L'odeur que tu portes est celle du printemps

Force → 18 Agilité →23 Endurance →13

Boitant, je descendais dans les profondeurs de la ville en ruine, à la recherche que quelque chose qui pourrait m'être utile. Fermant les yeux, suivant mon instinct., je progressais lentement. J'avais fais la rencontre du monstre de métal dans ces tunnels, je devais prendre garde à ne pas m'égarer ni à retomber sur lui... Je ne serais pas en état de fuir.
Mon esprit était encore troublé, j'avais besoin de temps pour remettre les choses à plat, et faire celle-ci bien. J'en avais besoin. Moria me regarde toujours avec ses petits yeux, dans un coin de mon esprit, alors que l'espace autour semble s'élargir. Du métal trainait par-ci par-là, de long morceau de ferraille troué semblaient couchés sur le sol, comme endormi. Juste l'un deux restait droit, mais sa lumière. Je grondais. Toute cette ferraille me rappelait le chien qui avait causé cette blessure... Je me demande si je trouverais un jour une chose semblable.

Le loup noir se glissa dans l'un des wagon renversé, se pliant jusqu'au sol pour pouvoir passer, malgré sa grande taille. Pas grand chose, quelques bibelots... Il remuait la poussière du museau, alors que des traces semblaient encore visible. Il y avait eu du passage avant lui, il ne se faisait pas d'illusion...
La structure s'ébranla alors sous ses pattes, à cause de son poids, commençant à pencher dangereusement sur le côté. Un fauteuil se détacha, le percutant, alors que le monstre se couchait d'avantage, le bloquant.
Kobalt lâcha un grondement rageur, alors qu'il constatait la moitié de son corps comprimé par l'objet. Il n'était pas blessé, heureusement... Simplement coincé.

- Bordel...

Il tira comme il pouvait sur sa patte valide, mais ce n'était pas assez... Frustré, ses oreilles se colère contre son crâne, alors qu'il entamait de mordre l'objet pour le mettre en morceau. Une douce effluve montait dans l'air, celle d'une louve. Il aurait pu reconnaitre ce genre d'odeur entre milles... Au moins, voyons le bon côté, il n'était pas seul dans le coin... Mais il n'allait pas non plus appeler à l'aide.

#fk.016 pour kobalt

Ton odeur est celle du printemps

pv Kobalt

Tsuin avait espoir de pouvoir enfin trouver quelque chose d'utile dans cette ville à moitié détruite. Elle avait senti que beaucoup de loups venaient souvent ici et c'était donc décidée à visiter ce coin encore inconnu. La louve avait entendu dire que certains trouvais des objets pour dormir au chaud même en plein hiver. Elle aurait aimé tomber sur un objet pareil. Les nuits passées près de sa mère étaient les seules nuits chaudes et douces qu'elle se rappelait. Depuis qu'elle était seule les nuits étaient plus froides les unes que les autres et rien, même le plus épais des pelages qu'elle pouvait avoir, ne pouvait y faire quelque chose. La bouche de métro l'intrigua un moment. C'était une ouverture dans le sol à l'intérieur de laquelle le vent semblait hurler. Il lui apporta l'odeur de plusieurs congénères maintenant partis puis une nouvelle odeur plus âcre. Elle fronça automatiquement le nez, cette odeur la prenait à la gorge et elle ne put s'empêcher d'éternuer ce qui provoqua un échos dans le tunnel. Tsuin commença à changer de direction quand elle remarqua que l'odeur désagréable n'était plus si récente. Prenant son courage à deux pattes elle s'engouffra dans ce nouvel endroit. Il y faisait sombre et un peu froid mais au moins tout était sec. Elle gambada un moment en fouillant ce qui avait l'air intéressant sans pour autant trouver quelque chose de potable. Soudain un bruit sourd l'a fit se mettre ventre à terre et retenir sa respiration. Le bruit venait de pas si loin et d'après Tsuin se devait être une machine humaine qui était tombée. Piquée par la curiosité elle passa le bout de son nez pour regarder. Un loup entièrement noir c'était coincé sous la machine renversée et n'avais pas l'air d'arriver à se dégager. Tsuin pouffa de rire et s'approcha tranquillement pour voir de plus près cette nouvelle tête. " Il est joli avec son pelage tout noir. Et elle se mis à le regarder. Elle finit par s'asseoir devant lui, , juste à quelques mètres et lui fit un joli sourire :

"Je crois que tu es coincé"

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Je roulais sur le côté, essayant de me dégager comme je pouvais. Foutu patte qui continuait de m'handicaper... Je lâchais un râle entre mes crocs, posant la tête contre le métal froid. J'avais besoin de reprendre quelque forces, et aussi trouver une nouvelle stratégie... Le bout du tissus dans ma gueule me rendait malade.
Je relevais la tête, remarquant alors celle louve blanche qui approche lentement dans ma direction, un sourire aux lèvres. Rien qu'à voir sa démarche, je doute qu'elle soit là actuellement pour m'aider... Le fait qu'elle s'asseye à quelques mètres de moi me le certifie.

