Alone

« Hunter, Warrior, Son »

29-25-27
L'hiver est fini depuis quelques jours déjà mais je n'ai toujours pas repris la chasse. De toute manière, les proies n'allaient pas disparaître. L'hiver ce voleur de vie avait été chassé par d'autres éléments. Des éléments surement tout aussi dangereux que lui mais moins brutaux, plus pernicieux. Cela ne me dérangeait pas le moins du monde. Tant que les proies étaient de retour et que je n'étais plus cloitré dans les ruines de la chapelle par les autorités, j'étais pleinement satisfait. Il était pourtant temps que je m'y remette afin de vérifier que je n'avais pas oublié les postures, les tactiques et les mécanismes inhérents à la traque de gibier. Je ne vois pas comment je pourrais oublier cela puisque j'ai la chasse dans le sang mais sait on jamais. Peut être que le manque de pratique peut se révéler embêtant. Je quitte les ruines de la chapelle d'un pas léger et trotte jusqu'au bois bordant la colline.

© Kinotto de LG.

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« Hunter, Warrior,Son »

29-25-27
Je m'élance dans les bois et savoure la sensation grisante d'une course sur de la terre et non pas sur une affreuse neige glaciale. Je galope ainsi dans les bois sans me concentrer sur la chasse tant cette sensation agréable m'avait manqué au cours de cet hiver. Bondissant par dessus un tronc, je bifurque entre deux arbres et prends la direction du cours d'eau. L'eau n'est plus gelé ce qui signifie que les proies qui se sont réinstallés sur le territoire vont de nouveau en faire leur source de ravitaillement en eau potable. Une aubaine pour moi et si jamais il n'y a aucune proie, je pourrais toujours pécher. Ainsi, dans tout les cas je ne reviendrais pas les pattes vides. J'atteins finalement le ruisseau une poignée de minutes plus tard et me jette derrière un buisson. Une proie se dandine sur ses pattes juste devant l'eau limpide. Je renifle et tente de mettre un nom sur l'effluve étrange qui imprègne mon museau. Un castor ! Oui, il s'agit de cet étrange animal dont les chasseurs m'avait parlé lors d'une journée particulièrement morne de cet hiver meurtrier. J'attends le moment propice pour frapper. Je dois être puissant comme un ours et rapide comme un serpent. Je dois être la mort elle même. Le castor se penche en avant pour s'abreuver et je bondis hors du buisson à toute allure. Le petit animal se retourne mais ne peut esquisser un geste. Je suis au dessus de lui et le maintiens prisonnier de mon étreinte mortelle. Mes crocs s'enfoncent dans la gorge à la recherche de la carotide que je sectionne d'un coup sec. Puis, je dépose ma prise sur la rive avant de m'installer devant le cours d'eau. Je tends une patte et la plonge dans l'eau. Je ne remue pas d'un poil et attends patiemment qu'un poisson vienne percuter l'obstacle. Je sors les griffes et lorsque un poisson touche ma patte les griffes se plantent dans la chair filandreuse et le sort de l'eau. Je mets fin à la vie du poisson avant qu'il n'ai pu sautiller jusqu'à son élément et récupère le castor. Puis, je rentre à la chapelle au pas. C'est ce qui s'appelle une bonne reprise.

© Kinotto de LG.

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« Hunter/Warrior/Son »

29-25-27
Une nouvelle journée qui débute sous de bonnes auspices. Le soleil filtre à travers les vitraux multicolores de la chapelle et inonde la vaste pièce principale de sa lumière créatrice. Je me lève lentement pour ne pas réveiller Nyssa et m'ébroue pour me débarrasser de la poussière qui ne manque jamais de s'incruster dans mon pelage chaque nuit. Quelques coups de langue suffisent à lisser mon pelage revêche. Mon pelage hivernal se désépaissit par endroit et j'ai perdu quelques touffes de poil. Le corps s'adapte à la température extérieure et je dois avouer que cela ne manque pas de me fasciner. Je quitte la chapelle d'un pas rapide, impatient à l'idée de chasser de nouveau. D'ailleurs, je m'élance au galop dès que j'émerge du vaste bâtiment. Mes foulées sont amples et frôlent à peine l'herbe mouillée à mes pattes. Je me dirige vers le bois sans ralentir. Dévalant la colline à toute vitesse, je prends néanmoins le temps d'embrasser le panorama du regard. Puis, je ralentis l'allure à l'orée du bois. Il ne faudrait pas faire fuir la moitié de ses habitants en déboulant comme une furie. Je passe à une allure bien plus modérée et entre dans la foret en marchant. Laissant mon museau m'apporter les indices de la présence d'une proie, je pose les yeux sur la cime des arbres centenaires qui m'entoure telle une armée en marche. Je ne tarde pas à capter l'odeur d'un lapin. Je remonte la piste lentement mais surement et ne m'arrête que pour observer les traces de pattes du petit rongeur. Je continue ma traque en silence et repère la forme grisâtre. Je m'élance et le prends en chasse. Quelques minutes plus tard, le lapin pend mollement dans ma gueule. Je recouvre ma prise de terre et entreprends de continuer ma chasse avant de rentrer. Le croassement d'une nuée de corbeaux attire immédiatement mon attention et je me précipite dans le rassemblement de piafs à toute allure. Je bondis et parviens à en saisir un en vol. Mes crocs écrasent la petite carcasse tandis que les congénères de l'oiseau détalent à tire d'aile. Je récupère ma première prise et retourne à la chapelle d'un pas léger.      

