Unleashed

Alone

Depuis ma sortie des laboratoires humains, j'avais passé le plus clair de mon temps à me morfondre dans mon antre, à trier les plantes et les diverses préparations pour me vider l'esprit. J'avais soigné les quelques patients qui étaient venu pour me consulter. Pour le reste, les nuits étaient courtes et compliquées et je me réveillais chaque matin les yeux gonflés et les traits tirés. Ironique n'est ce pas ? C'est le guérisseur qui aurait bien besoin d'un petit traitement. Bah, je pourrais très bien me diagnostiquer moi même et en une poignée de secondes car je suis parfaitement conscient du mal qui me ronge. Et d'ailleurs je suis le seul à pouvoir y remédier. Il faut simplement que je réapprenne à vivre, à me mélanger à mes semblables. Je devrais également reprendre les recherches de plantes et les entrainements. Retrouver ma vie d'avant en somme. Le plus dur était de s'y remettre tout simplement, de quitter les murs de mon antre qui m'apparaissait comme un sanctuaire sacré coupé du monde. Un sanctuaire dans lequel je pouvais me laisser aller. Néanmoins, cette situation n'avait que trop durer et il était temps que j'y mette un terme. Quittant, mon antre d'un pas décidé je me dirige vers la pente de la colline que je dévale au trot. Prenant tout mon temps pour admirer les confins du territoire d'un œil neuf. Je savoure le vent du soir qui ébouriffe mon pelage, je savoure le souffle du vent, le chant des oiseaux, la terre battue et l'herbe sous mes pattes. Je savoure le moindre détail qui m'entoure et me concentre sur l'environnement comme si je me fondais dans son immensité. Mes sens désormais aux aguets, je double la cadence et pars au galop. J'arrive en trombe dans les bois quelques secondes plus tard et ralentis l'allure jusqu'à me retrouver au pas. Les effluves s'infiltrent dans mon museau, insidieuses, alléchantes, démultipliés par deux mois de captivité et je ferme les yeux pour les analyser toutes.


70-64-60

Fiche de liens (c) Miss Yellow

Unleashed

Alone

4+4=8 (réussie)
J'hume longuement les odeurs forestières pour le simple plaisir de sentir ces effluves dont j'avais été privé durant si longtemps au fin fond des geôles du complexe bipède. Je laisse les senteurs s'imprimer dans mon museau et faire marcher mon sens olfactif. Je sens un rongeur à proximité et m'élance à sa poursuite. Je galope à toute allure dans les bois dense, évitant un tronc d'arbre, bondissant par dessus un buisson épineux, slalomant entre une rangée d'arbres dont les branches griffus pendaient mollement sur mon chemin. J'accélère l'allure et repère finalement la silhouette fluette du lapin. Je bondis et atterris sur ma proie ou du moins là ou cette dernière se trouvait une seconde plus tôt. Je remarque le terrier à mes pattes et pousse un soupir de résignation. Je déteste cette sensation. J'ai l'impression que mes muscles ont rouillés en captivité. L'impression de n'être plus capable de chasser fait monter la colère en moi. Pourritures de bipèdes ! Même cela, vous me l'avez volé. Je donne un coup de patte à une branche qui craque sous le choc. Puis, je décide de tenter de nouveau ma chance. Je me mets en chasse et déniche finalement des traces de gros gibier. Reniflant l'empreinte, je constate qu'il s'agit de l'effluve forte et marquée d'un sanglier. Je remonte la piste au petit trot. La nuit vient de tomber sur les terres de la meute et la lune pointe le bout de son nez dans le ciel nocturne. Quelques étoiles illuminent les cieux de leur lumière chaleureuse, quant à moi je suis entièrement concentré sur ma traque. Il est absolument hors de question que je rentre les pattes vides. Je continue de suivre la piste et arrive finalement au cours d'eau traversant les terres Navniks. Un sanglier qui vient surement d'entrer dans l'âge adulte s'abreuve innocemment dans le ruisseau. Il ne semble pas m'avoir repéré alors je décide de profiter de l'avantage que constitue la surprise et m'élance à toute allure vers le jeune sanglier. Je bondis sur son dos et plante mes crocs profondément dans son échine. Comme je l'avais anticipé, ce dernier ne se montre pas des plus coopératifs et remue furieusement dans tout les sens. Je retire mes crocs et les replonge une bonne dizaine de fois à divers endroits de ma proie, l'encolure, l'échine de nouveau, le crane. Le sang commence à couler et le sanglier se jette dans l'eau. Je glisse et chute dans l'eau fraiche. Le sanglier semble prêt à me charger. Alors, je m'éloigne à vive allure. L'animal blessé est furieux et s'élance vers moi. Je ne me décale qu'au dernier moment pour l'esquiver et lui bondis de nouveau sur le dos avant qu'il n'ai pu finir sa course. Mes crocs se plantent une nouvelle fois dans sa nuque et déchire la chair. Le sang coule désormais abondamment et mon pelage argenté se teinte du liquide pourpre. Je me laisse glisser le long de ma proie. Puis, plante mes crocs dans sa patte arrière. Je tire suffisamment fort pour sectionner un tendon. L'animal pousse désormais des plaintes rageuses et tente de fuir. Mais, ses blessures sont trop profondes et handicapantes. Je le rattrape une centaine de mètres plus loin, le percute pour qu'il se cogne contre un tronc d'arbre renversé puis le prend à la gorge par le coté afin de ne pas me prendre un coup de défense. La jugulaire sectionné je traine ma prise jusqu'au garde manger de la meute. Ce qui en soit constitue un entrainement intéressant vu le poids de la bête. Puis, je quitte de nouveau la chapelle et traque un mulot dans les environs du vaste édifice malheureusement ce dernier me file entre les pattes et je dois abandonner la traque.
70-64-60

