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'Dé de chasse' : 10, 5

L'avidité que mes chasses passées avaient fait naître en moi, me poussait à réclamer des proies toujours plus grosses, toujours plus imposantes. Repoussant mes limites à leurs extrémités, je m'étais approché d'un magnifique jeune élan, robuste et sûrement plein de chair tendre en sanguinolente. J'avais l'eau à la bouche en l'observant ainsi des hautes herbes. Il était en train d'appeler les femelles en chaleur, c'est ainsi que je l'avais repéré. Puissant, mais pas futé.
Je m'étais approché suffisamment près pour sentir les effluves alléchantes de son corps. Ni d'une ni deux , je sauta sur son arrière train, agrippant de mes antérieurs le bas de son dos, de mes postérieurs, ses cuisses, et plantant avec rage mes crocs affûtés dans le haut de sa cuisse. J'avais mordu précisément à la naissance de son muscle , priant pour avoir sectionner le tendon, mais j'étais trop optimisme et la peur fit ruer l'animal. Je dû raffermir ma prise, planter mes griffes plus profondément, mes crocs avec plus de ferveur aussi car sinon j'allais être éjecter au loin. Je sentais mes muscles se crisper, devenir plus solides afin de ne pas lâcher prise. Je tins ainsi, presque une minute avant de l'élan ne décide d'essayer de m'écraser contre un tronc. Je bondis alors pour éviter le choc, atterrissant gauchement sur le sol. Dans un grognement rauque, je fis face à l'élan qui lui, baissa la tête avant de charger avec ses bois puissants. J'attendais qu'il soit assez près pour prendre l'impulsion de mes pattes arrières pour me jeter sous son poitrail et ainsi, déchirer sa peau plus fine. Mais il ne m'en laissa pas l'occasion et je dû me durcir au possible pour repousser ses bois de mon corps. Campant mes pattes dans le sol, je du faire face a sa rage. Mais la bête avait des muscles taillés pour ce travail, et les miens ne tiendraient pas le temps de cette chasse, si je devais continuer à lutter contre lui ainsi. Je ne serai pas gagnant. Alors je céda, me jetant sur le côté en m'étallant au sol, l'élan se prit de plein fouet l'arbre qui était derrière moi. Il fut un court instant sonné, et je profita pour lui sauter a la gorge. Je lui labourait la peau de mes crocs et de mes postérieurs. Agrippé comme un chat à son arbre, je ne lâchais pas prise. L'animal hurlait de douleur, et je craignais qu'il ne tente de m'écraser une nouvelle fois contre un arbre. Et mes craintes s'avéraient juste. L'animal était plus intelligent que je ne le pensais, et il voulait survivre. J'avais dû donc, encore lacher prise.

Son cou était désormais ouvert, et saignait abondamment. Les blessures que j'avais causé en premier elles, ne saignaient dejà presque plus. L'animal avait une épaisseur de muscle bien trop impressionnante pour que seul, un assaut ne suffise. Mais je voulais me nourrir, et je voulais cette proie. Avais-je été trop optimiste pour parvenir moi même a tuer pareille bête? Non. Je prouverai que je suis assez fort. Je suis un prédateur. J'utilisa alors sa force contre lui. Je m'élança du mieux que je peux, concentrant ma puissance sur mon encolure et percuta ses postérieurs de plein fouet. L'animal perdit l'équilibre et se vautra sur le sol. Je continua alors mon assaut, sautant sur le haut de son corps, je sortis mes griffes encore plus loin, pour déchirer encore plus en profondeur sa chair dorsale. Cette fois j'y parvins, je creusa assez loin pour créer des dommages irrécupérable. Une vertèbre apparut dans le sillage. Mais oui bien sur! Sur ce genre d'animaux, le plus important était de les maintenir immobile, je plongea museau le premier sur sa colonne, m'aidant de mes deux antérieurs pour atteindre ma cible, sa colonne vertébrale. L'animal souffrait, mais je n'avais que faire de son supplice. Je parvins a mes fins, son dos était dans un état si lamentable que la colonne vertébrale était désormais a porter de mes crocs, mais l'élan dans une dernière tentative de survit se releva pour courir. Je tomba au sol, mais le suivit instantannement. Mes pattes n'étaient pas si éprouvée que ca, et j'eu encore assez de force pour l'attraper de mes crocs à l'un de ses antérieurs. L'animal fit un face a face avec le sol. Des os craquèrent sous l'impact, et, aussi vif qu'un éclair, je bondis sur son dos, tout muscle tendu, et plongea mes crocs sur cette colonne. Je devais m'y attendre, les os étaient dur, et fort, mais mes carnassières, comme celles de tout les loups étaient créer pour broyer des os, alors, je mordis avec toute la force qui me restait, l'une des vertèbre dorsale. Au bout de plusieurs secondes de débat du jeune élan, je sentis la vertèbre céder, et s'écraser. L'effet fut immédiat, les jambes de l'élan ne bougeaient plus. Ni une ni deux, je m'attaqua alors à sa jugulaire, la sectionnant tel une faucheuse de mes lames buccales acérées. Au bout de plusieurs minutes de combat, je vis la vie quitter les yeux de l'animal si grand. J'étais parvenu à mes fins. J'avais tué plus grand que moi.

