Dés de chasse : 2 + 6 = 8

De retour dans les galeries souterraines, me voilà à galoper gaiement derrière un gros rongeur, comme si mes souvenirs pouvaient me revenir lorsque je refais les actes d'antan. Je ne me rappelle rien, mais mes muscles se souviennent de la douleur et de l'effort, et je reprends le même rythme aujourd'hui. Je galope à toutes pattes à travers les couloirs sombres, freinant des quatre pattes à chaque virage pour ne pas manger une paroi en pleine face. Et, brutalement, me voilà acculant ma proie contre un mur de terre, et c'est avec ravissement que je plonge ma tête vers lui pour lui gober la tête et lui briser les vertèbres dans un craquement sourd.

+ 1 rat

Dés de chasse : 3 + 6 = 9

Rien de tel pour se dégourdir les pattes que de foncer tête baissée vers le village des hommes pour tenter d'y dénicher quelque chose à se mettre sous la dent. Je me faufile sous les grillages fins, et sans attendre les protecteurs des lieux, je commence à courir dans tous les sens en bondissant sur les volatiles paniqués qui tentent de s'enfuir en volant maladroitement partout autour de moi. Je ricane à les voir se démener de la sorte, alors que je sais très bien qu'elles n'ont aucune chance. Je me projette contre les différents oiseaux, m'écrase par terre en perdant l'équilibre en plein vol et recommence ainsi inlassablement jusqu'à capturer une proie. Alors, le cadavre entre les crocs, je m'extirpe des lieux et file à l'anglaise.

+ 1 poule

Dés de chasse : 10 + 6 = 16

C'est un nouveau challenge que je me fixe. Les chiens trop occupés à surveiller le poulailler, me voilà dans un enclos laineux, loin de ces messieurs crocs d'acier. Sans attendre de me faire repérer, je commence à courir autour des proies comme un forcené, claquant des mâchoires et rassemblant ou séparant le troupeau à ma guise, me délectant de la panique des unes et des autres. Et alors que j'estime avoir assez observé les brebis, je choisis ma proie parmi les plus faibles et les plus lentes, et je l'isole complètement du reste du troupeau pour, à l'écart, la mettre à mort. Alors commence le retour vers ma tanière, lent et difficile, traînant entre mes crocs le cadavre extrêmement lourd de ma proie fraichement tuée.

+ 1 brebis

Dés de chasse : 7 + 6 = 13

Il serait injuste et cruel de laisser là bébé sans sa maman, qui désormais orne ma cachette de nourriture. Je cours derrière les bêtes au pelage frisé et épais, cherchant avec frénésie le petit être qui doit probablement manquer d'un être particulièrement cher à ses yeux. Je découvre rapidement un petit plus fébrile que les autres, à l'image de sa mère, et sans cesser de courir autour et au milieu du troupeau pour les épuiser toutes, je ne le lâche pas des yeux pour m'assurer que c'est bien le petit de ma précédente proie. Convaincu, je me jette sur lui tous crocs dehors et malgré ses cris de terreur je m'acharne à le déchiqueter vivant, m'efforçant malgré tout de le garder entier pour le transporter plus facilement. Alors que les voix des clébards résonnent à mes oreilles, je m'enfuis en courant, disparaissant entre les arbres en ne laissant derrière moi que la panique et l'angoisse.

+ 1 agneau

Dés de chasse : 7 + 7 - 4 = 10

Je suis plutôt satisfait de mes chasses de la journée. Mais ce n'est pas terminé, et pour terminer cette belle partie de chasse en beauté, je rejoins la plage blanche d'un pas décidé. Je fixe l'eau et ses remous durant longtemps, jusqu'à dénicher exactement ce que je veux. Je découvre sous l'eau écumeuse, une longue masse sombre qui semble plutôt calme. Alors je cours dans l'eau, fatiguant d'autant plus mes muscles qu'ils n'ont pas l'habitude de nager, et je plonge sur ma proie avec tant d'assurance qu'elle n'a pas le temps de s'enfuir. Je crochète l'animal de mes mâchoires puissantes et je l'extirpe de l'eau, me débattant sous sa force colossale pour ne pas lâcher prise. Son corps tout en muscle me donne du fil à retordre, c'est pourquoi je commence à le manger sur le sable pour tenter de l'achever avant de le ramener chez moi.

+ 1 bar

Dés de chasse : 7 + 8 - 4 = 11

Je m'élance à la poursuite de l'animal qui part en trombe. J'écrase le sol sous mes puissantes pattes, bien décidé à planter mes crocs meurtriers dans la minuscule nuque de ma proie. Et alors qu'elle croit pouvoir se faufiler dans un trou minuscule où je n'aurais plus aucune emprise sur elle, je plonge en avant, toutes griffes écartées, et j'écrase la bestiole de ma masse imposante. Je me tors le cou entre mes antérieures et je claque des mâchoires plusieurs fois avant de parvenir à la saisir entre mes crocs, brisant tous ses os d'un coup sec avant même d'avoir fini de tomber et de rouler sur moi-même.

+ 1 lemming

Dés de chasse : 3 + 8 - 4 = 7

Un second lemming court devant moi, je le prends en chasse sans plus réfléchir. Il se faufile entre mes pattes et je danse sur place en essayant de le capturer ou de l'assommer d'un coup de griffe bien préparé, mais il s'échappe à chaque fois et continue de se moquer de moi en m'obligeant à me contorsionner dans tous les sens possibles et imaginables pour essayer de le capturer. Je n'abandonne pas, sentant la rage monter en moi pour se mêler à la frustration et à la fin, et finalement la bestiole disparait dans un trou pour ne plus jamais en sortir.

Dés de chasse : 10 + 8 - 4 = 14

Je me tapis dans les buissons, écoutant les grognements des uns et des autres pendant quelques secondes. Lorsque je suis certain de leur de sérénité, je m'extirpe brutalement de ma cachette et je fonds sur le premier petit que je croise, affolant tout le groupe et les dispersant en courant derrière les uns et les autres. Je ricane à l'idée de la terreur folle qui les habite, me demandant si réfléchissent aussi bien que je réfléchis moi-même. Je plonge brutalement mes crocs dans un postérieur, faisant hurler son propriétaire, et je resserre mes mâchoires pour ne pas lâcher ma prise avant de filer à toutes pattes, une mère furieuse sur mes talons.

+ 1 marcassin

Dés de chasse : 12 + 8 - 4 = 16

J'ai longtemps observé le troupeau pour essayer d'identifier les mères et leurs petits. Mais ces deux-là tournent autour de la même brebis encore et encore, inlassablement. Des jumeaux, hein ? Eh bien, voilà qui est parfait. Je traverse la clôture en rampant, je me mets à courir et j'affole le troupeau pour ensuite tourner autour du même trio dans le but de les séparer des autres. Dans la panique l'un des petits ne suit pas sa mère d'assez près, et je parviens à le séparer de tous. Je me précipite sur lui, plonge mes crocs dans sa nuque et le tire loin des siens alors que toutes les femelles affolées bêlent et couvrent ses cris de terreur. Je l'emmène à l'écart ou je le relâche une seconde, le temps de capturer sa gorge et de le flanquer au sol pour l'y étouffer lentement.

+ 1 agneau