Fiche de liens (c) Miss Yellow

Unleashed

Alone

70-64-60
Me dirigeant de nouveau vers les bois se trouvant au sud des ruines de la chapelle, je prends le temps d'aspirer une grande goulée d'air frais et de m'en remplir les poumons. La traque du sanglier m'avait fatigué bien évidemment mais elle m'avait également revigoré et j'étais parvenu à la conclusion que plus je me donnerais dans les efforts que je faisais et plus il me serait facile de chasser les souvenirs douloureux de mon esprit. CQFD, pour des nuits tranquilles droguez vous aux efforts physiques. Je galope à travers les terres Navniks et arrive finalement à destination quelques minutes plus tard. M'étirant comme à mon habitude, je prends le temps de réfléchir au type d'entrainement qui me conviendrait le mieux. Mes yeux se posent sur une branche de taille modeste mais dont le poids se révèle être plus conséquent une fois calée entre mes crocs ivoires. Je m'élance au trot en maintenant fermement mes crocs sur le bâton. Je trotte à une allure modérée sur une centaine de mètres. Je bondis par dessus un buisson puis reprend mon chemin le bâton dans la gueule. J'accélère légèrement la cadence et slalome entre une série d'arbres à une allure plus soutenue. Je bondis sur une souche d'arbre avant de bondir sur une autre souche à quelques pas de là. Puis, je repère un tronc renversé entre deux souches. Un pont naturel symbolique pouvant symboliser le chemin que je dois parcourir. Le lien entre le loup que j'étais avant d'être emprisonné par les hommes et le loup que je dois redevenir aujourd'hui. Je m'élance vers l'obstacle forestier et bondis sur l'une des souches puis je m'engage lentement sur le tronc. Tout est une question d'équilibre et de maitrise. Je place un pas après l'autre sur le mince tronçon de bois tout en gardant le bout de bois serré entre les crocs. J'ai l'impression de faire du sur place tant j'avance lentement et pourtant je parviens sans encombre de l'autre coté. Je bondis et me retrouve de nouveau sur la terre ferme. Ma mâchoire commence à me lancer mais je fais abstraction de la douleur et m'élance au galop. Je me jette sous une branche qui m'érafle la joue avant de bondir par dessus un buisson puis un tronc d'arbre. Je galope jusqu'au ruisseau et le remonte jusqu'à son embouchure, là ou il est suffisamment profond pour que la nage soit nécessaire à la traversée. Je plonge dans le liquide limpide et me propulse à la force de mes pattes. Je pousse et donne des impulsions pour avancer. Mes pattes poussent encore et encore jusqu'à ce que j'atteigne la rive opposée. Je jette le bout de bois et m'assois pour reprendre mon souffle. Puis, je me relève et m'ébroue furieusement.