"Je crois que tu es coincé"

Bravo capitaine obvious. Le noir ne put s'empêcher de lâcher un rire sur le coup, s'attendant à autre chose qu'une pareille évidence. Sur le ton de la taquinerie, il répondit dans un sourire.

- Il n'existe aucun dieux dans ce monde pour nous, il est inutile de croire.

Son regard bleu rencontra celui de la louve, alors qu'il tentait encore de bouger ses pattes pour s'extirper, gonflant le dos. C'était sans doute vint et inutile... Mais il continuait à persisté. Demander de l'aide, ce n'était pas dans ses habitudes.
Alors qu'il continuait son œuvre, il tourna à nouveau son attention sur la louve, et sur son odeur.

- Que fais une louve seule ici, dans ces sous-terrains, en pleine période? Tu devrais te méfier un petit peu, il pourrait y avoir un ou deux solitaires agressifs dans le coin qui pourrait en avoir après cette douce odeur que tu portes...

Ce n'était pas mon cas, je ne ressentais aucun désir pour elle. N'ai-je d'ailleurs un jour ressentit le moindre désir? Je ne m'en souviens pas réellement... En tout cas, le sous-entendu était présent, alors que je parvenais à dégager une de mes pattes sommairement.

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Ton odeur est celle du printemps

pv Kobalt

Tsuin ne soupira un peu. Ce loup était vraiment têtu pour encore essayer de se dégager tout seul de cet énorme tas de ferrailles. Il n'avait pas l'air enclin à réclamer de l'aide, ni de pouvoir s'en sortir seul. La louve remarqua qu'il avait une de ses pattes sur laquelle il ne forçait pas. Elle en déduis qu'il devait s'être fait blessé par quelque chose il y a peu de temps. Elle s'approcha un peu plus afin de le taquiner sur le fait qu'elle pourrait l'aider si il le voulais. Elle se coucha presque à portée du museau de ce nouveau loup dontelle ne cconnaissais même pas encore le nom et tira un peu une langue toute rose :

"Jamais un loup n'a voulu de moi alors je ne vois pas pourquoi je devrais m'en soucier. De plus si cela ne t'intéresse pas tu peux aussi ne pas en parler et juste.... pourquoi pas me demander un peu d'aide non ?"

Tsuin savais pertinemment que tout les loups la fuyait même durant cette période. Ils devaient se demander à quoi elle pourrait bien donner naissance avec la tâche qui lui mangeait la moitié de son visage. De plus elle était sûre d'elle sur le fait qu'elle pourrait repousser des avances. Il nous traite de faible. Fais lui payer tant qu'il est coincé ici ! Jouons avec lui, faisons le crier jusqu'à ce qu'il perde sa voix ! Tsuin secoua la tête, ne pouvait-il jamais se taire ? Et puis elle avait envie de voir comment évoluera cette rencontre. Il savait peut être où trouver des objets plus intéressant que de la poussière et des vieux morceaux de tissu. Elle sourit gentiment en le regardant essayer de se dégager de lui même. Pourquoi ne voulait-il pas de son aide ? Il était peut être un peu timide. Il est surtout trop fier. Tsuin ne voulais pas croire ça. Tout les loups trop fiers ne faisaient ni de bons amis ni de vieux os. Elle préférait croire à sa version de timidité. Elle se releva doucement, laissant de jolies vues sans le vouloir, et commença à chercher un moyen de soulever assez la machine pour le dégager d'ici. Elle tourna autour et fini par trouver une barre de fer coincée elle aussi sous l'engin. Elle força dessus de tout son poids et de toutes ses forces afin de soulever juste assez pour qu'il puisse se dégager et partir.

"Vite enlève toi. Ça ne va pas tenir bien longtemps. "

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Elle restait là, à me regarder silencieusement, alors que je continuais de me débattre avec le tas de débris qui me pesait sur le dos. Soupire à nouveau de ma part, alors que je me repose une nouvelle fois. Les forces sont rares, et je ne désirais pas encore ouvrir ma blessure. Je profitais du repos pour continuer de l'observer, cette louve blanche qui se disait indésirable.

- J'en connais beaucoup qui ne ferait pas la différence entre une louve et une chienne...

Je pouffais, alors qu'elle me tirait la langue. Elle était amusante, celle-là. Plutôt divertissante.

- De plus... Je n'ai pas vraiment besoin d'aide, je me sortirais de là à un moment ou à un autre... D'ici une heure ou deux...

