A ussi bien galvanisé qu'exténué par cette victoire, le Pantin s'ébroue après avoir lâché prise et, pointant le museau vers le ciel, pousse un long hurlement sinistre ; il a gagné. Ce cri de victoire semble attirer des curieux, puisqu'une corneille au plumage sombre vient se poser non loin de là, sur un arbre à proximité, spectatrice de ce lugubre spectacle.
Bien loin de dédaigner l'oiseau à la chair pourtant coriace, Palladium s'éloigne du cadavre du glouton pour se cacher derrière un buisson. La corneille serait sûrement attirée par la viande fraîche, et il en profiterai pour lui tordre le cou. Cependant, l'oiseau n'est pas stupide et il fait durer l'attente sur de longues minutes. Elle hésite à descendre de son perchoir, sur lequel Palladium darde un oeil brillant. Bien qu'elle ne voie plus le loup, elle hésite sur ses chances de survie. Finalement, la faim l'emporte sur la raison et elle se pose, encore craintive, sur la fourrure du glouton. Jetant de vifs regards autour d'elle, elle arrache des lambeaux de chair.
Palladium patiente encore.
Elle finit par oublier toute prudence, trop occupée à se gaver le plus possible de cette nourriture providentielle : les regards se font plus rares, la méfiance n'est plus vraiment de mise... Palladium bondit et arrête net la corneille dans son envol d'un claquement de mâchoires.

M algré sa réticence à nourrir une meute qui avait tenté de détrôner son alpha, Palladium s'était tout de même éloigné de son territoire dans l'idée de chasser un peu. En vérité, il avait vu Hige chasser comme un fou pour les nourrir et cette initiative l'avait quelque peu convaincu. Après tout, si eux deux ne chassaient pas, qui allait nourrir les louveteaux ? Certainement pas Athos, étant donné qu'il ne l'avait vu près du garde-manger que pour se nourrir lui-même.

Le chasseur se met en position de traque, et ne tarde pas à débusquer un lagopède. Étrange, que l'oiseau se soit perdu dans une forêt si dense.. Mais le Pantin n'allait pas cracher sur l'occasion, et il s'élance. Le volatile bondit à son approche, et tente de s'élever dans les airs pour se réfugier sur une branche basse, mais Palladium est le plus rapide et il le saisit d'un bond dont la trajectoire d'une précision diabolique est savamment calculée. Lorsqu'il atterrit à nouveau sur le plancher des vaches, le loup brun est victorieux.

+ 1 Lagopède

L e loup brun cache rapidement sa première prise dans un buisson, avant de se remettre en chasse immédiatement.
Il flaire ça et là quelques odeurs, avant de tomber sur celles de plusieurs lapins, non loin de là. Le loup brun n'hésite pas une seconde et les prend immédiatement en chasse : il galope à toute allure à travers les arbres, et les trois rongeurs se dispersent à son approche. Le loup brun en poursuit un, et ne tarde pas à le rattraper car il n'est pas très rapide ; frappant le sol de ses postérieurs, il s'élance et attrape le rongeur en pleine course.
Dérapant ensuite sur ses pattes arrières, il fait demi-tour et bondit à nouveau dans la direction opposée pour attraper les deux autres. Sur le trajet, le lapin est toujours vivant entre ses crocs et Palladium l'achève lentement. Il ne tarde pas à rejoindre le second lapin et lui fait subir le même sort qu'à son prédécesseur. Il prend une pause de quelques secondes, et n'a pas le temps de tuer le second convenablement : il attrape donc son crâne entre ses crocs et le broie d'un seul coup.
Il s'élance ensuite - et encore - derrière le dernier lapin et l'attrape similairement, sans encombre.

+ 3 Lapins

D éposant les trois petits cadavres à l'abri d'autres prédateurs, le loup brun se lance ensuite sur les traces d'une biche.
Il la débusque dans une clairière, en plein coeur de la forêt. Se cachant parmi les buissons, il parvient à l'approcher de très près (à moins de deux mètres) et d'un bond puissant, il parvient à s'arrimer à son dos à l'aide de ses griffes et de ses crocs. Il planta ses dents dans la chair tendre du cou de sa proie, tandis que celle-ci bondissait de terreur, assez maladroitement d'ailleurs. La biche fit par chance un faux pas, et s'effondra sous le poids du loup qui en profita pour lui sectionner la jugulaire.