Fiche de liens (c) Miss Yellow

Unleashed

Alone

Une fois débarrassé de toute cette eau, je m'étire longuement puis je me dirige vers l'arbre le plus proche. Je m'élance à vive allure et le percute de l'épaule avant de bondir en arrière. Puis, je m'élance de nouveau et percute une nouvelle fois l'écorce rugueuse de plein fouet. Ce mouvement de choc est cette fois suivi d'un bond de coté. Je répète cette manœuvre à de nombreuses reprises tout en tournant autour de l'arbre. Finalement, je me dresse sur mes pattes arrières et claque des mâchoires à quelques centimètres de l'écorce brune. Puis, je plante mes crocs dans le tronc et râpe la matière sylvestre de mes crocs ivoires. Je retombe ensuite sur mes quatre pattes et me jette sur le flanc avant de rouler sur moi même. Je m'approche du tronc d'arbre et décoche un coup de patte dans l'écorce puis je me mets à le labourer frénétiquement de mes griffes. L'écorce se détache du tronc tel la cascade d'un torrent après la fonte des glaces. Mes coups de griffes sont ciblés et les lacérations s'enchainent à un rythme infernal tout en suivant un schéma parfaitement orchestré. Un revers de patte met fin à la torture frénétique du bois. Je bondis en arrière puis percute l'être sylvain de l'épaule. Je me tords le cou et plante mes crocs dans l'écorce au gout de résine. Je secoue furieusement la gueule dans tout les sens comme si il s'agissait du cou d'un ennemi. Puis, je relâche ma prise et crache des copeaux de bois avant de me jeter au sol puis de battre l'air d'une série de coups de pattes. Je bondis sur mes pattes et rue sur place comme si je voulais me débarrasser d'un ennemi sur mon dos. Je termine ce simulacre de combat en plongeant mes crocs vers une branche trainant à mes pattes. Je la brise de mes crocs puis prends quelques instants de repos avant de quitter les bois et de me diriger vers la dune de sable. La cueillette m'attends.

70-64-60

Fiche de liens (c) Miss Yellow

Unleashed

Alone

3 Chasses réussies ( 8+4=12/ 8+4=12 et 4+4=8 )
Je quitte mon antre d'un pas léger. La nuit est tombée depuis quelques heures et j'ai décidé d'aller chasser. Ce n'est pas parce que je suis guérisseur que je ne peux pas chasser pour la meute et puis cela devrait me permettre de me renforcer. Je m'élance au galop et me dirige vers le bois au bas de la colline. Je ralentis l'allure et m'avance à travers les arbres d'un pas léger. J'hume les senteurs nocturnes tout en traversant les bois. Une effluve de rongeur attire bien vite mon attention et je m'élance à toute allure sur les traces du lapin. Je mets quelques minutes à remonter la piste du rongeur. Je bondis derrière un buisson lorsque le petit animal entre enfin dans mon champ de vision. Le lapin se promène innocemment dans les bois pendant que le loup n'y est pas. Enfin, c'est ce que dit la comptine. J'attends calmement que le lapin ne soit plus qu'à quelques pas de ma position pour bondir hors de ma cachette et écraser ma proie sous ma masse. Mes crocs plongent dans la nuque du petit animal que je brise d'un coup sec. Je cache ma prise sous un tas de terre que je marque pour ne pas l'oublier avant de me remettre en chasse. L'effluve puissant d'un cervidé m'interpelle et je me dirige vers la source de l'odeur au trot. Mes pas me mènent jusqu'au point d'eau et distingue la forme massive de l'animal. Le chevreuil est en train de s'abreuver paisiblement sans se douter que je jauge mes chances à une dizaine de mètres de là. Je m'élance à toute allure et percute violemment le flanc du cervidé dont la patte se brise à cause d'un contact malencontreux avec un rocher bordant la rive. Je m'attaque à sa deuxième patte avant afin de l'immobiliser définitivement. Mes crocs se plantent dans la chair tendre de la patte avant. Je tire, déchire et tords furieusement le membre du chevreuil. Le sang coule sur mes babines. Je ressers ma prise sur la patte et broie l'os du jeune cervidé. Puis, je recule d'un bond souple. Ce dernier s'écroule privé de ses deux pattes avant. Je n'ai plus qu'à me jeter sur sa gorge que je déchiquète en quelques instants. Je traine la carcasse jusqu'au garde manger. Ce qui me demande un effort très important. En même temps, je vais mettre un certain temps avant de retrouver mes capacités d'avant ma capture. Je prends quelques instants de repos avant de retourner près du cours d'eau. Plongeant les pattes avant dans l'eau, je place ma gueule au dessus de l'eau et plonge les crocs dedans dès que je sens un poisson près de mes pattes. Mes crocs se referment sur un poisson de belle taille. Je vais ensuite récupérer le lapin avant de ramener le tout à la chapelle.

