Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Tu étais bouleversée. Tes souvenirs partiellement effacé te revenaient comme des crocs qui s'abattent sur un membre. Tu te laissais tomber sur le popotin. Tu n'avais jamais oublié, tu avais toujours su, mais tu avais toujours voulu refouler ces souvenirs que tu ne disais pas être les tiens. La mort de votre plus jeune frère. Ton regard vairon se plante dans les yeux du mâle à la carrure imposante. Ton unique œil bleu est de la même couleur que les siens. Tu sais, bien que tu ne veuilles pas le reconnaître. Tu as dis son nom, mais ton conscient ne s'en rappelle pas, il ne veut pas s'en rappeler. Pas encore. Tu veux juste oublier.
- Tu vas bien Colibri? Tu le connais?
Tu lâches un couinement et sursaute en te rendant compte que le jeune mâle, Toxic, venait de parler. Il s'était également placé entre toi et celui, que tu voulais oublier, ton frère. Mais d'un côté, tu étais heureuse de le voir envie. Tu aurais pu te jeter sur lui, mais cela faisait trop longtemps. Tu n'étais pas prête à le câliner comme avant.
- Oui, je vais bien. Et oui. Je le connais. C'est mon frère.
Tu te retiens de dire "défunt". Après tout, c'est ce que tu croyais, jusque là, qu'il était. Tu écoutes vaguement l'échange entre les deux mâles. Tu entends "sœur". Et là, tu dois bien t'avouer qu'il est réellement là. Tu te sens légèrement mal. Tu n'aurais jamais pensé le retrouver dans une telle situation. Enfin, tu n'aurais jamais cru le retrouver, tout simplement.
- Je ne pensais pas te retrouver ici... Notre père te cherchait aussi...
Tu avais baissé ton regard durant leur conversation, mais tu plantas, lorsqu'il t'adresse la parole, les yeux dans le sien. Tu te sens étouffée. Votre père? Vraiment ? Il a plutôt pris peur lorsque tu étais revenue seule. Il avait eu peur de toi. Ou du moins c'est ce que tu penses. Après tout, il a fini par te laisser une fois l'âge adulte passé.
- Me chercher tu dis? Il n'a qu'avait qu'à retourner dans notre ancienne tanière pour me retrouver.
Que tu craches avec un ton amer. Tu n'aurais jamais cru réussir à parler avec un ton comme tel sans perdre le file de la phrase. Après tout, jamais tu t'énerves. Mais il y a un moment où il ne faut pas abuser, non plus.
- Je ne pensais pas te trouver, tout simplement ...
Que tu murmures ensuite, les oreilles s'abaissant et les larmes montant aux yeux alors que des eux du chat botté apparaissent. Tu as envie de pleurer, mais aussi de te réjouir, tu voudrais t'énerver, ne pas t'approcher, et pourtant tu passes devant le jeune loup sans plus faire attention à lui. Enfin, tu lui fouette le visage d'un mouvement de queue, ce n'est pas méchant. Loin de là, il avait tenté de te sortir de là, après tout. Tu as envie de le toucher, Akabé, pour être certaine qu'il soit réel. C'est pourquoi tu frôles son doux pelage de ton museau. Il est réellement là. Donc...pas mort ?
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Mer 23 Mar - 13:10
Étonnamment, mon désir pour la femelle s'évapora à l'instant ou je venais de me faire humilier. Je réalisai alors avec surprise ce que j'avais pu faire, et qu'au final ce loup tombait à pic. J'avais l'impression d'être devenu fou et ma colère de possessivité et de jalousie s'évaporaient à l'instant ou en cœur, Colibri et le mâle m'expliquèrent qu'ils étaient de la même famille. Me sentant alors de trop, je dérive un peu sur le côté afin de leur laisser plus d'espace dans leur retrouvaille et puis la louve me fit comprendre de partir en plus, du moins je l'ai compris comme ça. Je restai silencieux un long instant, en observant la peluche qu'elle avait trouvé dans la voiture, puis je relevai la tête.
Bon bah, je vais vous laisser entre vous alors et si ça te dit Coli', je reviendrai demain, ici, pour recommencer mon entrainement. A plus!
Sur ce, je les saluai tout deux, et attrapant ma balle au passage pour retourner vers le camps.
