En savoir plus | Dim 8 Juin - 17:58 | |
| NOM : Cosmos AGE : 3 ans SEXE : Masculin MEUTE : Sekmet RANG : Guérisseur & Mentor AUTRES INFORMATIONS : Maladie dégénérative sur les yeux. Plus les années passent, moins il distinguera ce qui l'entoure. Pour faire court, il est destiné à devenir aveugle. Et pour cela, il n'existe aucun remède miracle. Mais bien heureusement pour lui, celle ci ne se manifestera que dans un moment. Il aura encore le loisir de goûter aux sains sentiments de la vie et de la vue...
JAUGE : Force : 6 Agilité : 10 Endurance : 7 (+3 grâce au parrainage :3)
CARACTÈRE : Cosmos n'est pas un emmerdeur, c'est pas le genre à chercher des poux aux autres loups. Je dirais même que c'est un joli cœur à prendre, même si l'idée ne s'est pas vraiment encore semée dans sa petite tête. Mais, si on l'aidait, je pense qu'il ne serait pas contre. De plus, après tout ce qu'il a enduré, un peu d'amour et de réconfort ne lui ferait que le plus grand bien. Je ne dis pas que c'est un dépressif. Ah non non, loin de là mon intention. C'est une âme tout à fait gentille comme amicale. Au premier abord et aux prochains, il est chaleureux, accueillant. Il se peut qu'il soit gêné et distant, mais il n'a pas connu assez de monde pour perdre toute méfiance face à l'attachement de tous les jours. En bref, il a pas mal de chose à apprendre socialement parlant, pourtant... il a tout de même son car-à-fond. Ben oui, on vit pas dans le monde des bisounours non plus. Il faut avouer qu'il préfère largement contrôler les choses. Ouais et puis quand quelque chose le saoule, communément, on peut affirmer que vous ne le reverrait plus. Lâche ? Quand même pas. Il veut pas se foutre dans les problèmes et évite patiemment tout ce qui pourrait lui en causer. Bon après, je n'émets pas l'hypothèse qu'il se fout de tout... C'est pas du tout cela, disons que dans un premier temps, il fait un peu beaucoup l'autruche et qu'ensuite, il pète un plomb et casse tout. Voilà. Vous voulez en savoir plus ? Eh bien, tombez lui dessus, vous verrez.
PHYSIQUE : Comment vous le décrire le petit asticot... Hum... C'est un loup. Ouais non d'accord ça ne suffit pas... Bref, Cosmos, question taille est plutôt grand. Il a une assez bonne musculature, mais elle n'est pas assez développée pour qu'il puisse se vanter d'avoir autant de force qu'on pourrait le croire face à sa carrure. De toute façon, ça ne serait pas dans son caractère de jouer les gros durs. Bon mais malgré le fait qu'il en impose, il est bien plus agile. Et oui, faut jamais se fier aux préjugés de premier abord. Sinon, comme tous loups en bon état de marche, il a des crocs fonctionnels et des griffes opérationnelles. Pour son pelage, la description est bien plus complexe. Il n'est pas d'un noir uni et simple comme le charbon. On pourrait plutôt croire qu'il a pris feu. À la base, il est aussi noir que la nuit noire sans éclairage, pourtant il est quand même brun. Enfin, brun... brunis. (Comme un brownis *Q* //SBAF//) Donc, j'en reviens à ses poils. Brunis. Cependant, cette coloration s'applique plutôt à la partie qui entoure son cou et ses épaules, tout en débordant légèrement à chaque limite. Son bas ventre et ses pattes sont les parties les plutôt sombres, d'un noir intense. Le bout du museau et la queue sont très délicatement éclaircis sur la fin, en tout cas pas assez pour que cela en fasse une tâche distinctive. Et à par ça, on peut dire que son pelage ne varie pas selon les saisons. Son poil est bien sûr plus fourni en hiver, mais cela ne joue pas sur l'importance de sa couleur. Ah oui, j'allais oublier ! Il a une petite particularité liée à sa maladie. Au milieu de son pelage sombre, il est fascinant de tomber sur deux yeux de forme noisette avec une pupille bleue. Soit d'un bleu océan ou turquoise, tout dépend de la lumière ambiante. Enfin bref, c'est pas le genre de truc sur lequel on pense pour harmoniser le tout. Pourtant, c'est ainsi.