70-64-60

Fiche de liens (c) Miss Yellow

Unleashed

Alone

Je décide finalement de m'entrainer avant d'aller retrouver la chaleur familière de mon antre alors je quitte une nouvelle fois les ruines de la chapelle pour un petit entrainement nocturne. Je me dirige vers le point d'eau et saisis un bout de bois entre mes crocs avant de me jeter dans l'eau douce et fraiche. Je me mets à courir le plus vite possible tout en gardant le bâton fermement coincé entre mes crocs. L'eau gène le mouvement de sorte que mes muscles me semblent déjà en feu alors que je viens à peine de commencer l'exercice. J'avance moins vite qu'un vieillard atteint de rhumatisme mais avance tant bien que mal. La pression exercée par l'eau diminue au fur et à mesure que mon corps s'habitue à ces conditions particulières. Mes pattes font des moulinets sous l'eau et je redouble d'efforts pour augmenter ma vitesse de croisière. Des efforts qui mettent un certain temps avant de payer. Mais, qui finissent bel et bien par payer puisque mon rythme augmente légèrement tandis que mon cœur bat à tout rompre dans mon poitrail. Je me mets à galoper dans l'eau avec toutes les forces dont je dispose et finis par arriver une dizaine de mètres plus loin là ou l'eau est trop profonde pour courir et me mets alors à nager. Je nage sans vouloir aller vite ou lentement. Non, je me contente de nager. Prenant impulsion sur mes pattes arrières, je me propulse un peu plus loin et répète inlassablement le mouvement durant de longues minutes jusqu'à en avoir marre. Alors, je nage jusqu'au rivage et jette le bâton au loin. Je m'ébroue furieusement, inondant littéralement le paysage nocturne. Puis, je m'élance au trot à travers les bois. Réchauffant mes muscles, refroidis par cet exercice aquatique puis je passe au galop. Mes pas lourds résonnent durement sur l'humus de la forêt. Je galope de plus en plus vite à travers les arbres. J'esquive une branche un peu trop basse avant de bondir au dessus d'un buisson épineux puis je rampe sous un buisson avant de repartir au triple galop. Je bondis entre deux arbres avant de slalomer entre une série d'arbres. Puis, je bondis sur une souche puis une autre avant de retrouver le contact avec le sol. J'émerge de la forêt à toute allure et commence l'ascension de la colline à ce rythme. Mais, je ralentis peu à peu et atteins le sommet au trot. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas tout donné de la sorte dans un exercice physique. En même temps, il n'y avait pas la place pour dans les cages. Je prends le temps de souffler avant d'aller me coucher dans mon antre.
70-64-60