24/17/20

Chasse du 14 février


Encore une chasse, celle ci sera fructueuse. J'étais pres après tout.
Près à tuer.

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'Dé de chasse' : 9, 12

Chasse du 14 février


J'avais déjà remarqué l'agilité, et la fluidité de ces petits rongeurs. Je savais qu'en attraper un ne serait pas chose aisée, et que je devrais redouter de talents pour parvenir à attraper cette fouine. Alors quand j'en aperçu une sur un tronc, je bondis de ma cachette, et banda mes muscles pour courir plus vite que ce dont j'étais capable habituellement. Mais ce n'était sans compter que je serais discret, ainsi, ma proie m'aperçu et entreprit son escalade sur un arbre voisin du tronc où elle se trouvait.
je courrais, je courrais à en cracher mes poumons car cette fois, ce n'était pas de force dont je devais user, mais de tact, de rapidité, et d'agilité. L'endurance allait être mon alliée sur cette chasse, car je ne voulais pas perdre de vue ma proie, elle était mon nouvelle objectif.
Bondissant sur mes postérieurs, j'entrepris d'attraper dans ma gueule la queue du furet qui grimpait dangereusement haut. Ainsi mes crocs se refermèrent tels une prison meurtrière sur la fourrure duveteuse de ma proie. Un crissement sortis de sa bouche sous l'impact de la douleur, et nous retombèrent ensemble à terre. Ma réception ne fut pas terrible, car mon agilité n'était pas encore à un niveau convenable. Je laissa échapper mon butin par mégarde. Celui ci, dont la queue se recouvrait peu à peu de sang, se remit à courir au sol pour fuir. Me relevant, je me mis à courir derrière lui, il faisait des esquives de droites à gauche et de haut en bas sur divers troncs. Je parvins à le faire voler d'un coup de pattes sur le ventre, mais il profita de l'envolé qu'il avait fait pour essayer, gauchement, de grimper au sommet d'un arbre. Je n'allais cependant pas le regarder faire et fuir. L'odeur de son sang m'était délicieuse, et je me délectais de goûter sa chair fine. Bondissant de nouveau sur mes postérieurs pour mieux reprendre de la vitesse, je pris mon élans, banda mes muscles plus fort, et, tel un ressort, jaillis en l'air avec toute la vitesse donc mon corps en était capable. J’atterris ainsi au dessus du gibier qui, surpris de mon saut, perdis l'équilibre et s'écrasa au sol une seconde fois. Quand je réussis à tomber au dessus de lui, amortissant le choc de atterrissage de mes quatre membres, je plongea ma gueule ouverte sur son petit corps frêle, lui ôtant la vie dans un grognement rauque. La chair se déchiqueta sous l'impulsion de mes crocs et ses os craquèrent. Le sang gicla sur ma truffe, signe que la mort avait frappé.


Chasse du 14 février


Quelle ne fut pas ma surprise quand, rentrant de ma chasse, je fis face à cet animal étrange et peu commun en ces lieux. S'était-il égaré du village des humains? Il était énorme, mais étais-ce sa laine qui donnait cet aspect? Posant mon furet au sol, sous un arbre à l'abri, j'entrepris de pister l'animal et ses points faibles. Je l'observais. Comment atteindre la chair rapidement et mortellement quand c'est une épais nuage de coton qui retiens vos coups de pattes? Sa couleur noire rendait mon inspection difficile, car impossible de voir ses veines battre sous sa peau sombre. Je m'approcha alors furtivement. Je n'étais pas trop essouflé, j'avais encore assez de reserves pour cette chasse que je voulais boucler rapidement.

