Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Les pattes bien en appui sur le sol quelques peu boueux de sous les galeries du centre commercial, la jeune louve assise sur son arrière train surveillant l'arrivé du lupin qu'elle peut entendre courir dans les allés, faisant caisse de résonance sur les murs de terres. Galopant, foulant les griffes sur la terre humide, les oreilles plaqués sur le crâne du loup, il la rejoint en prenant appui sur la paroi de la faille et vient la rejoindre sur l'autre morceau de terre, alors qu'Abysse la suit du regard. Il se ralentit avec ses griffes, glissant jusqu'à être face à elle. Son regard vif, la respiration un peu haletante, Abysse peut quand même reconnaître qu'il a de l'endurance le petit loupiot là ! Elle hoche de la tête alors qu'il lui demande doucement qu'était la suite de cette nouvelle aventure. Il était donc infatigable ? Très bien. Elle allait l'entraîner dans les profondeurs du centre ville, pour passer dans les tunnels des métros, les égouts, bref elle avait encore une bonne dizaines d'idées des endroits a visiter ici pour s'entraîner de partout. Pouvoir échauffer leurs muscles déjà bien essoufflée des efforts fournis. Hochant de la tête, elle lui fit signe vers l'intérieur du tunnel qui semblait rétrécir à vue d’œil. « On va continuer dans les galeries, je vais te montrer quelques endroits fascinants à utiliser pour des entraînements. Je pense que ça devrait te plaire. »
Dit-elle dans un sourire sur les babines, puis la voilà repartit. Bondissant sur ses pattes avant propulser par ses antérieurs, elle foule le sol avec vitesse, se faufilant dans les tunnels de terres qui frotte ses poils du dos, tout se rétracte, elle s'allonge et commence à ramper sur une dizaine de mètres avant de pouvoir se remettre droite, se n'est plus de la terre qu'elle foule, c'est du béton et le froid du métal. Des rails usés, ils se retrouvent donc en plein milieu des premières ligne de métro. Trottinant rapidement sur le métal froid, jouant a l'équilibriste sur la petite plate-forme métallique, sautant de bord en bord. Lançant un petit regard en arrière, le loup est bien toujours sur ses talons. Sautant d'un bond sur le rebord d'un des quais d'arrêt avant de sauter par-dessus les escaliers menant encore plus profondément dans le bas du sol. Faisant crisser ses griffes acéré sur le sol froid et dur. Faire une chute des escaliers pourrait être totalement mortelle bien évidemment. Mais elle avait déjà fait des dizaines de fois se parcours, qu'elle avait découvert de manière inattendue en parcourant le centre commercial.
Avançant toujours à grande foulé, elle s'arrête soudainement, brusquement a l'entrée d'une nouvelle galerie, le museau en alerte ainsi que ses grandes oreilles dressés sur le haut de son crâne. Alors que le loup arrive à sa hauteur, la femelle le stoppe soudainement d'une voix dure, inquiétante. « Ne vas pas plus loin... » Une odeur traînait, menaçante. Puis deux aboiements e firent entendre, puis plusieurs. Les yeux grands ouverts, l'ombre de chiens apparaissait au bout du couloir, grognant face à eux, il fallait se préparé a deux solutions possible : fuir, ou se battre.
Des endroits fascinants hein ? Tu m'intéresses là ma chère ! J'ai bien hâte de voir ce que tu souhaites me montrer de si incroyable pour s'entraîner ! Je te laisse prendre les devants, t’emboîtant le pas. Je me faufile dans les tunnels à ta suite, rampant au sol, prenant garde à ne pas me bloquer dans quelque chose, avançant aussi agilement que je peux. Me faisant rapidement à ce petit exercice, j'avance de plus en plus vite jusqu'à parvenir à un endroit où je peux me redresser. M'ébrouant rapidement, je me remet à te suivre alors qu'on met pied sur ce sol froid et dur. Galopant, je ralentie pour me mettre à trottiner afin de rester légèrement derrière toi. Grimpant à ta suite sur une plate-forme d'un bond agile et, prenant rapidement mon équilibre, je te suis sur ce nouveau parcours, prenant garde à ne pas tomber au risque de me faire bien mal au vu de la chute ! Je te suis sans le moindre problème, ayant déjà mis à l'épreuve plus d'une fois mon équilibre et, rapidement, je rejoins le bout, bondissant jusqu'à un autre rebord. Continuant de te suivre, tu t'arrêtes alors soudainement, l'ordonnant de ne pas continuer, enfin … Si ta voix c'est faite dure, la pointe d'inquiétude ne m'a pas échappé, que se passe-t-il ?