Fiche de liens (c) Miss Yellow

Unleashed

Alone

Une nouvelle journée qui débute. J'ai parfois du mal à me persuader que je suis bel et bien libre et vérifie bien que je me trouve dans mon antre et non pas au fin fond d'un hangar miteux, prisonnier de barreaux de fer sur lesquels les crocs n'ont aucune incidence. Je me fais peu à peu à l'idée que le cauchemar est derrière moi. Du moins, celui des laboratoires humains car sur ces terres se réjouir trop vite est bien trop dangereux. A peine le temps d'émerger d'un cauchemar que l'on est replongé dans un autre. Me relevant lentement, je commence à faire ma toilette tout en examinant du regard les maigres ressources qui constituent mes réserves. Il va vraiment falloir trouver un moyen de remédier à cela. Les problèmes nous attendent, je le sais. C'est une intuition inexplicable mais je sais que l'hiver rugueux et sanglant que nous venons de vivre pourrait passer pour de la rigolade à coté de ce qui nous attend avec ces Hellhounds. Une fois ma toilette terminée, je quitte mon antre au trot et me dirige vers l'endroit le plus giboyeux des terres Navniks. Les bois me semblent presque accueillants en cette matinée grisonnantes. Levant, le museau vers les cieux afin de mieux capter les effluves animales de la foret. J'hume longuement les bouffées d'air frais qui m'indiquent la présence d'un renard dans les environs. Je remonte la piste au pas, les muscles bandés et les sens à l'affut. Il ne faut pas oublier que le chasseur roux est lui aussi un prédateur. Un prédateur bien moins impressionnant que ceux de mon espèce, j'en conviens mais un prédateur tout de même. La piste me mène jusqu'à une clairière dans laquelle se trouve un terrier de lapin à en juger par l'odeur. Je repère bien vite le renard en train de fureter près du terrier. Sans perdre une seconde à réfléchir, je m'élance et le percute de tout mon poids. Le renard est projeté et roule sur quelques mètres avant de se relever et de me lancer un cri empreint de fureur. Je m'élance de nouveau et le percute une nouvelle fois de l'épaule. Cette fois l'animal riposte et tente de me mordre au flanc mais un coup de patte sur le museau l'en empêche. Mes crocs se plantent dans son épaule et déchirent la chair. Le prédateur roussâtre me griffe le poitrail alors je retire mes crocs et lui envoie un revers de la patte dans la tempe qui le sonne. Puis, je lui bondis dessus et laboure sa gorge exposée de mes griffes. Le renard se débat dans tout les sens et parvient à se libérer en roulant. Sa gorge perd beaucoup de sang et la fuite semble la seule solution envisageable pourtant le prédateur me charge. Un bond sur le coté me permet de l'éviter. Je le percute une nouvelle fois et plante mes crocs dans la gorge déjà saignée. J'arrache violement des lambeaux de peau et bien vite le sang jaillit tel un torrent impétueux. La vie quitte le renard tandis que son corps est agité par des spasmes. Un bruit de patte détourne mon attention de ce spectacle morbide et je m'élance vers le lapin qui tente de rejoindre son terrier à toute allure. Je bondis sur le rongeur dont la colonne se brise sous l'impact. Puis, je récupère mon autre prise et ramène le tout au garde manger. La chasse suivante me permet de ramener deux corbeaux au garde manger.