HISTOIRE :
- Promenons nous dans les bois
Pendant que le loup n'y est pas: Cosmos a vu le jour, ou plutôt la nuit, pendant un début d'automne peu accueillant. C'était le dernier soupir du coucher de soleil qui amena les contractions à la jeune solitaire. Le vent soufflait les douleurs à la mère, il se faufilait sournoisement entre chaque poil duveteux de celle ci pour lui emporter ses cris d'acharnement à la tâche. Pendant bien deux heures entières et bien plus épuisantes que ce qu'il en ait pensable, un premier louveteau se décida à sortir comme un balot qu'on jette pour le retrouver plus tard. Mais, il n'annonçait que le commencement d'une défaite à la longue course pour sa survie. Elle n'eut pas le temps de respirer qu'un deuxième voulait à son tour mettre le nez dehors. Et, pour celui la aussi, la mise bas fut difficile... Cette fois ci, elle se tourna vers eux et se lança à les réchauffer. Pourtant, la louve dut rapidement se rendre à l'évidence. Ces deux là n'était que sombres cadavres de son arbre généalogique. Elle erra alors dans les fourrés alentours. Elle sentait en elle comme un manque, une impossibilité de reprendre vie. La faucheuse lui avait arraché tout ce qui lui restait de son amant et de sa future vie. Celle qu'elle s'était imaginée tant de fois...
- Si le loup y était
Il nous mangerait: La louve au pelage nacré, marchait sans direction. Elle semblait n'être qu'un reste d'esprit, même pas le quart d'un fantôme ! Elle pleurait toutes les larmes de son corps, si il était encore possible qu'il en sorte de ses yeux rougis. Elle s'allongea, achevé par les faits, tremblante jusqu'aux os. Presque morte, elle était. Elle ne pouvait s'imaginer survivre après ça. Que ferait elle, seule ? Elle n'en peux plus de cette sale solitude ! Elle posa sa tête au sol, n'étant plus qu'un amas de poil brillant au milieu d'herbes cramées de la forêt. À quoi bon courir quand le coeur n'y est plus, quand nous n'avons plus de but ? À rien. Alors, la petite louvette en était là, à se demander à quoi pouvait-elle encore servir sur cette Terre brûlée. Et, subitement, sans prévenir, sans en avoir eu le moindre prémisse, une terrible contraction lui arracha un ultime couinement de la gueule. Un dernier louveteau s'étala d'une traîte sur le sol terreux et séché. La blanchette haletait à ne plus pouvoir en ouvrir les paupières, mais son instinct la guida jusqu'au corps chaud et bien vivant de celui ci. Heureuse, et ayant repris espoir, elle le lècha à n'en plus finir. Elle n'avait plus de forces, pourtant elle sortait toutes ses tripes pour le maintenir en vie. Enfin, il dégna se déplacer laborieusement jusqu'aux tétines de sa tendre maman. Il but tout ce qu'il y trouva, eut un hoquetement et s'endormi. La mère le blottit contre elle, et, à son tour, ferma les yeux. Mais elle pour ne jamais plus les rouvrir.
- Mais comme il n'y est pas
Il n'nous mangera pas: Ainsi le louveteau, dans les bras de morphée, dormait profondément, sans savoir qu'à l'aube de ses jours, sa belle maman au pelage rare, venait de s'éteindre. La nuit tomba, et le matin se décida à se montrer. Le nouveau né se réveilla que tard dans la matinée. Il jappa. Il avait terriblement faim. Il en avait besoin. Il tenta alors quelques frêles coup de truffes sur la peau du ventre de l'adulte. Mais sans réaction, il commença à hurler aussi fort qu'il le pouvait, c'est à dire sans grande portée. Mais, après tout, il ne lui restait que ça maintenant. Le pauvre malheureux attendit deux journées entières qu'elle donne signe de vie, mais la seule chose qui vivait chez elle était les vers qui se développaient et la mangeaient de l'intérieur. Il avait arrêter d'appeler et, sans défense, il était la, couché, à regarder dans le vide, se laissant mourir. De plus, il était trop jeune pour se soucier et y comprendre quelque chose. Il était inoffensif et sans moyen de se protéger. Mais si je suis là à vous raconter ça, c'est bien qu'il a survécu, vous me direz ? Ahah oui. Un espoir s'est ouvert à lui le troisième jour. Une louve, une nourrice plus précisément, tomba nez à nez avec le petit bout de chou qui jouait entre la vie et la mort.