Je m'arrête net, m'avançant doucement vers toi, mes oreilles pointant en arrière tandis que j'entends des bruits de pas ainsi que des grognements venir dans notre direction. Bientôt, la face de deux chiens apparut. Ainsi donc on était pas seul hein … Je jette un rapide coup d’œil vers toi avant de retroussé les babines sur mes crocs, mon regard se fixant sur les deux chiens.
- Aller on va pas rester sans rien faire, on va leur montrer ce qu'il en coûte de déranger des loups !
A ces mots, je fonce sur l'un des deux. Bondissant agilement dessus, je le percute de plein fouet, le faisant chuter au sol. Mes crocs se referment sur son oreille tandis que je tombe avec lui, parvenant à me rattraper de justesse. Me redressant après avoir lâcher son oreille, le dos rond, le poil hérissé, je lui saute de nouveau à la gorge, du moins, c'est ce que je lui fais croire … Au dernier moment, je l'esquive alors qu'il cherche à me mordre. Le percutant de côté, mes crocs se referment sur sa cuisse, les plantant dans sa chaire avant de secouer la gueule avec rage. Le sang commence à jaillir dans ma gueule, faisant augmenter mon adrénaline et mon envie sanguinaire. Je le lâche alors qu'il me mord, je lâche un couinement mêlé à un grognement rageur. Ma mâchoire cherche à se refermer sur sa gueule mais il parvient à m'esquiver. Grondant de plus belle, je lui saute cette fois-ci pour de bon à la gorge. Je cherche à prendre le dessus, mes crocs réussissant à se refermer sur sa gorge. Je le pousse, je cherche à le faire tomber. Je me place au-dessus de lui, posant une patte sur son poitrail avant de me mettre à le griffer le labourer. Je ne vois plus que lui, lui et la couleur vive de son sang, son odeur, son goût métallique. Je secoue la gueule sans lâcher prise, j'enfonce davantage mes crocs dans sa chaire. Je m'attaque à sa jugulaire, cherchant à le blesser, à le tuer. Il couine, devient fou, cherche à se défendre mais, je l'en empêcher. Et oui ! Tu es à moi ! Tu es à moi et, je ne te laisserais pas filer ! Tu périras, entre mes crocs, entre les crocs du Grand Ragnar'k !
Les aboiements et les sifflements longs dans les tunnels indiqué fortement la présences des humains accompagné de leurs compagnons à quatre pattes, loin de là pour rassurer la jeune femelle qui avait maintenu ses oreilles plaquer sur son crâne, les yeux rivés vers la seule entré du tunnel possible.Elle était partagée entre l'idée de mettre en morceaux ses chiens, ou alors de vite s'enfuir pour ne pas attirer l'attention de d'autres hommes ou chiens. Se serait un pari fous, mais en compagnie d'un autre loup, le risque était possible également. Grondant un peu mauvaise, quand l'ombres des deux canins approchaient rapidement. Le loup qui c'était donc arrêté à sa hauteur, regardant lui aussi avec intérêt l'arrivée des ennemis. Quand l'un des deux se montra enfin, le jeune loup dit d'un air insouciant, ignorant presque le danger de la simplicité d’affronter deux chiens et sauta dans le tas attaquant donc l'un des premiers canins. Levant les yeux aux ciels, le second animal qui était sur le côté se préparait de toute évidence à attaquer Ragnar'k par derrière, mais c'était sans compter bien sûr sur la présence de la femelle. Grondant violemment, elle bondit de ses pattes, donnant un forte impulsion à ses pattes arrières, propulser par l'avant, les dents dégarnis de ses babines, ses crocs vinrent se planter dans l'épaule, dans la chair du chien qui couina de douleur tout en se débattant fortement pour faire lâcher la femelle qui finit par relâcher la pression et fit un bond sur le côté.
L'animal fonça a son tour tête baisser, tapant dans l'épaule de la louve qui gronda a son tour énervé, prête à le mettre en pièce a la seule force de ses crocs attrapa le chien au museau, serrant énergiquement, secouant la gueule et envoya contre une parois l'animal qui hurler d'agonie. Le choc fut assez fort pour faire trembler les murs de l'endroit, Abysse ne laissa pas une seconde de repos à son rival pour lui sauter dessus, venant planter ses dents cette fois-ci dans une de ses oreilles, secouant la tête avec force venant déchiqueter cette partie faible. Le sang dégoulinait dans la gorge de la femelle qui gronder de plus en plus fort sous les couinements de désespéré de l'animal agonisant sous elle. Finalement, cette oreille se détacha du corps du chien, lui arrachant sans pitié, puis elle attaqua de ses pattes arrières le ventre du canin, venant labourer a grand coup de pattes. L'animal se débattait, donnant des coups de griffes dans le museau d'Aysse, venant mordre, pincer son cou. Elle grogna sous la douleur quand il lui attrapa la gorge. Heureusement elle put s'en défaire en venant attribuer un violent coup de griffes dans les yeux de son adversaire qui de nouveau couina douloureusement jusqu'aux oreilles de la louve.