Bonus : +4

70-64-60

Fiche de liens (c) Miss Yellow

Unleashed

Alone

70-64-60
Les journées se suivent et se ressemblent et je dois bien reconnaître que cette monotonie me fait un bien fou. Le fait de pouvoir de nouveau faire partie d'une routine bien rodé est une sensation des plus agréable. Les souvenirs de mon séjour en enfer s'atténuent bien plus vite lorsque je passe mes journées à faire des choses utiles. Lorsque je rentre le soir me coucher sur la paillasse de ma tanière, je suis bien trop épuisé pour que mes démons ait la force de me hanter. Car, je m'endors d'un sommeil de plomb. Alors, je m'adonne à mes diverses taches avec une énergie sans pareille. Quittant mon antre d'un pas nonchalant, je me dirige vers les bois au sud des ruines de la chapelle et me mets rapidement en chasse une fois sur les lieux. Je tombe bien vite sur les traces d'une biche. Suivant les traces, je laisse son odeur me compléter le travail et me contente de traquer la proie à une allure modérée. Je trotte jusqu'à la source du fumet et me jette derrière un buisson épineux lorsque j'arrive en vue de la proie. La biche se dirige jusqu'au ruisseau. Je prends le temps de mettre en place un plan d'action laissant ainsi le temps au cervidé d'arriver jusqu'au ruisseau et de commencer à s'y abreuver. Attendant, le moment idéal je m'élance hors des fourrées et me précipite sur la biche. Mes crocs se plantent dans la patte arrière que je traine sur quelques mètres. Je me jette sur le coté pour éviter un coup de sabot et tire d'un coup sec sur la patte pour briser l'os. Mais est finalement contraint de lâcher lorsqu'un second coup de sabot me frôle d'un poil. La patte n'est pas brisée mais la biche boitille légèrement. Ce qui est déjà un avantage. La proie se retourne et me fait face. Nous entamons un jeu fait de simulation de bond et de claquement de crocs jusqu'à ce qu'elle finisse par tourner les talons et détaler cahin cahant. Je me jette à sa poursuite et la harcèle de mes crocs. Les jarrets, les pattes arrières, les flancs et d'autres endroits finissent par être couvert de plaies. L'allure de la biche ralentit encore et j'en profite pour me porter à sa hauteur et la prendre à la gorge. La biche s'écroule sur le flanc et je lui tranche la jugulaire quelques instants plus tard. Une chasse éprouvante mais gratifiante. Je traine la carcasse jusqu'au garde manger avant de retourner près du ruisseau et de plonger mes pattes dans l'eau claire. La gueule portée juste au dessus de l'eau, j'attends longuement qu'un poisson daigne se présenter. Et lorsqu'un malheureux percute une de mes pattes, il est déjà trop tard. Mes crocs se plantent dans la chair filandreuse et le sorte de son milieu naturel. Il meurt asphyxié quelques minutes plus tard. Je tombe sur la piste d'un lièvre en rentrant à la chapelle mais la traque du rongeur se solde par un échec alors je vais déposer le poisson avant de ressortir pour un petit entrainement. En quittant de nouveau la chapelle, je croise le chemin du lièvre que je ne loupe pas cette fois et le rongeur finit entre mes crocs avant d'être déposé à coté de la biche.

Fiche de liens (c) Miss Yellow

Unleashed

Alone

70-64-60
Une fois le fruit de mon labeur bien à l'abri dans le garde manger de la meute. Je quitte les ruines de la chapelle d'un pas décidé et me dirige vers les ruines adjacentes au vaste édifice qu'est la chapelle. Ces ruines devaient surement être reliées au bâtiment principal à une autre époque. Mais, aujourd'hui ce champ de ruine n'est rien de plus qu'un amas de décombre qui s'avère être un terrain d'entrainement idéal. Je m'élance vers les ruines et trotte à travers le tout, bondissant entre les obstacles, esquivant quelques murs sur lesquels des morceaux de ferraille menacent de vous entailler. Je bondis par dessus quelques murets avant de doubler la cadence et de galoper entre les débris. Mes pattes touchent à peine le sol encombré tandis que je galope à travers les ruines. J'entame une série de bonds par dessus un muret puis un autre avant de ralentir pour baisser la tète et passer sous un morceau de tôle plié par le vent. J'accélère de nouveau un peu plus loin et bondis sur un rocher. Ce bond est bien vite suivi d'un autre qui me permet d'atteindre un muret assez fin. Je prends quelques instants pour me focaliser sur mon équilibre et ne me mets à avancer qu'une fois ma position parfaitement équilibrée. Un pas après l'autre, une patte après l'autre je me mets en mouvement. La traversée est entrecoupée de ralentissements voire d'immobilisations complètes lorsque le souffle du vent manque de me déstabiliser. Mais, je continue tant bien que mal et finis par atteindre l'autre coté. Je bondis de nouveau et retrouve la terre ferme. La sueur coule le long de mon front mais cet entrainement est loin d'être le plus éprouvant que j'ai jamais effectué de ma vie. Je prends donc la direction du milieu forestier des terres Navniks.        

