Jeune frère, jeune fils [Chasses continues]

Ven 5 Fév - 9:46

I will be the Best with all of you

Jauges : 95 / 89 / 85

Un jour morne pour une sombre période. C'est là mon quotidien désormais. Je meurs de faim, les proies ont disparu depuis ce qui me semble une éternité, et je suis là à bondir faiblement de tronc en tronc en espérant trouver chaque fois une cible égarée. N'importe quoi, un rat, un mulot, même une racine pourrait me nourrir davantage que le vide. Mais rien. Le temps passe, les jours se succèdent et mes muscles maigrissent probablement à vue d'oeil tant je souffre de la faim. Mais je continue. Si je ne suis pas capable de chasser, pas foutu de me nourrir, eh bien soit ! Je n'entraîne. Les muscles rompus et les os douloureux, je continue de slalomer entre les arbres, de me tuer à la tâche pour progresser. Et si je dois mourir en m'étant battu contre un si faible ennemi, alors je mourrais. Mais je ne toucherais pas le sol tant que mes pattes n'auront pas cessé de porter mon corps. Les kilomètres s'enchaînent sans que mes poumons acceptent la défaite, et l'endurance de mes ancêtres souffle dans mes voies respiratoire un air puissant et pur, comme s'il pouvait à lui seul me revigorer. J'atteins des terres jusque là insoupçonnées, découvrant les lieux avec curiosité et courage. Je plante mes pattes dans le sol pour continuer de marcher un pas après l'autre, et je refuse de m'abandonner à la fatigue qui pourtant me ronge de l'intérieur depuis des jours et des jours. Je continue. Encore un pas, et un autre, et le sol sous mes pattes n'est qu'un tapis qui défile. Je marche sans m'arrêter, mes griffes dessinant dans la neige des sillons sombres.

Ven 5 Fév - 9:46

Je suis faible et jeune, mais je suis déjà tombé si bas au cours de ma vie que la faim ne me fera pas reculer davantage. Plus jamais je ne céderais à cette pulsion animale qu'est le besoin impératif de nourriture. Je trouverais une proie lorsque les Êtres Supérieurs le toléreront, et alors je me repaîtrais de sa chair fraiche et juteuse, jusqu'à ce que mes muscles reprennent leur forme initiale. Là, combattant dans le blizzard mortel, traversant des territoires qui ne sont pas bien et que je ne connais pas, je suis l'acharné vagabond, et je continue de menacer mes limites en risquant ma propre vie pour survivre à une saison de plus. Brusquement, je rouvre les yeux. Je frappe le sol de ma patte, et je pars en courant. Mes muscles se tendent et se détendent à un rythme parfaitement synchronisé, mon cerveau s'oxygène très rapidement et mon coeur accélère ses battements pour approvisionner tout mon corps en air. Je l'entends, il n'est pas très loin. Il est là quelque part, et la salive qui dégouline désormais de mes crocs pourra bientôt se mélanger à son sang. Je suis sûr de ce que je fais, aussi je continue de courir malgré les hauts le coeur qui me prennent et malgré les douleurs lancinantes dans tout mon être. Je mangerais ce soir. Je ne resterais pas une nuit de plus l'estomac vide. Dans ma course folle je ne fais plus attention à la direction que je prends, et je freine brutalement des quatre pattes lorsque la falaise se profile juste sous mes membres. Je m'arrête à quelques centimètres d'une morte certaine pour repartir de plus belle, sans laisser le temps à la peur de monter jusqu'à mes neurones.