- Loup y es-tu ? Entends-tu ? Que fais-tu ?
_Je mets mes chaussettes...: Tout abord, l'inconnue montra les dents. Normal. Elle ne connaissait en rien l'existence de la solitaire et le jeune petit mâle. Mais dans sa marche, elle avait déjà rencontré les deux louveteaux morts. Elle reconnu l'odeur mais ne saisissait pas tout. Elle voyait la mère, allongée, qui ne semblait n'être en rien inquiète par la venue subie d'une étrangère. De plus, le nouveau né, au pelage étrangement sombre, était... dégarni. Eh oui, les jours passants, sans nutrition, lui avait arraché tout son joli duvet de bébé. Et pour couronner le tout, lui non plus ne dicta aucune réaction. La nourrice jappa furtivement, mais toujours rien. Le silence régnait en maître sur ces deux êtres, et pas que, c'était des vrais pierres. Pas un mouvement. Même le petit mâle n'eut un réflexe de l'oreille ! La louve resta stupéfiante face à la scène. Elle s'approcha et une odeur pestinentielle lui sauta au nez. La mort. Elle recula de deux foulées, fortement émue. Ce n'était même pas les pluies qui les avaient emportés. Non. Ils ne semblaient en aucun cas touchés par cela. Elle pris la décision de s'avancer, espérant qu'au moins un des deux soient encore en vie. Elle posa une patte en direction de la mère et baissa la tête. Et là, elle crut que son petit repas matinale allait toquer au portillon pour sortir. Elle se retint et se dirigea immédiatement vers le louveteau. Elle alla jusqu'à le toucher et sentit un petit coeur battre. La louve aux poils brunis l'attrapa par la peau du cou et disparut dans les fourrés. Bien loin des charognards d'humains qui commençaient à se douter de ce qui s'était passé là.
- Promenons nous dans les bois
Pendant que le loup n'y est pas: La louve arpenta des paysages tous différents, pourtant ils avaient tous un point commun. Ils étaient desséchés, délabrés, sombres et quelque peu inquiétants... Le louveteau, avec le mouvement que causé la course effrénée de la nourrice, osa ouvrir les yeux. Se fut à sa grande surprise qu'il sentit des dents sur son cou, accompagnées d'une humidité inconnue. Et là se fut le drame. Sans comprendre pourquoi et émanant de son ultime force, il hurla à la mort. Longuement. Sèchement. La louve se stoppa nette, elle même légèrement étonnée par le retournement de situation. Elle le déposa gentiment au sol, et l'observa. Le petit, jonglant entre les éclaircies et l'ombre, s'était doucement rendormi. Aussi vite, celle qui se considérait maintenant comme sa mère, le reprit et s'élança de nouveau vers sa meute. Une fois arrivée, elle s'empressa de planquer le nouveau né dans sa tanière. Cette année non plus n'avait pas était joyeuse pour la louve. Elle avait enterré, quelques heures plus tôt, trois louveteaux. Les siens bien entendu, mais tous morts nés. Alors ce petit au pelage sombre était une aubaine pour la mère déchue. Il serait le sien aux yeux de toute la meute. Personne ni verra de différence. Et pour appuyer son mensonge, elle l'imprégna de son odeur jusqu'à ne plus avoir de salive. Elle commençait déjà à l'aimer à travers cette tâche. Elle s'en voulait d'avoir perdu les siens et sauver celui d'une autre, la soulagerait. Cependant, un jour se souviendrait-elle qu'il n'est pas de son sang ? C'est un louveteau inconnu, un bâtard, rien de plus...
- Si le loup y était
Il nous mangerait: Les semaines passèrent et il était temps que le petit bout de chou sorte enfin de la tanière. La louve l'avait bien nourri, il était devenu un beau louveteau aux poils sombres comme touffus et aux reflets luisants. Tout le monde l'attendait. Oui, c'était le petit dernier. Tous les autres avaient déjà mis leur nez dehors et été connus de tous. De plus, ce petit nouveau n'avait pas de nom, avait précisé la mère avant de le laisser sortir. Le louveteau sans nom se décida à poser la patte à l'extérieur. Toute la meute était entassée devant l'entrée. Ils épièrent en détail son arrivée rafraichissante, et tous, même la "maman" fut surprise de découvrir ses yeux d'un bleu vague... Mais d'où les tenait-il ? L'étonnement était de mise entre tous. Ils se jetaient des regards interrogateurs. Remarquant les questions des autres, la mère se lança dans un beau discours comme quoi les méandres de la génétique sont inexplicables, et le pire, c'est que ceci dissipa tous les comérages. Mais bref, après ces présentations, le nouveau put aller jouer avec les autres. Le soir venu, il rejoint sa mère. Celle ci le regarda, souriante. Elle lui dit, fière : _ La meute et moi, nous t'avons choisi un joli nom, j'espère qu'il te plaira... Cosmos. Le louveteau aux yeux océans lui sourit largement, heureux. Il vint de flotter contre son ventre comme il le faisait chaque soir. Cette nouvelle journée, ce pas dans sa nouvelle vie n'avait été que plus que concluante pour le petit Cosmos.