L'autodérision était un art que Kobalt commençait à maîtriser, depuis quelque temps. Prenant une courte inspiration, il remarqua la louve se déplacer tranquillement autour de lui, à la recherche d'un moyen sans doute pour le dégager. Voilà, quand il disait qu'il n'avait pas besoin de demander de l'aide... Il l'obtenait naturellement. Cette idée lui arracha un sourire, alors que la louve souleva suffisamment la ferraille pour le dégager. Il se glissa grâce à ses pattes avant, se redressant alors mollement, retrouvant ses repaires. La machine s'écrasa quand la louve s'en dégagea. Il lui jeta un petit sourire, n'ayant pas non plus oublié la vu qu'elle lui avait offert.

- Merci...

Avant qu'elle ne puisse répondre, il appuie sur sa patte valide pour bondir sur la louve, la plaquant contre le sol, la faisant rouler sur le dos, se posant au dessus d'elle, les yeux dans les yeux avec un sourire carnassier, légèrement essoufflé.

- Je te l'avais dis... Que c'était dangereux, non?

J'étirais mon sourire, gonflant le poil légèrement pour la dominer, mais d'avantage par jeu que par agressivité. Cette louve aimait jouer, je le sentais d'une certaine manière... Autant en profiter, non? Je glissais mon museau contre les poils de sa gorge avec douceur et menace en même temps, glissant jusqu'à son oreille coloré que je venais à peine de remarquer.

- Je me nomme Kobalt... Et toi?

Dit-il dans un petit sourire, un soupire au bord de l'oreille de la louve. Il voulait s'amuser avec elle... Jouer, joueur. Il était joueur.

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pv Kobalt

Tsuin lâcha un grognement en retombant sur le dos. Le loup avait profité de son aide afin de la faire rouler sur le dos et se mettre au dessus d'elle. Je te l'avais bien dit. Pourquoi tu ne m'écoute jamais ?! Mais la louve savait que malgré la blessure de son adversaire, il avait l'air d'avoir plus d'expérience et cette position mettais en avant la peau tendre de son cou et de son ventre. Le repousser lui vaudrait sûrement une morsure ou des griffures qui ne la laisserai pas indemne. Pourtant le loup noir préféra passer doucement son museau sur le pelage de son cou pour remonter jusqu'à son oreille noire. Elle remarqua qu'il avait eu un petit mouvement de recul en voyant cette étrange couleur vu qu'elle était en majeur partie totalement blanche. Ce recul lui fit lâcher un soupir de dégoût et de désespoir. Pourquoi faut-il toujours que ça leur fasse cet effet ? Ce n'est qu'une tâche bon sang... J'ai l'impression d'être un monstre parfois... Sa réflexion lui fit verser une larme. Une larme qui représentait à elle seule toute la tristesse qui l'envahissait de jours en jours. Quand le loup prononça son nom cela lui changea les idée. Kobalt. C'était un nom joli.

"Moi c'est Tsuin. Et j'ai bien l'impression que tu fais rouler des louves tout les jours vu comment tu t'y ai pris. "

Elle tira encore une fois la langue. De toute façon il était évident pour elle qui ne lui ferait pas ça. Il avait reculé comme les autres et finirait sûrement par partir et ne plus jamais revenir vers elle. Mais c'était déjà un peu mieux, il c'était présenté. Elle connaissais enfin le nom d'un des loups qui rodait sur les terres libres qu'elle fréquentait aussi.

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Le loup gardait son attitude dominante, n'apercevant que maintenant la larme de la louve sur sa joue. Quoi? L'avait-il blessé sans le faire exprès? Hum? Le noir haussa un sourcil, passant sa langue le long de sa joue par réflexe. Cette louve lui en rappelait une autre... Sa petite sœur. Un réflexe stupide.
La bicolore semblait cependant s'en remettre plutôt facilement, lui tirant une nouvelle fois la langue.

"Moi c'est Tsuin. Et j'ai bien l'impression que tu fais rouler des louves tout les jours vu comment tu t'y ai pris. "

Lâchant un rire, le loup noir se redresse, après lui avoir donné un petit coup de museau.

- Que veux-tu, les habitudes ont la vie dure, Tsuin.

Il fit quelques pas en arrière, s'ébrouant un instant pour chasser la poussière de son poil. Sa patte était toujours douloureuse, boitant légèrement. Il ne montrait aucune douleur, mais elle le gardait en éveil, comme toujours.

Scrutant l'ombre du regard, je laissais la louve se relever d'elle-même, lui faisant un petit mouvement de tête. Ce n'était pas dans mes habitudes, mais aujourd'hui... Oui, pourquoi pas aujourd'hui. Un petit sourire au coin des babines, je remarquais une artère assez large, la lui montrant du museau.

- Viens, je vais te montrer quelque chose.

Malgré ma blessure, j'avançais sur mes quatre pattes comme je pouvais. Si on croisait un prédateur, je ne voulais pas passer pour le faible, la première cible à abattre. Alors que j'avançais, je lui lançais tranquillement.