Je m'élança sur la bête. Celle ci, effrayé ne bougea que lorsque mon coup de patte vint heurter son corps bourru. Mon coup eut l'effet d'une caresse sans lésion, et d'une claque car l'animal ce mit à galoper pour fuir. Ainsi je devais courir encore une fois. Ce qui, me lassait plus que tout. Accélérant, plantant plus profondément mes griffes dans le sol, l'impulsion de mes muscles me fit prendre de la vitesse. Je sentais l'air frais me frapper le visage et la panique du petit animal prendre de l'ampleur. Je plongea à l'aide d'une dernière impulsion de mes postérieurs sur ses petits sabots pour en mordre un et le faire ainsi tomber. Il fit un face à face avec le choc, et je sentis que celui ci n'eut pas beaucoup d'effet sur lui. Etait-ce dû à sa caboche réputée pour être vide avec les coups de cornes qu'ils se donnent entre eux à la période des chaleurs? Peut être. Mais l'animal me mit un coup du sabot opposé, pour que je le lâche, ce que je fis sous la surprise que cet animal m'avait infligé. Il me fit alors face, baissa la tête, et je compris. Il allait charger. Je baissa la tête à mon tour, quand me vins en mémoire, le trou béant qui surplombait la mienne. Un choc de plein fouet pourrait être fatal pour mon cerveau dont la mémoire était mauvaise. Je dû alors esquiver en me jetant sur le côté droit alors que la petite bête me chargeait tel un fou. L'animal m'avait décontenancé. Je ne savais soudain plus comment atteindre une proie. Il me chargea une seconde fois, et je du manger la poussière une deuxième fois aussi. Ce n'est qu'à la troisième où il me loupa pas son coup et me percuta en plein poitrail, me coupant le souffle, et me piétinant. Me vint alors une idée. Je devais encaisser un second choc, et me laisser marcher dessus pour atteindre son ventre, on plutot l'intersection de son bas ventre, et l'éventrer. Je me doutais que la laine etait plus fine ici, et que je n'avais qu'une seule chance pour ne pas louper mon coup.
C'était parti ! L'animal avait entrepris de me charger une troisième fois, et encaissant son choc et celui contre le sol, je ne perdis pas mon objectif de vue. Ouvrant les yeux, même celui aveugle, je visa ma cible, son bas ventre, et pris une impulsion de mes muscles dorsaux contre le sol, pour projeter ma gueule ouverte sur son bas ventre.
Si je devais qualifier la façon dont ses organes sont sortis de son ventre alors que je lui déchirait tout celui ci, je dirai que c'était morbide et glauque à souhait. Le sang baigna mon visage dans une cascade macabre, et je sentis son corps faiblir instantanément. Il retomba deux mètres plus loin, le souffle coupé, et figé à jamais.

Chasse du 15 février 2016

Comme chaque jours, je ne lache pas la chasse. Friand de gibier. Friand de sang.

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'Dé de chasse' : 8, 7

Chasse du 15 février 2016

Chasse au poisson
Dé de chasse 9

J' attendais patiemment, me forçant à l’immobilité la plus totale. De temps à autre, un reflet m’indique qu’un poisson passe près de moi. Je frappe l'air de ma patte, et ni trouve que le vide. L'eau m'explose au visage dans ce petit cour d'eau trouvé au milieu de la forêt. N'y a t-il seulement un poisson la dedans? Je me mouille de plus en plus, rajoutant au froid intense de l’hiver, de petit bout de glace sur le pelage.
Un nouveau poisson passe à côté de moi, j'essaye alors de l’attraper. L’élan est trop grand et l'action trop lente. Perdu dans mes pensées habituelles, mon temps de réaction avait été trop lent. Je m'ébroue pour me ressaisir.

