Unleashed

Alone

76-73-69 (Bonus : +4)
Le sol humide de la foret Navnik est un véritable délice pour mes coussinets. Oh, je sais pertinemment ce que vous vous dites. Ce n'est que de la terre fraiche, il n'y a vraiment pas de quoi en faire tout un plat et encore moins une dissertation glorificatrice car c'est juste normal et complètement naturel que le sol d'une foret soit ainsi. Vous marquez un point, je vous l'accorde mais lorsque vous avez passé les trois derniers mois dans une cage dont le fond n'était qu'un mélange de paille et de papier et encore ce n'était pas le cas de toutes les cages. Une cage dans laquelle vos excréments se retrouvent juste à coté de la pâtée pour chien que vos tortionnaires daignent vous servir une fois par jour. Le sol du complexe n'était qu'un dédale de béton froid et lisse. Je le sais puisque j'ai tenté de m'évader avec brio comme vous l'imaginez étant donné que j'ai du attendre la fin de l'hiver pour sortir de cet enfer. Alors, oui ce qui vous parait naturel et anodin est presque redevenu magique pour moi, comme si je redevenais un louveteau l'espace de quelques instants. Néanmoins, je ne pense pas qu'un louveteau puisse être brisé comme je le suis ou du moins je l'espère vraiment car cela serait bien triste qu'un être venant tout juste de foutre les pattes dans ce monde soit déjà souillé par le malheur qui s'en dégage. La lumière de l'enfance est précieuse, il faut savoir en profiter. Remontant la piste d'un sanglier, je trotte sans lâcher les traces du regard. Finalement, je perds la piste visuelle de l'animal mais est bien vite remis sur la piste par mon sens olfactif. L'odeur est marquée et puissante signe de la présence du mastodonte. Je m'élance au galop vers la source du fumet. Esquivant les branches basses se trouvant sur la route qui me mènera à ma proie. Un bond par dessus un tronc renversé est bien vite suivi par un autre au dessus d'une souche. Mes foulées sont de plus en plus rapides et je donne tout afin d'arriver à toute allure sur le gros gibier. Je slalome entre une rangée d'arbres avant d'arriver en vue du sanglier adulte. Je profite du fait qu'il me tourne le dos pour lui foncer dessus. L'animal se retourne et c'est son flanc que je percute à toute allure. Le choc brutal et violent renverse l'animal et mes crocs se plantent dans le ventre, déchirent la chair et créent une plaie béante sur le corps velu. Les plaintes du sanglier brise le calme ambiant, je suis contraint de reculer lorsqu'un coup de défense m'égratigne. Le sanglier se remet debout tant bien que mal et semble hésiter entre me charger ou fuir tandis que le sang coule abondamment de sa plaie ouverte. Je décide de prendre les devants et me remets sur mes pattes avant de m'élancer. Je freine au dernier moment et envoie une volée de poussière dans les yeux de l'animal. Puis, profitant de son aveuglement je le prends à la gorge tout en labourant la moindre parcelle de son corps de mes griffes. Lorsque ma proie parvient de nouveau à voir, il est déjà trop tard et je tranche sa jugulaire d'un coup sec et précis. Je savoure le sang sur mes babines et traine la carcasse encore fumante jusqu'à un coin de la clairière avant de m'abreuver dans le cours d'eau traversant le territoire. Je plonge mes pattes dans l'eau et place ma tète au dessus comme à l'accoutumée. Mes crocs sont découverts et je ne bouge pas d'un iota afin que le poisson s'imagine que ma patte n'est rien de plus qu'un bout de bois flottant paresseusement dans le cours d'eau. Un léger choc m'indique la présence de ma proie aquatique et je plonge sans une seule hésitation. Mes crocs se fichent dans la chair écailleuse. Le sang de l'animal coule sur mes babines et je vais déposer l'animal à coté du sanglier. Quelques secondes plus tard, un oiseau de type indéterminé plonge et tente de me dérober mon butin. Un coup de patte dans le vide le frôle et mon grondement menaçant suffit à le décourager. Dommage, j'aurais bien aimé en faire mon casse dalle de ce maudit piaf. Je place le poisson dans la plaie béante du sanglier et entreprends de trainer le sanglier jusqu'au garde manger.          