- D'ailleurs, tu ne m'as pas répondu... Qu'est-ce que tu fais par ici? Tu cherches quelque chose? Ou alors ta présence ici a un caractère plus... exceptionnel?

Louve en chaleur en manque de compagnie? Mon sourire équivoque et mon haussement de sourcil traduisait cette idée.

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Ton odeur est celle du printemps

pv Kobalt

Tsuin regarda le tunnel que lui montrait Kobalt. Il semblait s'enfoncer encore un peu plus loin sous terre et la louve ne savait pas encore si elle pouvait lui faire confiance. Il va t'emmener plus loin pour profiter de toi ! Laisse le et allons nous en maintenant. L'autre fut coupé par la question de Kobalt. Qu'est-ce qu'elle faisait ici ? D'après son regard il pensait sûrement qu'elle cherchait un loup pour passer du temps et sûrement plus. Mais au départ elle n'était venu que pour essayer de dénicher un ou deux objets qui lui auraient été utile. Elle lui sourit en retour, ne comprenant pas encore très bien la communication que l'on pouvait faire avec son propre corps.

"J'ai entendu parler de cette ville il n'y a pas longtemps. D'après les loups que j'ai écouté ils disaient que l'on pouvait des choses très utiles comme de quoi passer des nuits un peu plus au chaud."

Tsuin commençait à se sentir mal à l'aise. Cela faisait bien longtemps que personne n'était resté aussi longtemps pour lui parler et même avant cela la gênait. Ses oreilles commencèrent à partirent une vers l'avant et l'autre vers l'arrière automatiquement dû à son hésitation de suivre Kobalt ou pas. Elle le regarda un peu mieux. Maintenant qu'il était debout, il avait l'air puissant mais une de ses pattes semblait quand même le gêner un peu. Je connais donc un point faible au cas où... Elle s'avança vers lui, lui rendant son sourire.

"Il y a quoi là-bas de si intéressant ? C'est la première fois que je viens ici alors je ne pensais pas aller trop loin."

Elle ne voulait ni se perdre ni rencontrer un animal qu'elle ne connaitrait pas. Comme l'animal qui avait l'odeur qu'elle avait senti à l'entrée. Si ils se perdaient il n'y aurait aucun moyen de chasser quelque chose pour s'en sortir. Mais elle était si contente qu'un autre loup veuille bien de sa compagnie et il avait tellement piqué sa curiosité qu'elle le regarda toujours souriante.

"Tu m'y montre ?"

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La louve semblait hésitante, alors que Kobalt continuait d'observer le boyau qui s'ouvrait devant lui, laissant ses yeux lentement s'adapter à l'obscurité. Il pouvait encore compter sur son flair pour le guider de toute manière, même si l'odeur printanière de la louve risquait de le gêner un moment encore.
Tsuin semblait faire référence à des objets humains. Hum... Au moins, elle et Kobalt avait un objectif semblable. Il esquissa un petit sourire, tournant légèrement la tête dans sa direction, un peu plus enfoncé dans les profondeurs où son pelage se confond avec l'ombre.

- C'est vrai que l'on peut faire quelques trouvailles dans le coin. Pour passer les nuits plus au chaud, tu peux trouver d'anciens vêtements humains, ils sont très confortables, pour la plupart.

Lâchant un rire, j'attendais que la louve me rejoigne, arrivant à ma hauteur. Je sentais dans son regard la curiosité piqué à vif. C'était la première fois qu'elle venait par ici, elle ne connaissait pas les lieux. Je dois dire que je n'y traine pas souvent non plus, mais bon...
Mon regard fut attiré par quelque chose de brillant, d'un seul coup. Hum... Une boite? Je l'observais, alors que cette dernière était à moitié entrouverte. Abandonnant la louve un instant, je progressais dans la tunnel, l'ouvrant d'un coup de museau. Bingo... Des charge de métal humaine. Je pourrais peut-être les échanger avec le Passeur en échange de quelque chose... Les humains sont en mal avec leurs semblables en ce moment, qui sait l'utilité qu'ils pourraient en avoir les uns contre les autres?
Je tournais à nouveau la tête dans sa direction.

- Et bien... Par exemple, ce genre de chose... Fis-je en lui désignant la boite. Des armes humaines. On peut trouver tout un tas de choses dans le coin, je pense que ça servait d'abris aux humains, avant qu'ils ne changent de territoire.

Je refermais la boite, avant de la prendre entre mes crocs. Un échange en perspective pour moi.

- Si on descend plus bas, on arrivera dans les couloirs de métal. Les meutes s'y sont caché pendant les bombardements, il doit rester de vieilles babioles, et peut-être ce que tu cherches.

Le loup noir s'ébroua, la boite toujours dans la gueule, regardant dans la direction de la femelle.

- As-tu toujours été solitaire?

Demanda-t-il calmement, son regard cyan passant sur la fourrure blanche, continuant sa progression vers les tunnels de métal.