Je donnes de puissants coups de pattes, tout en mordant l’eau. Je ne parvins pas à garder fermer ma mâchoire sur aucun poisson, ils ne sont qu'ombres et silhouette rapide, si bien qu'énervé je me met à ouvrir ma gueule dans l'eau et la fermer brutalement dans le vide. Soudain, un éclat apparaît dans ton environnement sombre. Mes dents parviennent à se planter dans la chair lisse et fine d'un poisson prit de panique. La chose remue dans ma gueule, et je resserre ton étreinte dessus malgré sa peau gluante.
Les muscles de ma mâchoire se font sentir, ainsi que le froid dû à l'eau. Mais je suis satisfait d'avoir attrapé cet être si frêle et petit qui se glisse si vite que mes yeux peinent à le suivre.

[u][b]Chasse du 16 février 2016

Aujourd'hui,
la foret était bruyante. Nul doute que j'allais parvenir à trouver une proie.

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'Dé de chasse' : 5, 12

CHASSE DU 16 FEVRIER

Chasse au marcassin
Dé de chasse 12

J'avais sauté droit sur la provenance des bruits. Des bruits si forts, qu'il était vraiment dur de les louper. Il s'agissait de deux petits marcassins. L'un d'eux se mit à courir à gauche en hurlant de peur, et l'autre vers la gauche, moins bruyant, sûrement plus effrayé. Je choisis alors de suivre le moins bruyant, car si la mère était dans les parages, je savais qu'elle se dirigerait vers le plus paniqué et audible. Je percevais le petit tandis qu'il continuait de s'avancer en courant dans une direction inconnue. Mon ventre touchait la neige à moitié fondu qui, sous la chaleur de son corps, mouillait tout contre et me glaçait le sang.
Je m'étais retrouvé sur le dos du gros marcassin, l'écrasant de mon poids. Le rattraper n'avait pas été très dur car mes muscles commencaient à se tailler pour la course, et la douleur était désormais oubliée. De mes deux pattes, je planta mes griffes dans ses flancs. Le petit se mit alors à son tour à crier. Je claquais des crocs pour le faire taire mais cela augmenta la fréquence des grincements stridents. Je devais faire taire l'animal, tandis que celui-ci s'agitait comme un beau diable pour essayer de se libérer de mon emprise meurtrière. Assassin. C'est ainsi qu'il me voyait, et que me verrait surement sa mère. Mais je ne voulais laisser la culpabilité m'atteindre, plongeant à toute vitesse ma gueule sur le côté gauche de son cou, là où l'artère carotidienne se cachait. Malheureusement pour le petit marcassin, le coup fut fatal, car mes crocs déchirèrent sa tendre peau, fine et sa chair moelleuse.

Je venais de sectionner en mordant une artère importante, créant au passage une hémorragie externe qui allait le tuer lentement, le faisant d'abord perdre connaissance, puis étouffant son coeur. Il était alors prit de soubresauts, signe que son coeur allait pas tarder à lâcher. Des filets de sang s'échappait du corps à présent inertes. Mes crocs toujours plantés dans son cou, je me mis à traîner le cadavre. L'action prendrait un petit temps, et beaucoup d'énergie. Mais au moins, j'étais heureux d'avoir réussit à trouver si beau gibier en chair. Manîthil sera heureuse. Du moins je l'espere.

Chasse du 17 février

Passage à 3 dé endu sup à 20 & +1 au résultat grace a la force

Nouveau jour et nouvelle chasse.