(out, et Coli au final pour gagner du temps, tu viendras pas le lendemain lol)
Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Messages :
2103
Points :
0
Âge Personnage :
X ans
Rang :
Ignis
Niveau Rang :
Soldat
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+0
Bonus Agilité :
+0
Bonus Endurance :
+0
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
Mer 23 Mar - 20:19
Tant de temps a passé...
Force → 26 Agilité →41 Endurance →31
Je restais fermement planté sur mes pattes, attendant que Colibri approche. Je l'attendais, moi aussi, d'une certaine manière. Poussant un léger grondement, elle semblait un peu énervée, même amère. La remarque sur notre père lui aurait déplû? C'est vrai que je ne connais pas l'état de leur relation, à tous les deux. Mais à notre derrière rencontre, Châtiment, enfin... Arès semblait la chercher. Mon retour avait sans doute réveillé de vieux instinct paternel. Finalement, elle approcha, glissant sn museau entre mes poils. Je ne bougeais pas, restant là, sans un bruit, la laissant faire. Un léger courant électrique me parcourait le poil, alors que le louveteau semblait s'en aller. Tant mieux. Je l'ignorais complétement, glissant mon propre museau sur le crâne de ma sœur, qui semblait bien plus petite que moi. La dernière fois que nous nous étions vu, elle était l'un des plus grande, et moi le plus frêle. A croire que la vie m'avait forgé à sa manière, me privant de cette allure innocente. Je gardais la tête sur son crâne un instant, laissant flotter l'instant, avant de me reculer lentement, les oreilles droites. Les retrouvailles étaient touchante, je l'avoue. Mais je n'allais pas pleurer une nouvelle fois, comme avec notre père. Je me contentais simplement de poser un regard doux sur elle. - Vient... Notre père nous attend. Ainsi, nous pourrons plus facilement nous dire adieu... Sauf si tu souhaites rester avec moi bien sûr...
Je la regardais toujours, droit dans les yeux. Nous étions du même sang, nous pouvions rester ensemble. Abysse et Tsuin ne seront sans doute pas contre...
#fk.016 pour kobalt
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Dim 10 Avr - 16:07
Tu fixes la peluche à tes pieds. Tu recules. Il est là, tu en es certaine. Mais tu as besoin de te raccrocher à la réalité. C'est pour ça que ça doit faire un petit moment que ton regard ne lâche pas cet ours en peluche que tu as fait tomber sous la violence du loup qui t'a sorti de la voiture. Tu veux le regarder mais tu as peur qu'il disparaisse à nouveau, qu'il ne soit qu'un loup comme un autre. Pas ton sang. Juste un loup noir aux yeux bleu. Un loup avec qui tu n'aurais absolument aucun lien.
- Bon bah, je vais vous laisser entre vous alors et si ça te dit Coli', je reviendrai demain, ici, pour recommencer mon entrainement. A plus!
La voix de Toxic te sort de ta transe. Tu lui adresses un regard et un hochement de tête, comme pour lui dire au revoir. Mais certain, tu ne reviendras pas demain. Tu ne reviendras pas temps que tu auras tes chaleurs.
Tu sens la tête de ton frère se poser sur ton crâne. Tu remarques alors à quel point vous avez changé. La dernière fois, lorsque tu as cru l'avoir perdu, il était plus petit que toi, et toi bien plus puissante que tes deux frères. Puis tu es là, plus faible, chétive, petite. Une louvette, presque. Seul ton âge et ta sagesse montrent ton âge.
- Vient... Notre père nous attend. Ainsi, nous pourrons plus facilement nous dire adieu... Sauf si tu souhaites rester avec moi bien sûr...
Ton regard s'adoucit. Il voudrait que tu restes avec lui ? Tu ne comptes en tout cas pas le lâcher avant un bon moment, pas alors que vous veniez tout juste de vous retrouver. C'était encore trop tôt pour lui dire au revoir.
- Je resterais avec toi. A condition que tu sois d'accord.
Ta voix hésitante tremblait légèrement. Il t'avait proposé de rester avec lui, mais rien ne prouvait qu'il le souhaitait réellement. Finalement tu le suivis. Tu appréhendais tes retrouvailles avec ton père. Cela faisait bien trop longtemps que vous ne vous étiez pas vu. Bien longtemps. Trop longtemps.