- Mais comme il n'y est pas
Il n'nous mangera pas: Cependant, ce que n'avait pas compris le petit jeune, c'est que la meute qu'il a rencontré n'est composé que d'une minuscule dizaine d'individus. Elle n'est qu'un ramassis de quelques rescapés de la meute Dariak. Quelque peu... Qui se réduisaient de jours en jours. En effet, avec la famine, tous moururent, un par un, comme des dominos qui tombent les uns après les autres. La mort les prenait à n'importe quel instant de la journée. Mais le pire restait la nuit. Chaque matin, on se demandait qui aller refaire surface. Et au bout d'un petit mois, il ne persistait plus que la mère adoptive et Cosmos. Ils durent apprendre à se soutenir pour la recherche de la nourriture et le jeune acquit rapidement des notions de guérison car sa mère était beaucoup plus adaptée à la chasse, mais avait la sale manie de revenir blessée à coup sûr... Les temps étaient vraiment durs et la faim se faisait sentir de plus en plus tous les jours venants. Ils maigrirent et perdaient mutuellement de la force. Pourtant, et malgré les éléments qui étaient contre eux, ils subsistaient tant bien que mal. Les journées passèrent, et de temps en temps, ils pouvaient se vanter de bien manger. Ils savaient maintenant comment faire pour se remplir l'estomac. Ils avaient leurs petits rituels familiaux, leur routine qui les reconfortaient au milieu de ces lieux sans vie et loin de tout. Oui, car cela faisait bien un long moment qu'ils n'avaient croisé un autre museau. Néanmoins, ils s'en accommodaient. Certes, la joie n'était pas toujours au rendez vous, mais ils préféraient leurs habitudes bien calculées aux imprévus peu favorable à la survie des deux êtres.
- Loup y es-tu ? Entends-tu ? Que fais-tu ?
- Me voilà.... me voilà: Mais pensez vous réellement que tout va bien se passer et continuer aussi linéairement sans embûche ? Eh bien non. Un drame, et une surprise vinrent perturber la vie branlante de Cosmos. Mais après avoir presque tout perdu, que peut-il encore voir disparaître, me direz vous ? Eh bien oui, sa maman. Triste hein ? Donc, c'est pour ces raisons que je vais faire une petite ellipse sur ce sujet. Venons en directement à ses dernières paroles. Les plus choquantes que le jeune Cosmos est pu écouter, pour le moment. Je vous la refais. Mais mettez vous dans la situation : temps maussade, nuit tombante. Votre mère que vous chérissez est allongée, mourante. Vous êtes collé à elle, espérant lui donner votre souffle pour qu'elle vive encore un peu à vos côtés. Et là, fatalement, vous sentez son dernier souffle, celui qui amènera ses derniers mots : "_Mon tout beau. Mon chéri. Pendant ces quelques années, je t'ai aimé comme mon propre louveteau. Et sache que malgré que tu ne sois pas de mon sang, je serais toujours avec toi..." Et BAM ! Et bien je peux vous assurer que la mère arrêta de respirer, mais le petit jeunôt aussi. Bon bien heureusement, au bout d'un instant, il se reprit et revint à la réalité. Crevée la mère adoptive était, et elle l'avait laissé comme ça, avec toutes ses ****** de questions se bousculer dans son esprit. Vous vous rendez compte du choc ? Horrible hein. Et maintenant, il se retrouve guérisseur dans cette meute, accepté in extremis. Sa énième nouvelle vie peut enfin commencer. Mais encore dans une atmosphère dès moins accueillante. Les pluies sont de retours.
[Ça fait 7 lignes, non ? :3]
MA MARRAINE : Erya
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