Ven 5 Fév - 9:46

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'Dé de chasse' : 5

Ven 5 Fév - 9:47

Dés de chasse : 5 + 6 = 11

Les ronflements sont là, non loin, et l'odeur est de plus en plus puissante. Ma première traque de l'année, la première avant des centaines d'autres, j'en suis certain. Je fonds entre les arbres, slalome d'un tronc à l'autre en évitant le maximum même si j'en percute certain. Mon épaule m'est douloureuse, pourtant je n'arrête pas de courir et je continue de filer entre les arbres tel une furie incontrôlable. Les proies sont là. De retour. Notre nourriture a fait demi-tour et nous est enfin revenue. Je me projette en avant, percute une laie de tout mon poids et l'envoie rouler au sol. Les grognements apeurés de ses petits me parviennent, ils m'ont vu. Alors commence une course effrénée à travers les bois derrière chacun des petits qui tentent désespérément de rejoindre leur mère. Quand à cette dernière, elle se relève lentement et se remet de ses surprises. Lorsque mes crocs frôlent l'un des siens dans un grondement terrorisé, l'instinct maternel prend le dessus et la femelle brune me charge. Ses défenses me manquent de peu, j'esquive maladroitement et perds l'équilibre mais reviens immédiatement à la charge avec des claquements de mâchoires brutaux. Je frappe un petit de mes deux antérieures, l'envoyant valser dans un cri terrible, et j'entends son corps robuste percuter un tronc avec une violence inouïe. Un sourire carnassier étire mes babines tandis que je fais face à la laie pour la provoquer un peu plus. Elle lance un grognement menaçant, me charge à nouveau, et je recule dans un bond pour capturer le petit entre mes mâchoires, lui briser la nuque et l'emporter avec moi dans les sous-bois.

+ 1 marcassin

Ven 5 Fév - 9:47

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'Dé de chasse' : 11

Ven 5 Fév - 9:48

Dés de chasse : 11 + 6 = 17

Douce journée qui commence, et le fouissement de mes proies dans les buissons éveille mes sens. Je m'étire longuement, m'extirpe de la tanière. Je serais bientôt prêt, et nous irons enfin sauver notre père des griffes de ces salauds de bipèdes. Pandémonium devient plus fort de jour en jour. Si j'ai pour ma part gagné beaucoup après les combats dans l'arène, lui a tout donné durant des semaines, des mois, pour arriver au même niveau que moi et il s'est déchaîné dans le seul et unique but de sauver sa famille. Je l'admire, pour ça. Je regarde le ciel, écoute les sons autour de moi. Ma proie n'est pas loin, j'aperçois du mouvement derrière quelques branchages misérables. Je me campe sur mes quatre pattes, puis je me ramasse sur moi-même et je bondis en avant, rencontrant bien vite des représailles auxquelles je ne m'attendais pas. Je grogne lorsque les épines épaisses de l'animal se plantent dans ma face et je recule vivement. Alors commence une danse incessante entre ma proie et moi. Je bondis en avant, claque des mâchoires, recule tout aussi vite et pars sur la gauche ou la droite pour tenter d'esquiver les piques douloureuses de la bête. Je m'efforce de le fatiguer en m'économisant moi-même, mais le porc-épic semble empli d'une énergie formidable que je peine à contrôler. Il me faut faire preuve de stratégie. Je réfléchis, élabore un plan. Je saute par-dessus lui, tente de lui mordre la tête et alors qu'il se retourne, je me ramasse sur le sol et balance mes griffes sous sa couche piquante, entaillant sa chair. Je le balance violemment contre un buisson, le retournant malgré lui, avant de fondre dans sa direction pour lui lacérer l'abdomen jusqu'à l'en faire crever entre mes crocs mortels.

+ 1 porc épic

Ven 5 Fév - 9:48

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'Dé de chasse' : 10

Ven 5 Fév - 9:48

Dés de chasse : 10 + 6 = 16

Ce petit animal est bien plus facile à attraper que d'autres, plus sauvages et bien moins stupides. Je me couche au sol, rampe sous le grillage et me faufile dans l'enclos abandonné des hommes et de leurs clébards pour quelques heures. Je ricane à l'idée du grabuge que je prépare. Ils n'auront pas le temps de revenir. Je choisis déjà ma proie, une poule blanche à la crête rouge vif. Je me jette sur elle, la malheureuse s'envole en piaillant et affole toutes les autres. La panique des volatiles m'excite, et je commence à sauter dans tous les coins pour tenter d'en capturer une, rien qu'une seule. Mes crocs claquent, mes pattes ne touchent que rarement le sol, me propulsant dans les airs à un rythme régulier et toujours plus fort. Je frappe le grillage de mes flancs, tombe au sol, me redresse et recommence. J'entre dans la cabane des bestioles, les effraie, les vois sortir comme des furies et claque des mâchoires pour tenter d'en attraper une. Je gagne des griffures sur la face mais l'amusement est tel que la douleur viendra plus tard. Pour l'heure, je n'ai pas terminé mon travail. Je bondis en avant, freine des quatre pattes et repars en arrière. Je mets un violent coup de tête à l'un des volatiles qui s'écrase au sol, inerte. Il se relève, s'ébroue, mais je suis déjà sur lui alors qu'au loin les grognements des chiens commencent à résonner. Je brise la nuque de ma proie, me précipite vers la sortie. Je la traîne sous le grillage et je disparais aussitôt dans la forêt, bien loin des hommes, de leurs chiens et de la rage qui les accompagne. J'entends un coup de feu rageur mais je suis déjà loin.