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Ton odeur est celle du printemps

pv Kobalt

Tsuin observa avec curiosité la trouvaille de Kobalt. Que pouvait-il faire avec une chose comme celle-ci ? En l'écoutant elle commença à rêver de retrouver des nuits un peu plus chaudes afin de mieux dormir. Mais il fallait encore aller plus loin. Jusqu'où cette structure pouvait bien aller ? Tsuin fit confiance à Kobalt et continua de le suivre.

"Je suis née dans une meute... mais ma mère a dû m'abandonner parce que les autres ne m'acceptaient pas. Je sais juste que mon grand père était l'alpha de la meute et que mon père est mort un peu avant ma naissance. "

Elle soupira en repensant au passé. Sa mère lui tenait chaud les nuits et sa famille l'aimait malgré ses différences. Sans le vouloir elle se rapprocha de Kobalt jusqu'à ce qu'elle soit contre lui. Elle avait la tête un peu basse, cherchant aussi un moyen de pouvoir retrouver le chemin du retour.

"C'est pour ça que je cherche quelque chose pour passer des nuits au chaud. J'avais l'habitude d'être près de ma famille et de ne jamais avoir froid. Mon pelage ne c'est jamais fait plus epais. Tu crois que j'ai une chance de trouver ce que je cherche ?

Elle observa Kobalt avec un peu d'espoir qu'il sache où trouver ce qu'elle était venue chercher. Tsuin avait l'impression qu'il connaissais bien les lieux et le fait qu'il sache autant de choses sur cet endroit lugubre la confortait dans cette idée.

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Le loup noir continuait son exploration, la louve à ses côtés. En soit, sa compagnie n'était pas désagréable, ni encombrante. Un avantage, pour une fois. Ils arrivèrent au niveau des voies de métal, Kobalt sentant le froid et la dureté sous ses pattes. Tsuin semblait s'être soudainement rapprochée de lui, alors qu'il marquait un arrêt. Elle sentait bon... Évidemment. Il la laissait parler, alors que lui cherchait toujours la route. Bien qu'on puisse croire qu'il s'en fichait, il écoutait quand même.

"Je suis née dans une meute... mais ma mère a dû m'abandonner parce que les autres ne m'acceptaient pas. Je sais juste que mon grand père était l'alpha de la meute et que mon père est mort un peu avant ma naissance. "

Une ancienne princesse alors? Elle n'en avait pas l'air. C'est ce que je pensais sur l'instant.

"C'est pour ça que je cherche quelque chose pour passer des nuits au chaud. J'avais l'habitude d'être près de ma famille et de ne jamais avoir froid. Mon pelage ne c'est jamais fait plus épais. Tu crois que j'ai une chance de trouver ce que je cherche ?
-Cela dépend simplement de ta volonté, j'imagine...

Le loup noir se décala légèrement, se détachant de la fourrure de la femelle dans un petit grognement. Il fermait les yeux, tentant de faire fit de ses instincts.

- Et juste comme ça... Je n'apprécie pas les contacts. Donc ne me colle pas trop, d'accord? Tu as bien de la chance, si j'étais n'importe quel loup, je t'aurais déjà sauté dessus.

Je gardais ma boite dans la gueule, bien que j'espérais secrètement trouver un sac, ou de quoi me faire un paquet pour la transporter plus facilement.

- Je ne sais pas si ta mère t'a un jour expliqué ce que sont les chaleurs, mais elle a au moins dû t'expliquer qu'il ne fallait pas te frotter aux mâles pendant ces périodes, hum?

Je n'y croyais pas réellement... Moi, devant faire un court d'éducation sexuelle. Je poussais un long soupire lasse. C'était une louve qui avait été coconer pendant toute son enfance et qui se retrouvait seule maintenant... Elle ne connaissait sans doute rien au monde extérieur.

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Tsuin fut surprise de sa réaction. Elle ne pensais pas que Kobalt réagirait comme ça si elle se rapprochait un peu de lui. Elle ne savais pas pourquoi mais elle était déçue d'être repoussée alors qu'elle pensait enfin avoir trouver un loup pour passer du temps avec elle. Elle avait même commencé à penser qu'elle lui proposerai de faire des chasses avec elle pour partager un repas de temps en temps. Comme le font les autres loups. Des liens qu'ils tissaient entre eux afin de s'entraider et d'être content de retrouver un peu de compagnie. Des liens auxquels elle n'avait jamais eu accès. Elle recula de quelques pas, la tête et la queue basse. Il est comme les autres. Tu comprends maintenant. Triste, elle plaqua les oreilles presque entièrement contre son crâne.

"Je ne vois pas pourquoi on me sauterai dessus durant cette période ! Et ma mère était très bien !!"

