval paniqua, se cabra de nouveau à plusieurs reprises avant de tenter une fuite. Empress esquiva de la même manière et le poursuivit. Épuisé, le cheval tenta de se défendre en ruant mais Empress tenait une distance de sécurité entre elle et sa proie. Elle accéléra pour remonter à sa hauteur haletant comme si tout deux s'étaient lancé dans une terrible course. Dès qu'Empresse fut à bonne hauteur, elle bondit sur l'épaule. Ses crocs attrapèrent la chair. Le cheval hennit en freinant subitement. Il commence à se débattre pour la faire tomber. Empress cède en retombant agilement sur ses pattes mais reprend son assaut sans plus attendre. Elle contourne le cheval et bondit sur les plaies du cheval. Ses crocs et ses griffes plongèrent dans les chairs meurtries. Le cheval se débattit de nouveau, obligeant la louve souillé par le sang de lâcher sa prise. Empress enchaina à toute vitesse. Elle bondit sur le flanc de l'animal pour l'attaquer de nouveau, cherchant le tendon de sa jambe. Le cheval se débattit furieux, manquant l'alpha de justesse qui s'éloigna pour laisser le temps à l'animal de s'enfuir, puis repartie à sa poursuite. Plus le cheval galopait, plus il s'épuisait et plus il facilitait le travail de la louve. Empress le suivit longtemps, le harcelant régulièrement, frappant à plusieurs dose. Finalement, le cheval s'écroula de lui même et la louve n'eut qu'à l'achever. Empress lécha le sang sur ses babines. Elle appela quelques membres de la meute en renfort et tous purent trainer l'animal jusqu'au garde manger.

Chasser dans la brume n'était pas une tâche aisée, mais l'alpha était déterminée. Nourrir la meute était un point essentiel et ce mois-ci, ils avaient frôlé la famine. Cette menace quotidienne, la louve s'y était habitué, comme tous les autres. Pour cela, il fallait redoubler d'efforts pour subvenir aux besoins de la meute.

La louve bondit agilement au dessus des souches agonisantes, le bois pourrissant lentement au sol. Ses pas étaient légers, étouffé par la terre noire, habituellement fumante. La brise sifflait entre les pins aux silhouettes décharnées et maigres. L'alpha était prête. Elle huma l'air, à la recherche d'une proie...

Un battement d'aile léger. La louve reconnaissait le frottement des plumes d'un faisan. L'animal n'était guère éloigné. Empress fut rapide, mais pas assez. La louve avait bondit sur le côté, traversé les fourrés, courant à vive allure, la respiration soutenue, les sens en alerte. L'alpha sauta alors que l'oiseau s'enfuyait déjà. Ses crocs se refermèrent dans le vide et le faisant s'envola haut entre les arbres. La louve retomba sur ses pattes, maudissant l'animal qui venait de lui échapper. Tant pis. Empress ébroua son pelage, s'étira et repartie à la recherche d'une autre proie...

Empress se glissa entre les souches sombres. Elle avait suivit de loin le chemin du faisan dans le ciel. Généralement, ces oiseau ne vivent jamais vraiment seul, bien que les derniers temps un peu difficiles remettaient en cause les idées reçues. Peu importait. Silencieuse comme l'ombre de la lune, l'alpha s'enfonça prudemment et discrètement dans les bois, guettant de loin le chemin de l'oiseau. Quand celui-ci se posa, la louve s'allongea derrière une souche. L'animal était échaudé, Empress avait déjà tenté de l'attraper. Il devait certainement être beaucoup plus sur ses gardes. La louve allait devoir faire preuve d'une grande discrétion. Guettant le sens du vent, Empress approcha lentement, calculant chacun de ses pas, écoutant minutieusement le moindre bruit qu'elle pourrait proposer. Lorsque la distance devint respectable, la louve s'allongea au sol et rampa sur la terre. L'oiseau semblait occupé à attraper un petit insecte qui s'obtenait à s'échapper. Profitant de la distraction de sa proie; Empress bondit, aussi rapide qu'un ressort que l'on détend. Son corps s'étira, encaissa chaque pas de course, la louve couru à vive allure sur le faisan. Celui-ci s'empressa de battre des ailes, mais dans la panique, rata son envole. Empress bondit, saisit la plumes de la queue de l'oiseau, l'obligeant a retourner au sol. Il fut ensuite facile d'attraper la volaille et l'achever à coup de crocs. La proie n'était pas massive, mais c'était toujours mieux que rien. La louve se lécha les babines et rapporta sa proie.

Sans perdre plus de temps, l'alpha décida de repartir chasser. La menace de la famine ne quittait pas son esprit. Il fallait chasser et stocker le plus de nourritures possibles.

Les brumes s'étaient levées, aérant les sous-bois charbonneux. Un peu de fumée s'échappait des terres sombres, masquant les potentielles odeurs. Cela rendait la chasse plus difficile, d'un côté, mais cela provoquait aussi souvent un abus de confiance chez les proies. Empress était partie à la recherche de nouvelles proies et avait senti par chance, le passage de quelques biches. Sans perdre de temps, Empress suivit la piste laissée par les proies. La louve traqua leur traces sur quelques kilomètres avant d'enfin apercevoir les biches. Maigres certes, mais la vue de la viande ne gâchait rien à son appétit. La louve se plaça, prête à attaquer. Flairant le moment opportun, Empress bondit à leur poursuite. Les biches sursautèrent et s'enfuir à la vue du prédateur. Empress accéléra sa course, tentant de maintenir sa vitesse. Elle était bien plus endurante que les biches, mais ces dernières étaient beaucoup plus agiles. Empress exploita ses appuies, son équilibre pour ne pas perdre leur piste. Après quelques courbes, la louve parvint à donner un coup de griffe à l'un des postérieurs de sa proie et la biche bascula au sol. Sans attendre, la louve bondit à la gorge de sa proie, assenant le coup fatale.

Bien décidé à éviter l'invasion de la famine dans l'estomac de la meute Sekmet, l'alpha avait revêtit son apparat de chasseuse et s'était lancée au coeur des bois, à la recherche d'une proie à chasser. La violence des vents ainsi que l'aridité de la terre étaient loin de faciliter les choses. Le sol charbonneux fumait, étouffant l'air frais, emporté par la violence de la brise. Mais Empress n'était pas ici pour faire la fine bouche. Il fallait chasser, il fallait remplir le garde-manger. La louve s'enfonça dans les bois, silencieuse comme une ombre...

(+1 dé = Jauge d'Endurance)
Trouver des proies n'étaient déjà pas évident, c'était d'autant plus frustrant quand elle vous échappaient. La piste qu'Empresse avait remonté depuis tout ce temps ne mena finalement à rien. La trace se perdit, l'odeur disparu avec la poussière soulevée par la brise chaude. Frappant rageusement le sol d'un coup de patte, l'alpha ne se laissa pas plus céder à la colère. Elle ne devait pas abandonner maintenant. Elle se remis en route, à la recherche d'une nouvelle piste...