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'Dé de chasse' : 8, 2, 9

Chasse du 17 février 2016

'Dé de chasse' : 8+1, 2+1, 9+1

Chasse au Ragondin
8+1

Sur un petit promontoire fait de terre et de mousse, confortablement installé, j'observe la forêt. Allongé sur mon ventre ferme, je reposait ma tête sur mes pattes sombres, patient. Tous mes sens sont en alerte. Cela faisait déjà plusieurs heures que j'était là, à l'affût d'un quelconque son, près à tuer. Depuis le lever du jour, plusieurs heures s'étaient écoulées. Si bien, que le Soleil prédominait déjà le Ciel nuageux, gris. Les paupières mi-closes, je pensais à ma dernière chasse victorieuse, un petit marcassin dodu que j'avais offert à Manîthil. Mais
brusquement, mon moment de détente fut bousculé par la venue d'un individu quelque peu "mouillé". Assez loin devant moi, un ragondin avait fait son apparition. Il semblait déstabiliser par le changement d'atmosphère et la fraîcheur de l'eau sur son poils, si bien qu'il tourna un moment en rond à la recherche de sa route.
Immédiatement, mon oeil de prédateur se fixa sur lui et mes oreilles se hissèrent. Puis vint le moment d'attendre. J'épiais chaque fait et geste du rongeur, cherchant un seul moment de faiblesse, et le parfait timing pour lui sauter à la gorge. Enfin, celui-ci lui tourna le dos. Je devais profiter de ce moment pour mettre fin à la distance entre nous. L'animal, surpris par le bruit de mes pas, prit la fuite en courant, entamant ainsi une course-poursuite qui dura pas loin d'une trentaine de minutes. Mes muscles étaient bandés à mort, je les sentais se fléchir pour s'étendre encore et encore. L'adrénaline battait dans mon coeur, me faisant respirer plus vite à chaque foulées.

Tous mes muscles étaient contractés et dorénavant bien chauds, assez pour le rattraper et le tuer. Ainsi, plantant mes griffes profondément dans la terre, je bondis en avant, basculant ainsi ma proie face contre terre, le maintenant ainsi de mes pattes antérieurs. Je plongea ma gueule meurtrière vers sa nuque grossière et puante. Mais alors que j'allais mordre, je vis le rongeur tourner sa tête dans un angle qui m'était inconnu, et ouvrir sa bouche dévoilant d'immonde et immense incisives, prêtent à broyer ma patte toute proche. Je bondis en l'air, et l'animal en profita pour se faufiler plus loin, mais je n'allais pas le laisser en profiter sans réagir. Alors j’abat ma patte sur son dos, déchirant au passage une belle tranche de peau. L'animal couina, et me fit face comprenant que la fuite ne servait plus à rien. Dévoilant de nouveau les lames acérés de sa bouche, j'ouvris la mienne dans un grondement rauque pour lui faire comprendre que sa place était entre ceux ci, mort. Le ragondin eut un effet de recule sous la surprise. Mais je ne lui laissa pas le temps de faire marche arrière, je banda mes muscles à leur maximum pour fondre sur lui, plus rapide que jamais. Mes crocs se plantèrent dans sa gorge dans un bruit lugubre. Déchirant la peau délicate de cette partie et sectionnant les deux jugulaires, l'animal se vida de son sang alors qui pendait dans ma gueule d'acier.


DEUXIEME CHASSE
Chasse au Hibou 9+1

Je ne voulais pas rester sur une seule proie. Il m'en fallait plus pour nourrir Manîthil et le petit qu'elle abritait. M'installant de nouveau à la même place, reprenant le cours de mes pensées. Mon imagination déborda et tout les sujets traversèrent sa tête à la filée : mon passé effacé, ma vie ici au côtés de la guerisseuse, mon avenir, si j'en avais un ... etc.
Le soleil rejoignit bientôt l'horizon obscur, laissant place à une douce nuit de printemps. Les proies nocturnes allaient apparaître et je ne rentrerai pas sans une seconde. Depuis le ragondin, la forêt était devenu silencieuse, comme si celle ci pleurait la mort de l'un de ses habitants. C'est un hululement qui me fit sortir de ma torpeur. Un immense hibou, marron et noir, était perché sur son promontoire, haut dans un arbre.
C'était un trophée de choix à mes yeux, et attraper un tel volatile relèverait de l'exploit. Manîthil serait surement fière d'avoir tel butin dans son garde-manger. Je devais user de ruse pour l'attraper. Je recula me cachant derrière le rocher d'où j'avais pris place depuis le matin, laissant la dépouille du ragondin y baigner dans son sang. Je vis le hibou y prêter attention, mais l'animal magistral était futé et je devais prendre patience. Je me posta campé sur mes pattes, les griffes plantées dans le sol, prêtent à m'élancer vers le sommet du rocher pour attraper ma proie.
Le hibou patienta longtemps avant de se décider à bouger. Il fit une courte volée au dessus du rocher, et s'arrêta sur la branche. Le goût du sang lui avait fait oublié ma présence, et il ne vit pas le piège. Une trentaine de minutes plus tard, je vis l'animal battre des ailes pour descendre se délecter de la chair du rongeur mort. Je le laissa planter son bec dans l'animal avant de m'élancer. Mes pattes furent puissantes dans mon bond infernal vers ma seconde proie. Elles me lancèrent assez haut pour retomber sur le volatil. L'une de ses ailes craqua sous mon poids , et je le vis battre la seconde de panique. Je fus surpris par la force de celle ci mais je ne devais pas le laisser reprendre le contrôle de la situation. Alors je mis tout mon poids sur l'animal pour le clouer au sol. Ce ne fut pas sans peine car l'animal bougeait énormement, et ses ailes encombraient mes pattes et ma stabilité sur celle ci. Ainsi, dans la pagaille de la bataille, je perdis l'équilibre et entraîna le hibou avec moi dans la chute de mon rocher. L'animal atterrit au dessus de moi et ouvre grand son aile valide pour me frapper avec alors qu'il plonge son bec pointu vers mon poitrail. Je le sens m'arracher des poils , et je me débat soudain, frappant son visage de ma patte, et ejectant son corps solide de mes postérieurs en arrière. L'animal se vautre au sol quelques mètres plus loin. Je bondis pour me relever et cours tel un meurtrier sur lui. J'attrape un rocher dans ma gueule et le jete de toute mes forces sur le crâne du hibou, son attention se change sur le rocher pour l'esquiver et j'en profite pour terminer mon attaque. Plantant mes crocs dans son thorax, je sens son coeur palpité une dernière fois avant d'être noyé sous l’hémorragie que mes crocs ont créer.