+ 1 poule

Ven 5 Fév - 9:48

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'Dé de chasse' : 3

Ven 5 Fév - 9:48

Dés de chasse : 3 + 6 = 9

Aaah les souterrains. Que de souvenirs ici. Souvenirs que je n'ai plus qu'au compte-goutte, mais les plus importants sont là. Dans ma tête, j'entends encore les échos de mon frère et de mes soeurs. Je sens encore la peur sur le pelage de ma fratrie alors que nous savions être sur le point de nous faire disputer. Je sens encore l'odeur de Mère, droite et dure mais qui nous aimait profondément. J'ignore ce qui a poussé Atom à abandonner les siens. J'ignore pourquoi elle a trahi sa famille. Je me mets à courir dans les sous-terrains, mesurant ma mémoire perdue à la mémoire instinctive. Etrangement, je vire de gauche et de droite de justesse, sans bien voir devant moi, comme si mes pattes se souvenaient de la trajectoire et de chaque virage. Je me mets à rire, j'aime cette sensation de ne rien connaître alors que visiblement la mémoire est là, tout près sous la couche d'incompréhension. Mes pattes frappent le sol avec énergie, mes muscles se tendent les uns après les autres et mon corps se ramasse juste quand il faut, avant de frapper un obstacle ou de manger un mur. Et puis, les petits craquements résonnent dans les couloirs sombres, éveillant un autre instinct, plus primal. Je me mets à courir encore plus vite, suivant dans la pénombre la petite masse sombre qui essaie de m'échapper. Bientôt, je file à gauche alors que le rat est parti à droite. Mais deux ou trois mètres plus loin, après un virage sec que j'ai réussi haut les pattes, je lui coupe la route juste avant qu'il ne disparaisse dans un trou. Je plonge sur lui, tous crocs dehors, et l'espace d'un instant je suis de nouveau le louveteau de trois mois qui découvraient le plaisir de la chasse.

+ 1 rat

Ven 5 Fév - 9:48

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'Dé de chasse' : 12

Sam 6 Fév - 11:34

Dés de chasse : 12 + 6 = 18

Je manque un arbre de très près, souffle fort ma surprise et mon contentement. Je repars de plus belle, bien décidé à ne pas le lâcher. L'animal court à toutes jambes devant moi, j'entends ses galopades sur le sol meuble et je sens son odeur puissante d'adrénaline et de peur. Je fonce entre les troncs rachitiques, ne le quitte pas des yeux mais me guide davantage à mon odorat pour le traquer. Bientôt, je disparais de sa trajectoire. Mais je fonce au travers des bois et je lui coupe la route devant une clairière. Peut-être pensait-il retrouver ses semblables et me détourner de lui. Je le frappe de toutes mes forces en bondissant sur lui, il dérape, les yeux fous, et repart dans l'autre sens sans ralentir sa course. Je suis le chasseur gonflé à bloc qui meurt de faim. Je suis le frère qui veut nourrir sa soeur, je suis le fils qui deviendra plus fort. Je le rase de près, lui mords les jarrets avec force et le sang goutte bientôt contre mes dents. Je jappe d'impatience, claque des mâchoires près de ses flancs, m'excite à mesure qu'il panique. Lorsque la fatigue le prend à la gorge, je suis le premier à sauter. Je le percute de tout mon poids, l'oblige à changer ses trajectoires comme un chien de berger dirigerait un troupeau à coups de crocs et d'aboiements. Je fais saigner ses flancs, son abdomen et je vise sa gorge à plusieurs reprises. Je tombe, me relève et reprends la traque comme un dément, comme si ma vie dépendait de la sienne. Je fini par le lâcher et partir en courant dans l'autre sens, mais je reviens à la charge dès qu'il ralentit et je parviens à planter mes mâchoires dans sa gorge. Bien agrippé, je l'épuise jusqu'à le sentir s'effondrer sur mon poids, et je le maintiens entre mes crocs jusqu'à ce que la vie le quitte enfin.