© Kinotto de LG.

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« Hunter/Warrior/Son »

29-25-27
Une nouvelle journée de chasse ou plutôt soirée car le soleil s'est couché depuis quelques heures maintenant et c'est la lune qui éclaire mes pas aux abords de la chapelle. Je me mets rapidement en chasse mais ne trouve absolument rien. Ni fragrance de proie, ni trace, ni même un bruit de patte caractéristique de notre gibier. Alors, je fais demi tour et rentre à la chapelle.

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29-25-27
Le soleil est déjà levé depuis quelques heures lorsque j'émerge des ruines de la chapelle d'un pas déterminé. Il est temps de commencer la journée de la meilleure des manières et quelle meilleure manière peut il y avoir que celle d'une bonne chasse forestière. Je vous le demande. Je me dirige jusqu'au flanc de la colline au petit trot. J'admire le panorama offert par l'altitude durant quelques instants avant de m'élancer au galop et de dévêler la colline à toute allure. Le souffle du vent sur mon pelage combiné à l'ivresse de la course me procure une sensation de plénitude des plus grisantes mais qui est tout de même bien faible à coté de celle que ne devrait pas manquer de me procurer une traque matinale. Je ralentis l'allure au moment ou j'atteins l'orée des bois Navniks. Je me concentre entièrement sur ma traque avant de pénétrer le seuil entre la plaine et le milieu sylvestre. Louvoyant prudemment et lentement entre les arbres, j'hume les environs à la recherche d'un fumet qui pourrait m'indiquer une quelconque piste. Pourtant, ce n'est pas mon odorat qui me permet de dénicher une piste cette fois ci mais ma vue. En effet, je tombe sur les empruntes d'un lièvre. Remontant la piste au galop, je bondis par dessus les souches d'arbre, esquive les branches basses et ne bronche pas quand celles ci me fouettent le visage. Mon visage est fermé et je galope à toute allure vers la source de l'odeur que je viens de repérer. J'arrive finalement en vue du lièvre qui se pavane fièrement au milieu d'un bosquet. Je ne perds pas une seconde et m'élance vers ma cible qui détale à toute allure. La course poursuite est acharnée et me coute beaucoup d'efforts. Des efforts qui se révèlent vain puisque je termine cette traque dans un dérapage pour esquiver un tronc. Mes griffes déchirent l'écorce dans un mouvement rageur. Je me relève quelques instants plus tard une fois ma déception dépassée et me remets en chasse. Le croassement d'un corbeau ne manque pas d'attirer mon attention et je me dirige le plus discrètement possible vers l'oiseau de mauvais augure qui se trouve en compagnie de ses semblables. Le petit groupe se dispute les restes purulents d'une vieille charogne. Je m'élance, bondis et atterris au milieu de la congrégation. Un revers de patte projette un corbeau contre un arbre ce qui a pour effet de l'assommer. Je n'ai plus qu'à aller finir le travail et ramener ma prise au garde manger. Ce que je fais d'un coup de croc.

© Kinotto de LG.

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« Hunter/Warrior/Son »

29-25-27
Je me lève aux aurores ce jour là, bien décidé à profiter du début de la journée pour effectuer une chasse des plus fructueuse. Quittant les ruines de la chapelle au trot, je me dirige vers les environs proches de la chapelle. Pourquoi toujours chasser au même endroit ? Il faut savoir varier les plaisirs dans la vie. Malheureusement, au vu du résultat de cette chasse j'aurais mieux fait de rester pioncer bien au chaud entre les murs protecteurs de la chapelle. Ca m'apprendra à me lever avant tout le monde. On ne m'y reprendra plus.

© Kinotto de LG.

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« Hunter/Warrior/Son »

29-25-27
Je me lève aux aurores ce jour là, bien décidé à profiter du début de la journée pour effectuer une chasse des plus fructueuse. Quittant les ruines de la chapelle au trot, je me dirige vers les environs proches de la chapelle. Pourquoi toujours chasser au même endroit ? Il faut savoir varier les plaisirs dans la vie. Malheureusement, au vu du résultat de cette chasse j'aurais mieux fait de rester pioncer bien au chaud entre les murs protecteurs de la chapelle. Ca m'apprendra à me lever avant tout le monde. On ne m'y reprendra plus. Bah si du coup on m'y a repris puisque j'ai retenté la même le lendemain. Enfin bref, vous n'allez pas me dire que toutes les proies sont trop occupées pour finir sous mes crocs. Non, mais sérieux. Comment est ce que l'on est censé faire si la nourriture n'y mets pas du sien. Tss, je vous jure. Je rentre donc à la chapelle bredouille.

© Kinotto de LG.