Elle grogna. Cette impression de ne pas faire parti de ce monde commençait à l'énerver. Elle commença à faire demi-tour sans lui adresser un regard. Il n'était que comme les autres. Pourtant son coeur se serra un peu. Ils avaient passé un bon moment ensemble. Assez pour que la louve s'accroche à l'espoir qu'il revienne souvent passer du temps avec elle. Qu'il soit la première personne à ne pas la voir comme une louve trop différente pour pouvoir lui adresser ne serait-ce qu'un regard.

"Adieu, passe une bonne fin de vie. "

Elle parti, prenant les chemins au hasard à certains moments. La poussière avait eu raison de son odorat et elle ne sentais même plus l'odeur que Kobalt aurait pu laisser. Le stress de ne plus revoir le soleil commença à envahir son esprit. Elle accéléra l'allure, allant jusqu'à s'essouffler pour retomber sur des choix de chemins inconnus. Au bout d'un tunnel elle finit par se laisser tomber sur le sol froid, à bout de souffle. C'est à ce moment qu'un grognement sourd se fit entendre à quelques mètres de là. Au fond d'un tunnel entièrement plongé dans le noir. Tsuin se releva vivement, essayant de calmer son rythme cardiaque.

"Kobalt ? C'est toi ?

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Sa réaction me paraissait exagéré. Qu'avais-je dis de mal? Je la regardais se reculer, plaquant ses oreilles en arrière, avant de s'en aller. Les oreilles dressé, je l'observais de loin, jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans l'ombre. Tant pis fut ma seule réaction, alors que Moria réapparaissait subitement entre mes pattes, me faisant signe d'aller voir dans un coin un peu plus loin, dans la direction opposé. Hum? Je prenais ma boite dans ma gueule, avançant de quelques pas, avant de sentir une odeur... Celle d'un cadavre encore chaud. A l'observer un peu mieux, on aurait dit celui d'un humain, saignant encore... Tout juste frai...
Plaquant mes oreilles en arrière, je déposais ma boite silencieusement dans un coin, prêt à venir la récupérer à tout moment. C'était l'odeur d'un chien que je sentais sur cet humain... Un chien sans aucun doute malade. D'une maladie que je ne souhaitais pas, pour le moins du monde, attraper.

Un écho me frappa alors, celui de la voix de la louve. Et se fut alors le dilemme. Avec son odeur, elle allait forcément attirer le chien à elle. Une chance pour moi de sortir sans risque. Et une chance pour elle de rester au fond de ce trou à jamais. Moria me regardait, sans doute aussi indécise que moi.
Oh, et puis merde.
Je fis demi-tour, poussant sur mes pattes pour entamer une course à vive allure. Je devais la retrouver, suivant l'odeur du chien depuis le cadavre encore tiède. Je poussais mes membres malgré la douleur, sentant la fièvre grandir dans mon corps. Je dévoilais les crocs, hérissant mes poils, alors que je me sentais en train de me rapprocher de mon objectif. Là. La silhouette de la louve blanche, et celle du chien, à un mètre d'elle à peine. Avait-il déjà attaquer? La bave à ses lèvres et son odeur ne me signalait rien de bon en cas de morsure. Mais qu'importe. Je bondissais d'un seul coup, patte en avant, avant de mordre sauvagement la croupe du chien, le faisant rouler avec moi. Il poussa un couinement de douleur, remuant des pattes, alors qu'un lambeau de chair dépasse de mes crocs. Nous roulons tous les deux aux pattes de la louves, alors que je me redresse rapidement, en position d'attaque, prêt à lui arracher la gorge.

- Il t'a mordu?

Demandais-je à Tsuin sans lui adresser le moindre regard. Si c'était le cas, autant l'achever tout de suite... Heureusement pour moi, il n'avait eut le temps que de me griffer à l'épaule, rien de bien grave.
Bon sang, pourquoi je risque ma peau pour elle?

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Ton odeur est celle du printemps

pv Kobalt

Tsuin regarda Kobalt se jeter sur le chien qui était plus grand que lui sans hésiter. Elle ne pensait pas pouvoir tomber sur une telle créature dans les environs mais avait réussi à le garder assez à distance jusqu'à ce que le loup noir arrive. Mais elle se rappela vite que Kobalt n'était pas au meilleur de sa forme. De plus il semblait avoir couru le plus vite possible jusqu'ici. Mais elle remarqua aussi que le loup ne lui adressait même plus un regard. Tsuin baissa ses yeux vers le sol, elle ne devait plus espérer quoi que se soit avec lui.

"Merci, je n'ai rien... Désolé de t'avoir dérangé."

Pourquoi était-il venu pour l'aider ? Il aurait très bien pu la laisser se débrouiller toute seule. Tsuin ne bougeait pas, elle regardait le chien mord, sa bave coulait encore sur le sol. Au fond elle aurait presque souhaité finir comme lui, morte, sans plus voir les autres la mettre de côté. La gorge serrée elle se coucha dans un coin et ne bougea plus.