Cherchant a atteindre sa gorge pour lui infliger l'ultime coup, ce dernier réussit à mordre de toutes dents la pattes avant droite de la femelle, qui sous le coup de la surprise recula et laissa alors le champ libre à son adversaire pour s'enfuir. Lançant un regard vers Ragnar'k qui semblait lui même s'amuser avec la bestiole, elle fixa son regard vers la sortie où le chien venait de fuir. Plissant des yeux, une ombre humain apparut, un fusil au bout des mains. Tout les poils de la femelle hérissèrent sur son dos, plaquant ses oreilles, elle vint jusqu'au loup gris lui pinçant un peu l'épaule pour lui détourner l'attention et pointa le bout du tunnel où la silhouette humaine apparaissait. Murmurant à voix basse, presque menaçante. « Si tu veux risquer ta vie ici, c'est ton problème. Mais je doute que ce bipède soit seul. » Elle pointa donc du museau le chemin de la galerie qu'il venait d'emprunter. Lui indiquant donc qu'il était encore temps de partir.
Mordre, déchiqueter, tuer, assassiner, massacrer. J'aime, j'aime cette sensation que procure cette douce adrénaline qui m'enivre lors de combat ! J'aime sentir la chaire se déchirer sous mes crocs, le goût de sang couler dans ma gueule. J'aime les couinements d'agonies, la peur et le désespoir amenant de mes victimes. J'aime me battre, j'aime tuer ! Plus rien autour de moi n'a d'importance, seul mon adversaire en a. Mes crocs ne le lâche pas, ils déchirent sa peau, sa gorge, fait ruisseler le sang. Mes pattes labourent son corps, le mutile ci et là dans un acharnement endiablé. Le chien couine, agonise, cherche à se défendre malgré tout mais, c'est peine perdu. Non, tu mourras et, tu mourras entre mes crocs !
Mais on m'en empêche, on attire mon attention, toi, Abysse, tu oses me déranger dans mon petit jeu sanglant ? Tu me pointes alors quelque chose, qu'est-ce ? J'observe et, comprend très vite ce qu'il se passe, un bipède ! Et un bipède armé ! Je grogne, échangeant un regard vers l'Homme puis vers toi et, finalement, j'abandonne mon adversaire qui, de toute manière, ne tardera pas à y passer. Je te donne un coup d'épaule. Pas besoin de te répondre, j'ai compris, nous allons fuir alors, bouges toi ou je te laisse derrière !
Je me met à courir alors qu'un bruit de coup de feu retenti derrière nous. Il va falloir qu'on file et en vitesse ! Cherchant une issue suffisamment étroite pour que seul nous puissions passé, je perçois un trou menant à l'étage supérieur, avec de la chance, cela ralentira l'Homme à défaut de pouvoir l'empêcher de passer. Je cavale, oreilles légèrement en arrière, guettant ta course pour être sûr que tu me suis, pour être sûr que le bipède est toujours loin derrière nous. Grimpant sur un gros morceau de plafond effondré, je monte dessus pour atteindre l'étage supérieur. Courant en cherchant une autre issu, j'essaye de me souvenir par où nous sommes passé pour nous sortir de là mais, cet endroit ce n'est pas mon domaine, je n'ai pas eu le temps de cartographier correctement l'endroit dans mon esprit.
Mes yeux regardent rapidement de gauche à droite, bifurquant sur la gauche, grimpant sur une rampe pour monter encore à l'étage avant de me remettre à galoper. Je me souviens qu'on s'était bien enfoncé sous terre mais, désormais, nous ne devrions plus être très loin de la sortie. Encore un effort, je commence à fatiguer, je ne dois pas lâcher … Là ! Je crois percevoir la lueur de la lune ! L'extérieur ? On va bien voir ça de suite ! Je cours aussi vite que mes pattes me le permettent, bondissant d'un seul coup pour franchir un obstacle avant de finalement retrouver l'air libre mais, nous ne sommes pas tiré d'affaire pour autant, nous devons désormais nous cacher. Je cherche, sans même m'arrêter puis, finalement, mes pattes me mènent à une petite ouverture, sous les décombres d'une de ces tanières humaines. Grattant rapidement le sol, j'agrandis un peu plus l'entrée avant de m'engouffrer à l'intérieur me mettant tout au fond avant de me retourner, la respiration haletante, vérifiant si tu te trouvais toujours derrière moi ...