Fiche de liens (c) Miss Yellow

Unleashed

Alone

C'est une nouvelle journée qui commence et tandis que le printemps peu à peu ses droits sur ce monde laid et dévasté, tentant par la même de lui apporter des bribes de beauté et de couleurs, je quitte mon antre d'un pas décidé. Mes pas sont lents et légers, je ne compte pas me presser. Non, prenant le temps de savourer tout ce qui m'entoure je passe bien plus de temps que nécessaire sur le chemin vers mon entrainement. L'éclat de la verdure, l'herbe mouillée sous mes coussinets et la teinture bleutée du ciel. Tout cela est une source d'émerveillement pour le survivant revenant que je suis. Mais, la vue n'est pas le seul sens a être débordé par cette avalanche de sensation et de senteur. En effet, mon museau hume la moindre effluve qui passe à sa portée. La vie voilà ce que je sens et c'est avec un plaisir non dissimulé que j'aspire à plein poumon l'air frais printanier. Mes oreilles capturent le chant des oiseaux et c'est sur cette gracieuse mélodie que je finis par m'élancer un sourire sur les babines. Je galope sur le flanc de la colline et ne ralentis l'allure que lorsque les arbres apparaissent dans mon champ de vision. Je pénètre les bois d'un pas presque solennel. Réfléchissant, au type d'exercice que je pourrais effectuer je m'assois au milieu des pins et autres représentants majestueux d'un règne végétal mis à rude épreuve depuis le début des conflits humains responsables de la destruction du cycle de mère nature. Je décide finalement de mettre à profit mon environnement et m'élance à toute allure vers l'arbre le plus proche de ma position, le percute de l'épaule avant de bondir sur le coté. Puis, je m'élance de nouveau et percute une nouvelle fois l'écorce rugueuse de plein fouet. Le choc irradie tout mon être et se répercute au plus profond de ma chair. Ce choc d'une brutalité rare est cette fois suivi d'un bond de repli en arrière. Puis, je tourne autour de l'être sylvain en claquant des mâchoires à de nombreuses reprises. Je m'élance une nouvelle fois et projette une branche brisé sur le tronc avant de planter durement mes crocs dans l'écorce que je m'échine à tailler et à découper. Je mets toute mon énergie dans cette destruction créatrice. Je répète ce mouvement une seconde fois. Puis, je me jette sur le flanc et roule sur quelques mètres avant de bondir juste devant l'arbre. Je me dresse sur mes pattes arrières et claque des mâchoires à quelques centimètres de l'écorce pleine de sève. Puis, je plante mes crocs dans le tronc et arrache l'écorce brune de mes crocs acérés. Je retombe ensuite sur mes quatre pattes et me jette encore une fois sur le flanc avant de rouler sur moi même. Je bondis devant le tronc d'arbre et décoche un revers de patte dans l'écorce avant de me mettre à lancer une série de coup de patte sur le tronc à des endroits que je juge stratégique ou du moins qui le serait si j'avais affaire à un véritable ennemi, vivant j'entends. Je me mets ensuite à lacérer me tronc de mes griffes noircies par le feu de l'explosion du complexe humain puis le feu ayant failli engloutir la chapelle. Un revers de patte met fin à la destruction acharnée du bois. Je bondis en arrière puis percute l'être forestier de l'épaule. Je bondis sur place et me dévisse le cou, plante mes crocs dans l'écorce au gout résineux. Je secoue furieusement la gueule dans tout les sens comme si il s'agissait du corps d'un ennemi. Puis, je relâche ma prise et crache des morceaux de bois avant de me jeter au sol puis de battre l'air d'une série de coups de pattes. Je bondis sur mes pattes et rue sur place comme si je voulais me débarrasser d'un ennemi sur mon dos. Je termine cet entrainement en slalomant entre une série d'arbres avant de faire volte face et de slalomer une nouvelle fois en sens inverse. Puis, je percute une dernière fois le tronc de l'épaule avant de me laisser tomber sur le flanc, haletant et épuisé.