Chasse du 18 février 2016

Lancé de dés

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'Dé de chasse' : 3, 6, 5

18 fevrier 2016

3 +1, 6+1, 5+1

Seuls les animaux du ciel me surveillent, nul proie en vu. Aujourd'hui je n'agrandirais pas mon garde manger.

Vendredi 19 Février 2016

Nouvelle chasse !

Lancé de dés

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'Dé de chasse' : 7, 1, 8

Vendredi 19 février

'Dé de chasse' : 7+1, 1+1, 8+1

Je l'avais trouvé. Cet animal odorant. Un magnifique blaireau.
Je ne marchais plus, je courrais pour lui sauter dessus. Silencieux, rapide. Tel un fantôme je fondis sur ma proie. Prêt à tout pour en venir à bout. Je lui sauta sur le dos, crocs en avant. Je les plongeais enfin dans la chair de son dos. Il fut si appeuré qu'il parvint à se glisser sous mes pattes de son long pelage noir. Il me chargea de son corps corpulent pour un petit animal. Il avait des griffes aiguisées et des crocs qui pouvaient blesser, mais j'appliqua notre entrainement et esquiva sa première attaque. Je lui attrapa une cuisse au passage, plantant mes crocs acérés en lui. Il hurla de douleur, et se tortilla pour échapper à mon emprise.
Je lutta ainsi plusieurs minutes, mais je ne perdis pas haleine. Le blaireau semblait décidé à se défendre et à survivre. J'avais planté mes crocs une dizaine de fois, mais l'animal ne semblait pas vouloir tomber. J'étais surpris par l'endurance à toute épreuve de ce petit prédateur. Je ne baissa pas les bras. Moi aussi j'étais endurant. Moi aussi j'étais redoutable une fois énervé. Je devais me débarrasser de ses griffes avant tout.

Je m'élança une énième fois en avant, et écrasa ma patte mortel sur le visage de l'animal. Je vis la peau se décoller de son visage, puis ses babines se fendre en deux. J'avais bien visé. Il tomba sous la douleur et le choc. Je ne perdis pas cette occasion rêvé pour lui porter le coup fatal. Je plantais enfin ma dentition assassine dans le crâne et le cerveau de mon futur repas. Il cessa de bouger aussi vite que ma gueule avait mordu son sommet. Le crâne etait une bonne zone pour achever une proie comme celle ci, surtout que sa tête n'était pas aussi imposante que son long corps.