+ 1 chevreuil

Sam 6 Fév - 11:34

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'Dé de chasse' : 6

Sam 6 Fév - 11:35

Dés de chasse : 6 + 6 = 12

Je suis là depuis l'aube, tapi dans l'ombre des buissons d'aubépine. J'observe les trajets incessants de ces bestioles stupides qui se pensent en sécurité. J'observe leur manège, leurs allers et retours comme s'ils étaient libres de vivre sans la peur. Mais la mort est là, tapie à l'ombre d'un buisson d'aubépine, et elle choisit sa proie du jour. Je me mets à ramper dans leur direction. Un animal rentre dans le trou, un autre en sort. Ils se dirigent tous au même endroit, vers ce qui semble être une réserve de nourriture pour les proies. Je rampe encore quelques mètres, surveille les guetteurs qui elles, me guettent moi. Mais elles ne m'ont pas encore repéré, alors à force de ramper et d'avancer, à force de passer sous les obstacles et de me faufiler par-dessus des troncs tombés sans me faire voir, je m'approche petit à petit des bêtes à découvert. Je bondis alors, tous crocs dehors, et la première n'a pas le temps de crier que je suis déjà sur elle, la surplombant de tout mon poids. La peur la tétanise entre mes pattes, et mes crocs luisent dans son regard fou de terreur. Je souris, plonge ma tête vers sa gorge et la maintiens avec force pour l'étouffer. Jusqu'à ce que l'une de ses copines n'interviennent, trop courageuse ou trop stupide pour laisser mourir la première. Elle me charge, je relâche ma proie sonnée pour lui faire front. Je claque des mâchoires, elle fuit, je la poursuit pour la faire déguerpir. Et lorsque petite ombre a disparu dans la pénombre, je reviens au point de départ pour achever la bête mourante. En voilà une qui aura eu droit à son dernier repas.

+ 1 marmotte

Sam 6 Fév - 11:35

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'Dé de chasse' : 2

Sam 6 Fév - 11:36

I will be the Best with all of you

Jauges : 100 / 98 / 90

Dés de chasse : 2 + 6 = 8

Tapis dans les broussailles, je guette ma proie depuis plusieurs minutes. Elle est là, tout près, et je suis fin prêt. Je bondis brutalement hors de ma cachette et je fonds sur le volatile, bien décidé à lui croquer la tête à pleines dents. Je lui atterris dessus de tout mon poids, l'écrasant sous ma masse, avant de planter mes mâchoires dans son corps plumeux pour le lui ouvrir de toutes parts.

+ 1 poule d'eau

Sam 6 Fév - 11:36

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'Dé de chasse' : 5

Sam 6 Fév - 11:36

Dés de chasse : 5 + 6 = 11

Me narguant de sa queue rousse et touffue, le petit animal bondit de branche en branche et m'attend à chaque fois. Je m'efforce de m'agripper à l'écorce comme un forcené, mais la bestiole est toujours plus rapide. Je saute puissamment sur mes postérieures et atteins presque son niveau, claque des mâchoires tout près de lui et recule malgré moi. Mais, à force d'acharnement, je parviens à lui faire perdre l'équilibre. Il atterris lourdement sur le sol, et je bondis sur lui pour lui démembrer les articulations d'un coup de crocs rageur, avant de lui briser la nuque.

+ 1 écureuil

Sam 6 Fév - 11:36

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'Dé de chasse' : 5

Sam 6 Fév - 11:37

Dés de chasse : 5 + 6 = 11

La poule d'eau de ce matin ne me suffis pas. Je suis de retour dans ma cachette, derrière les broussailles, et je guette cette fois un animal plus gros, quoi que tout aussi sombre. Je m'extirpe de là à pleines pattes, fonçant droit devant vers l'animal en fuite. Je cours dans l'eau, si vite que mon pelage est trempé, et bientôt je n'ai plus pattes mais je plonge mes crocs sous la surface et attrape ma proie entre mes mâchoires pour la tuer d'un coup sec. Alors, satisfait, je rejoins la terre ferme en nageant lentement, faisant travailler mes muscles sous la surface de l'eau.

+ 1 foulque