76-73-69

Fiche de liens (c) Miss Yellow

Unleashed

Alone

76-73-69
Je me relève finalement quelques minutes plus tard, le pelage trempé de sueur et la respiration encore saccadée. Je m'assois et emplis mes poumons d'air frais et vivifiant avant de bondir sur mes pattes enfin requinqué. Mon museau hume et renifle à la recherche de la moindre piste de proie mais ce n'est finalement pas une effluve qui me pousse à me mettre en chasse mais ma vue puisque c'est un éclair roux fugace qui me fait prendre la direction que j'emprunte. Un renard à n'en point douter, je laisse mon museau s'imprégner de l'odeur du prédateur rouquin et me conforter dans mon jugement. Je m'élance au galop sur les traces du chasseur. Bien plus intéressé par le combat potentiel que pourrait m'apporter un face à face avec le rouquin que la prise que ne manquerait pas d'être la carcasse de l'animal. Ce n'est pas une proie que je traque à travers les arbres de cette petite foret mais bel et bien un animal mu par les mêmes instincts que moi, des instincts de prédateur. Je bondis par dessus une souche et laisse des brindilles craquer sous mes pattes. Je ne cherche pas à cacher mon arrivée à mon cher ami qui il me semble doit lui même être en train de chasser. Je baisse la tète pour ne pas me faire griffer par des branches basses puis frôle l'écorce rugueuse d'un arbre. J'arrive finalement en vue du ruisseau et repère bien vite le renard en train de poursuivre un lapin à toute allure. Le rouquin ne semble pas faire attention à moi, entièrement concentré sur sa traque. Je ne perds pas une seconde et me précipite vers le renard que je percute de plein fouet. Le cri courroucé de l'animal projeté à quelques mètres m'arrache un sourire accompagné d'un grondement tout aussi courroucé. Ce lapin est à moi mon cher. Je m'élance une nouvelle fois et bondis sur le renard. Les griffes de ce dernier me labourent la peau tandis que les miennes lui rendent la pareille et déchirent son ventre. J'approche mes crocs de sa gorge mais le petit prédateur parvient à se glisser hors de mon étreinte avant de détaler à vive allure. Tss, bien tu ne veux pas y mettre du tien. Tant pis, je m'élance à la suite du renard et galope à travers les bois, talonnant de près ma proie. Je finis par le rattraper et le percute dans l'angle d'un virage. Le renard percute un arbre et se brise une patte dans un craquement sonore. Je me relève et m'ébroue avant de bondir sur le petit chasseur. Je lui broie la nuque de mes crocs avant de souffler. Puis, je renifle l'odeur d'un lapin. Il ne manquerait plus qu'il s'agisse du même lapin que tout à l'heure. Je me relève une nouvelle fois et me remets en chasse. Suivant la piste du rongeur avec mon odorat je trotte à travers la foret et me jette derrière un buisson lorsque je repère le rongeur. L'odeur forte du buisson cache ma fragrance à l'animal et c'est à l'abri de tout soupçon que j'observe longuement le lapin se dandiner sur ses pattes et s'approcher innocemment de ma cachette. Lorsque ce dernier s'approche trop près de ma planque j'abats une patte sur sa colonne vertébrale et mes griffes se plantent dans la chair tendre. Je sors de ma planque et lui broie la nuque afin d'abréger son agonie. Puis, je ramène mes deux prises au garde manger.

Fiche de liens (c) Miss Yellow

Unleashed

Alone

76-73-69
Je m'étire une fois les deux proies déposés et prends le temps de réfléchir à la suite de mon entrainement. Je galope une fois de plus jusqu'aux bois se trouvant au sud de la colline. Lorsque je pénètre dans les bois bien silencieux pour le coup mes yeux se posent sur une branche de belle taille mais dont le poids se révèle être moins élevé que ce que l'on aurait pu imaginer au premier abord. Une fois le bâton calé entre mes crocs immaculés. Je m'élance au trot en maintient fermement mes crocs resserrés sur le bâton. Je trotte à une allure modérée sur une trentaine de mètres. Puis, je me mets à galoper à toute allure avant de marcher au pas sur quelques foulées avant de me remettre à trotter. Je répète cette manœuvre à deux reprises alternant les rythmes et les vitesses avant de me lancer dans un parcours forestier. Je bondis par dessus un tronc renversé puis esquive une branche basse avant de bondir de nouveau par dessus une souche. Je reprend finalement mon chemin le bâton dans la gueule. J'accélère légèrement le rythme et entame une course marquée par un slalom entre une série d'arbres à une allure plus soutenue. Je bondis sur une souche couverte de mousse avant de bondir sur une autre souche tout aussi glissante sous mes coussinets à quelques pas de là. Je bondis ensuite de mon promontoire et me remets à galoper à travers les arbres à vive allure.
Je repère finalement un tronc renversé entre deux souches. Je m'élance vers l'obstacle forestier et bondis sur l'une des souches puis je m'engage lentement sur le tronc. Tout est une question d'équilibre et de maitrise. Je place une patte après l'autre sur le mince filament de bois tout en gardant ma branche serrée entre les crocs. J'ai l'impression de faire du sur place tant j'avance lentement et pourtant je parviens sans encombre de l'autre coté. Je bondis et me retrouve de nouveau sur la terre ferme.Je me jette sous une branche qui m'érafle le sommet du crane avant de bondir par dessus un buisson puis un tronc d'arbre. Je galope jusqu'au ruisseau et le remonte sur quelques mètres avant de plonger dans l'eau et me propulser à la force de mes pattes. Je pousse et donne des impulsions pour avancer. Mes pattes poussent encore et encore jusqu'à ce que j'atteigne la rive opposée. Je jette le bout de bois et m'assois pour reprendre mon souffle. Puis, je me relève et m'ébroue furieusement.

Fiche de liens (c) Miss Yellow