Fiche de liens (c) Miss Yellow

Unleashed

Alone

70-64-60
Une fois au milieu des bois, je prends quelques instants pour inspirer une grande goulée d'air pur dans mes poumons et admire ma partie préférée du territoire de la meute d'un œil ému. Dire que j'aurais pu crever dans ce foutu laboratoire. Je savoure ce que je vois durant de longues minutes avant de me diriger jusqu'à un arbre choisi au hasard. Je m'élance au dernier moment et le percute de l'épaule. Le choc se répercute dans tout mon corps comme une radiation mais la douleur est mineure. En même temps, je ne vais pas me blesser volontairement non plus. Il ne faut pas pousser. Ce mouvement de choc est cette fois suivi d'un bond en arrière. Je répète cette manœuvre à de nombreuses reprises tout en tournant autour de l'arbre. Ma technique d'harcèlement de l'ennemi imaginaire se poursuit par une série de bonds et de coups de crocs qui éraflent l'écorce brune. Une fois ma stratégie suffisamment mis en œuvre je percute une nouvelle fois l'arbre. Finalement, je laisse mes griffes se frayer un chemin furieux à travers l'écorce avant de me dresser sur deux pattes et de planter mes crocs dans la surface résineuse . Puis, je retire mes crocs et les replante dans le tronc et râpe la matière sylvestre de mes crocs ivoires. Je retombe ensuite sur mes quatre pattes et me jette sur le flanc avant de rouler sur moi même à plusieurs reprises. Je retourne près du tronc d'arbre et décoche un coup de patte dans l'écorce puis je me mets à le labourer frénétiquement de mes griffes. L'écorce se détache du tronc tel la cascade d'un torrent après une pluie torrentielle. Mes coups de griffes sont ciblés et les lacérations s'enchainent à un rythme infernal tout en suivant un schéma mécanique bien rodé. Un coup de patte met fin à la torture frénétique du bois. Je bondis en arrière puis percute l'être sylvain de l'épaule. Je me tords le cou et plante mes crocs dans l'écorce au gout de résine. Je secoue furieusement la gueule dans tout les sens comme si il s'agissait d'une gorge ennemie telle que celle d'un Hellhound. Puis, je relâche ma prise et crache des copeaux de bois avant de me jeter au sol puis de battre l'air d'une série de coups de pattes avants. Je bondis sur mes pattes et me lance dans une série d'esquives avant de mettre fin à l'exercice dans un souffle d'exténuement. Mes pattes me ramènent ensuite jusqu'à mon antre dans laquelle je m'écroule de fatigue.

Fiche de liens (c) Miss Yellow

Unleashed

Alone

70-64-60 (Bonus : +4)
Je suis au milieu des bois Navniks et remonte la piste toute fraiche d'un marcassin. Les empruntes sont très claires et l'effluve puissante et marquée du jeune sanglier ne laisse aucun doute planer quant à la position de ma proie. Je trotte le plus discrètement possible jusqu'à la source du fumet qui se fait chaque minute plus prononcée. Mes pas me menèrent jusqu'à la clairière constituant le cœur de la foret. Je me cache derrière des fourrées et guette l'arrivée de ma proie d'un œil concentré. Mes muscles se tendent tandis que mes oreilles m'indiquent la présence sans cesse plus proche du marcassin. Lorsqu'il ne se trouve plus qu'à quelques mètres, je m'élance en dehors de ma cachette et percute le flanc du jeune sanglier dans un choc sourd. Puis, mes crocs s'insinuent dans l'échine du marcassin qui remue dans tout les sens et tente de se dégager de mon emprise. Un bond de repli est nécessaire pour éviter un coup de défense. Le marcassin dont le sang coule le long du cou fait volte face et détale à vive allure. Je me lance à sa poursuite et le rattrape quelques minutes plus tard. Je me jette dans ses pattes pour le déstabiliser et lui bondis dessus pour en finir. Mes griffes labourent son poitrail tandis que mes crocs s'enfoncent dans sa gorge et ne la quitte qu'une fois transformée en une mare sanglante. Je traine le marcassin jusqu'au garde manger avant de tomber sur le râble d'un corbeau qui trainait dans les environs de la chapelle.

Fiche de liens (c) Miss Yellow