+ 1 Biche

E stimant qu'il avait - après tout - le droit de manger un peu de ce qu'il avait chassé, Palladium arracha un morceau de chair de la biche fraîchement tuée. Il en prit quelques bouchées, histoire de faire passer son petit creux, et s'apprêtait à dissimuler le cadavre sous des feuilles mortes lorsqu'un craquement l'arrêta.
Là-bas, dans les fourrés, deux yeux brillants le fixent. Son poil se hérisse immédiatement sur son échine et un grondement guttural s'échappe de sa gorge. Le lynx, visiblement trop affamé pour fuir, sort de l'ombre pour lui faire face, feulant agressivement. Le Pantin ne se laisse pas intimider et simule un bond en avant, pour le faire fuir, mais le félin ne renonce pas et lance l'offensive, se jetant sur le Pantin toutes griffes dehors. Le loup brun contre l'attaque de l'animal famélique sans difficulté, et parvient à le retourner sur le dos. Le lynx feule, griffe ses joues avec violence, mais le loup attrape sa gorge entre ses mâchoires et parvient à l'achever.

+ 1 Lynx

C 'est ensuite au tour d'un hérisson. Palladium avise le petit animal qui galope discrètement sous un tronc d'arbre, et le poursuit immédiatement ; après tout, il n'y a pas de petit profit. Le petit animal parvient à se faufiler dans une crevasse, et Palladium se jette sur le tronc, éclatant l'écorce à l'aide de ses dents tout d'abord, puis faisant des pressions répétées à l'aide de ses pattes antérieures. Le bois craque, se broie, éclate. Le hérisson se faufile toujours plus loin sous l'écorce, mais se retrouve rapidement acculé et le Pantin le saisit avec délicatesse par une patte, pour éviter de se piquer. Il le jette sur le sol avec violence, et réitère l'opération jusqu'à ce que la boule de piquants ne bouge plus du tout.

+ 1 Hérisson

C 'est ensuite au tour d'un écureuil. Palladium avise le petit animal qui grimpe à toute allure, espérant accéder aux cimes le plus rapidement possible avant que le monstre prédateur ne le voie. C'est râpé. Palladium galope jusqu'au pied de l'arbre, et bondit de toute sa puissance vers le maigrelet rongeur. Il l'aurait certainement manqué, s'il ne s'était pas agrippé durant une fraction de seconde à l'écorce râpeuse. Il fit traction sur ses pattes antérieures et se hissa jusqu'au rouquin, le saisissant par la queue avant de se laisser choir au sol.

+ 1 Ecureuil

L e loup brun aperçoit ensuite deux lapins qui gambadent de façon assez insouciante - et stupide - entre les arbres. Sans hésiter, il les prend immédiatement en chasse. Il s'élance alors qu'il ne lui reste plus que quelques mètres à parcourir et, par chance, les deux rongeurs s'enfuient dans la même direction, lui facilitant grandement la tâche.
Il parvient à les acculer contre un tronc d'arbre mort, et les tue immédiatement sans autre forme de procès.

+ 2 Lapins

L ors de cette chasse, le loup brun s'est dangereusement rapproché d'un terrier de blaireau qui, réveillé par tant de bruit, sort en grognant de son trou. Avisant le loup, le carnivore noir et blanc adopte immédiatement une posture agressive. Mais la vue des lapins attise chez lui la convoitise, et il se met à tourner lentement autour du Pantin ; ce dernier lance - pour une fois - l'offensive. Il se jette en grondant sur l'animal, qui le lacère de ses griffes épaisses tout en le mordant de ses petites dents pointues. Palladium peine à trouver sa gorge, mais une fois que ses crocs s'y sont logés, il n'en démord plus et le blaireau, se vidant lentement de son sang, finit par expirer.

+ 1 Blaireau

L e loup brun s'élance dans la forêt, encore une fois. Il n'est pas long à dénicher un terrier de lièvres. Il fouille le sol de ses pattes antérieures, projetant la terre tout autour de lui. Le trou s'élargit, et le chasseur sent la Peur des habitants à l'intérieur. Il en attrape un, qui tente de s'échapper, puis encore un autre. Il creuse encore, et finit par attraper le dernier survivant tandis qu'un quatrième parvient à lui filer entre les pattes.

+ 3 Lièvres