Elle n’avait pas envie d’y laisser des poils et du sang dans cette bagarre contre deux chiens et surtout un bipède armés jusqu’aux dents. Non, elle n’avait pas envie d’y laisser sa vie, se mettant donc a courir le plus vite qu’elle pouvait après avoir donner un léger coup de croc dans l’épaule, assez léger du loup du nom Ragnar’k, juste pour le prévenir du danger et qu’il ne fallait pas traîner ici avec ce chasseur au main prise d’un fusil qui ne ferait qu’une bouché de leur vie en un seul coup de feu. Elle détala le plus rapidement possible sans attendre que le mâle ne se réveille, s’il voulait mourir dans les griffes des hommes s’était son problème, pas celui de la femelle qui bondit d’un bond dans le tunnel qu’il venait d’emprunté, ses pattes grattant avec rapidité le sol, ses muscles se tendant à chacune de ses foulés rapide. Elle commençait à avoir mal, ils s’entraînaient depuis des heures et l’effort physique était vite transformé en fatigue, puis avec le ventre vide se n’est pas si simple de se donner au maximum. Mais elle ne relâchait rien, c’était une question de vie ou de mort. Elle put voir le loup gris la dépassé assez rapidement. Il maintenait une endurance plus régulière qu’elle, mais il était sans doute mieux entraîné également, alors elle suivait du mieux qu’elle pouvait. Prenant appuie sur un débris traînant elle saute d’un bond en avant pour se donner un peu plus d’élan, avant de le suivre dans un virage de gauche serré, se faufilant dans un tunnel assez étroit pour l’homme. Un coup de feu retentit juste derrière eux. Venant faire sursauter la femelle qui accélère ses pas, pour venir talonner le mâle aux couleurs grises juste devant lui.
Les galeries sont si étroites et sombres au point de faire perdre le sens d'orientation des deux animaux, mais heureusement, la femelle connaît très bien les lieux. Grimpant sur barre de fer, sautant en suite de nouveau sur le sol, elle prend un virage a droite, venant dépassé le mâle et lui fait signe de la suivre à la trace. Courant toujours, elle fait battre ses pattes sur le sol sans aucune pitié, bondissant par-dessus des débris d'un ancien mur effondré, elle prend un virage sec vers la gauche, empruntant des escaliers qui continue de monter, un sceau de lumière se fait voir. La lune y est bien visible, elle saute de nouveau par-dessus un trou faisant attention où ses pattes se posent, lançant un regard en arrière rapidement. Il semble toujours la suivre pour le moment en tout cas. Elle accélère encore plus ses mouvements. Passant sous un espèce de grillage faisant racler sa peau de son dos, lui arrachant une grimace sur ses babines, elle pousse ses pattes grâce à un petit morceau de pierre effondré, sautant de toute sa hauteur pour attraper de ses griffes le sol, se tirant avec force, jouant de la bascule avec le poids de son corps.
Le vent frais s'engouffre dans ses poils, une fois extirper de cette endroit, elle se secoue trottinant de nouveau plus loin, sautant sur le toit d'une voiture, retournant complètement vers le loup. Quelques peu essoufflé.
Essoufflé, la fuite avait duré et, je ralentis alors le pas, tandis que je ne sens plus la moindre menace autour de nous. Langue pendante, je trottine doucement avant de me mettre à marcher. Je lance un regard derrière moi afin de m'assurer que mes sens ne me trompent pas mais, nous avons bel et bien réussi à fuir nos poursuivants.Je te rejoins alors, fatigué comme pas permis. Je me retiens de ne pas me laisser tomber au sol pour m'allonger.
- Et bien … On dirait qu'on a fait un sacré entraînement …
C'est le cas de le dire ouais … Je lève les yeux au ciel. La lune a énormément bougé et nul doute que le soleil se lèvera dans quelques heures, autant dire qu'on ne devrait pas rester dans les parages. Une fois le soleil levé, nous serons plus facile à voir. Je te fis signe de me suivre mais, cette fois-ci, en marchant. Je n'ai plus la force de courir puis, de toute manière, pour le moment nous n'avons pas de raison de courir alors, profitons de cela pour reprendre notre souffle tout en nous éloignant de la zone de danger.
- Je pense qu'on est tiré d'affaire. J'ai pas envie de m'éterniser ici maintenant que je sais qu'un Homme est dans les parages. Il est grand temps pour moi de filer. Ce fut un plaisir de m'entraîner à tes côtés, Abysse. A une prochaine peut-être !
Je m'éloigne de toi. J'en ai suffisamment fait pour aujourd'hui, maintenant, je n'espère que retrouver ma tanière pour pouvoir dormir et me remettre de mes émotions, surtout que je sens que je vais avoir de sale courbature au réveil ! Je m'éloigne de la ville en ruine, ma nuit ayant était bien mouvementé ...