"Tu n'aurais pas dû me sauver. Je ne le mérite pas, je ne mérite rien. Fais ce que tu veux de moi je m'en fiche."

La louve ne trouvait plus aucune raison de continuer cette vie ainsi. Elle regardait le sol sans pour autant n'avoir que le regard dans le vide. Elle se mis sur le flanc en posant sa tête sur le côté, sa gorge bien en évidence. Tue moi... Mais aurait-il le courage de le faire ? Il était venu pour elle au fond. Tsuin soupira, lasse. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait se déplacement alors qu'il savait comment partir d'ici pour s'enfuir. Tu es complètement débile ! Il va faire ce qu'il veut de toi maintenant ! Mais elle ne l'écoutait pas. Ce tunnel n'en finissais pas pour elle, elle ne bougerai pas de ce coin qu'elle c'était trouvé. Le sol froid finit par lui donner un frisson.

"Pourquoi est-ce que tu ne t'es pas enfui ? Je ne suis rien pour toi... ni pour personne d'autre. Et je ne serai jamais rien..."

Mais il l'avait aussi prévenu sur le fait que certains loups pourraient êtres méchant avec elle. C'était-il décidé d'en faire parti ? Que pouvait-il bien signifier sur le fait que certains ne ferait pas la différence entre une louve et une chienne. Elle éternua. Elle ne connaissait pas comment la vie de solitaire pouvait bien marcher. Elle savait juste qu'il fallait chasser et se battre pour survivre mais cela était tout. La louve aurait bien levé ses yeux bleus pour admirer un peu la fourrure noire unie de Kobalt encore une fois. Mais celui-ci ne voulait même plus la regarder. Je suis un monstre... Le monstre le plus moche qu'il pourrait voir... Et maintenant tu vas sûrement mourir.

L'odeur que tu portes est celle du printemps

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Je lâchais un grondement silencieux, alors que le chien rendait un dernier couinement pathétique, son sang se répandant sur le sol. La louve dernière moi se coucha, lâchant finalement quelques mots. Je me retournais vers elle.

"Tu n'aurais pas dû me sauver. Je ne le mérite pas, je ne mérite rien. Fais ce que tu veux de moi je m'en fiche.

J'haussais un sourcil, reprenant lentement mon souffle. Qu'est-ce qu'elle me chante encore?

"Pourquoi est-ce que tu ne t'es pas enfui ? Je ne suis rien pour toi... ni pour personne d'autre. Et je ne serai jamais rien..."
- Tu peux arrêter de dire des bêtises cinq minutes?

Finit-il par lâcher froidement, le regard aussi froid de la glace en plein hiver. Il se tenait droit au dessus d'elle, coucher sur le sol. Comment avait-il pu avoir de la compassion pour elle? Il lâcha entre ses crocs serrer, une tempête dans le regard.

- Tu es pathétique, à te lamenter sur ton sort. Tu as raison, tu ne mérite peut-être pas que je te sauve, mais voilà, c'est fait. Alors à moins que tu ne veuilles que je te trouve un autre chien pour te faire bouffer et chopper la rage, je doute qu'on puisse y faire grand chose. Relève toi maintenant, tu me fais pitié. Et plus vite que ça.

J'entamais de faire quelques pas, ma patte me tirant douloureusement, pour ne pas améliorer mon humeur. Je tournais la tête dans sa direction, lâchant un peu plus férocement.

- Dépêche toi, je ne vais pas t'attendre toute la journée. Et si tu veux savoir pourquoi je t'ai sauvé, je n'ai pas la réponse à cette question. C'est peut-être parce que tu me fais pitié. Une louve qui ne connait rien à la vie comme toi n'a aucune chance de s'en sortir dans ce monde. Je t'en ai donné une, alors la gâche pas.

Je lui fis un mouvement de tête, l'incitant une nouvelle fois à me suivre.

- Viens, la sortie est par là.

Je me sentais trop sérieux, je n'aimais pas ça...

#fk.016 pour kobalt

Ton odeur est celle du printemps

pv Kobalt

La louve baissa la tête et se releva doucement pour le suivre. Il était si froid maintenant, elle s'en voulait beaucoup. Elle le suivait doucement, la queue basse, sans pouvoir le regarder. Elle avait honte et elle avait l'impression que son cœur ne se remettrai jamais que cette relation finisse aussi mal. Une fois dehors il la quitterai sûrement sans dire un mot. Tsuin aurait voulu que ça se termine autrement. Elle ouvrit la bouche pour commencer à dire quelque chose mais aucun son ne voulu sortir. Sa gorge était si nouée qu'elle en avait du mal à respirer. Pourtant quand elle releva un peu la tête pour voir où ils en étaient sur le chemin du retour elle n'avait pas l'impression qu'il la menait vers la sortie. Au contraire, elle avait l'impression qu'il la ramenait à leur point de rencontre afin d'aller voir ce qu'il voulait lui montrer au départ.