Alors que je rampais au sol, le sang de ma victime précédente sur les babines, silencieux, et attentif parmi les herbes et arbres de la forêt des pendus, un bruit attira mon attention.
Mon ouïe me dirigea vers la source de ce bruit, un chien se faufilait si peu discret d'un point à un autre, chassant surement pour un humain peu loin de lui. Il ne perçu pas ma présence, car je m'étais mêlé à la végétation des lieux, silencieux, les griffes plantées dans le sol, près à détendre mes muscles et bondir.
Le chien s'approcha alors qu'il continuait à pister je ne sais quel proie, la truffe toujours pointée vers le sol. C'est arrivé à une dizaine de mètres, que le chien émit un grognement dans ma direction. Il avait capté ma présence. Je lu dans ses yeux de la colère mêlé à de la folie. Était-ce dû la peur? Je le vis se mettre en position d'attaque. C'était maintenant ou jamais.
Bondissant hors de ma cachette, je m'élance griffes dehors, et croc apparent sur le chien fou. Mais celui ci s'attendait à mon saut et m'attendait de sa gueule pourvu de canines semblable aux miennes. La bête m'avait surpris et j'eu un mouvement de recule qui me couta de perdre une seconde de trop l'équilibre. Il balaya sa patte en direction de mon visage et je fis un face à face avec le sol. Ne m'attardant cependant pas au sol, je bondis sur mes pattes, plantant celle de derrière dans le sol à la manière d'un chasseur pour changer de trajectoire, vif comme une panthère. Bandant mes muscles pour accélérer ma course furieuse pour un repas atypique.

Le chien était devant moi, il semblait décider à encaisser chaque coups pour parvenir à me tuer et me ramener comme butin à son maître. Je sentais sa fierté démeusuré dans l'air qui filait sur mon poils lupin. Le chien me répugna alors que je lui faisais face. Mon corps était électrisé par l'impulsion de l'adrénaline dans mes membres, et mon coeur. Je voulais tuer ce cabot, et j'y parviendrai. J'aperçu un tronc sur sa droite et une idée me vint. Je profita de l'opportunité pour feindre une attaque alors que je pris élan de mes pattes lupines sur l'écorce morte du tronc, me projettant ainsi de plein fouet sur le canidé. C'était un bon majestueux, clair et précis, le bond d'un chasseur. Mes postérieurs m'avaient élancé en l'air avec une puissance enragée. Je savais que cet élément de surprise allait suffir pour atteindre ma cible. Ouvrant la gueule, exposant mes crocs, je m’apprêtais au choc aminant contre le chien. Le choc fut plus rude que prévu, car la masse corporel du chien était largement plus importante que la mienne. Je fus projeter au sol en même temps que ma proie. Mon atterrissage fut un véritable échec. Je me précipite pour me relever, un peu gauchement je dois l'avouer, et quand je repris contenance, le chien était face à moi en position d'attaque et je le vis me charger. Du sang perlait de son dos, j'avais donc bien toucher ma cible. Mais quand je vis ses yeux, je vis une lueur encore plus folle qu'avant. C'était comme si j'étais le premier loup à le mettre au tapis.
Je voulais tuer ce chien tout autant que lui voulais m'achever. Je voulais chasser aussi pour subvenir au besoin de Manîthil et son rejeton adopter. Mais ma plus grande envie était de sentir le sang de ma proie baigner dans ma gueule. Je voulais ressentir l'extase d'avoir tué. Je me concentra donc d'avantage.
Il bondit sur moi, crocs au vent, et je me posta sur mes antérieurs, et banda mes muscles une secondes fois pour projeter ma gueule acéré sur son poitrail. L'attrapant comme une plume en plein vol, je le plaqua fortement au sol avec la prise de ma mâchoire.
Le chien couina de douleur, surprit par ce retournement de situation. Il griffa mon museau déjà marqué par la guerre et je relâcha ma prise. Le cabot tenta de s'enfuir, la queue entre les jambes mais je le rattrapa vif comme l'éclair, enivré par l'envie de tuer. Mes pattes arrières, m'envoyèrent sur le dos du canidé, et là j'attrapa sa nuque de mes crocs, la broyant à l'aide de mes carnassières. Les chairs se déchirèrent sous l'impulsion de mes crocs, et ma bouche de remplit de son sang. Le chien se débattait mais il était trop tard. Je le tenais. Ses hurlements durent prévenir les chasseurs environnant alors perçant de plus belle sa nuque déjà écorché, je sentis la vie quitter le chien. Je fila le plus vite possible à la tanière pour cacher ma proie de tout œil humain. Ce n'est que quand je posa le chien sur le tas du garde manger que je ressentis la fierté d'avoir tuer pareil ennemis.