"Où va t-on ?"

Ses mots étaient sans vie. Sa voix c'était faite sourde, presque inaudible. De toute façon elle ne s'attendait pas à une réponse. Elle c'était bien humiliée elle même devant lui et ne comptait pas à ce qu'il accepte d'être ami avec elle après ça. Elle avait vécu très peu de temps très entourée et avec une mère pour elle seule vu qu'elle était son seul louveteau. De plus sa place dans la hiérarchie était tellement élevée que beaucoup étaient aux petits soins avec elle au début. Elle vit le tas de ferraille où elle avait rencontré et aidé Kobalt. Elle baissa ses yeux.

"Je devrais retrouver mon chemin d'ici. Merci beaucoup pour ton aide. Je t'apporterai deux proies pour te remercier."

Elle savait que les proies étaient rares et qu'elle n'avait pas eu de quoi manger depuis le début du mois. Mais l'aide de Kobalt avait été tellement précieuse et le temps passé avec lui tellement agréable qu'elle voulait pouvoir le remercier convenablement. Elle releva les yeux pour pouvoir le regarder encore une fois. Son pelage noir était vraiment beau et de ce qu'elle avait pu en toucher il était tout aussi doux. Ses yeux bleus brillaient presque dans la pénombre. Son cœur se serra encore plus. Que pouvait-elle bien ressentir ?

L'odeur que tu portes est celle du printemps

Force → 18 Agilité →23 Endurance →13

Je retournais sur mes pas, récupérant la boite que j'avais laissé proche du cadavre de l'humain de tout à l'heure. Il puait. Cette situation commençait à m'agacer, et encore plus depuis que Moria avait disparu. A sa question, je répondis simplement.

- Vers l'entrée des sous-terrain. Ce sera plus rapide que faire le tour.

Ma patte me faisait souffrir, je n'avais pas envie de marcher d'avantage. Lâchant un grondement sourd, je remontais, suivit de la louve, vers le lieu de notre première rencontre. Elle semblait s'arrêter, reconnaissant le lieu. Bien.

"Je devrais retrouver mon chemin d'ici. Merci beaucoup pour ton aide. Je t'apporterai deux proies pour te remercier."

Je secouais la tête, lâchant entre mes crocs serrés autour de ma boite.

- Inutile, j'ai déjà tout ce qu'il me faut. Garde de quoi manger pour toi. Tu en auras plus besoin de moi.

Je m'apprêtais à partir à mon tour, avant de soupirer, me retournant vers elle. Je lisais dans son regard comme un livre ouvert.

- Leçon numéro une, en tant que solitaire... Ne montre jamais que les autres t'ont blessés. Ils pourraient profiter de ta faiblesse et t'utiliser. Si tu as envie d'apprendre, suis-moi. Mais je ne serais pas ta nounou. Tu auras juste au moins un endroit où dormir au chaud.

Pourquoi lui proposais-je de me rejoindre? Je ne sais pas trop... Elle était faible, et seule. Elle me rappelait quelqu'un. Je lui fis signe de la tête de me suivre. Ma tanière était loin, mais elle y sera peut-être en sécurité. A voir en fonction de sa réponse.

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Ton odeur est celle du printemps

pv Kobalt

Tsuin fut surprise qu'il lui donne ces conseils. Il est vrai qu'elle était très sensible, surtout du fait qu'elle était seule depuis très longtemps. Elle aurait aimée qu'il accepte ces proies malgré tout. Elle lui devait quelque chose pour tout ce qu'il avait fait pour elle. Quand il commença à repartir il lui proposa de venir avec lui. Les oreilles de Tsuin se relevèrent presque instantanément. Bien sûr qu'elle voudrait venir avec lui. Il était le seul loup qui voulait bien d'elle depuis bien longtemps. Elle s'approcha de lui pour venir à sa hauteur.

"Je serai vraiment heureuse de venir avec toi."

Elle avait retrouvé le sourire. Elle lui donna un coup de tête pour le remercier et se mit à le suivre. Elle n'avait aucune intention de le gêner donc elle suivit la cadence de marche que Kobalt choisit. Elle avait envie de sauter de joie. Elle ne serait pas seule ce soir. Voudrait-il bien qu'elle dorme près de lui ? La louve le souhaitai beaucoup, elle aimait beaucoup l'affection.

"C'est gentil de ta part de me garder avec toi. C'est vrai que ça me manquait beaucoup de ne pas avoir de compagnie. Tu veux bien me pardonner pour tout à l'heure s'il-te-plaît ?"

Tsuin observa les yeux de Kobalt. Ils étaient si beaux, elle pourrait les regarder sans cesse. L'assurance qu'ils montraient lui donner de la confiance envers Kobalt. Elle avait enfin quelqu'un avec qui marcher et parler. Était-elle en train de rêver ?